Review Express VO – Rebirth Semaine #38

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Superman #17
Le Top de la semaine

  • Unfollow #16
Le Flop de la semaine

  • The Odyssey of the Amazons #2

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ce lien les reviews complète de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

LUCIFER #15

review LUCIFER #15

Scénario : Richard Kadrey Dessins : Lee Garbett

Richard Kadrey signe son deuxième épisode de Lucifer, et apporte une petite vibe “Hellblazer” au titre, avec le personnage d’Annabelle, qui ressemble beaucoup à un certain John Constantine. On découvre d’ailleurs les origines de ce nouveau personnage dans ce numéro, qui n’oublie pas de parler des conspirations habituelles, impliquant des anges et des démons. Le scénario est plutôt réussi et il faut avouer que l’ambiance ésotérique est plutôt réussie, mais on reste toujours loin de la qualité des classiques Vertigo des grands jours. Graphiquement, c’est toujours fort Joli, Fabela (aux couleurs) reste au top, et si l’on apprécie le style de Lee Garbett (un tantinet trop propre sur lui pour un titre Vertigo, à mon humble avis), on s’arrêtera sur quelques planches fort réussies.

– Zeppeli

Note : 7/10

UNFOLLOW #16

review UNFOLLOW #16

Scénario : Rob Williams Dessins : Mike Dowling

Nous ne sommes plus qu’à deux numéros de la fin d’Unfollow et Rob Williams enfonce le clou dans son propos sur les réseaux sociaux, avec un discours, certes déjà entendu, mais qui vient cruellement rappeler le monde actuel et ses déboires. Mais si l’on reste strictement dans les pages de ce comicbook, alors l’histoire également s’accélère et on sent venir un climax de plus en plus intense. Les différents protagonistes alliés ou ennemis se rassemblent vers le même endroit alors que l’expérience sociale de Larry Ferrell s’apprête à prendre un tournant proprement mondial. Les développements se font de tout côté, quelques passages sont proprement marquants (notamment avec Akira qui lâche une des meilleures punchlines du titre) et les dessins de Mike Dowling, bien que manquant par moments de décors, sont toujours aussi efficaces quelle que soit l’action présentée. Unfollow a eu quelques petits essoufflements en cours de route mais Williams semble bien décidé à nous donner un final à la hauteur des attentes. Et j’ai proprement hâte de découvrir ça. 

– ArnoKikoo

Note : 9/10


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN/TMNT ADVENTURES #4

review BATMAN/TMNT ADVENTURES #4

Scénario : Matthew Manning Dessins : Jon Sommariva

Nouvel épisode pour ce deuxième crossover, qui voit collaborer pour une nouvelle fois Batman et les tortues ninja. C’est toujours bien écrit et l’on prend du plaisir à voir les quatre frangins reptiliens affronter le Scarecrow, alors que Batman doit combattre Shredder et le Joker, qui représentent une grande menace pour les deux mondes. Ce petit comic book ravira les fanboys et l’on ne peut qu’apprécier l’humour de cette mini-série, qui parlera aux fans des 90’s (attention, il s’agit de la version nickelodeon toute récente des TMNT, ce qui peut déplaire à ceux qui ne jurent que par la série tv rétro).

– Zeppeli

Note : 8/10

INJUSTICE : GROUND ZERO #20

review INJUSTICE : GROUND ZERO #20

Scénario : Chris Sebela Dessins : Daniel Sampere, Miguel Mendonça

Nouvel épisode pour la nouvelle série tirée du jeu vidéo Injustice, qui met en valeur le personnage d’Harley Quinn, qui évolue au milieu du conflit entre le régime, dirigé par Superman, et l’insurrection, menée par Batman. C’est toujours agréable à lire et ça vient nous rappeler les débuts du titre classique, à la bonne époque de Tom Taylor. Cependant, on ne découvre pas grand chose tant tout semble calibré pour les fans de la licence, sans chercher à innover. Les dessins sont toujours agréables et l’ambiance est réussie, mais ça reste un produit pour ceux qui attendent le jeu avec impatience.

