Review Express VO – Rebirth Semaine #26

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Titans #4
Le Top de la semaine

  • Future Quest #7
Le Flop de la semaine

  • The Flash #11

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ce lien la review complète de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

FROSTBITE #3

review FROSTBITE #3

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Jason Shawn Alexander

Frostbite continue de nous faire plaisir avec son univers post-apo glacial. Un certain Boss Burns veut mettre la main sur Vic, seule personne capable de trouver un remède à la maladie fatale qui donne son nom à la mini-série. Joshua Williamson profite de ce personnage pour encore une fois s’attaquer au capitalisme, ce dernier profitant de son importance pour se surchauffer et ainsi survivre plus aisément au Frostbite. Comme les précédents, ce troisième numéro s’inspire énormément de Mad Max, peut-être même un peu trop, avec une course poursuite entre les héros et des gangs avec des thématiques farfelues et des gros véhicules, ce qui nous offre un numéro très prenant, malgré un scénario simpliste (un peu comme Fury Road). Ce défaut, qui n’en est pas forcément un, est de toute façon rattrapé par la narration et de sublimes scènes dessinées par Jason Shawn Alexander, qui vous accrochera à chaque page (un peu comme Fury Road). J’espère donc que Frostbite continuera à être aussi efficace, mais en proposant des choses qu’on ne retrouve pas dans sa principale inspiration, aussi magnifique soit-elle.

– Sledgy7

Note : 9/10

 


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN ’66 MEETS WONDER WOMAN ’77 #1 – Nouvelle série !

review BATMAN '66 MEETS WONDER WOMAN '77 #1

Scénario : Marc Andreyko, Jeff Parker Dessins : David Hahn

Début d’une nouvelle série signée Andreyko et Parker, auteurs des deux titres d’origine, qui joignent leurs forces pour nous proposer un crossover improbable entre ces deux univers qui ont marqué le paysage télévisuel. Ce début sert uniquement à introduire les personnages et fait de nombreux clins d’oeil aux deux shows rétros, et les fans devraient être aux anges. Il est évident qu’on ne tient ici qu’un simple numéro d’exposition, mais je pense que le titre devrait remplir ses promesses et nous proposer tout le fan service que l’on imagine, tout en nous proposant une storyline originale. En ce qui concerne les graphismes, c’est cartoony mais efficace, et l’on reconnaît sans peine les acteurs d’origine (mention spéciale pour cette Eartha Kitt particulièrement réussie au début). Je vous conseille donc de donner une chance à ce titre digital first, qui devrait être dans les standards de qualité des séries estampillées Batman ‘66.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

FUTURE QUEST #7

review FUTURE QUEST #7

Scénario : Jeff Parker Dessins : Evan « Doc » Shaner et autres

Evan Doc Shaner, Don Randall et Steve Lieber. Trois artistes, un même numéro et un style graphique homogène. En ayant conscience de la présence de ces trois dessinateurs, il est assez difficile de trouver la différence entre les pages réalisées par tel ou tel artiste. De son côté Jeff Parker redonne l’intérêt qui faisait du titre un titre exceptionnel. Bien plus calme que les précédents, ce numéro voit le commencement d’une union entre les Quest dont le Docteur a été enlevé, et l’agence gouvernementale, incluant le personnage de Frankenstein Jr qu’on a déjà pu voir dans les back-up. Mightor et Birdman de leur côté amènent un nouvel indice lié à l’intrigue principale, un numéro riche autant dans l’élaboration de liens entre les personnages, que dans l’exploitation de l’univers de Hanna-Barbera. Ce titre est une réussite totale, dont la folie est sans précédent, mais dont le sens entre les actions est permanent. Jeff Parker rassure et semble avoir arrêté les back-up pour recentrer le récit sur une équipe qui s’agrandit. Si la quantité de personnages était un défaut dans le système narratif, Jeff Parker en fait une force de ce récit. Encore un numéro à conseiller de vive voix pour les lecteurs habituels comme pour les initiés !

