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Les points positifs :
Les points négatifs :
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« My name’s Rosheen, and I’m a pyromaniac. » – Rosheen Hayes
- Scénario : Si Spencer – Dessin : Max Dunbar – Couleur : Nick Filardi Encrage : Ande Parks Couverture : Tula Lotay
- Vertigo Comics – Slash & Burn #1 – 11 novembre 2015 – 24 pages – 2.99$
Dans les séries de ses dernières années, Vertigo s’était illustré en publiant Bodies. Véritable ovni, la série de Si Spencer présentait un enchevêtré de récits sur différentes époques, qui puisait chez différents auteurs différents imaginaires, dans les traces d’une tradition d’écriture britannique aux frontières du psyché. A l’annonce du « retour » de Vertigo, entre quelques têtes d’affiches, la présence de Spencer sur un nouveau projet intriguait donc les fans de ce premier travail. L’occasion pour l’auteur en devenir de confirmer ou d’infirmer sa position parmi les jeunes talents, voire de se requalifier dans la gamme des scénaristes destinés aux fans de genre, à l’image des habitués de Dark Horse. Slash & Burn #1 s’inscrit dans un entre-deux, où l’enthousiasme échoue devant un certain manque d’originalité.
La série présente le personnage de Rosheen Hayes, pompier(e) désabusée experte dans son domaine. Jeune femme au passé trouble, Rosheen a la double casquette de combattante du feu et d’ex pyromane, orpheline liée à un secret qui constituera le coeur de l’intrigue et n’est ici distillé que par touches implicites. Le récit gagnera à s’étoffer sur les prochains numéros, et sert ici de pure introduction à suspens, où semblent émaner les promesses d’une série d’horreur classique (fantômes, rituels, traumatisme de l’enfance, etc). Spencer insuffle à son personnage une énergie certaine par les dialogues et la narration interne. Au milieu d’un paysage de téléfilm assez simpliste, les échanges entre les différents personnages sont tous réussis, portés par une écriture maitrisée là encore empreinte des bonnes références et d’un style à part entière. C’est le paradoxe de ce premier numéro : sur le papier, il manque à ce début d’histoire un contexte ou un imaginaire qui réponde à l’écriture du scénariste, excellente dans l’ensemble, mais posée sur un terrain fait de déjà vus. A l’image d’autres séries de ces dernières années chez Vertigo, le concret et le quotidien l’emporte sur l’élaboration d’un univers inédit. Ce qui donne à cette série comme à d’autres (Survivors’ Club, Clean Room, etc) un aspect anecdotique, et gâche le potentiel d’un jeune écrivain qu’on imagine capable de mieux.
Reste cependant une histoire d’horreur prometteuse, qui s’adresse une fois encore aux fans de ce genre là. Les dessins répondent à ce manque d’ambition général. Sans être mauvais (voire parfois assez bons), l’âme ou l’originalité n’y sont pas, et tout depuis les décors jusqu’aux personnages évoque ce quotidien dans lequel ils évoluent. Le comic book next door de la vie réelle, aux personnages réalistes, qui jurent avec leur façon de s’exprimer ou la promesse de quelque chose de plus sombre. Là encore, on a déjà vu des séries prendre la route de ce « présent » monocorde, mais que le dessin a parfois embelli (The Names) pour en étoffer l’ambiance. Slash & Burn est joli, sa colorisation est même très réussie, mais les crayonnés ne la sauvent pas de ce rendu télégénique de petit long-métrage d’un dimanche après-midi.
Maintenant, attendu que Bodies était d’une autre tempe, cette critique est à nuancer. Slash & Burn n’est pas une mauvaise série, et son auteur y semble très à l’aise (rien à redire sur le rythme, par exemple, et se posent là toutes les bases d’un récit construit pour garder en haleine), mais reste trop aux couleurs du Vertigo récent, qui ressemble de plus en plus à Dark Horse sans le Mignola-verse. De bonnes séries d’horreur, mais sans relief ou sans univers dédié ou artistiquement surprenant. Beaucoup d’auteurs marchent dans ces traces, et on imagine que si Spencer reste chez Vertigo, sa carrière ira plus loin dans l’avenir, et que ce projet là ne sera qu’un de plus dans sa biblio.
