Review Express VO – Rebirth Semaine #54

Et nous revoilà comme chaque fin de semaine dans cette rubrique des Review Express VO pour faire le tour des sorties les plus récentes chez DC Comics et Vertigo ! Avec une première semaine bien chargée pour le mois de juin, entre la conclusion de DKIII qui a eu droit à sa critique dédiée ou un one-shot spécial pour Steve Trevor ! Sans oublier le reste des titres Rebirth, et la conclusion de The Flintstones ! C’est à retrouver ci-dessous, qu’avez vous lu ?

Le Coup de Cœur

Green Arrow #24

Le Top

Batman #24

Le Flop

Wonder Woman : Steve Trevor Special #1

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #10

review EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #10

Scénario : David Justus, Lilah Sturges Dessins : Travis Moore

Dans cette fin de course annoncée pour la série, David Justus semble enfin prendre l’ascendant scénaristique sur Lilah Sturges et c’est plutôt une bonne chose. Reprenant là où le dernier numéro avait fini, l’école est toujours sous le joug de trois enfants, ces derniers utilisant des armes magiques pour dominer les autres élèves. Le principe de suivre en 25 pages la progression de ce mini-royaume est une bonne idée, et le héros, Robert Speckland, gagne en intérêt au fil de la lecture bien que la métaphore christique puisse gêner -un élu qui vient sauver son peuple et qui fait des apparitions une fois mort pour redonner de l’espoir, vous connaissez la chanson. Par ailleurs, alors que l’évolution et la création de la résistance est assez bien amenée, quoique usant d’un deus ex machina un peu trop grand guignolesque, il aurait été préférable que les vilains, n’étant à la base que des enfants paumés, soient un peu plus nuancés. De plus, les thématiques sexuelles, sans doute héritées de Lilah Sturges au vue de son travail ces derniers mois, sont assez mal traitées, en particulier la question du viol. Quant aux dessins, Travis Moore est comment à son habitude capable de rendre le tout agréable à l’oeil, et j’espère qu’il sera réaffectée sur une autre série d’ici quelques mois.

– Blue

Note : 6/10

SAVAGE THINGS #4

review SAVAGE THINGS #4

Scénario : Justin Jordan Dessins : Ibrahim Moustafa

Alors que j’avais été convaincu jusque là par le titre Savage Things, petit outsider de qualité dans la vague de titres Vertigo actuels (feel the irony ?), c’est un numéro assez planplan qui s’offre ce mois-ci à nous. En cause, une simple course poursuite entre Abel et Cain qui commence à tourner en rond, le récit manquant d’enjeux supplémentaires ou de tension exacerbée, alors que la ville toute entière est censée être à feu et à sang. Alors il y a encore pas mal de moments très violents, même si à ce niveau aussi Ibrahim Moustafa semble se calmer – sur la qualité générale de ses planches de toute façon, ça se calme. Du coup le script de Jordan s’essouffle et je crains que malgré sa bonne lancée, Savage Things ne tienne pas sa promesse de polar ultra-violent et sans concessions que je lui attribuais. Quel dommage…