– Watchful

Note : 9/10

INJUSTICE : GROUND ZERO #8

review INJUSTICE : GROUND ZERO #8

Scénario : Christopher Sebela Dessins : Pop Mahn

Injustice Ground Zero n’est pas un titre catastrophique, mais il est évident qu’il ne s’agit que d’une addition mineure à la mythologie de cette continuité établie par le jeu vidéo. On tient ici un chapitre qui met en scène Harley Quinn dans quelques combats rapides, et quelques magouilles pseudo-résistance anti-Superman. C’est franchement inintéressant et l’on se demande vraiment ce que ça peut apporter à cet univers, qui n’a clairement besoin que de temps avant le lancement du nouveau jeu vidéo. Certes, on peut s’attacher à la protagoniste, à son impossibilité de faire le deuil du Joker et son nouvel attachement à la version alternative de celui-ci, mais l’on se doute bien que rien n’est fait pour renverser la table et changer le statu quo… C’est relativement bien fait pour ce que c’est, mais il ne faut pas non plus s’emballer, évitez ce produit si vous ne voulez pas lire plus de choses de ce genre, faites pour vendre du vent digital grâce à la figure d’Harley Quinn. Le dessin est correct et permet de constater que l’on tient là un titre travaillé, mais totalement dispensable.

– Zeppeli

Note : 4/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #968

review ACTION COMICS #968

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Tyler Kirkham

Action Comics nous livre cette semaine un condensé d’action. Rien de très réfléchi à première vue. L’écriture de Jurgens se dirige de plus en plus vers celle des mauvais récits de Superman après son retour d’entre les morts. Non seulement par le manque de finesse des dialogues ou dans l’écriture des ennemis comme dans leur design. Cependant, plus on avance dans ce numéro plus les enjeux se précisent, et plus la thématique recherchée se dévoile. Faisant gagner au numéro un intérêt certain le refermant sur un cliffhanger des plus intéressant, non pas dans l’exécution supposée, mais dans le traitement de cette supposée exécution face à une situation aussi importante. De même, si l’écriture assez simple des ennemis, leurs intentions sont pour le moins originale, et nuance la limite entre héros et criminel uniquement par la méthode, sans pour autant que le scénariste nous rabâche la thématique. La partie graphique est assurée par Tyler Kirkham dont le dessin rappelle ici les débuts de Ardian Syaf, certainement dû à la colorisation. Il conserve cependant un trait légèrement carré dans la représentation des visages auquel on le reconnaît. Son travail reste très proche d’une représentation recherchée pour les lecteurs plutôt qu’une recherche artistique, on est bien sur un titre concentré sur de l’action en premier plan et une histoire en second, le tout relié à une continuité commune. C’est ce qu’on peut attendre de ce titre, et il remplit le contrat, mais rien de plus.

– Watchful

Note : 6,5/10

BATGIRL #5

review BATGIRL #5

Scénario : Hope Larson Dessins : Rafael Albuquerque

Le premier arc de Batgirl façon Rebirth trouve une conclusion pour un récit qui se sera montré bien décevant. L’affrontement contre la méchante de cet arc use de ficelles scénaristiques usées jusqu’à la corde (sans jeu de mot) et on voit à peine ce qu’essaie de tisser (toujours sans jeu de mot) Hope Larson, comme si la scène à laquelle nous avons assisté aura une importance par la suite. Ce dont je doute tant l’ensemble semble déconnecté. L’originalité du décor n’aura donc pas vraiment servi pour le scénario, et Rafael Albuquerque fait ce qu’il peut de son côté. On appréciera son trait, et que les planches soient moins bâclées par rapport au dernier numéro, mais les fonds vides caractéristiques de l’artiste n’arrivent pas à s’effacer dans une mise en scène assez quelconque. Et je ne sais pas si c’est voulu de vouloir donner une allure pataude à Batgirl dans ce numéro, mais elle semble avoir beaucoup de mal à faire des acrobaties. Curieux.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN BEYOND #2

review BATMAN BEYOND #2

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

Pour ce second numéro Dan Jurgens nous offre un moment assez satisfaisant. La bonne idée est un long flashback pour nous illustrer la prétendue fin du Joker, qui donne dans une scène d’action, un presque combat à mort qui montre le jusqu’au boutisme de leur affrontement entre ces ennemis jurés. La stratégie de Terry pour s’en sortir est assez amusante et donne un semblant de fun à cette histoire, malgré un enjeu assez terrifiant, qu’on n’avait plus revu depuis quelques temps dans l’univers Beyond. Aux dessins, Bernard Chang est toujours très efficace et profite d’une colorisation vive et qui colle au ton futuriste de la série. Ce nouveau départ est donc pour le moment assez agréable à découvrir, mais on suppose qu’il faudra encore patienter avant de voir si Jurgens réussit vraiment à rendre ses lettres de noblesse à cet univers. Au moins se permet-il quelques références à la continuité actuelle de Rebirth, et c’est déjà sympa à noter.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BLUE BEETLE #3

