Bonjour et bienvenue pour vos Brèves & the Bold hebdomadaires, avec un programme plus court puisqu’il n’y a pas de sortie VF. Nous allons donc uniquement nous intéresser aux quelques sorties en VO qui ont marqué notre semaine.
Les Brèves VO

Wonder Woman #8
Scénario : Tom King
Dessins : Daniel Sampere
Après avoir affronté une alliance de ses ennemis, Diana se retrouve liée par le Lasso des Mensonges face au Souverain qui tente de la soumettre. Il est intéressant de voir comment le Lasso des Mensonges fonctionne pour corrompre la victime. Cependant, le Souverain est bavard. Trop, ce qui combiné au défaut de Tom King d’avoir parfois des dialogues à rallonge, ralentit considérablement le récit. Certains dialogues auraient sans aucun doute pu être réduits, surtout que le Souverain se répète. Heureusement, les dessins de Sampere sauvent le numéro. Le découpage des planches est efficace dans la mise en scène avec un jeu de lumière assez réussi. De plus, les couleurs de Tomeu Morey apportent un grand plus, surtout pour découper le récit avec la vision hallucinatoire de Diana par le Lasso des Mensonges.
-Midnighter
John Constantine : Hellblazer : Dead in America #4

Scénario : Simon Spurrier
Dessins : Aaron Campbell
Dead in America est publiée discrètement mais c’est une pépite, une masterclass de sa formidable équipe créative, parfaite pour du Hellblazer. Le numéro est un pas de plus pour avancer dans le fil rouge de l’arc, tout en racontant son histoire propre. Sans spoiler, il y a peu de magie et beaucoup de noirceur humaine révélée de manière glaçante, avec même quelques pointes d’humour pour assaisonner la lecture des planches, par ailleurs sublimes – une claque visuelle pour une lecture viscérale. La plume de Spurrier peut être chargée, voire trop bavarde sur certaines de ses œuvres, mais ici cette grande densité passe à merveille et permet d’apporter une richesse à la lecture. On sent les inspirations des runs précedents d’Hellblazer ainsi que du American Gothic dans le Swamp Thing de Moore, de très bonnes bases pour ce récit, mais aussi toujours un regard plus moderne et pertinent pour l’époque actuelle.
-EtiennePatate

Batman/Superman : World’s Finest #26
Scénario : Mark Waid
Dessins : Dan Mora
Le nouveau gros arc mettant en scène les êtres de la 5e dimensions liés aux super-héros – les « imps » – s’annonce être un gros morceau avec des enjeux plus hauts que d’habitude, grâce au build-up apporté par l’annual et le chapitre précédent. Si celui de cette semaine ne renie pas les gros enjeux, loin de là, il sait toutefois garder un ton léger. C’est avant tout l’occasion de s’amuser avec les imps et possibilités offertes par la 5e dimension et l’aspect crossover du titre pour de mélanger Batman, superman et leurs imps respectifs. On retrouve toujours un Dan Mora au top, qui dessine à merveille les créatures caricaturales que sont les imps et nous designe au calme un nouveau costume particulier de robin (plus que justifié par le scénario) très stylé.
-EtiennePatate

Jay Garrick : The Flash #6
Scénario : Jeremy Adams
Dessins : Diego Olortegui
C’est la fin du tryptique du Golden Age avec le dernier numéro de Jay Garrick, une conclusion plutôt satisfaisante. Rien d’extraordinaire ne se cache dans cette aventure où le sidekick est mis en danger par un ennemi provenant des origines du héros principal, mais les textes d’Adams touchent juste et les dessins d’Olortegui proposent quelques cases de vitesse efficaces. Il n’y a pas d’évolution dans les personnages, c’est vraiment un récit passager qui ne dépassera pas le cercle des fans de Flash et de la JSA, mais eux seront au moins contents de voir Jay dans une histoire sympathique dont il est le héros principal.
-Sledgy7

Nightwing #113
Scénario : Tom Taylor, Marv Wolfman, Michael Conrad
Dessins : Daniele Di Nicuolo, Bruno Redondo, Howard Porter
Nightwing a droit à un numéro anniversaire (legacy #300) avant d’entamer le dernier arc de Taylor sur le personnage. Pour l’occasion, les citoyens de Blüdhaven célèbrent leur héros, Dick Grayson, mettant en avant tout ce qu’il a pu faire de charitable pour la ville, son sens de la famille et son empathie. C’est donc une sorte de résumé de ce qu’a apporté le scénariste à Nightwing, une belle façon de contrer ce qu’on pourrait reprocher (à tort) à Batman, le tout avec un petit mot de Marv Wolfman à travers son homonyme de l’univers DC qui tient une pizzeria. Après cette petite célébration, un petit backup propose une aventure très courte sans dialogue et qui ne raconte pas grand chose, mais on a rarement vu Howard Porter aussi bon ces dernières années.
-Sledgy7