– ArnoKikoo

Note : 5/10


BEYOND DC UNIVERSE

DC/LOONEY TUNES 100-PAGE SPECTACULAR #1

review DC/LOONEY TUNES 100-PAGE SPECTACULAR #1

Scénario : Mark Evanier Dessins : Tom Palmer et autres

En vue des crossovers à venir, DC nous “offre” un numéro spécial regroupant toute la mini-série Superman & Bugs Bunny de 2000. On connaît Mark Evanier pour ses capacités à transcrire un héros télé au format papier, et côté écriture, tout fan sensible sera ravi de retrouver une très grande partie de l’univers des Looney Tunes et de la Justice League réunis. L’aspect délirant des cartoons est parfaitement respecté, et si la nostalgie est effectivement présente, les gags, même les plus classiques feront sourires, et trouveront une part d’originalité dans l’insertion des membres de l’univers DC. Cet univers DC, dans lequel seront plongés les personnages de cartoons, usera également de sa dimension surréaliste avec en tant que méchant, Mr. Mxyzptlk. On se doute bien du final, comme on se doute bien qu’il ne s’agit là que d’une excuse pour donner place à un fan-service. Toutefois, l’objectif est bien mené, et la série possède un ton original. Son seul défaut étant de bien trop s’étaler. On sourit aux nombreuses références, et on retiendra The Duck Knight Returns, mais cette avalanche de personnages font que l’ensemble est étouffant, et on passe d’un gag à un autre avec bien trop peu de pauses pour profiter pleinement de ce que le crossover aurait eu à nous offrir. On accueille avec plaisir cette réédition, qui nous rappelle que ce crossover a tout de même un potentiel, puisque malgré ses défauts, communs aux crossover du genre, il reste un bon divertissement.

– Watchful

Note : 6,5/10

INJUSTICE 2 #9

review INJUSTICE 2 #9

Scénario : Tom Taylor Dessins : Bruno Redondo

Explorer la psychologie des héros de la version Injustice de l’univers DC est une très bonne idée, il est évident que Tom Taylor l’a compris, et l’on apprécie ce titre digital first, qui a le mérite de donner un peu de fond à ce jeu de combat fort réussi. On continue de suivre la tension entre Batman et Superman avec plaisir, et on aime voir cette version pervertie du monde que l’on aime tant. Les graphismes sont jolis et le tout est appréciable.

– Zeppeli

Note : 8/10

THE FLINTSTONES #12 – Dernier numéro !

review THE FLINTSTONES #12

Scénario : Mark Russell Dessins : Steve Pugh

Fin de série pour Mark Russell et ses Pierrafeu, qui n’ont d’ailleurs jamais vraiment démarré à l’image de toute la ligne Hanna Barbera (heureusement, les Looney Toons viennent prendre le flambeau de l’inutilité et du gachis de temps), et un bilan plutôt positif en ressort finalement. Russell se sert en effet de la série depuis ses débuts pour continuer son style dessin de presse avec l’humour associé, sans aller au bout de ses idées ou profiter d’une tribune aussi pertinente que Prez. Condamnée au bien mais pas top (le fameux) du fait de sa petitesse éditoriale, la série s’achève sur un message plus frontal sur l’humanité et son éternelle incapacité à faire de bons choix. Message important et bien écrit, qui semble pourtant presque hors contexte dans ce qui n’est au final que la réécriture d’un cartoon old school, qui rappelle que l’auteur aurait un message plus vaste à prodiguer sur des trucs plus importants que Bedrock et le bowling. Donc filez un titre Lex Luthor, Green Arrow ou Superman au bonhomme, au lieu d’annuler ses séries chaque fois qu’il semble ouvrir la porte à un truc intelligent. S’il vous plait. Les gars. Soyez chics.

– Corentin

Note : 8/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #24

review AQUAMAN #24

Scénario : Dan Abnett Dessins : Scot Eaton

Crown of Atlantis touche à sa fin dans ce numéro d’Aquaman qui voit son héros affronter le nouveau roi d’Atlantis, Coril Rath, un extrémiste identitaire. Le fond politique du propos est intéressant et vient apporter de la matière à cet épisode fort bien écrit, qui vient nous conforter dans l’idée que ce run est le meilleur depuis les New 52. C’est franchement bien ficelé et le protagoniste est admirablement caractérisé. Il faut admettre que l’on tient ici un numéro efficace, qui montre que rebirth est une réussite sur toute la ligne, les dessins sont eux aussi à la hauteur.

