Retour sur nos lectures de la semaine. Cette fois-ci Michael Bendis est absent de la sélection, laissant place à la nouvelle série Vertigo, House of Whispers. Vous pourrez également faire un point sur des arc comme Suicide Squad avec le crossover Sink Atlantis, l’incroyable Michael Cray qui a submergé d’émotions notre Blue.
Par contre, Red Hood and the Outlaws s’offre une petite review à part pour discuter de la nouvelle orientation choisie pour le titre.
LES COUPS DE CŒUR
Après un arc assez douteux qui nous fait craindre le pire concernant ce “retour” des Outsiders, James Robinson revient travailler le temps d’un arc sur Batman. Un numéro qui apparaît comme un véritable rafraîchissement faisant état de la situation dans laquelle se trouve Batman, perturbé par les événements du titre Batman. A la fois lié au titre principal par ses conséquences et le contexte, James Robinson tire le personnage vers un retour à l’essentiel. Ce sont des piqûres de rappel efficaces qu’effectue le scénariste. Il présente un Batman en dehors de lui, la tête ailleurs, essayant au mieux de redevenir ce détective suprême et ce guerrier infaillible. Le titre ne se focalise pas sur l’état de Bruce. James Robinson nous montre Batman, affaibli par la vie que les autres scénaristes ont donné à Bruce Wayne, sur un plan secondaire. L’histoire se concentre tout du long sur le meurtre, l’enquête, puis l’action, et enfin le cliffhanger. Schéma typique, classique, et normalement redouté, mais effectué de telle sorte que nous en sortons surpris et charmés. C’est un comics efficace, qui sonne juste, qui sait placer ses informations, leur donner la forme idéale. De plus Stephen Segovia possède une représentation classique du personnage, aidé d’une colorisation aussi soigné que son dessin, le dessinateur se démarque sur ses plans et leur évolution entre les pages. Un numéro plein de promesses !
– Watchful
La meilleure série kryptonienne découle d’Action Comics #1000 et s’appelle Supergirl. Pour la première fois depuis bien longtemps, Supergirl n’est pas cette greluche perdue, en quête d’identité ou nostalgique. C’est à partir de cette définition classique et inchangée qu’est parti le scénariste. Mark Andreyko suit certainement les plans de Brian M. Bendis pour l’univers Superman ou s’est approprié le contexte, qui sait. Il parfait l’histoire en faisant interagir Supergirl dans ce numéro avec les Green Lantern. Un rayon dans lequel Kevin Maguire excelle, la représentation d’aliens. Le dessinateur connu pour sa capacité à représenter et transmettre les émotions fait la part belle à la kryptonienne jouant la jeune fille perdue, mais ne manquant pas de confiance et n’hésitant pas à prendre des décisions. Une ambiguïté que maîtrise le dessinateur ainsi que les jeux de regards sensationnels des personnages humains ou extraterrestres. En plus de nous faire passer un moment formidable, le numéro débouche sur un cliffhanger prenant et lançant définitivement la quête spatiale de Kara.
– Watchful
LES VALEURS SÛRES
Didio et Rocafort ont réussi à offrir quelque chose d’intéressant avec cette série qui a vu le jour sous la ligne New Age of DC Heroes. Le héros a certes une vibe Spider-Man soutenue mais le scénario prend des chemins différents évitant une simple redite, et le héros se démarque peu à peu. Dans le numéro de cette semaine, dessiné pour le coup par un très bon Max Raynor, le Dark Multiverse est enfin utilisé à bon escient, et l’utilisation des Seven Soldiers est utile en plus de mieux nous accrocher à la menace que tout ce pan maléfique de notre monde représente. Il est peut-être trop tôt pour rentrer dans une phase aussi sérieuse du lore de Sideways, j’aurai bien profité un peu plus de récits plus simples pour lui offrir plus de profondeur et un début de rogue gallery, mais c’est fait avec pas mal d’efficacité. Mais voilà, Sideways continue à me plaire de numéro en numéro et prend de l’ampleur, ce qui en fait sans l’ombre d’un doute la meilleure série du New Age of DC Heroes.
– Sledgy7
Un numéro assez curieux et mystérieux s’offre à nous. On reste en majeure partie dans l’univers vaudou du Bayou en laissant pour l’instant nos héroïnes assez en retrait. L’écriture semble étrange elle aussi. On apprend un peu plus sur l’univers qui sera développé tout en nous gardant l’essentiel dans le flou complet. C’est assez plaisant mais déroutant. C’est comme si l’on ne retrouvait pas vraiment l’introduction que l’on nous avait vendue lors du numéro Sandman Universe #1.
Je suis très curieuse et envieuse pour la suite mais j’ai quand même quelques craintes sur le développement .
– Harley
LES DÉCEPTIONS
Coup de tête, manchette, balayette, et finissage en règle au sol avec un combo briquet/deodorant Liddle.
– Blue
SUICIDE SQUAD #46
Rebirth
Rob Williams, Dan Abnett
José Luis, Jordi Tarragona
Suicide Squad livre la dernière partie de son crossover avec Aquaman. Cependant, si la conclusion aura lieu dans Aquaman #40, on en a un bon aperçu ici. Le numéro n’est pas foncièrement mauvais, mais en fait, seul la force reste le travail sur Mera. Les parties consacrées à la Suicide Squad sont ennuyeuses. C’est toujours la même choses, des trahisons au sein de l’équipe, Waller qui essaie de faire la forte tête. Le numéro est donc très inégal.
Malheureusement, il souffre de longueurs à différents moments, de mauvaises caractérisations, et on se dit bien que tout se finira de la même façon, avec des alliances, Waller en tête forte, et puis on recommencera une toute nouvelle histoire avec de nouveaux membres et de nouvelles querelles de maternelle et de vol de goûter.
– Harley
Un hightlights qui sort le Dimanche ??!! Whouah tant d’émotions ;(
Pas grand chose de folichon cette semaine. J’ai l’impression que les Highlights me servent à confirmer que les mauvaises séries restent des mauvaises séries.
Pauvre Blue, dire qu’il reste encore un numéro de Michael Cray…
Sinon j’espère que James Robinson reprendra du poil de la bête avec cette arc de detective comics.