Review Express VO – Semaine #219

Le Coup de Cœur de la semaine

  • The Legend of Wonder Woman #1
Le Top de la semaine

  • JL : Darkseid War : Green Lantern #1
Le Flop de la semaine

  • Teen Titans #13

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Les reviews complètes de la semaine sont à retrouver ici : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

THE TWILIGHT CHILDREN #2

review THE TWILIGHT CHILDREN #2

Scénario : Gilbert Hernandez Dessins : Darwyn Cooke

Deuxième numéro de Twilight Children et le duo Hernandez / Cooke ne semble toujours pas décidé à expliquer les événements étranges qui parcourent leur série. On est alors toujours plongé en plein mystère et l’auteur parvient sans mal à maintenir l’intérêt du lecteur pour son oeuvre, là où la narration aurait pu s’avérer frustrante. Même s’il est clair que la série bénéficie beaucoup de la présence de ce génie de Darwyn Cooke, Twilight Children s’avère être bien plus qu’une jolie coquille vide. Le charme rétro du titre doit alors autant aux dessins qu’à l’écriture de Gilbert Hernandez. Ce dernier a, en effet, l’intelligence de laisser respirer son récit et de le faire avancer à son rythme sans forcer des dialogues mal venus en permanence. Dans l’ensemble, Il se dégage  donc de ce second numéro une réelle impression de maîtrise. Certes, certains passages et développements de personnage demeurent difficile à cerner complètement et l’oeuvre semble faite pour dévoiler toute sa puissance une fois lue dans sa totalité. En l’état il faudrait, malgré tout, être totalement allergique à l’univers des deux artistes pour bouder son plaisir à la lecture de la série. Et puis, sérieusement, comment ne pas tomber amoureux des personnages féminins de Darwyn Cooke ? Personnellement je n’ai pas trouvé le remède et je ne m’en plains pas !

– n00dle

Note : 8,5/10


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 #73 – Dernier numéro !

review BATMAN '66 #73

Scénario : Lee Allred Dessins : Mike Allred

Dernier numéro de la série Batman ‘66, qui prend fin après 73 épisodes tous réussis. Il est rare de voir une série dans laquelle il n’y a rien à jeter et il faut bien avouer que celle-ci est particulièrement réussie. Ce dernier épisode n’est pas spécialement original et consiste simplement en un énorme affrontement entre le dynamic duo, qui sera bien vite accompagné de Batgirl, et l’ensemble de la rogue gallery de cette version du chevalier noir (qui est plutôt gris et bleu, avec un peu de jaune, d’ailleurs). C’est franchement réussi et l’on s’amuse beaucoup à lire ce combat bien délirant, sublimé par les dessins d’un Michael Allred en grande forme. C’est en effet ce dessinateur de légende qui se colle à la tâche difficile qu’est celle de livrer un final explosif à ce titre digital first qui devrait rester dans les mémoires. Ce numéro est à mon sens un sans faute, puisqu’il parvient à capturer toute l’essence de la série pour nous livrer une conclusion en apothéose et c’est avec tristesse que l’on tournera cette page de l’histoire des comics Batman. Espérons que d’autres séries numériques aussi inspirées naîtront pour prendre la relève !

– Zeppeli

Note : 9/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #38

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #38

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Ai-je réellement vu ce que j’ai lu ? Il y a un sacré retournement de situation dans ce numéro d’Arkham Knight, avec la sensation qu’enfin l’auteur ait pu se permettre quelque chose pour faire évoluer l’univers des jeux des studios Rocksteady. La conclusion de cet arc est assez glaçante et brutale, montrant bien la résolution du Knight à en découdre avec le Chevalier Noir, alors que la bande de super-vilains hésite toujours à faire appel à lui. On sent de plus en plus l’intrigue se rapprocher des débuts du jeu, et outre cette scène qui m’a bien plus (parce que : c’est cool quand c’est brutal), la perspective d’en avoir bientôt fini avec ce titre ne peut que m’enjouer. Aux dessins, on retrouve Bogdanovic qui ne s’en tire pas trop mal, avec une mise en page assez brute quand il le faut : et ça rend bien.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #39 – Dernier numéro !

