1. Édito |
2. Introduction |
3. Épisode 1 : A Girl To Die For |
4. Épisode 2 : In Cold Blood |
Épisode 1 : A Girl To Die For
Le titre de ce prologue met dans l’ambiance. Et justement, question d’ambiance, on nous propose de changer la luminosité en début de niveau. Pourquoi pas. Les premiers pas dans le jeu sont comme souvent l’occasion de se familiariser avec le gameplay. Et si je taille volontiers un bouquet à l’ambiance et aux graphismes du jeu, le gameplay l’a fait faner. Rien de bien fantastique comme on aura largement l’occasion de le voir. Il s’agit dans un premier temps de s’incruster dans la Gotham Chemical suivant un bref parcours de plate-formes bien classique. On a d’ores et déjà le temps de bien se familiariser avec le saut planant de Batman.
Rien de bien compliqué dans ce prologue. À peine 2-3 plate-formes et quelques toits de l’usine à se mettre sous la dent avant de secourir la demoiselle en détresse et filer en pleine explosion HARDCORE. Une fois cette dernière mise à l’abri (si dans un bâtiment en flammes est considéré comme un abri), une lettre tombe de la poche de cette dernière. On y apprend le nom de la victime du Joker et les revendications de ce dernier. En effet, le Joker a capturé Toby, le fils de notre victime Mary Flynn, et réclame une rançon de 5 millions de dollars, sans quoi il tuera l’enfant. Le Joker explique enfin dans cette lettre que l’explosion de la Gotham Chemical faisait office illustration du sérieux de sa menace. En gros, la situation est délicate. Et oui Mary, les gosses ça coûte cher. Fallait y réfléchir avant d’en faire un.
Petit détour à la batcave, histoire de prévenir Batgirl de la situation et de s’entraîner un peu avant le fight. C’est en fait un tutoriel très classique, expliqué par Alfred, permettant de se familiariser avec la caméra, le grappin, quelques logiques de saut récurrentes tout au long du jeu et les combo d’attaques. Rien de bien transcendant dans ce passage, un peu normal vu que le gameplay est assez limité et simpliste en lui même. Une fois qu’on a fait mumuse, on retrouve Batgirl qui vous attend avec une bien étrange nouvelle. Batgirl n’a trouvé aucune données sur Mary et Toby, comme si ces derniers étaient des fantômes. Le jeu commence enfin, c’est pas plus mal.
On retrouve notre mister Jok’ en train de planifier sa nouvelle farce morbide en compagnie d’une Harley du tonnerre. J’en profite ici pour souligner la qualité du doublage, avec les même voix que celles de la série de 97. On retrouve bien en ce début de partie les voix de Kevin Conroy pour Batman, Tara Strong pour Batgirl, Mark Hamill pour le Joker, Arleen Sorkin pour Harley Quinn ou encore Efrem Zimbalist Jr. pour Alfred Pennyworth. D’autre part les cinématiques sont suffisamment courtes pour ne pas trop couper le rythme du jeu et nombreuses pour la construction d’une ambiance dans la droite lignée de la série de 97. Un vrai régal de retrouver des animations bien fun et barrées avec le Joker et Harley.
Alors que l’orage gronde et éclaire successivement une Gotham bien sombre, les ombres et coins de murs nous guident dans notre escapade furtive. Deux vilains sur les toits tenteront successivement de vous faire la peau mais c’est sans compter sur votre grappin, vos coups visiblement plus forts et vos menottes. Et oui, faut menotter tous nos ennemis une fois au tapis et non je ne ferai aucune blague fétichiste. Très vite, l’appartement de Mary Flynn est en vue. On a même pas le temps de se rincer l’œil en l’espionnant que deux bandits s’invitent chez elle pour l’enlever. Je pense que ce petit cachottier de Batman utilise IBM Predictive Analytics. Comme dans la pub, il est sur place avant que le délit ne soit commis. Même si là pour le coup ça n’empêche pas Mary Flynn d’être enlevée. M’enfin, tant mieux, ça va nous permettre de tataner. L’objectif est simple, poursuivre le bandit qui tient sur son épaule la Mary ligotée et pleureuse.