– Zeppeli

Note : 8/10

BANE : CONQUEST #2

review BANE : CONQUEST #2

Scénario : Chuck Dixon Dessins : Graham Nolan

Passé le premier numéro bas du front, Bane : Conquest prend une approche bien plus intéressante ici avec un huis clos carcéral, dans lequel Bane et Bruce Wayne, tous les deux en civils et sans artifices, se retrouvent enfermés par un certain Damoclès et doivent trouver un moyen de s’échapper. On n’échappe pas, d’ailleurs, à quelques clichés (le chinois pro de la torture, c’est très vieux films des 80’s ça) et si les flashbacks sur l’enfance de Bane apportent un petit plus, on ne peut que constater une certaine redite avec le récent passage de Tom King sur le personnage, qui était bien mieux. Malgré tout, de voir Bane et son ennemi juré pouvoir se parler sans se taper dessus, et rester en opposition même dans l’entre-aide, apporte un je ne sais quoi de sympathique que je n’attendais pas de la part de Chuck Dixon. Plus posé, plus réfléchi, sans être extra-ordinaire non plus (parce que les dessins de Nolan ne sont pas dingues), Bane : Conquest #2 devrait satisfaire les amoureux du personnage qui ont 3,99$ à claquer.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

BATMAN #24

review BATMAN #24

Scénario : Tom King Dessins : David Finch

Ha qu’on en a entendu parler de ce numéro avant sa sortie, et même en connaissant le fameux moment, il y a bien plus à retirer de ce Batman #24 que la promesse d’un bouleversement possible majeur pour le Chevalier Noir – qui fera hurler d’autres aussi tant la direction de DC sur ce sujet a mené à de belles gamelles éditoriales il n’y a pas si longtemps. Mais à côté, le discours entre Batman et Claire (ex-Gotham Girl a ceci de touchant que King nous montre un Bruce Wayne conscient de ses limites, de ses peurs, et présente une belle humanité, synonyme de fragilité, derrière le masque de Batman, ce super-héros indestructible. Et dans la continuité du tiptique de janvier avec Mitch Gerads, les dernières pages résonnent très fortement lorsque Batman se rend le plus vulnérable possible, se mettant complètement à nu dans une mise en scène qui, je dois l’avouer, m’a collé des p*tains de frissons. Peut-être que je me fais avoir par un effet de style, mais King a un certain don pour montrer des moments très forts, celui-ci pourrait bien être l’un des passages les plus mémorables pour Batman cette année. Dommage qu’il faille attendre à l’automne pour avoir le fin mot, sûrement, de cette histoire. Mais c’était brillant. Oh que oui.

– ArnoKikoo

Note : 9/10

CYBORG #13

review CYBORG #13

Scénario : John Semper Jr. Dessins : Tony Kordos et autres

N’y allons pas quatre chemins : c’est nul. Et je ne pense pas être en train de troller. C’est plutôt bien dessiné, mais le scénario est digne d’une mauvaise série B. Notre héros affronte Fyrewyre, un ninja qui possède une épée capable de distordre le temps et l’espace. C’est écrit comme un épisode de power Rangers, les rares tentatives d’humour tombent à plat et le héros manque de charisme. Oublions vite cet épisode, espérons que le héros retrouve un jour les Titans pour de nouvelles aventures plus palpitantes.

– Zeppeli

Note : 4/10

DEATHSTROKE #20

review DEATHSTROKE #20

Scénario : Christopher Priest Dessins : Larry Hama, Carlo Pagulayan

En épilogue du Lazarus ContractChristopher Priest met son personnage principal en pénitence de ses actes passés, et en recherche de rédemption ultime. Pour trouver un nouveau sens à sa vie, c’est au travers d’un discours biblique très appuyé qu’il va aller à la rencontre des personnes qui ont marqué sa vie récemment. Le but ? Je vous laisse le deviner par vous-même. Comme toujours avec Priest l’exécution est rondement menée même si l’accentuation religieuse tranche nettement avec l’écriture des numéros d’avant. De même, le sort donné à Isherwood, qui deviendra l’ennemi du prochain arc certainement, n’est pas forcément une direction très originale. Un numéro de transition en tout cas qui se lit bien – car l’auteur sait toujours écrire – et agréablement mis en scène avec les dessins de Pagulayan et le sens du layout de Larry Hama. Convainquant dans l’exécution, il faudra maintenant attendre si les promesses de Priest réussiront à amener cette nouvelle direction pour Deathstroke dans une histoire intéressante.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GREEN ARROW #24