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #39

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara

Ouiiii ! La voilà enfin la conclusion, titrée sobrement « épilogue ». Les pions se sont bien mis en place et tout est prêt pour le lancement du jeu, avec les dernières pages qui ramènent à la cinématique d’ouverture (et qui d’ailleurs pourraient faire faux-sens avec un certain détail dans cette cinématique, mais passons). En revanche, il y a une faute très grave, c’est une double-page qui vient littéralement spoiler tous les vilains présents dans les quêtes secondaires, donc j’espère vraiment que personne ne s’attaquera à la lecture de ce comicbook AVANT d’avoir fini le jeu (malgré son statut de préquel, cherchez l’erreur). Les dessins d’Ig Guara sont très corrects, le Batman est chouette à regarder et les quelques scènes proposées pour finir (ou ouvrir) le récit se laissent lire sans déplaisir. Mais je vous avoue que je suis surtout content d’en avoir fini avec ce titre qui n’avait bien que trop duré. Allez, envoyez-moi autre chose s’il vous plaît !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #16

review DC COMICS : BOMBSHELLS #16

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Sandy Jarrell

Il y a quelque chose d’assez touchant dans cette partie de l’histoire, où Mera commence tranquillement par détruire un sous-marin ennemi avec l’aide de baleines (à l’aise), suivi d’un moment bon enfant où elle tient un peu ce rôle des pin-ups envoyées pour amuser/réconforter les hommes partis à la guerre – sauf qu’ici c’est en tout bien tout honneur, bonne conscience et sans sous-entendus, avec une héroïne qui se veut bienfaisante et protectrice. Vient alors la rencontre avec nos deux super-héroïnes soviétiques croisées dans le numéro précédent, qui bien entendu donne droit à un peu d’action, mais avec assez de raisonnement pour que ça ne finisse pas en crêpage de chignon (si je puis dire), et dans l’entente rapide qui se forme entre les personnages de deux nations pourtant opposées, il y a un peu d’optimisme qui se dégage, et ma foi ça fait du bien aussi. Les dessins de Sandy Jarell sont assez simples et avec des couleurs très dessin animé, mais ça ne fait que rendre justice à la ligne Bombshells surtout que les personnages ont des traits très délicats qui fait que le tout se laisse agréablement regarder. Comme depuis quelques temps, je ne suis pas déçu par ce titre Digital First.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #48 – Dernier numéro !

 alt=

Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Travis Moore

Le titre arrive à sa fin dans les pages de ce numéro. Et je ne vous cache pas que j’ai été un poil déçu. En effet, la fin retenue n’est pas spécialement la meilleure de celles qui avaient été proposées dans la version vidéoludique du titre, et c’est un final un peu décevant, n’apportant pas une conclusion satisfaisante à la série, qui nous est proposé. C’est toutefois plutôt bien écrit et il faut avouer que les dialogues fonctionnent. On comprend pas mal de choses qui avaient été évoquées auparavant et l’on nous invite aussi à relire le titre afin de tout comprendre. Peu de zones d’ombres persistent et c’est plutôt plaisant. Mais le numéro souffre de l’absence des conséquences qu’offraient les choix multiples du jeu. Il est assez dommage de voir que c’est ce traitement qui a été choisi et il est difficile de comprendre pourquoi c’est cette version qui a été retenue. Cela ne nuit toutefois pas à la qualité globale de la série, et les dessins sont toujours corrects. De même, le flasback habituel est toujours bien foutu. Mais pour une fois, je ne saurais que vous conseiller de préférer le jeu à cette version comic-book, qui reste toutefois appréciable.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

THE LEGEND OF WONDER WOMAN #1 – Nouvelle série !