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Je serai un peu plus méchant, je me suis emmerdé d’un bout à l’autre du récit. Au contraire, j’ai trouvé la narration, ses nombreux passages introspectifs et les dialogues d’un lourdingue assez incroyable, accompagné d’une montée en puissance du suspense qui ne convainc jamais du fait, entre autre, d’une sollicitation qui en dit plus sur ce numéro que l’inverse.
Tout est d’une banalité assez affligeante, de la platitude dans la caractérisation des personnages jusqu’aux fausses bonnes idées des dessins de Max Dunbar (le concerto enflammé… pffff!).
Ca ne m’a a aucun moment intéressé et l’introduction de cette série n’est à mes yeux qu’un simulacre de série horrifique bas de gamme.
Quelques correction, non Si Spencer n’est pas un jeune auteur , il a commencé sa carrière chez 2000AD il y a au moins 15 ans et chez Vertigo il est également un vétéran: Books of Magic, Vinyl Underground et Hellblazer sont quelques œuvres qu’il a écrit chez l’éditeur….vérifiez vos sources avant d’écrire.
Jeune auteur : contraire de auteur confirmé, auteur star, etc. Et vétéran, non. Mike Carey, Brian Azzarello, Peter Milligan, à l’échelle de Vertigo, sont des vétérans. Un scénariste qui arrive sur les séries ongoings et n’a que Vynil Underground et Bodies, deux séries loin de l’avoir hissé au rang d’auteur en vue, comme travaux personnels sur l’imprint, c’est pour moi un jeune auteur. Ce n’est pas une question kilométrage, juste de reconnaissance artistique.
Au passage, merci de me rappeler comment ouvrir une page wikipédia. Et « quelques corrections » : pourquoi le pluriel ?
Si vous voulez absolument avoir raison, Gail Simone à l’échelle Vertigo est une jeune auteur…son Book of Magic (Si Spencer) est sortie il y a 10 ans…si pour vous être un jeune auteur c’est être un auteur inconnue de vous ou du grand public c’est une approche originale…En fin contrairement à vous et vos collègues qui semblent préparer vos podcasts et vos articles de façon approximatives, après plus de 15 ans dans le milieu du comics et au moins 25 ans de lectures je ne pense pas avoir besoins de Wikipedia pour connaître la carrière de certains auteurs ( notamment tous les auteurs Vertigo).
Bah c’est con parce que… ouais, chez Vertigo tu peux considérer Gail Simone comme débutante, oui, vu qu’elle y fait sa première ongoing. On te parle de renommée, de reconnaissance artistique, pas de si c’est connu « de nous » ou « du grand public » (le grand public, il y connaît quelque chose à Vertigo ?). Donc c’est pas avec 3 mini/amxi-séries que Si Spencer c’est un vétéran dans cet Imprint. Il peut avoir fait un truc y a dix ans (et dix ans, si tu compares à un Len Wein, c’est pas grand chose), ça va pas faire de lui un baroudeur de Vertigo si entre temps il a rien fait d’autres chez eux.
Et merci pour tes remarques sur mon équipe, je suis désolé de ne pas avoir ta connaissance et ta culture, et si on est trop approximatifs pour toi, je t’invite d’emblée à ne pas nous lire, il y a moult autres rédactions plus érudites que la notre, fais toi plaisir.
Mais justement la reconnaissance artistique contrairement à la renommée est essentiellement déterminée par les critiques pro et de ce côté là avec sa carrière en Angleterre chez 2000AD , Crisi, Revolver et Deadline et aux USA chez Vertigo il est largement reconnu donc parler de jeune auteur en ne s’appuyant que sur l’échelle Vertigo ( je ne s’avait pas qu’une telle échelle professionnelle existait…) me semble une approche étonnante et surtout en écoutant comment Shelly Bond présentait son dernier projet dans l’imprint.P.S: Tom King est un exemple de jeune auteur dans le milieu du comics par exemple.