– Zeppeli

Note : 5,5/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #17

review AQUAMAN #17

Scénario : Dan Abnett Dessins : Scott Eaton, Wayne Faucher

Suite de l’arc commencé au numéro dernier, qui voit Aquaman devoir affronter un monstre atlantéen, qui semble bien menaçant. Ledit ennemi a été réveillé par le conflit entre les habitants de la surface et le peuple de notre ami Arthur. Abnett maîtrise toujours le personnage et son univers et nous propose un numéro fort efficace, même si l’on sent que ce petit arc sert de transition entre deux histoires plus ambitieuses. C’est plein d’action et on met un peu de côté l’aspect “politique” du run avant de replonger dans un scénario aussi alambiqué que réussi (ou du moins, on l’espère). Les graphismes sont toujours de bonne facture et l’on passe un bon moment à la lecture d’Aquaman, qui reste un titre très recommandable.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN #17

review BATMAN #17

Scénario : Tom King Dessins : David Finch

Seconde partie d’I am Bane, dans laquelle Tom King ne se contente pas d’un remake de Knightfall bien que le retour des trois acolytes de l’homme masqué y fasse bien entendu référence. Mais la bataille prend à nouveau un tour psychologique puisque Bane s’en prend aux alliés les plus proches du Chevalier Noir, quand bien même celui-ci a essayé de s’isoler au maximum, prenant des mesures draconiennes pour certains membres de sa bat-famille. Les liens avec les évènements précédents sont toujours là également – notamment le fil conducteur avec Gotham Girl et permet de mettre en avant la performance d’Alfred pour son maître et ami. Rythmé et plutôt dense, ce numéro installe les pions pour l’affrontement tant attendu et joue vraiment à ré-installer Bane comme un ennemi très dangereux, ce qui fait excuse aux bouffonneries qu’on a pu voir avec Arkham War il fut un temps. Aux dessins David Finch ne déçoit pas non plus, toujours aidé par l’encrage appuyé mais pas imposant de Danny Miki, et avec un sens de la mise en scène certains, qui permet de faire ressentir de nombreuses émotions à la lecture. Encore un bon numéro d’un run pour le moment vraiment solide – n’en déplaise aux pas contents. 

– ArnoKikoo

Note : 8/10

CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #5

review CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #5

Scénario : Jon Rivera Dessins : Michael Avon Oeming

Malgré une première partie très axée sur de l’exposition, nécessaire aux auteurs, pour continuer à construire l’univers et la mythologie de l’oeuvre, ce cinquième numéro vient prouver que Jon Rivera et Gerard Way en ont encore sous le pied avec cette série. Une série fun à tous les niveaux puisque les auteurs prennent beaucoup de risques avec succès. En étendant le « casting » du titre d’abord avec des personnages secondaires, tous bien définis, et qui sont des pièces nécessaires au puzzle et, ensuite, en osant des ruptures de ton brillantes. Ainsi malgré l’ambiance quasi apocalyptique qui règne ici, Rivera se laisse aller à des touches d’humour bien senties, tout en traitant ses enjeux et son propos avec un véritable sérieux. Une prise de risque qu’on retrouve aussi dans la partie artistique avec un Michael Avon Oeming de plus en plus à l’aise dans cet univers. Son style anguleux convient à merveille à l’ensemble alors que sa mise en page, extrêmement recherchée, amène un côté psychédélique qui renforce l’atmosphère et la personnalité de la série. Sans faire beaucoup de bruit, Cave Carson s’affirme peut-être comme la plus grande réussite de Young Animal avec ce numéro.