 alt=

Scénario : Renae DeLiz Dessins : Renae DeLiz, Ray Dillon

Alors que nous sommes désormais privé de Sensation Comics Featuring Wonder Woman, mais que le personnage a toujours le vent en poupe surtout avec le tournage du film live qui commence, voici qu’on nous délivre un nouveau titre The Legend of Wonder Woman. Ce premier numéro n’est ni plus ni moins qu’une origin story, mais pas vraiment comme les autres. Ici, on est amené à en découvrir un peu plus sur le passé d’Hippolyta, sur la relation entre les Amazones et les Dieux, les cadeaux de Zeus, la création de l’île, la création de la princesse Diana. C’est un récit plutôt sensible et assez doux. Même si on revient sur la mythologie, avec des titans tout ça, l’ensemble reste doux et parfois même un peu émouvant, surtout lorsqu’on se prend d’empathie pour la Reine. De plus, les planches sont très belles et aident à dégager cette impression presque divine du titre. C’est mignon tout plein, et alors la petite Diana est une chouquette perdue que l’on aimerait protéger. Vivement la suite.

– Harley

Note : 8/10


DC YOU

BATMAN #46

review BATMAN #46

Scénario : Scott Snyder Dessins : Greg Capullo

Que l’on me pardonne si un jour je pars aux cieux, mais j’aime ce que fait Snyder sur ce Batman. N’ayant pas tout de suite accroché au principe du Bat-Chappie, je poursuis cette intrigue avec grand plaisir, parce que Gordon se montre très loin d’être infaillible tout en voulant faire honneur au symbole de son ex-ami, alors que d’autres ont des ambitions bien plus lourdes, qui ne sont pas sans rappeler la Batman, Inc. de Grant Morrison, que Snyder manie à sa façon. Mais c’est surtout avec Mr. Bloom que l’arc nous fait plaisir, car nous tenons là un nouveau (? reste à voir qui se cache sous le masque) vilain qui réussit à en imposer, et visuellement par la mise en scène de sa puissance effrayante par Greg Capullo, et dans le récit car il réussit à mettre à mal ceux qui l’opposent avec une simplicité déconcertante. Et concernant Bruce Wayne, je vois de moins en moins comment les choses pourraient s’améliorer à ce niveau là et ce qui est sûr c’est que l’arc me donne encore et toujours plus envie d’en poursuivre la lecture. Traitez moi de fanboy si vous le voulez, mais je maintiens que cet arc, c’est franchement de la bonne came.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN & ROBIN ETERNAL #6

review BATMAN & ROBIN ETERNAL #5

Scénario : Steve Orlando et autres Dessins : Tony S. Daniel

On revient en bonne forme dans ce sixième numéro de Batman & Robin Eternal qui après le trop peu de la semaine dernière, nous sert cette fois un long flashback qui nous en apprend bien plus sur les activités de Mother, et qui confirme, à mon sens et en partie, une certaine théorie que je formulais quant à la culpabilité de Bruce Wayne vis-à-vis de ses petits protégés. Dans le présent, la place est surtout faite au dialogue entre Dick et Jason qui est ma foi assez bien travaillé, avec un Jason qui semble un peu trop conciliant pour avoir vraiment son caractère, mais les évènements doivent forcément changer les personnages ; la dynamique est bonne et l’on sent les choses avancer, bien évidemment dans une mauvaise direction (pour les personnages, hein, pas pour le lecteur) même si c’est sans le savoir, et le déplacement de l’action en dehors de Gotham ne peut qu’augurer de bonnes choses (oui, vous avez vu, je suis optimisme en ce moment). Quant aux dessins, mis à part quelques visages un peu déformés et qui font qu’on reconnaît un peu mal un même personnage d’une planche à l’autre, Tony S. Daniel fait du Daniel efficace sur le Bat-verse ce qui n’est pas une surprise tant il a déjà pu démontrer son aisance et son talent sur cet univers. Vivement la semaine prochaine.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN BEYOND #6