review BLUE BEETLE #3

Scénario : Keith Giffen Dessins : Scott Kollins

Blue Beetle redonne envie d’y croire. Après un numéro Rebirth et deux premiers assez moyens, ce troisième numéro ferait presque l’effet d’une bombe. On retrouve l’humour de Giffen qui nous manquait tant. Il amène cette fois-ci des personnages qu’on n’attendait absolument pas. Non pas en guest, mais bel et bien liés à l’intrigue. Les fils sont dispersés sous formes d’indices, et il est fort à parier que la série trouve enfin son amorce avec ce troisième numéro. Une introduction très forte, créant une réaction compréhensible chez Jaimie, puis d’autres impactant tout le background du personnage. J’espère bien que ce qu’a établit Giffen avec ce numéro chamboulera définitivement le statut de Jaimie Reyes. De plus Doctor Fate revient, et donne tout l’intérêt actuel du personnage de Ted Kord. On retrouve enfin ce qu’on attendait d’un titre Blue Beetle. Même si le personnage de Kord peine à trouver un sens dans son retour, comme dans l’histoire, ce numéro donne à Jaimie Reyes un regain d’intérêt total grâce ce changement déjà perceptible avec le cliffhanger du mois dernier. De son côté Scott Kolins réalise un travail très plaisant. Un effort de mise en page (l’apparition de Fate est magique, sans mauvais jeu de mots), en plus de la suppression de cet effet du fond de page tacheté de points noirs. Le dessin est soigné, et étrangement le trait bien moins rectangulaire qu’à l’habitude de l’artiste. Et puis ce sous-titre annonçant le prochain numéro ! La hype est forte en ce qui concerne Blue Beetle !

– Watchful

Note : 8/10

DEATHSTROKE #7

review DEATHSTROKE #7

Scénario : Christopher Priest Dessins : Carlo Pagulayan

Toujours dans une bonne veine, ce septième numéro de Deathstroke apporte une première partie de conclusion au premier – long – arc de Chrisopher Priest, qui n’a pas fini de dévoiler toute sa densité. On en apprend beaucoup plus sur le commanditaire de tout ce qui arrive à Slade mais il y a encore quelques parts de doutes sur les agissements de tous les personnages – notamment tout ce qui concerne Jericho. Mais l’intrigue a vraiment le mérite d’être prenante et de nous proposer quelque chose pour ce personnage qui, en comparaison à ce qu’on a pu voir sur les deux précédentes ongoing, tient du miracle. C’est écrit soigneusement et avec un style certain (le découpage du numéro ici est très bien agencé, avec le seul défaut que la dernière page ne soit pas si surprenante), et une finesse qu’on apprécie vraiment. L’auteur surtout fait vraiment étal de ses connaissances sur la famille de Slade et ces querelles intestines sont plaisantes à suivre. Au dessins, Pagulayan nous fait une prestation honorable, son style restant convaincant avec une maîtrise du découpage. On continue de suivre Deathstroke avec un plaisir non coupable cette fois, et ça fait du bien.

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

DETECTIVE COMICS #945

review DETECTIVE COMICS #945

Scénario : James Tynion IV Dessins : Al Biarronuevo et autres

Un petit temps de pause nous est proposé ici, alors que le Victim Syndicate prépare ses nouvelles exactions. Et l’heure est surtout au doute. Par rapport à ce que ces ennemis racontent. Par rapport aux conséquences des actions de Batman. Par rapport à la perte de Tim Drake. Un numéro porté sur les émotions, notamment celles véhiculées par Spoiler qui prend ici plus d’épaisseur. James Tynion IV s’applique à travailler sur chacun des membres de l’équipe, sur leur psychologie et évite certaines facilités tout en proposant des oppositions qui sont assez naturelles (la venue de Luke Fox est un vrai contrepoids après les évènements récents). Visuellement aussi, les petits flashbacks insérés donnent une force et un poids émotionnel à ce que traverse Stephanie, et malgré le changement de ton entre les deux artistes – l’un étant plus proche d’un aspect peinture, alors que l’autre rentre dans la case du mainstream – l’ensemble se laisse regarder, grâce à un très beau travail du coloriste qui réussit à passer d’un style à l’autre sans y laisser trop de séquelles.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #9

review HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #9

Scénario : Robert Venditti Dessins : Rafa Sandoval

Sur le papier, ce neuvième numéro a tout ce qu’il faut pour faire le job : de la baston, une  révélation et un gros retour en guise de cliffhanger. Dans les faits par contre, Robert Venditti use trop d’effets narratifs un peu malhonnêtes pour pleinement convaincre. De la baston, oui, mais qui se termine avec un auteur qui nous sort un personnage de nulle part pour tout arranger d’un coup. Une révélation, oui, mais qui sert aussi de porte de sortie facile pour un élément fort mis en place lors de la conclusion de l’arc précédent. Enfin, un gros retour, oui, mais qui n’est jamais préparé dans le récit et qui a, en ce qui concerne ce numéro, tout de l’effet choc facile plutôt que d’un réel effort de mise en place de l’histoire. Il y a donc de quoi passer un moment agréable en lisant tout ça rapidement mais en creusant un peu, toutes les facilités d’écriture sautent aux yeux. Les amateurs de dessins bien mainstream apprécieront au moins les planches d’un Rafa Sandoval en mode blockbuster qui parvient à apporter du rythme au récit grâce à sa mise en page, à défaut de proposer quelque chose d’original graphiquement. Au final, et comme trop souvent avec Venditti, on ressort de ce numéro avec l’impression de voir un auteur qui ne se donne pas à fond et qui abuse de toutes les ficelles possible.

– n00dle

Note : 6/10

HARLEY QUINN #8

review HARLEY QUINN #8

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

Nouvel épisode d’Harley Quinn, qui met en scène notre héroïne en vacances dans un hôtel de luxe, avec Poison Ivy. Certes, on pourrait s’attendre à un numéro totalement raté, qui correspond comme d’habitude à de simples gags ratés perdus dans un océan de dialogues pseudo-comiques. Mais cette fois-ci, ce n’est pas le cas ! N’allez pas croire que c’est du grand art, mais l’on tient ici un travail de caractérisation très efficace, qui met bien en valeur la relation entre les deux femmes, dans toute son ambiguïté. C’est franchement bien écrit, et l’on sourit de nombreuses fois à la lecture des dialogues, qui sont franchement malins (mention spéciale aux petites anecdotes concernant Batman). On s’attache beaucoup aux deux personnages et l’on se dit que le titre prend un nouveau souffle… Jusqu’à cette horrible dernière page, où le couperet tombe : Harley retrouve son casting secondaire naze et Ivy se casse. Mes espoirs sont une fois de plus brisés… Ceci dit, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce seul numéro, en faisant l’impasse sur le reste.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

SIXPACK AND DOGWELDER : HARD-TRAVELIN’ HEROZ #4

review SIXPACK AND DOGWELDER : HARD-TRAVELIN’ HEROZ #4

Scénario : Garth Ennis Dessins : Russ Braun

Ce nouveau numéro de Sixpack and Dogwelder reste assez similaire aux précédents, autant en terme de dessins, qui sont très corrects, que d’écriture. L’équipe combat un groupe de momies vite expédiées qui ne servent que de prétexte pour écrire beaucoup trop de dialogues vulgaires, mais censurés. Cependant, on approfondit ici l’un des deux héros phares du titre, Dogwelder. Garth Ennis utilise ce personnage, qui est un des moins glorieux du DC Universe, en l’intégrant dans un héritage de Dogwelders qui existe depuis l’Égypte Antique, se moquant ainsi de cette retcon assez fréquente de nos jours. Cette partie du numéro est plutôt amusante et intéressante à exploiter, mais il reste encore une fois une lecture assez anecdotique dans son ensemble et son côté atypique n’est pas assez accentué pour nous marquer comme l’auteur l’a fait par le passé.

– Sledgy7

Note : 5,5/10

TEEN TITANS #2

review TEEN TITANS #2

Scénario : Ben Percy Dessins : Diogenes Neves

Avec ce second chapitre, la série Teen Titans est encore dans sa phase introductive. Si ce n’est pas un problème en soi, une bonne moitié de ce #2 pose problème à cause de son aspect répétitif. En effet, durant la première partie du comics, Percy nous explique ce qu’on avait déjà compris intuitivement avec la conclusion du numéro précédent. De plus, le script de ce premier arc a un côté légèrement éculé avec les cinq assassins envoyés pour combattre les cinq Titans. Néanmoins, force est de constater que le développement de la relation entre Damian et le reste de l’équipe tient ses promesses en étant, à lui seul, porteur de nombreux enjeux intéressants. Il faut aussi saluer l’esprit « Teen Titans » retrouvé depuis le lancement de la série, toujours présent ici, qui laisse pas mal d’espoir pour la suite. Aux dessins, Jonboy Meyers est parti et ça se sent. Si Diogenes Neves livre quelques très jolies planches et que son style tend parfois vers celui de son prédécesseur, la partie artistique perd quand même en personnalité et rentre dans le rang. C’est donc bien grâce à son esprit fun et assez décomplexé que Ben Percy parvient à maintenir la série au niveau cette semaine. Il faut maintenant espérer que le script tiendra la route sur la durée et qu’il décolle pour de bon très vite.

