Retro Gaming #6 : Batman Vengeance – Partie 2

Les points positifs : L’ambiance générale Les voix J’aime les carottes Les points négatifs : Gameplay Les boss Musique

 EPISODE 5 : INFERNAL JEST

Le dernier niveau n’est pas le plus long, mais bien le plus difficile. Bruce a bien entendu entre temps renfilé son costume de Batman. Faut se faire beau pour notre rendez-vous final avec le Joker. D’ailleurs quand on parle du loup… On a pas fait deux pas sur un toit qu’on rencontre le Joker, mitraillette braquée sur nous, nous expliquant que depuis le début il est à l’origine des malheurs de Batman.

Naaaan sans blague ! Le Promethium, Freeze, Ivy, c’était lui, « pourquoi ? », ça on ne sait pas encore. Ceci dit le Joker nous explique qu’il souhaite contaminer tout Gotham avec son gaz hilarant. « Allo, je suis scénariste et je n’ai aucune originalité » – « Merci vous êtes engagé ». Seriously ? Le gaz hilarant sur Gotham ? Enfin bref… On va pas bouder notre plaisir de se retrouver nez-à-nez avec le Joker. Enfin même ça c’est de courte durée, le clown laissant deux homme de main s’occuper de Batman à sa place. Sauf que dans ce niveau, les vilains costauds sont vraiment costauds, leurs coups font vraiment mal et ils contrent tous vos coups. Et puis pour corser le tout, comptez aussi dans l’addition de leurs lance-flammes, rien que ça. Et ne vous réjouissez pas trop quand vous pensez en avoir terminé avec la plupart des gardes que vous croiserez dans votre progression car la suite est toute aussi salée.

En effet on retrouve notre duo préféré Joker/Harley vous attendant pour passer à table. En entrée on a droit au petit discours du Joker pour vous présenter le plat principal, un colosse équipé d’une sorte de gros lance-roquettes sur la dos. Harley en profite pour nous narguer du haut d’une petite tour de cubes. On a à peine le temps de prendre peur que le combat commence avec les premiers missiles à tête chercheuse lancés. Sauf que très vite on se rencontre que ce combat est une farce, comme depuis le début du jeu avec les boss, à l’exception de l’hélico dirons-nous. Le combat est beaucoup trop simple. Il suffit de mettre une distance suffisante avec son adversaire et de faire exploser avec les batarangs les missiles de ce dernier quand ils sont encore dans le canon. Dans l’explosion du canon, Harley tombe de sa tour et le gros bras lui tombe dessus. J’en reste muet comme une tombe.

La suite est d’autant plus rapide que le jeu semble s’accélérer pour nous amener directement au combat final contre le Joker. Limite on attend que ça depuis le début du jeu en fait. Pour l’instant on est dans le dirigeable du Joker. Il suffit d’éviter les rayons électriques qu’il faut désactiver partiellement grâce à un panneau de contrôle et  de grimper à l’étage pour retrouver… le Joker !

Et là, déception. Bordel les gars c’est le boss du jeu et qui plus est notre dernier affrontement contre lui, fallait un combat un minimum épique ! Parce que là on a juste à lancer quelques batarangs sur des boîtes-jouets-explosives et sur le Joker tout en esquivant quelques rafales, certes puissantes, de sa mitraillette. Et là suite c’est un corps-à-corps à la con ! Il faut un minimum quoi, et je dis pas ça uniquement en tant que Batfan mais aussi en tant que joueur, l’expérience vidéo-ludique est juste risible tellement elle est pauvre…

Enfin bref, une fois le Joker hors jeu il faut stopper le dirigeable. On récupère la clef tombée de la poche du clown du crime et on se dirige vers le cockpit pour une dernière énigme. Oui parce que pour démarrer son dirigeable le Joker il tourne pas une clef ou appuie sur un bouton, non lui il fait des énigmes. Enfin quand je dis énigme entendez vous bien qu’il s’agit ici d’un atelier couleur de maternelle. Je pèse mes mots… Je passe rapidement car je risque de devenir vulgaire sur cette fin de jeu tellement elle est mauvaise : 2 cuves, il faut faire du violet et du bleu – les couleurs du Joker – donc mélangez du rouge avec du bleu pour faire du violet et du jaune avec du bleu pour le vert… c’est affligeant.

Une fois le dirigeable stoppé, le Joker se jette de désespoir dans le vide, rien de bien fou venant de lui en fait. Mais… wait… un dernier affrontement ? Donc en fait on se bat contre le Joker pour le sauver de la chute mortelle… heu c’est un peu tiré par les cheveux messieurs les développeurs. Enfin pour le coup ça a le mérite d’être un peu original. Dans sa chute le Joker vous balance des grosses boules explosives, des petites grenades et des rafales de mitraillette… j’ai jamais vu quelqu’un mettant aussi peu de bonne volonté pour être sauvé. D’ailleurs j’ai un peu de mal avec le concept de cette dernière partie sérieusement… Je récapitule : on doit sauver le Joker de la mort en le frappant dans sa chute et ce dernier vous tire dessus comme un dingue. Bon, soit. Une fois que le Joker est définitivement ko, finalement non sans difficulté, le jeu est terminé. On a droit à une dernière cinématique pour satisfaire les fans : Batman à bord de son batplane transperce littéralement le dirigeable du Joker.

Ensuite Gordon déclenche le bat-signal et s’excuse auprès d’un Batman tout juste arrivé.

Et finalement dernier plan pour la badassitude (non je ne fais pas que caller mes derniers screenchiottes en douce) avec Batman sur son perchoir scrutant Gotham. Hé ouais bitches.