review BATMAN BEYOND #6

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

Et… la voilà enfin, la conclusion de Futures End, après je ne sais plus combien de numéro d’une série hebdomadaire avec toutes ses sous-intrigues laissées en plan, au moins on aura le mérite de voir l’affrontement final entre Tim Drake dans son armure plus ou moins oldschool contre un Brother Eye qui n’aura pas tant gagné à vouloir posséder une forme physique. Un climax qui se finit de façon très attendue, avec ce qu’il faut de retournement de situation pas très inspiré, de sacrifice héroïque cliché, et d’explosions en tous genres. Au moins, les dessins de Bernard Chang sont toujours assez jolis et la mise en scène est efficace, mais surtout : c’est l’envie et la curiosité de savoir ce que Jurgens va pouvoir faire du Beyondverse qui me motivera à retourner lire le titre le mois prochain. Les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN/SUPERMAN #26

review BATMAN/SUPERMAN #26

Scénario : Greg Pak Dessins : Ardyan Siaf

Ça fait un moment que un numéro ne m’avait pas emballé comme ça. Du début à la fin c’est génial. On commence ce Batman-Superman #26 avec la suite directe du dernier numéro. Superman et la Bat-family aident les « esclaves » de Savage qui prépare un mauvais coup digne d’un nazi. Là où un numéro banal aurait aidé à coup de poings et discours vide de sens. Dans ce numéro c’est avec intelligence, nouvelles identités, préparation et mise en place d’espoir que nos héros jouent leurs cartes. Graphiquement, Beth Sotelo fait un travail magnifique mais le plus beau c’est la caractérisation de Superman. C’est réellement un héro, c’est comme ça que doit être Superman, un gars prêt à se prendre des coups de fourchettes pour montrer à un gosse que l’espoir est possible. Ce numéro est magnifique. Il respecte tout, que ça soit les personnages, le fait que oui les Robins sont des Batmen. Je n’ai pas envie de raconter ce numéro, ça serait gâcher un plaisir potentiel. Si vous lisez ça, allez voir ce numéro. Ça vaut largement le coup.

– Capugino

Note : 9/10

CATWOMAN #46

review CATWOMAN #46

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : David Messina

Voilà. Fin de l’aventure pour Genevieve Valentine et Selina Calabrese. Dernier stand-off d’une Catwoman à une autre, dans un numéro qui manque peut-être d’impact à l’échelle de la série. Les enjeux posés, le combat final expédié et les conclusions très attendues, cette fin ternit en partie le sans fautes de Valentine sur la Cambrioleuse, peut-être pas une trop grande retenue ou une fin qui convient un peu à tout le monde sans marquer personne. Reste la conclusion logique et justifiée d’un polar maffieux de longue haleine, où Selina a su s’extirper de sa caractérisation classique (femme + cuir + boobs + gentille/méchante) pour se libérer de l’emprise impérieuse de sa Chauve Souris préférée, continuant ainsi le travail des Loeb ou Brubaker sur le personnage. Autant être méchant d’emblée : les dessins ne sont pas à la hauteur de ce final, et l’esthétique générale de cette fin de run n’a que peu d’intérêt à l’échelle de ses débuts, sous le trait du génial Garry Brown rapidement écarté. Il en reste onze numéros d’un run mémorable, bien écrit, intelligent, et qui brise ce que le critique de comics alpha (ou béta) reproche à l’héroïne, en en faisant la régente impérieuse du crime organisé à Gotham City, loin de l’image de séductrice sexy prétexte à de vagues sous-entendus sadomasos avec le justicier local. Et je ne l’ai peut-être pas dit jusqu’ici (dans le doute, répétons le truc), mais c’est plutôt bien. En fait. Finalement.

– Corentin

Note : 8,5/10

CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #6

review CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #6

Scénario : Ming Doyle, James Tynion IV Dessins : Riley Rossmo

Après un arc orienté sur le passé de John, celui-ci rentre à son appartement et tente d’occuper des journées de solitude par une remise au travail dans la cité de New-York. Premières pages fastidieuses (bavardes), avant un enchaîné très réussi de monstres et de situations où Doyle et Tynion IV utilisent avec adresse l’humour et l’imaginaire varié du panthéon Hellblazer, un numéro dynamique qui allie une ambiance nostalgique à un peu de modernité. Deux types de lecteurs ne s’y retrouveront pas : les homophobes et les râleurs habituels, qui préféreront aller relire en boucle des séries déjà parues plutôt que de saluer les efforts des parutions modernes. Un Hellblazer perfectible qui fait bien le job, et s’accompagne de jolis dessins de Riley Rossmo, moins féminin-friendly que d’habitude, même si : même si.