– n00dle

Note : 8,5/10

GREEN ARROW #17

review GREEN ARROW #17

Scénario : Ben Percy Dessins : Otto Schmidt

Nous retrouvons Green Arrow pour le véritable épilogue de l’arc Emerald Outlaw, même s’il semblait bien se finir dans le numéro précédent. Le premier constat est donc que cette histoire tire un peu en longueur, en faisant revenir Malcolm Merlyn pour en terminer avec lui, pour l’instant. Ben Percy en profite également pour débuter plusieurs choses intéressantes. Tout d’abord, il y a l’entraînement d’Emiko et le discours sur l’héritage de Red Arrow, qu’il pourra approfondir avec le retour de Roy Harper dans deux semaines, puis il y a le début d’enquête de la journaliste qui semble éprise d’Oliver, ce qui n’est pas encore bien exploité, et enfin le Ninth Circle semble reprendre du poil de la bête. Ce numéro a donc moins d’intérêt au niveau de l’écriture, cependant les dessins et la mise en scène sont toujours aussi remarquables.

– Sledgy7

Note : 7/10

GREEN LANTERNS #17

review GREEN LANTERNS #17

Scénario : Sam Humphries Dessins : Eduardo Pansica

Scarecrow a pris un anneau du Sinestro Corps et s’en sert pour insuffler la peur sur Gotham City. C’est pourquoi Batman a appelé l’aide des Green Lanterns. Si on enlève l’idée un peu ridicule concernant le vilain, ce numéro a l’avantage au moins de faire progresser d’un pas en avant le statut de Simon Baz et notamment son rapport au Chevalier Noir, alors que l’auteur fait un teasing plutôt assez intéressant, bien qu’on se demande si cela se passera vraiment dans les pages de cette série ou à côté. Curieux quand même de voir Batman accorder sa confiance de la sorte, et Humphries n’échappe une nouvelle fois pas à ses processus de narration hyper répétitifs qui donnent toujours l’impression de surplace dans la caractérisation des personnages. Mais maintenant que Simon n’a plus de flingue et que Jessica sait faire des constructions, aurons-nous droit a quelque chose de différent ? L’avenir le dira. Eduardo Pansica délivre un travail dans la norme de ce que la série a pu connaître, sans que ça soit ébouriffant ni moche non plus.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

HARLEY QUINN #14

review HARLEY QUINN #14

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Khari Evans, John Timms

L’épisode d’Harley Quinn de cette semaine a le mérite de nous proposer un sous-texte politique. Il est en effet question de la disparition de sans-abris qui semblent être victimes d’un complot, que notre anti-héroïne compte bien mettre à jour et éliminer. Dans cette tâche, elle sera épaulée par son casting secondaire traditionnel, ce qui empêche tout nouveau lecteur de comprendre ce qui se passe. Conner et Palmiotti reprennent leurs habitudes et nous livrent leurs délires sans se soucier de se renouveler, et l’on oublie déjà tout ce qui concernait le Joker. Je ne dirai pas que le numéro est absolument mauvais, mais il est un peu décevant, tant le thème abordé est intéressant, et tant le traitement du sujet est rapide et manque de fond. Fort heureusement, les dessins sont fort réussis, ce qui vient un peu sauver le numéro, qui reste une lecture correcte, à faire entre deux comics plus consistants.

– Zeppeli

Note : 5/10

JUSTICE LEAGUE #15

review JUSTICE LEAGUE #15

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Fernando Pasarin

Je mets la moyenne parce que Hitch essaie vaguement d’innover mais soit je suis mal réveillé, soit l’auteur est hyper confus. Grosso modo, la Justice League est aux prises avec une sorte de « police du temps » et chacun des personnages se retrouve expulsé à une autre époque, ce qui nous donne un paquet de scénettes qui s’enchaînent avec un lien difficile à établir et qui n’explique que peu où se trouvent en définitive les personnages. Hitch, même s’il fait une référence à son titre JLA, n’arrive pas à installer son histoire tranquillement et le résultat est assez bordélique et ne donne pas vraiment envie de poursuivre la lecture. Car malgré tout, il reste des caractéristiques propres à l’auteur dans cette histoire, et cette impression de générique n’arrive jamais à s’enlever chez moi. Pasarin n’est pas un mauvais artiste mais son trait manque cruellement d’âme par moments et il n’est de toute façon pas aidé pour sa composition avec le script chaotique de Hitch. C’est donc moins pire que les précédents numéros, mais pas beaucoup mieux non plus. J’attends toujours que DC demande à quelqu’un d’autre de prendre la relève…