review GREEN ARROW #24

Scénario : Ben Percy Dessins : Juan Ferreyra

Ben Percy et Juan Ferreyra terminent ici un arc important dans leur run de Green Arrow puisqu’il s’agit du combat final contre Broderick et ses deux Horsemen restants pour la survie de la ville et de ses habitants. Cette fin est réalisée avec brio, les dessins sont encore une fois époustouflants, les personnages sont bien caractérisés, les dialogues sont prenants et chargés de symbolisme (presque excessivement d’ailleurs) et le tout est rempli d’actes de bravoure. L’auteur résout l’intrigue parfaitement tout en continuant de nous donner envie de lire le prochain arc car plusieurs actes d’Oliver Queen vont avoir des conséquences importantes. Impossible de s’ennuyer devant ce nouveau numéro de Green Arrow, qui se confirme de plus en plus comme un incontournable du DC Rebirth.

– Sledgy7

Note : 8,5/10

GREEN LANTERNS #24

review GREEN LANTERNS #24

Scénario : Sam Humphries Dessins : Carlo Barberi, Matt Santorelli

Fin de l’entraînement pour Simon et Jessica, pour un numéro plus qu’attendu qui se lit sans grand plaisir. On sait très bien que chacun arrivera à surmonter l’épreuve imposée – c’est l’inverse qui aurait été plus étonnant et Humphries fait du remplissage, bien qu’il soit appréciable d’avoir des numéros plus légers de temps en temps. On pourra aussi dire que faire évoluer les personnages, leur donner plus de consistance, surtout lorsqu’il s’agit de Green Lanterns qui avaient été créés sans être trop exploités, ne peut faire du mal. Alors faut-il bouder son plaisir de voir ces personnages plus approfondis ? Le problème c’est que même ici ce sont un peu les mêmes ressorts qui nous sont proposés, et si évolution il y a, elle n’est pas grandement marquée. Parce que les dialogues d’Humphries ne débordent pas non plus d’originalité ou de finesse, on se retrouve avec une vingtaine de pages assez lambda, que vous aurez vite oubliée après lecture. Les dessins ne sont pas dingues, mais pas bien laids non plus, avec juste Jessica qui a plus un air d’adolescente d’un coup que d’une jeune femme, mais bon. Les pistes pour la suite (qui traîne en longueur sur le plan de Volthoom) sont placées, espérons que ça aille mieux dans le prochain numéro.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

HARLEY QUINN #21

review HARLEY QUINN #21

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Paul Dini Dessins : John Timms et autres

Red Tool passe à l’acte et souhaite gagner le cœur de notre abri-héroïne préférée (selon le service marketing de chez DC Entertainment, évidemment). C’est plutôt drôle, les personnages sont un peu attachants, mais on s’ennuie un peu à la longue, tant on a l’impression de relire un ancien numéro. Harley Quinn est un titre sympathique, mais ça tourne en rond, et je ne peux pas vraiment le conseiller à tout le monde. Le back-up, co-écrit par Palmiotti et Paul Dini, est réussi, même si les dessins ne sont pas à la hauteur du style de Bruce Timm, vaguement imité. Le numéro est correct, mais manque toujours d’originalité, tant on tient à nous resservir une recette qui marche.

– Zeppeli

Note : 5/10

JUSTICE LEAGUE #22

review JUSTICE LEAGUE #22

Scénario : Shea Fontana Dessins : Philippe Briones

Alors, oui, mais : pourquoi ? Numéro fill-in dans la tradition la plus gratuite dans les pages de Justice League, qui a définitivement l’air de n’avoir toujours servi à rien depuis les débuts du relaunch. Pour cause, on s’intéresse ici à Jessica Cruz qui a du mal à s’intégrer dans l’équipe – et si au demeurant, un pitch de fill-in est ce qu’il est, qu’il s’agisse de moi ou de l’avis général, la question qui me semble pertinente est, qu’est ce qu’on s’en fout ? Au delà de ça, sans être laid ni mal écrit, le numéro place un genre de petite aventure sympatoche et hors temps façon picsou magazine, bon enfant et sans conséquences. Difficile de juger, à part les deux trois blagues bien placées qui, je suppose, sont bienvenues dans l’ultra gritty habituel du titre, mais sorti de là JL reste une série “alimentaire” pour combler le besoin éditorial d’avoir une League à vendre au consommateur. Et en ça, difficile d’en attendre grand chose en définitive.