– Corentin

Note : 8,5/10

JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : GREEN LANTERN #1

review JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : GREEN LANTERN #1

Scénario : Tom King Dessins : Evan Shaner

Qu’est-ce qu’un Dieu? Qu’est-ce qu’être humain? Des questions majeures auxquelles Tom King tentent d’apporter des réponses cette semaine. D’entrée, King aborde donc son tie-in à Darkseid War avec bien plus d’ambitions que la plupart de ses collègues et même si vingt pages ne suffisent évidemment pas à offrir aux lecteurs une réflexion poussée, détaillée et définitive sur les grands thèmes qu’il aborde ici, l’auteur a le mérite de pousser le concept des ces one-shots un peu plus loin, tout en restant très ancré dans la trame du récit de Geoff Johns. Il évite, en plus de ça, de traiter son épisode de façon scolaire et faussement intello et axe, au contraire, son histoire sur le ressenti émotionnel de son personnage principal. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est réussi et même les plus gros détracteurs de Hal Jordan pourraient trouver leur compte dans ce numéro spécial et comprendre, un peu mieux, ce que représente le personnage. Tout ça est, en plus, très bien illustré par le trop rare Evan ‘Doc’ Shaner qui livre des planches, assez simples en apparence mais qui ont pourtant une vraie puissance évocatrice en donnant l’impression d’être au plus près des personnages, tout en se permettant quelques explosions graphiques du plus bel effet quand le moment le permet. Sans faire avancer, l’histoire de Darkseid War d’un pas, ce numéro Green Lantern apparait pourtant comme une excellente réflexion sur le rôle de Hal Jordan et se permet même d’être le meilleur récit sur le personnage depuis un bon moment. En somme, voilà le meilleur tie-in à l’arc de la série Justice League.

– n00dle

Note : 9/10

JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : SHAZAM! #1

review JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : SHAZAM! #1

Scénario : Steve Orlando Dessins : Scott Kolins

Les additionnels Darkseid War ne se défendent pas. Il y en a quelques uns de très bons, et tant mieux si l’ami Johns peut mettre ses concepts à l’emploi avant de boucler l’arc à venir, mais dans l’ensemble, le tout reste un gros sur place. A peine symbolique, ce numéro propose de revisiter le panthéon de Billy, avec la cohorte de nouveaux Dieux venus l’épauler dans sa quête de héros transgénérationnel, et de mettre une race à l’ancienne à papa Darkseid, histoire que le récit n’ait pas l’air trop hors-sujet. Parachuté au milieu de nulle part, les enjeux se reconstruisent au milieu d’un storytelling d’apparence brouillonne, qui emprunte aux récits mythologiques ou aux contes une structure facile d’accès. Épique, antique, un peu de l’ascension du héros devant le Mont Olympe (sort of), avec un ennemi prétexte, pour un numéro prétexte. Le seul vrai intérêt réside dans la mise en avant de Billy, un héros trop rare depuis sa disparition des back-ups de la League, et où sa présence en tant que simple membre de l’équipe n’étanche pas la soif des fans du personnage, qui attendent encore une ongoing dédiée.