– ArnoKikoo

Note : 5/10

MOTHER PANIC #3

review MOTHER PANIC #3

Scénario : Judy Houser Dessins : Tommy Lee Edwards

On continue les aventures tortueuses et sombres de notre nouvelle venue masquée à Gotham. Ses agissements ne sont pas passés inaperçus et forcément, elle se retrouve en gué-guerre contre nos Bats habituels, les deux grands bien grumpy. Et autant j’ai beaucoup aimé le développement du personnage jusqu’à présent, le parallèle entre les flash-backs et le présent, autant cette facette là ne passe pas vraiment. Pourquoi faut-il toujours tomber sur le travers de la bagarre dès qu’il y a un nouveau héros, de la mise à l’épreuve, juste parce qu’on est à Gotham, la ville de Batman ? L’originalité du titre s’estompe à partir de ce moment, et j’espère que la suite sera bien travaillée. C’est un peu comme si l’auteur livrait un personnage qui vaut de l’or, mais qu’il faut obligatoirement le lier à Batou pour la sécurité et accrocher les lecteurs. Franchement, Batverse pourquoi pas, mais là c’est un peu trop. Heureusement, Jody Houser va au bout de ses idées sur certaines idées comme le passé de Violet, ou encore Gala (bien que son apparition m’ait collé Freed From Desire dans la tête – #Childofthe90s). Du coup, je suis un peu mitigée car ce numéro est agréable et intéressant, mais le côté Bat m’a bien agacée.

– Harley

Note : 6/10

NIGHTWING #15

review NIGHTWING #15

Scénario : Tim Seeley Dessins : Minkyu Jung

« Dans l’histoire de n’importe quel bon héros, il y a une romance », propos qui font écho à notre podcast et qui entament cet épisode post Saint Valentin. Suite au dernier épisode, l’histoire va donc se focaliser sur la relation entre Shawn et Dick et ce dernier va croiser tous ses proches intimes et parler de cette relation, tout comme sa belle parlera à des amis, des Run Offs. Ce sera le temps d’insister sur l’importance de cette relation pour Dick avec un parallèle à l’histoire d’Hercules. Ce qui annonce lentement la case finale…

Dans l’écriture, c’est parfaitement géré puisque progressivement on sent le final arriver, ce qui me semble être volontaire, et quand on se rappelle du Nightwing Rouge de fin d’épisode dernier, le lien est vite fait. Mais je peux me tromper. Du coup, une lecture fluide mais qui peut paraître un peu facile pour certains, mais facile n’est pas égal à mauvais. Si on s’intéresse comme moi aux relations du héros, parce qu’il est humain d’abord et qu’il ne combat pas le crime en permanence – et oui, il fait à manger, commande à manger, remplit le lave-vaisselle… ouais, non ça on s’en fout mais la référence à ma vie est amusante. De plus, ce qui me manquait dans la série Grayson était l’impossibilité de Dick à interagir avec ses proches pour des futilités et des missions, ici, ce n’est plus un problème. Les multiples guests sont un plaisir à retrouver. Dick/Wally power! Par contre, ce qui me dérange c’est de continuer d’enfoncer le clou dont la tête a déjà fait un trou profond dans la planche de la romance entre Dick et Barbara mise de côté avec la même histoire de mauvais timing depuis le début des new 52, soit 5 ans… bref, faut évoluer messieurs les auteurs. Et je vous rappelle que la série Nightwing fonctionnait bien et longtemps avec la relation durable entre Barbara et Dick chacun dans leur série respective, donc c’est possible. Et l’autre truc gênant, c’est de lire le Batman du jour et ici Bruce qui déclare qu’il va manquer à la famille ici… bref.

L’artiste nous peint de très belle cases mises en couleur par Sotomayor. On a de l’action bien mise en images, des moments plus normaux dans des décors détaillés. Minkyu Jung est un artiste à suivre. Un petit côté manga et un petit côté « américain ». Les visages sont assez différents des uns des autres et très expressifs. Sans faute de ce côté.

