Les points positifs :
Les points négatifs :
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« I can’t believe you still can’t fly. » – Robin
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Jorge Jimenez – Couleurs : Alejandro Sanchez
- DC Comics – Super Sons #1 – 15 Février 2017 – 32 pages – 2.99 $
Cela fait des mois qu’on attendait l’arrivée de Super Sons après quelques changements en ce qui concerne l’équipe créative, et une date de sortie repoussée (à plusieurs reprises ?). Le titre annoncé comme un simple Team-Up entre Robin et notre nouveau, et très jeune, Superboy porte sur ses épaules la lourde tâche de redonner à DC de bonnes histoires en ce qui concerne la gamme des jeunes héros (il faut dire qu’en ce moment, Marvel excelle dans le genre). Maintenant que nous avons un exemplaire entre les pattes : que vaut ce nouveau titre, gage de fraîcheur dans ce DC Rebirth ?
Hé bien pour commencer, histoire de garder un minimum de suspense pour ceux qui n’ont pas lu les points positifs et négatifs, parlons de l’équipe créative. Peter Tomasi était un choix parfait en ce qui concerne le titre puisqu’il détient la meilleure plume pour écrire ces personnages (c’est bien celui qui a lancé Batman & Robin New 52 et qui a donné à Jon le rôle de Superboy). S’il était accompagné auparavant de son fidèle artiste Patrick Gleason, Jorge Jimenez le remplace ici. On retrouve donc ce duo improbable ici, non pas dans leur première collaboration mais dans ce contexte de curiosité enfantine. Là où Batman et Superman se complètent, Robin et Superboy se limitent à une opposition dans leur mode de vie respective. Un comportement et une éducation très différentes influant sur leurs caractérisations, à l’image de leurs pères.
Une différence mise en avant tout en restant subtile dans ce premier numéro. Ce qui est bien joué de la part de Tomasi. Le public connaissant suffisamment Damian, on se concentre dans ce numéro sur Jon et son quotidien. Une introduction qui permet de prendre connaissance du contexte dans lequel vit Jon, ce qui fait de lui un enfant tout à fait normal, si on oublie le fait qu’il ait des super-pouvoirs, et que son père est Superman. Un contraste total entre la vie de super-héros et la vie de famille. Sans jamais partir dans le Out of Character, Tomasi réussit à rendre ce numéro drôle. Sans parler d’un titre réellement nouveau, on se trouve dans une introduction intelligente où on ne passe pas par la case de présentation classique des personnages, des enjeux, pour finir sur un cliffhanger qui révélera l’identité du méchant de cet arc. Loin de tout ça, je dirais plutôt qu’il s’agit d’un premier arc qui se tourne vers la découverte du rôle de super-héros à travers un esprit enfant. Esprit enfantin dans lequel Tomasi réussit à nous replonger avec des détails qui nous échappent aujourd’hui, mais dont nous nous souviendrons tous à la lecture.
De son côté Jorge Jimenez, c’est un peu le parfait croisement entre Patrick Gleason (sans les ombres épaisses d’un noir mat) et Manapul (certainement pour ses couleurs, et ses représentations de Batman et Superman). Ce qui donne un ensemble relevant du cartoon, surtout concernant la représentation des jeunes héros, avec ces formes très arrondies jouant beaucoup sur les yeux de Jon (qu’on peut associer aux représentations typiques de la bande dessinée japonaise pour leurs formes) mais aussi sur le masque de Robin. Ces personnages sont très expressifs, les visages peuvent être perçus comme déformés, mais je dirais qu’il ne s’agit là que d’une impression due à l’habitude d’expressions passives des héros. De même ce style à la fois unique mais correspondant à la représentation générale des comics de super-héros, risque bien de plaire à une grande partie du lectorat tout en conservant le style graphique de ces sidekicks associé à Gleason dans Batman & Robin et Superman. Si Jimenez n’a pas pu se démarquer sur Earth 2, Super Sons sonne déjà comme l’un de ses meilleurs travaux. Ce qui fait de Super Sons le parfait troisième volet des aventures de ces enfants destinés à être des héros malgré eux.
Qu’est ce que Super Sons si ce n’est cette dose d’amusement, d’innocence et de quête de liberté ? Une opposition à l’ordre parental perdu du lecteur (pour la plupart, j’imagine). Ce titre fait l’effet d’un roman jeunesse qui nous rappelle ce que c’était d’être un enfant, un titre qui réveille les souvenirs, et rappelle à chacun son rêve d’être un jour le fils (ou la fille) de son super-héros préféré. Parce qu’après tout, mon papa à moi aussi, c’est Superman.
Excellent numéro ! Aucun regret sur ce titre, on touche quelque chose d’excellent !
Hâte de lire ce numéro !
Tomasi et Jimenez en très grande forme.
Oh my god j’étais pas au courant de la sortie du titre, je go le lire.
Bon bah c’était génial.
Le « méchant » qu’on voit au début m’a fait pensé à l’actrice coincée dans un corps d’enfant des dessins animés Batman.
Baby Doll :)
Perso j ai pas trop aimé. Le dessein est nikel c est vrai,Jorge Jimenez est grandiose mais l histoire….sans plus. J attend avec hate les teens titans qui sortent le mois prochain en Espagne.