– Corentin

Note : 6,5/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #15

review JUSTICE LEAGUE UNITED #15

Scénario : Jeff Parker Dessins : Rob Hunter, Paul Pelletier

Un mois avant son annulation, Justice League United continue son chemin dans l’indifférence totale avec, encore une fois, un épisode très loin d’être inoubliable. Parker vient conclure son arc en trois parties ici, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il nous offre un final assez décevant. Les enjeux passent au second plan et l’auteur préfère jouer sur le fan service en faisant apparaître le plus possible de personnages DC en les jetant dans un champ de bataille. Reste donc de l’action brainless et un léger parfum de Silver Age pour maintenir le numéro à flot mais c’est quand même bien trop insuffisant pour fidéliser un public autour de la série. Surtout que la conclusion n’essaie même pas d’être réellement épique, malgré un pitch de base qui le permettait largement.  Du côté des dessins, Paul Pelletier semble, au moins, se faire plaisir et quand il s’applique, il livre même des planches chargées au style rétro. Seulement voilà, au détour de quelques cases, le coup de crayon de l’artiste apparaît bâclé et ne suffit pas réellement à sauver le numéro. Il manque donc bien quelque chose à Justice League United pour prétendre être autre chose qu’une série de seconde zone et je crois qu’on appelle ça de la personnalité…

– n00dle

Note : 5/10

RED HOOD/ARSENAL #6

review RED HOOD/ARSENAL #6

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Denis Medri

Meh… Alors que la série s’était révélée assez plaisante à suivre jusque là, l’arrivée de Joker’s Daughter dans le tout plombe tout le côté fun et sans prise de tête, et on verse dans un certain sérieux avec Jason qui a du mal à se remettre de sa rencontre avec Bruce Wayne (dans son nouvel état) et fait un parallèle entre sa propre psychologie et celle de ce « nouvel » « ennemi » (parce que vous verrez que…) ; et sans vouloir spoiler, l’arrivée de ce team-up pour l’event Robin War (même si ce n’est qu’en tie-in), je ne le vois pas d’un bon oeil, déjà que ce numéro fait office de transition très faible. L’écriture chargée de Lobdell convient assez bien à Joker’s Daughter mais ce personnage, franchement, qui s’en soucie ? Même dans un titre de troisième zone comme celui-ci, elle fait tâche. Et puis mince, avant on rigolait au moins pas mal, là c’est tristounet comme à l’époque de James Tynion sur le titre, ne recommencez pas à me faire ça ! Please !

– ArnoKikoo

Note : 5/10

STARFIRE #6

review STARFIRE #6

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Emanuela Lupacchino

Starfire, en Novembre, c’est particulier. Déjà, ça nous rappelle qu’il y a des pays dans le monde où il fait toujours beau (c’est énervant). Ensuite, ça nous rappelle que dans ces pays, il y a des filles comme Starfire (c’est plus ou moins énervant, mais l’espoir fait vivre). Soyons sérieux : comme à son habitude, la série manque d’enjeux et se contente d’épisodes de vie, façon série TV, sur l’adaptation de Koriand’r à son nouvel environnement insulaire. C’est drôle, très léger, les personnages interagissent naturellement entre eux, et ne s’ajoute pas la surcouche d’écriture absurde d’une Harley Quinn parfois extravagante (trop). Le bilan de ce choix est double : soit on aime, soit on s’en fout. Pour les dessins, je manque à la parole du rédac chef, qui vous vanterait mieux que moi les planches d’une Lupacchino aux couleurs du scénario. Sur les reproches plus concrets, le cliffhanger a ceci de lourdingue qu’il amène un habitué des crossovers dans une série de plus (j’aime beaucoup ce personnage. Mais Batgirl, Midnighter, Starfire… Laissez le respirer), que le gimmick des expressions idiomatiques commence à s’essouffler, et que six numéros plus tard, la série peine à embrayer sur une dynamique et continue de poser ses personnages. Au final, elle reste une lecture agréable malgré ces défauts de surface, un genre de Cherry Poptart Summer Special, sans les trucs marrants.