– James Edge Grayson

Note : 8/10

RAVEN #6 – Dernier numéro !

review RAVEN #6

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Diogenes Neves

L’espoir. La mini-série consacrée à Raven m’a clairement séduite, et m’a touchée. J’ai aimé retrouver ce personnage que j’aime tant. La voir lutter contre elle-même mais aussi embrasser son destin. J’ai aimé la voir en dehors des Titans, en famille. Et ce dernier numéro, bien qu’assez flou sur le fond de l’histoire, nous livre une belle leçon d’humilité et un bel espoir pour le personnage. On n’a pas à s’attendre à un titre juste Dark, au contraire, c’est justement dosé en finissant par une force positive commune qui poussera Raven à se pousser au delà de ses limites. Les planches sont superbes encore une fois, ce qui donne de la puissance à toute la magie présente dans ce numéro. Et dans la mini-série d’ailleurs, avec une superbe colorisation.  En dehors de ça, je reste quand même un peu triste de cette fin en queue de poisson. On comprend que tout va recommencer mais dans Teen Titans et on ne sait pas encore en détail de quoi il s’agit. Cette mini-série est donc juste une introduction aux aventures de l’équipe, et on est plus vraiment dans l’aventure inédite et unique pour l’héroïne.

– Harley

Note : 8/10

SUPERMAN #17

review SUPERMAN #17

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Sebastian Fiumara

Après Multiplicity, retour au calme avec une histoire complète mettant en avant Jon, notre jeune Superboy qui a fait ses premiers pas cette semaines. Une histoire autant anecdotique qu’intéressante sur plusieurs points. Tout d’abord Tomasi réussit à nous perturber. Le titre Superman, comme tout ce qui s’approche plus ou moins de Superman, est comme figé sur une forme d’action exploitant ses capacités physiques avec quelques valeurs morales. Ici, toute attente est brisée par l’absence de fil rouge, d’intrigue, l’histoire se rapproche plus d’un one-shot de Locke & Key que d’une véritable histoire de Superman. Ce qui n’en fait certainement pas un mauvais numéro, loin de là. Ce numéro dérange, parce qu’on ne s’attend pas du tout à ce type d’histoire et la surprise est son premier atout, source de l’angoisse. Une histoire perturbante qui ne s’éloigne en rien de l’univers du personnage mais donne une touche très mystique de cette aventure où on ne sait que très peu de choses, et on reste dans une perspective très floue de ce qui a pu se passer au cours de ce numéro. C’en est dommage de laisser cette intrigue, mais peut-être est-ce bien le fait de ne pas avoir de réponse qui donne à ce numéro tout ce charme et la force à la fois du numéro et de la menace, de n’avoir ni la force, ni d’identité. De plus, cette est ambiance est parfaitement représentée par les crayons de Sebastian Fiumara. Un numéro qui met à l’honneur cet artiste, mais aussi le personnage de Jon, et démontre que Tomasi ne se limite pas à l’écriture de relations père/fils ou d’action simpliste. Ca, c’est du comic-book !