– Corentin

Note : 6/10

NIGHTWING #22

review NIGHTWING #22

Scénario : Tim Seeley Dessins : Miguel Mendonca

Que de surprises dans cet épisode. Tout d’abord, les sollicitations annonçaient Marcus To, mais finalement, il s’agira de Miguel Mendonca, ici. Ensuite, j’avais cru comprendre que Dick était de nouveau célibataire vu ce qu’il s’était passé avec Wally dans l’épisode précédent et ce qui avait été dit. Mais non j’ai du me fourvoyer, il est toujours avec Shawn. Ou alors c’est l’autre scénariste qui s’est fourvoyé. Et le final de l’épisode laisse assez sur le cul, pas comme pour Batman qui je vous l’avoue m’a décroché la mâchoire, Tom King y va cash.
Alors, qu’avons-nous là? Introduction de Roland Desmond. Mais c’est qui? Et bien il s’agit de Blockbuster, celui qui était la Nemesis de Nightwing dans la première série à Bludhaven. Et là, il débarque tout chétif et va se retrouver à côtoyer King Shark. Et en face, on a Nightwing qui retrouve sa petite amie qui l’invite à être plus Dick que Nightwing. Grosso modo, on est dans une continuité d’évolution de notre héros qui est pas mal et le début d’un arc avec l’introduction d’un nouveau vilain plutôt correcte. Une lecture très agréable mais pas entièrement si vous êtes un fan assidu.
Déjà, la relation avec Shawn m’a frappé en plein visage. Tout son dialogue aurait pu être écrit pour Barbara Gordon. J’ai vraiment eu l’impression que Tim Seeley n’avait pas le droit d’utiliser Barbara pour faire cette relation et a donc écrit ce personnage qui a été sous le charme du boy Wonder, puis du Ass Wonder et qui est tombée amoureuse de Dick. Avec l’esbroufe de dire que c’était une méchante avant, genre une Catwoman… du coup, on aurait espéré soit Barbara directement, soit une relation totalement inédite.
Ensuite, la pseudo recherche de boulot de Dick et vers quoi semble se tourner Seeley ? Barman. Et paf! La grosse surprise… ah ben non, c’était déjà le cas avant. Bosser dans un bar pour écouter les conversations et apprendre des infos qui l’aideraient à combattre le crime. A ce rythme, il finit flic à Bludhaven… Avec ces deux éléments, j’ai beaucoup de mal à voir un hommage de la part de Tim Seeley. D’un autre côté, n’est-ce pas un gros fanboy qui avec les moyens du bord essaie de raviver une époque qu’il a aimé de Dick Grayson ?
Après, son Roland Desmond apporte une bonne surprise à la fin de l’épisode. Du coup, Seeley n’essaierait-il pas de nous embrouiller ? Et je vous parlais du dessinateur changé au dernier moment? Et bien, malgré un style manga qui peut-être gênant, j’ai trouvé ça plutôt pas mal. Un peu en dessous d’un Minkyu Jung (épisode Saint Valentin, entre autre, ou l’excellent Titans Annual), mais il s’en tire assez bien, avec des décors corrects, de l’action bien mise, même s’il y en a peu encore, et des personnages bien dessinés. Peut-être un peu brouillon quand la petite case a trop d’éléments. Sans le dialogue faisant référence à Star Trek, je n’avais pas saisi la téléportation… le dessin doit pouvoir raconter seul. L’encrage de Vicente Cifuentes et les couleurs de Chris Sotomayor sont un plus, c’est clair. J’espère être plus époustouflé sur la suite.