– Corentin

Note : 8/10

TEEN TITANS #13

review TEEN TITANS #13

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Ricken et autres

Will Pfeifer est de retour seul aux commandes de Teen Titans cette semaine et autant le dire tout de suite, ça ne fait pas une grande différence. Ce numéro vient au contraire montrer à quel point les têtes pensantes de DC semblent avoir abandonné tout espoir de sortir la série de la médiocrité. On se retrouve donc avec une conclusion laborieuse pour un arc qui dure, de toute façon, depuis bien trop longtemps. Pour expédier tout ça, Pfeifer nous offre un traitement ultra manichéen de ses enjeux et personnages et nous laisse avec vingt pages sans intérêt, vite lues et vite oubliées. Vous espériez au moins de jolis dessins pour faire passer la pilule ? Et bien oubliez vite cette idée bande de fous ! Il faut dire que trois artistes pour un seul numéro, c’est quand même beaucoup, surtout quand aucun d’entre eux n’apporte une réelle plus value à l’ensemble. C’est même l’inverse alors que certaines planches, clairement moches, sont indignes d’un comics publié par DC. Tout ça, en plus, avec un découpage parfois aux fraises, rendant l’action difficilement lisible. Bref, je ne vais pas m’étendre plus longtemps sur le sujet. Si vous aimez les Teen Titans, ne lisez pas Teen Titans.

– n00dle

Note : 1/10

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

ArnoKikoo

ArnoKikoo

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Promo -29%
Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

9 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Batman/Superman n’est plus dessiné par Ardian Syaf ?

Capugino
8 années il y a
Répondre à  Flycatcher

Si si ^^ Ca va être modifié, merci à toi :)

Toran93
Toran93
8 années il y a

Team Arnokikoo sur Batman. Cette arc est excellent

Capugino
8 années il y a

Arno t’es un fan boy ^^

urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a

synder c’est vachement inspirée de slender man pour Mr Bloom ,sa se voit

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

The Legend of Wonder Woman -> une origin story efficace et renseignée, qui condense de manière plus ou moins fidèle plusieurs aspects de diverses interprétations de récits mythologiques. On enchaîne sur la fin du numéro avec l’événement attendu, la naissance de Diana et ses premiers pas en compagnie de ses jeunes soeurs sur le chemin qui la mènera vers son destin iconique. C’est très chouette.
Moyennement convaincu lorsque Renae DeLiz en vient à dessiner les personnages adultes un peu trop rabougris, c’est tout l’inverse lorsqu’elle illustre les enfants. C’est assez magnifique et Diana en devient terriblement mignonne et adorable. On ne peut que l’adorer ! La colorisation numérique est aussi très sympa et très lumineuse, et participe à conférer un côté légendaire et symbolique à l’ensemble du numéro. J’ai vraiment bien accroché !
8/10
Batman -> pour Mr Bloom qui a une place importante, le numéro est intéressant. Après tout,c’est le point fort principal de Snyder, créer une ambiance inquiétante à travers ses monstres qu’il sait très bien mettre en valeur. Le monologue et la prise d’otage du vilain lors du gala bénéficie d’une mise en scène inquiétante et confirme son côté retors, tout comme sa petite discussion finale avec Gordon, assez folle et surréaliste.
Le reste n’est pas très intéressant du fait que l’on reste dans le flou concernant les intentions de Snyder vis à vis des plans de Powers Industries et du futur de Bruce. Très avare en terme d’informations de ce coté-là, on se contente d’un Gordon qui peine toujours autant à convaincre et qui baigne dans la surenchère permanente de son scénariste.
6/10
Batman & Robin -> c’est clair que c’est plus sympa que la semaine dernière. J’ai aussi l’impression que ça commence enfin à avancer un petit peu, en espérant que la série ne retombe pas en disgrâce dès la semaine prochaine.
6/10
Starfire -> je te rejoins sur l’arrivée imminente du personnage à la fin de l’épisode. C’est très forcé et redondant… Dans ce numéro, je regrette également le dénouement express de l’intrigue sur le chasseur de prime, fausse bonne idée vite évacuée. Sinon, ça reste de la bonne came pour moi.
8/10
Constantine -> c’est un épisode de transition. Un one-shot sympa mais dispensable en attendant le prochain arc. Le numéro est assez décomplexé, amusant et grotesque (dans le bon sens du terme) par moment. Un petit peu lourd sur l’énumération des situations d’exorcisme express que doit gérer John, la fin en revanche s’avère très efficace et parlante : ce numéro est le calme avant la tempête, et cela est très fortement suggéré à travers un cliffhanger et un choix final mis en scène de manière malsaine.
7/10