Sans déconner, même une fois libérée elle gueule encore l’hystérique « MY SON ! MY SON ! ». D’accord c’est votre fils Madame, et que puis-je pour vous ? « TOBY ! TOBY ! » D’accord il s’appelle Toby, quel nom de merde, et que puis-je pour vous ?… Finalement les techniques de Batman pour toujours prendre la tangente furtivement c’est pour pas écouter le blabla inutile. Face à Mary machin, la réaction normale c’est de se barrer en courant, merci Batman de montrer l’exemple. Heureusement que tu l’as fait, sinon je pense que t’aurais changé de bord, tu serais devenu toi aussi un criminel. Au pire il aurait abandonné l’enquête. M’enfin on aurait pas eu la suite du jeu. C’est un peu con d’avoir conçu le personnage de Mary aussi pouffe quand on sait que l’intrigue tourne autour d’elle en début de jeu. On a plus envi d’aller faire le fifou sur les toits de Gotham que de l’aider. Enfin bref, on a menotté le gros balourd, Mary est sauvée, on lui file un Bat-signal au cas où et on entend plus parler, c’est parfait. Allez je vais me couler un bain à la batcave. On se retrouve à la batcave, je passe faire un coucou à ma bestah Batgirl encore occupée sur son skyblog (Xx-Batpowaa-forever-xX), et que… quoi… putain NON. Le bat-signal filé à Mary nous rappelle au front. Ok, donc la cruche peut pas rester 5 min sans se faire enlever dans une usine minée ou sur les toits de Gotham… Haaa j’vous jure, dur métier que justicier…
On débute la séquence avec quelques brutes à défoncer, sans trop savoir où aller vraiment. M’enfin, on tape, on menotte, on tape, on menotte, on tape, on menotte. Hum, pardon. On aperçoit finalement le clown du crime tenant Toby ligoté sur son épaule, en face de… hum… Mary… elle même bien serrée par un homme de main du Joker. S’ensuit un dialogue très poignant entre le fils et sa mère qui fleure bon l’American way of life : « Ne t’inquiète pas Maman, ne paye pas la rançon, je t’aurais de toute façon coûté trop cher en frais d’inscriptions à l’université » – « Merci mon fils, grâce à toi je vais pouvoir toucher une aide sociale et me payer ma drogue » – « Oui maman, et c’est sans compter ta pension de veuve si papa crève en Syrie, tu pourras te faire refaire les seins » – « Merci mon fils, avec tous ces malheurs je croise les doigts pour passer au Jimmy Kimmel Live sur ABC ! » ; Non j’décoooonne, le dialogue entre le gosse bâillonné et la mère hystérique ça donne plutôt ça en fait: « MmMmMmMmMm » – « MY SOOOOOOON » – « MmMmMmMmMm » – « MY SOOOOOOON ». Le Joker en profite lui pour se tailler avec le gosse sur une boule de démolition HARDCORE.
Le Joker a enlevé l’enfant sur sa boule, hum, et on peut enfin s’occuper du gros balourd. J’ai déjà eu l’occasion de préciser la fadeur du gameplay, mais il faut savoir que les combats n’arrangent vraiment pas les choses. Les combos sont brefs et limités. Et franchement, la répétition des combat est assez fastidieuse. Une fois qu’on s’est occupé des costauds au sol on peut se munir du grappin pour continuer notre poursuite du Joker sur le pont. Là encore, rien de bien transcendant, même si l’idée des plateformes sur un pont, bien que classique, est agréable visuellement. Dès qu’on rajoute un peu de hauteur ça rajoute une dimension épique, ou pas. Le Joker n’est plus très loin, Batgirl vous le fait d’ailleurs signaler. Le Joker vous attend au sommet du pont en compagnie d’Harley, bien que cette dernière n’intervienne pas. L’affrontement se déroule en deux phases. Il faut tout d’abord blesser le Joker à l’aide de nos batarangs, seul moyen pour l’atteindre sur son perchoir de démolition. Attention tout de même à ses balancements, et à la destruction des bords du toit. Il suffit de bien rester au centre de la plateforme, surveiller les mouvements de la boule de démolition, et attendre que cette dernière percute les pylônes pour envoyer des batarangs sur un Joker sonné. La deuxième phase est plus classique, il s’agit d’un combat au corps-à-corps avec un Joker déjà affaibli. Rien de bien complexe en somme, quelques coups bien placés et l’affaire est terminée.
