SDCC 2013 – Recap Panel Superman 75’th Anniversary Celebration

Nous revoilà pour la couverture du 4ème et dernier panel de cette 3ème journée de la SDCC 2013. Celui-était consacré à Superman, enfin plutôt à l’anniversaire du personnage qui a soufflé sa 75ème bougie cette année ; l’occasion rêvée pour revenir sur le parcours du père de tous les super-héros, de ses passages du papier au grand écran. Pour célébrer cet anniversaire dans la bonne humeur, ce sont Jack Larson (qui jouait Jimmy Olsen dans la série Adventures of Superman), Tim Daly (Superman : The Animated Series), Molly Quinn (qui double Supergirl), ainsi que Paul Levitz, Grant Morrison, Dan Jurgens, et également Dylan Sprayberry (qui joue le Clark Kent adolescent de Man of Steel), David S. Goyer, Jim Lee et Henry Cavill qui se sont tous réunis. Grosse fête en perspective ! Le modérateur du panel était quant à lui Gary Miereanu, qui travaille chez Warner.

C’est ce dernier qui a ouvert le panel en demandant aux intervenants en leur demandant leur avis sur le fait de contribuer à l’héritage de Superman, qui a commencé 75 ans plus tôt. Morrison trouve que d’avoir tous participé à écrire la vie du personnage est fantastique. Jack Larson a déclaré qu’il a toujours été impressioné par les différentes représentations de Superman, affirmant qu’il est « très fier d’avoir participé à cette magie depuis 1951 ». Jim Lee a lui abordé les changements de Superman au fil des décennies, vantant les exploits des CGI et des prouesses technologiques qui rendent honneur aujourd’hui sur grand écran aux capacités extra-ordinaires de l’Homme d’Acier.

Gary Mieranu a ensuite demandé aux deux plus jeunes intervenants du panel, Sprayberry et Quinn, ce que Superman représente pour eux, pour leur génération. Sprayberry a déclaré que les qualités de Superman sont intemporelles, et il espère qu’elles continueront à l’être pour les 75 prochaines années. « Superman fait toujours de son mieux », a déclaré Quinn, « il fait toujours ce qui est bien, montrant le bon exemple à notre génération. Sa relation avec Supergirl est très belle, et je serais enchantée qu’il continue à influencer notre génération ».

Une autre question a ensuite été posée : quelle histoire de Superman recommanderiez-vous à un novice ? Levitz a répondu que ça dépend des périodes, mais qu’à un lecteur actuel il recommanderait le Superman Unchained de Scott Snyder et Jim Lee. « C’est quelque chose d’actuel et de contemporain, c’est ça qui est bien. On a tous été capable de récupérer et transformer le personnage, le faire coller à notre époque » a-t-il glissé. Le choix de Jurgens est différent, car il s’agit de For The Man Who Has Everything. Morrison lui a choisi Superman vs. Muhammad Ali, car « ça a été tellement bien dessiné par Neal Adams. » Jim Lee préfère All-Star Superman de Morrison et Franc Quitely. « C’est le bouquin à prendre », a-t-il expliqé, « Morrisson a tout condensé là-dedans ; il a pris toute l’histoire de Superman et a réussi à la moderniser, pour qu’on ait pas à se sentir coupable d’apprécier le passé ». Goyer a rajouté que Man Of Steel possède des références (hommages) directes à All-Star Superman.

La question suivante fut adressée aux acteurs : quel effet ça fait d’avoir la responsabilité de jouer ces personnages iconiques ? Cavill a répondu qu’il était bien conscient de cette responsabilité, et qu’il a préféré prendre le personnage et se le façonner plutôt qu’essayer de plaire à tout le monde. Daly a déclaré qu’il pensait d’abord faire un  dessin-animé pour gamins, sans se rendre compte que beaucoup d’autres gens allaient regarder son travail. « Il a fallu du temps pour que je réalise que j’étais en train de représenter quelque chose qui protège la vérité, la justice et l’American Way » a-t-il déclaré, avouant qu’il est maintenant plus conscient du sérieux de son travail. Pour Sprayberry, il a plutôt voulu représenter un adolescent dont les rêves ont du mal à être compris, en plus du côté Superman. Enfin, Quinn a parlé de Supergirl comme d’un personnage très complexe, qu’elle s’émerveille à découvrir lorsqu’elle n’est pas en train de la doubler. « C’est un personnage qui vous colle à la peau, et je l’adore » a-t-elle dit amoureusement.