Corentin
8 années il y a
Répondre à  Flycatcher

Le problème de Starfire, c’est surtout d’effacer tous les enjeux ou possibilités d’arcs trop vite pour rester sur la proposition de « Kori mène sa petite vie sans histoires sur son île. »
A l’inverse, c’est marrant dans Constantine, de voir avec cette énumération d’affaires résolues par John que les scénaristes ne manquent pas d’idées pour faire du Hellblazer « classique » à la Delano, avec démons, fantômes etc, mais qu’ils préfèrent les étaler sur une page et s’intéresser à l’intimité du héros. En ça, le cliff est effectivement bien foutu, j’ai juste peur que ça prenne la même tournure que Midnighter, avec un héros qui intègre à sa vie surnaturelle un petit copain du monde des humains « normaux ».

James Edge Grayson
8 années il y a

Tony Daniel sur B&R Eternal n’était pas bon du tout sur le début, ce qu’on voit sur la preview, mais s’améliore sur la fin.

Syaf sur B&S juste au début et après c’est Richards. Et belle erreur de la coloriste qui confond Dick et CLark sur une case…

Herbefol
8 années il y a

– Batman. J’apprécie toujours autant cet arc. On a pas mal avancé et je suis assez curieux de voir comment tout cela va se terminer, qui se cache réellement derrière ce Mr. Bloom et comment Bruce Wayne retrouvera son rôle de Batman (parce qu’on se doute bien qu’il finira pas y revenir). C’est toujours aussi beau. Vivement la suite.
– Batman & Robin Eternal. Je n’avais pas été très emballé par le numéro précédent. Cet épisode remonte un peu le niveau, mais je reste pour l’instant un peu dubitatif sur cette série.
– Batman Beyond. Fin de ce premier arc. C’est assez prévisible et convenu. J’espère que la série va maintenant présenter un peu plus d’intérêt.
– Catwoman. Fin du run de Valentine. C’est franchement bien et il est un peu dommage que cela se termine. Mais je pense que c’est logique, la position de chef de famille mafieuse n’est pas quelque chose que Catwoman pouvait tenir indéfiniment. Je pense que dès que le volume reprenant la deuxième moitié de ce run sera sorti je me relirai tout d’un bloc. Je suis curieux et un peu inquiet pour la suite, j’espère que la nouvelle équipe sera à la hauteur et que l’on ne retombera pas dans les travers à la Nocenti.
– Constantine : The Hellblazer. Un numéro où l’on continue de voir Constantine avancer tout doucement, avec quelques aperçus quotidiens assez amusant. Typiquement le genre d’épisode que j’aime voir passer de temps en temps dans Hellblazer : sans grand enjeux mais qui plonge dans le quotidien. L’ambiance est là et c’est ce qui fait le sel de cette série, qui aurait tout autant sa place chez Vertigo. J’espère que ça continuera un moment et que ce ne sera pas dans la prochaine brouette d’annulation.
– JL:DW: Green Lantern. Un bon tie-in et je me dis que décidément Tom King c’est un type à surveiller de près. Ça donne bien envie de se plonger dans le prochain Justice League dès qu’il sortira.
– JL:DW: Shazam. Un tie-in plus faible mais plaisant à lire et qui nous offre un peu de Billy Batson. Reste à voir si ce changement de panthéon aura le moindre impact par la suite. Dans la mesure où Shazam n’est central à aucune série, j’en doute un peu.
– Justice League United. Une fin d’arc assez convenu qui ne m’a pas tellement enthousiasmé. C’est réglé en deux temps trois mouvements et au revoir la compagnie. Bref, c’est pas l’arc que l’on retiendra.
– Red Hood/Arsenal. Non, y a rien à faire, le personnage de Joker’s Daughter ne m’intéresse pas. Cela fait plusieurs fois que je la vois depuis le début des new 52 et à chaque fois je n’ai qu’une pensée : non, pas elle, vivement qu’elle dégage.
– Starfire. Pas la série du siècle, ni de l’année ou même du mois. Mais toujours plaisant à lire et c’est déjà pas mal.

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
9
0
Rejoignez la discussion!x