Terminée est le terme en effet. Il se pourrait bien qu’on ait assisté à… la… mort… du Joker ! Bon ok, c’est pas crédible. M’enfin pour le moment c’est bien ce qu’on nous laisse croire avec un Joker tombé du pont que Batman n’a pu rattraper à temps, et une Harley sautant du pont pour rejoindre son amour mais quand à elle rattrapée par Batounet. Cette phrase était longue. Finalement ça donne : Joker = mort, Harley = dépression, Batman = songeur. Le Joker serait-il réellement mort ?
Très bon retro gaming ^^!
Je prend le « très bon » comme un euphémisme. Merci ;)
Excellent dossier. J’adore Retro-gaming. Merci Baccano. Les pixel art l’on bien fait triper!
*M’on bien fait triper.
Merci :)
Et moi donc ? Trop sympa le pitit Deathstroke ! OBJECTION
Blague à part tant mieux que cette nouvelle version vous plaise. J’avais une petite appréhension au sujet des pixel art ^^
J’ai adoré ce retro graming !
Les Pixel art étaient génial, j’ai surtout été surpris par celui du TARDIS et la photo du homard !
J’attend la seconde partie !
La seconde partie risque d’être encore plus inutile x)
Très cool à lire cette chronique!:-) ça donne envie d’y jouer!^^
Je noterai le jeu de manière définitive dans la dernière partie mais franchement il est pas mal du tout! Tu peux foncer!
Tu devrais faire un test de Batman Returns sur Master System ;)
J’ai fait Batman Returns sur SNES mais celui sur Master System est pas mal aussi (bien moins bien tout de même). Enfin j’ai tellement de possibilités de jeux, surtout pour Batman ^^ Mais c’est noté tout de même ;) Merci!
« Quelques sbires de Freeze à se mettre sous la dent, pas des Freedents »
Bravo, tu atteint le summum de la médiocrité avec cette ligne !
Excellente idée les pixels art, ça habille énormément ta chronique, c’est super ! ;)
Sinon, je ne torture pas les langoustes en ce qui me concerne !
La médiocrité, c’est mon dada :)
J’avais ce jeu sur PC. J’ai jamais passé le troisième niveau je crois, vraiment pas fan du gameplay.
Clairement, et à la différence des récents jeux Arkham, c’était une production dans la lignée classique de la plupart des « licensed games », des jeux produits avec peu de moyens pour attirer les fans, sans trop s’occuper de la qualité du soft.
Oui, c’était 2002 mais il faut pas oublier que la même année, étaient sortis des jeux comme Mafia ou Max Payne.
Ubisoft est capable de bien mieux que ça, comme ils le montreront l’an d’après avec les fantastiques XIII, Beyond Good & Evil et Prince of Persia. Ils avaient juste pas mis les moyens là.
Yep le gameplay est poussif c’est clair!
« Oui, c’était 2002 mais il faut pas oublier que la même année, étaient sortis des jeux comme Mafia ou Max Payne. Ubisoft est capable de bien mieux que ça, comme ils le montreront l’an d’après avec les fantastiques XIII, Beyond Good & Evil et Prince of Persia. Ils avaient juste pas mis les moyens là. »
Pas dit le contraire, j’essaye juste de me limiter à DC et appréhender les jeux pour ce qu’ils sont réellement :) J’ai rien contre Ubisoft, les 3 que tu cites sont bons en effet. C’est sur que le jeu en lui même n’est pas très poussé, mais pas cheap non plus, il a eu quelques soins tout de même. C’est un peu plus évident par la suite je trouve.