– n00dle

Note : 7/10

THE FLASH #11

review THE FLASH #11

Scénario : Joshua Williamson Dessins : David Gianfelice

Plus les semaines passent et plus il devient difficile de défendre la série Flash, autrefois prometteuse sous la plume de Joshua Williamson. La plume de Williamson, c’est d’ailleurs bien ça le problème. Avec des dialogues insipides, des pages entières de monologue d’un personnage qui nous explique plus ou moins comment fonctionnent ses pouvoirs, un scénario cousu de fil blanc et quasiment aucune réelle progression dans les enjeux de la série par rapport au numéro précédent, ce Flash #11 nous plonge dans un ennui mortel du début à la fin. Le pire dans tout ça, c’est qu’on sent bien que l’auteur essaie d’apporter de l’épaisseur aux personnages secondaires comme Wally ou Iris, mais le traitement et la caractérisation de ces deux-là fait tout l’inverse au final. Aux dessins, Davide Gianfelice pose sa patte sur l’univers du bolide écarlate. Hélas, puisqu’il n’a finalement rien de bien transcendant à illustrer, l’artiste peine lui aussi à convaincre. Avec The Flash #11, Williamson nous balance un comics bourré de pages d’exposition et de dialogues à côté de la plaque, pour une histoire qui n’a pas beaucoup d’intérêt. Ca commence à faire peur pour la suite…

– n00dle

Note : 4/10

THE HELLBLAZER #4

review THE HELLBLAZER #4

Scénario : Simon Oliver Dessins : Moritat

S’il faut bien avouer que du point de vue de l’histoire pure, The Hellblazer #4 ne réinvente pas l’univers de Constantine, c’est pour tout ce qu’il y a autour que le travail de Simon Oliver fait plaisir à voir. Pour les dialogues d’abord souvent drôles ou, en tout cas, extrêmement fun. C’est notamment le cas lors de la confrontation entre le personnage principal et le bad guy du numéro, qui représente le beauf britannique moyen, durant laquelle Oliver fait briller son héros à coup de jolies punchlines. Si le traitement est assez facile, il demeure tout de même très efficace. Ensuite, parce qu’à tout moment, l’essence de John «Bloody» Constantine est respectée, aussi bien en terme de caractérisation que dans le déroulement même du récit. Un récit attendu, certes, mais dans lequel l’auteur fait preuve d’assez de personnalité pour convaincre. Du côté des dessins, Moritat poursuit son travail dans la même lignée que lors des numéros précédents. Il faut donc être amateur de son coup de crayon particulier pour entrer dans le monde qu’il crée. Même si l’artiste se montre un peu timide en début de numéro, il se lâche pour balancer des planches magnifiques dès que Swamp Thing est au centre des enjeux. Malgré toutes les qualités de ce quatrième chapitre, il est préférable d’aimer les dialogues « so british » pour pleinement apprécier le travail d’un Simon Oliver qui roule quand même avec le frein à main et ne fait pas tellement avancer les débats avant la toute fin du numéro. Il n’empêche que c’est toujours une joie de lire les aventures de ce Constantine là, ne nous plaignons donc pas trop.

– n00dle

Note : 7/10

TITANS #5

review TITANS #5

Scénario : Dan Abnett Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Terminal Velocity volume 2 par Dan Abnett, avec dans le rôle de Barry, Wally West. C’est un peu ce que nous vend le scénariste. Tout le numéro est fondé sur cette tension liée aux capacités de Wally à sauver ses amis. Quelques secondes étalées sur 24 pages ! C’est fort. Wally poussé au bout de ses capacités, ça aussi, c’est très fort. Mais on atteint une longueur au final, où les raisonnements de Wally ont un impact néfaste face aux efforts du scénariste pour entretenir cette tension. Il réussit à intéresser le lecteur en faisant intervenir Kadabra qui, pour une raison quelconque, intervient pour expliquer l’origine du voyage de Wally à travers la Time-Stream. Bien pensé, mais arrivé à un certain stade, Abnett développe les pensées de Wally. La perte d’espoir, son retour. Une instabilité émotionnelle réaliste, sauf que le scénariste mise bien trop sur cet élément qui fait perdre la crédibilité gagnée, et l’effet produit. Un léger défaut qui donne à l’aspect épique recherché comme un sentiment d’échec, alors que tous les ingrédients étaient présents. Le numéro dans sa globalité reste très fort. On est pris par cet élan et ce voyage de quelques secondes à travers lesquelles Wally repousse ses capacités jusqu’à leur maximum. Brett Booth fait un travail remarquable et soigne le personnage de Wally comme jamais. En revanche, les personnages en second plan sont délaissés, et on bénira le décor déformé par la vitesse à laquelle Wally court. Ce numéro reste une dose d’adrénaline comme on aimerait en voir plus souvent, et si Abnett veut faire de Titans une marque de fabrique pour ce genre de sensation en développant la recherche de celles-ci, je soutiendrais volontiers ce titre !