– Watchful

Note : 9/10

THE ODYSSEY OF THE AMAZONS #2

review THE ODYSSEY OF THE AMAZONS #2

Scénario : Kevin Grevioux Dessins : Ryan Benjamin

Cette semaine, les amazones se retrouvent en fâcheuse posture face à des géants. Alors que j’avais été plutôt optimiste sur la suite de la série, ce numéro déçoit quelque peu. Très vite, notre groupe va être secouru par une tribu de vikings à la tête de laquelle se trouve le prince Jon. Hormis le fait qu’ils auraient pu trouver un prénom un peu plus scandinave, le personnage étant quelque peu le cliché du héros brave et courageux, ce qui surprend ici est la lenteur de la narration. En effet, au lieu de mettre sérieusement en danger nos héroïnes, l’auteur choisit de jouer la sécurité, la majorité du récit se passant dans un village entre dialogues et disputes entre les différents protagonistes qui n’ont pas grands chose à dire ou à faire de plus que de débattre à nouveau de sujets déjà abordés dans le numéro précédent. Il est dommage que peu de place ne soit laissée aux autres amazones qui gagneraient à être développées autrement que par leur ethnie et leur tenue de combat. Les dessins quant à eux sont toujours aussi sympathiques sans être grandioses, surtout renforcés par une colorisation efficace bien que certains visages pêchent un peu.  Il serait de bon ton de laisser Ryan Benjamin faire son travail car Grevioux à tendance à rajouter lors de chaque nouvelle scène d’action, une accumulation de textes purement descriptifs donnant une certaine lourdeur au récit. Une dernière chose, le design de la méchante, sérieusement ? On parle tout de même d’un roster lié à des divinités, un peu plus d’effort sur l’originalité aurait été sympa surtout que cet ennemi manque pour le moment grandement de charisme. Bref, en espérant que le prochain numéro voit réellement notre groupe en difficulté dans leur quête même si la dernière page laisse présager le contraire.

– Blue

Note : 4,5/10

TRINITY #6

review TRINITY #6

Scénario : Francis Manapul Dessins : Emanuela Lupacchino

Et voilà, le premier arc de Trinity se termine et bien qu’on puisse regretter le fait que Manapul ne signe uniquement que la couverture, force est de constater que ce sixième numéro conclut de manière fort sympathique le récit. Mongul réussit à s’échapper du rêve en entrant dans le corps de Superman et nos trois héros vont devoir le renvoyer d’où il vient. Les personnages sont tous correctement caractérisés et l’auteur se sert de leur différentes personnalités de manière cohérente, jouant avec les faiblesses et les forces de chacun afin d’amener à une conclusion convaincante, en partie basée sur les diverses morales dictées par les précédents numéros. Il est de bon ton de voir que Wonder Woman s’avère être la véritable héroïne de ce numéro de part sa force de caractère prenant une place majeure dans la trinité, place qui a en général du mal à être exploitée tant le personnage semble parfois s’effacer face au boy scout et à la chauve souris en collant. De plus, The White Mercy est touchant dans sa volonté d’aider notre trio mais aussi dans une scène finale avec sa mère, Poison Ivy, réellement affectée par les événements. Lupacchino quoique légèrement en dessous de Manapul à mon sens, offre de jolies planches et effectue un bon travail sur les expressions faciales des personnages traduisant leurs conflits internes. En vérité, cette fin d’arc intervient véritablement à point nommé. En effet, alors qu’un autre numéro aurait été de trop, l’auteur choisit de conclure son récit  au bon moment pour dès le mois prochain, embrayer sur un nouvel arc s’avérant prometteur. Un bon récit donc, dont les héros sortent tous grandis.

– Blue

Note : 8/10

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ArnoKikoo

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2 Commentaires
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mavhoc
7 années il y a

D’excellentes reviews qui mettent le doigt sur le point important. Blue a totalement raison de souligner le timing de Trinity, si je suis légèrement moins fan que lui, je trouve cependant que c’était la meilleure des fins possible au meilleur des moments. Le rythme fut parfait comme sa dose poétique qui n’a pas mis à mal l’aspect « fin d’arc ».
Je suis également d’accord sur Batman : on réintroduit un Bane digne de ce qu’il doit être ! Enfin le personnage reprend de la prestance.
De même le numéro de Nightwing est très bon pour les fans du personnage. Respectueux, bien écrit, d’une profondeur réelle avec un charme du quotidien sans tomber dans la facilité mais sonnant vrai, le numéro est excellent ! Seul bémol souligné à raison : la relation Batgirl-Nightwing encore souligné comme impossible, encore mentionné etc. Bref, ça devient chiant …
Quant à Superman, je n’ai absolument pas accroché au numéro, mais j’ai bien senti que c’était le genre qui ne me parlait pas.

Vakarian
Vakarian
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Ca fait plaisir de revoir un Bane menaçant et charismatique. Enfin !

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