– James Edge Grayson

Note : 7/10

SHADE, THE CHANGING GIRL #9

review SHADE, THE CHANGING GIRL #9

Scénario : Cecil Castellucci Dessins : Marley Zarcone

Shade The Changing Girl revient cette semaine avec la suite des aventures de l’héroïne dans Gotham. Pour l’occasion, Castellucci continue de construire la mythologie de sa série sur les mêmes bases légèrement hiptserisantes et psychédéliques en proposant, dans ce numéro, une sorte de méditation sur le passage du temps. Comme d’habitude avec la série, l’auteur explore quelques pistes intéressantes mais ne pousse pas ses thématiques assez loin alors que le récit « fil rouge » du titre avance toujours avec le frein à main. Néanmoins, ce chapitre se révèle assez frais et surtout souvent drôle pour justifier sa lecture. D’autant plus que Marley Zarcone poursuit, elle, son travail brillant sur la partie artistique. Cecil Castellucci ne semble donc pas prête à changer une formule qui fonctionne sur la série. Même si en réalité, elle ne fonctionne qu’à moitié. C’est un peu dommage mais les lecteurs déjà conquis par l’ambiance de l’oeuvre n’y trouveront rien à redire.

– n00dle

Note : 7/10

SUPERMAN #24

review SUPERMAN #24

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Doug Mahnke

Je n’avais pas déjà dit à quel point Superman était une réussite ? C’est ce qui fait qu’un comics est forcément bon en tant que divertissement. Il prend aux tripes, grâce à l’attachement envers Jon, et vous l’aurez remarqué, depuis déjà plusieurs arcs, Tomasi et Gleason jouent bien sur ce facteur. On aura le plaisir de retrouver Manchester Black, et pour ceux qui pensent le détester au plus haut point, les scénaristes poussent cette haine un cran au dessus. Et c’est désormais sur ce plan que la fin de l’arc va se jouer. A la manière du film Superman VS The Elite (qui se base au final sur l’arc Ending Battle qui s’appuie moins sur ce facteur), en plus de respecter la caractérisation remarquée, le personnage possède ce même aspect sadique et une forme malsaine qui donne cette sensation d’être le méchant suprême de par sa capacité, aux yeux du lecteur, à donner la mort à tout va. Les premières pages du numéro peuvent troubler, et les fans les plus absolus du personnage pourraient trouver à redire. Il en va de même concernant l’avancée de l’intrigue, qui s’approche plus d’un combat et d’une caractérisation un peu plus développée associée d’une montée assez conséquente dans la tension se créant. De même, le cliffhanger est critiquable, car plutôt cliché, mais peut se révéler intéressant. Superman, c’est aussi une claque visuelle. Gleason et Mahnke sont terriblement bons. Les dessins de Mahnke sur ce numéros se rapprochent même du style de Gary Frank. Il n’y a rien sans un “mais” et ici il s’agit de cette division créée entre le style de Gleason et de Mahnke. Les styles sont très appréciables, mais le passage entre les deux est marqué par un recul créant une forme de sortie du lecteur pris dans ce moment de tension forte. Des détails au final, qui peuvent gêner, mais comme depuis maintenant 24 numéros, Superman est un plaisir à lire. Ne vous en privez pas.

– Watchful

Note : 8/10

THE FALL AND RISE OF CAPTAIN ATOM #6 – Dernier numéro !

review THE FALL AND RISE OF CAPTAIN ATOM #6

Scénario : Cary Bates, Greg Weisman Dessins : Will Conrad

Nous atteignons la conclusion de cette mini-série qui n’aura su me convaincre à aucun moment. Cependant, cette fin reste plus appréciable que les numéros précédents avec le combat contre Ultramax, ses origines (rapidement) expliquées et des dialogues qui ont du sens quoique ultra-classiques. Si l’histoire n’aura pas été intéressante, on ressort tout de même de cette lecture avec le sentiment d’un vrai changement dans le lore de Captain Atom, notamment avec ce qui se passe avec son fils et ce que l’on voit à la dernière page qui nous confirme qu’on le retrouvera bientôt en comics. Cette mini-série aura surtout été l’occasion d’essayer de redorer le blason de Nathaniel Adam, qui avait tendance à ne pas contrôler ses pouvoirs dévastateurs, ce qui est maintenant réglé. The Fall and Rise of Captain Atom aura donc été plus un prétexte qu’un bon récit.