– Watchful

Note : 8/10

VIGILANTE : SOUTHLAND #2

review VIGILANTE : SOUTHLAND #2

Scénario : Garry Phillips Dessins : Elena Casagrande

Ce second numéro nous propose une construction classique pour cette histoire de justicier qui veut venger sa copine par lui-même. Sans entraînement, avec juste un costume, on se doute bien que la première mission ne se passera pas bien. Un cheminement assez classique, même si l’auteur se garde quelques secrets pour lui ; mais on semble malgré tout naviguer en terrain connu, en témoigne la dernière scène qui est un classique dans ce genre de polar. Reste que l’ensemble n’est pas mal raconté et jouit surtout d’une patte artistique de qualité. Les dessins d’Elena Casagrande, et sa mise en scène en imposent, et assurent une lecture visuellement agréable, qu’il faudrait simplement agrémenter de plus d’énergie et d’originalité pour faire de cette mini-série une publication qui en vaille vraiment le détour.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

WONDER WOMAN #11

review WONDER WOMAN #11

Scénario : Greg Rucka Dessins : Liam Sharp

Cette semaine Rucka poursuit son récit en y injectant une noirceur qu’il traite frontalement via la caractérisation de son personnage principal et l’ambiance générale qui règne dans ce onzième numéro. Le traitement de Wonder Woman est toujours proche de la perfection car l’auteur ne confond pas personnage fort avec personnage infaillible. Il montre alors les fêlures de son héroïne afin de porter les enjeux à un tout autre niveau émotionnel. Tout ça, en plus, avec un sous-texte pertinent, quand on se souvient du run qui a précédé celui-ci, dans lequel Diana avoue elle-même qu’elle ne reconnaît plus son propre monde. Loin d’être gratuit ce procédé permet, surtout, à l’auteur de continuer à explorer le thème prédominant qu’il a lancé au début de la série sous l’ère Rebirth. Le tout avec une « B story » tout aussi maîtrisée, bien qu’un peu frustrante. En effet, pour un épisode annoncé comme la fin de l’arc, il faut avouer que beaucoup de questions restent en suspens et que l’ensemble a plus des allures de set up pour la suite que de fin réelle. Véritable créateur d’atmosphère, Liam Sharp continue son travail remarquable sur le titre avec un découpage habile qui sait utiliser l’espace des planches quand il le faut pour aérer le récit mais qui sait, aussi, créer des pages chargées en détails qui permettent d’apporter de la consistance à l’univers mis en place ici. Au final, ce Wonder Woman #11 n’est pas vraiment la conclusion définitive de l’arc mais reste un excellent comics et c’est bien ça le principal.

– n00dle

Note : 8/10

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

ArnoKikoo

ArnoKikoo

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Promo -29%
Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Winterwing
7 années il y a

Beaucoup de bonnes sorties cette semaine j’ai trouvé, mais surtout un gros coup de cœur pour Titans et Wonder Woman. WW, c’est normal, c’est toujours aussi bien écrit et bien dessiné. Titans est un peu plus une surprise, mais j’ai trouvé l’écriture très bonne ce mois-ci. Bon, les enjeux, on a pas peur une seule seconde pour Wally et ses alliés, mais ça jouait très bien sur le côté épique et ça a carrément fonctionné chez moi !

mavhoc
7 années il y a

Totalement d’accord avec l’avis sur Hal Jordan and the Green Lantern Corps, on voit bien les ficelles.
Pour le reste je suis globalement d’accord, finalement c’est pas forcément la meilleure semaine de Rebirth mais on a pas de récit de mauvaises qualités, tous jouent le jeu et offre une réelle qualité.

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
2
0
Rejoignez la discussion!x