Larson a révélé qu’il collectionnait les comics Superman étant enfant, et qu’il avait pris plaisir à jouer Jimmy Olsen, que tout le monde aimait « mais pas au début ». « C’était une bénédiction de jouer son rôle, même si je n’en avais pas conscience tout le temps ». Gary Mireanu a ensuite posé une question à Cavill, à savoir qu’est-ce qu’il avait incorporé dans son rôle des performances qui l’avait précédées. Henry Cavill a répondu qu’il n’a pas été influencé par aucune des performances des autres acteurs, voulant rendre sienne sa propre interprétation.

Une question un peu plus légère est ensuite tombée : quel super-pouvoir de Superman les membres du panel souhaiteraient-ils avoir ? Larson a répondu qu’il ne voudrait pas de pouvoir, mais la devise de « vérité, justice, et American Way » (nda : ceux qui n’aiment pas le côté ultra-patriote de Superman doivent être aux anges…). Sont venues ensuite les réponses de Levitz (voler), Quinn (la vision aux rayons X), Morrison (le pouvoir de tirer des petits Superman de ses mains, qui date des années ’50), Sprayberry (le pouvoir d’avoir toujours une coiffure parfaite), Lee (pouvoir remonter le temps en faisant le tour du monde trèèèèèès très vite). Daly a tenté un trait d’humour : « On sait comment il est Superman au pieu ? » avant d’ajouter « je pense que j’aimerais bien voler ». Pour Goyer, ce sera le souffle glacial et pour Cavill, sa volonté incassable. Hé oui, parce qu’à quoi bon voler si on a pas de vol-onté ?

Après une autre question assez légère, Goyer a reparlé de l’annonce qui a été faite plus tôt. « On ne sait pas encore comment on va appeler le film », a-t-il énoncé, « Superman vs. Batman, ou Batman vs. Superman.. Mais ce qui est sûr : vous aurez les deux à l’écran ».

Ce fut ensuite au tour des questions réponses avec le public. Morrison a trouvé normal que Superman soit plus sombre, car il reflète la société actuelle, « comme il l’a toujours fait ». On a également demandé si les membres du panel avaient des objets « collectors » Superman. Goyer a déclaré posséder une photo de sa mère en compagnie de Georges Reeves. Cavill n’a rien pu garder du tournage de Man of Steel car tout est gardé sous clé mais il a quand même une réplique de la Clé de Commande, et en a fait faire 4 répliques pour ses meilleurs amis.

Et là, on a tous bien les nerfs de pas être le meilleur pote à Henry Cavill.

Goyer s’est ensuite exprimée sur la fin, controversée, de Man of Steel. « D’une certaine façon », a-t-il expliqué, « Superman n’avait pas été revu depuis les films de Donner, et je voulais voulais faire quelque chose de différent. Mais on s’occupera de cet aspect dans la suite. Superman n’est pas encore tout à fait formé dans Man of Steel, et il va devoir faire face aux conséquences de son geste dans le prochain film ».

Morrison a déclaré que Superman représente le bien qui dort en chacun de nous, et Goyer a ajouté que ça peut être paralysant d’écrire un personnage qui est universellement connu. Puis Cavill a déclaré que ça avait été très difficile de faire le régime pour Man of Steel, mais qu’après le tournage il s’était fait grave plaisir, il a mangé de la glace et des pizzas. VOILA. ÇA C’EST DE L’INFO.

Blague à part, le panel s’est ensuite achevé. Pour ma part j’ai trouvé ça assez intéressant (sauf le coup des pizzas) et franchement bien d’avoir réunis des acteurs qui ont joué sur tous les niveaux pour la construction du personnage, et qui continueront à le faire pour ce qui vient. Puis pour ceux qui se demandaient, vous voyez bien que « le geste » de Kal-El à la fin de Man of Steel ne sera pas mis de côté. Il me tarde, et à vous aussi je suppose, d’en savoir plus sur le script de Man of Steel 2 : The Cape and The Cowl !! (c’est de moi ça).

N’hésitez pas à faire des propositions de titres pour le prochain film dans les commentaires ou sur le forum !!