– Sledgy7

Note : 5/10

WONDER WOMAN : STEVE TREVOR SPECIAL #1

review WONDER WOMAN : STEVE TREVOR SPECIAL #1

Scénario : Tim Seeley Dessins : Christian Duce

Tim Seeley, Christian Duce : du talent au service du vide. Je pourrais arrêter la review comme ça et avoir déjà tout dit de ce petit numéro opportuniste que nous balance DC Comics pour accompagner la sortie du film de Patty Jenkins. Quand je dis talent d’ailleurs, qu’on se comprenne bien, ce n’est pas ici qu’il est mis en évidence. Ni par l’auteur, ni réellement par l’artiste. Non, ici, il faut se contenter d’une histoire sur des rails qui a vaguement un lien avec le film (parce qu’on y retrouve trois personnages présents dans le long métrage) et qui tente de faire briller Steve Trevor. Seulement voilà, vous aurez plus vite fait d’aller voir directement le film ou même, encore mieux, de prendre n’importe quel numéro de la vraie série Wonder Woman publiée en ce moment pour avoir un meilleur aperçu du boyfriend de l’Amazone. Ajoutons à ça des dessins qui font juste ce qu’il faut pour illustrer gentiment le « propos » et vous comprenez bien que l’intérêt de ces vingts pages est extrêmement limité. En gros, si vous avez aimé le film, ce chapitre ne vous apportera rien. Si vous aimez Steve Trevor, ce chapitre ne vous apportera rien. Si vous aimez Wonder Woman, devinez quoi ? Ce chapitre ne vous apportera rien non plus. Par contre si vous avez envie de découvrir l’enchaînement de dialogue le plus gênant de l’année entre Diana et Steve, voilà une oeuvre faite pour vous !

– n00dle

Note : 3/10

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ArnoKikoo

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urbanvspanini10
urbanvspanini10
6 années il y a

« dans l’idée que ce run est le meilleur depuis les New 52. »
On oublie Aquaman par Geoff Johns ?

urbanvspanini10
urbanvspanini10
6 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Désolé, j’avais mal compris ta phrase. :/

Marzakor
Marzakor
6 années il y a

Tom King a fait un travail formidable sur Batman jusqu’ici et ce numéro pourrait bien être mon préféré. C’était juste magique.

mavhoc
6 années il y a

Effectivement la fin de Captain Atom est assez moyenne, pas incroyable du tout pour une série qui était pourtant, à son début prometteuse.
Je suis totalement d’accord avec Arno pour Batman #24 qui est génial, quant à Superman #24 c’est pas aussi incroyable que ça je trouve, sympatoche mais sans plus.

Flycatcher
Flycatcher
6 années il y a

DC Planet ruine mon enthousiasme à l’idée de retrouver Marcus To sur le nouvel arc de Nightwing. Parce que ce n’est pas Marcus To aux dessins et ce n’est pas très joli ^^ »
Mauvaise pioche également du côté des crédits de JL qui voit les débuts de Shea Fontana chez les « grands ».
Très satisfait en revanche par ce dernier arc sur Green Arrow et Ferreyra qui parvient à nous livrer quatre numéros à la suite tous plus magnifiques les uns que les autres.

James Edge Grayson
6 années il y a
Répondre à  Flycatcher

alors, au temps pour nous, la structure de l’article était déjà faite avec les sollicitations de DC Comics, et jusqu’au dernier moment, on croyait qu’il s’agissait de Marcus To, donc nous aussi on a été désagréablement surpris du changement d’artiste…
Ensuite, un petit bug a fat disparaître mon premier paragraphe, je viens de le rétablir (je sais, j’en dis des caisses ;) ) mais voilà, artiste rétabli.

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