Oui oui, c’est bien. Je t’ai répondu, si tu veux t’éviter un quatrième argumentaire superflu, n’hésite pas à relire cette réponse, ci-haut. Vu que j’aime plutôt bien ma définition d’auteur et mon appréciation de l’échelle professionnelle, mettons que je n’ai pas prévu d’en changer pour le moment. Dès que ce sera le cas, tu seras le premier informé, promis.
Cela étant, vu que ce site ne manque pas d’acharnés qui ne lâchent jamais le morceau, je te propose comme mon « collègue » d’étaler ta culture et de mépriser ton prochain sur des sites de gens plus éduqués. C’est triste, mais j’avoue passer à côté de l’intérêt de taper trois paragraphes pour condamner l’emploi d’un mot dans une review de single, on est probablement pas compatibles.
Mais merci d’avoir rétabli l’indispensable vérité, pendant un instant, j’ai cru que tu avais un truc intéressant à dire. My bad, internet ne cessera jamais de me surprendre.
Oh, et avant que j’oublie : si tu te sens l’envie d’une dernière diatribe cinglante sur l’incompétence de ce site, le mépris pour les lecteurs ou les vraies valeurs vraies du lectorat qui lisait avant que je naisse, fais toi un grand plaisir. Ici, on aime laisser les gens s’exprimer, surtout ceux qui prennent les autres de haut, ça nous rappelle que même dans les comics, on peut trouver des raisons de vomir sur son prochain ^^
Corentin il faut parfois se remettre en question ton article à des erreurs ex: Bodies n’est pas son premier travail même chez Vertigo…en parlant d’acharnés qui ne lâché pas le morceau je pense que tu en est un bon exemple sans parler de ton agressivité digne de l’école primaire. Un professionnel assume ses erreurs et corrigé son text , il ne cherche pas des excuses bidons et n’agresse pas ses lecteurs.
Pour ne pas agresser le lecteur, il faudrait en premier lieu ne pas être désagréable avec l’auteur (relis l’échange des commentaires, et regarde qui a commencé par l’invective). Secondement, nous ne sommes pas professionnels, et Corentin t’as expliqué (ce que tu appelles excuses bidons) sa vision du « jeune auteur » (ce que tu appelles une erreur) – si tu n’es pas d’accord avec, tu en as parfaitement le droit, les divergences d’opinion, c’est bien – mais il n’a pas à modifier son texte parce que tu n’es pas d’accord avec lui. Si à chaque fois que quelqu’un n’est pas d’accord ou n’a pas la même façon de penser et qu’il faut modifier son texte en conséquence, on ne s’en sort plus.
L’échange pourrait en rester à « je pense que la définition de jeune auteur s’applique à ça » et « et moi je pense que ça » « hé bien, nous ne sommes pas d’accord » et c’est tout. Je te rappelle que les remarques du genre « vérifiez vos sources » ou « vos articles approximatifs » n’étaient pas forcément utiles en premier lieu à la discussion. Là j’interviens parce que ce genre de remarque me touche personnellement, on tient le site sur notre temps libre, on fait ça par passion, on a jamais eu vocation à être parfaits etc, donc comme je le disais en premier lieu, si tu trouves notre travail trop amateur à ton goût, pas la peine de rester à vouloir insister que tu as raison. Tu as raison. Voilà.
Et je pense que tu fais un faux sens à « premier travail » dans la phrase, il ne dit pas que c’est son tout premier travail dans l’industrie, le terme « premier » se réfère juste à « Bodies », tu pourrais remplacer par « précédent » si tu préfères.
les mots on un sens , premier ne veut pas dire précédent de plus sur quoi vous basez vous à part votre subjectivité pour déterminer qu’un auteur de plus de 10 ans d’expérience chez Vertigo et encore plus chez 2000AD est un jeune auteur …vous n’êtes pas les seuls à faire ce genre de raccourcis ( comicsblog) ou d’avoir des idées arrêtées sans fondement factuel…enfin je comprend que vous ayez pris la mouche en réaction à mes reproches mais il faut quand même faire la part des choses et les attaques et explication de Corentin me semble puérile
Si tu tiens vraiment à faire de la sémantique. Corentin parle des séries Vertigo des dernières années. Et parle ensuite de Bodies. Quand il parle de « ce premier travail », il fait référence directement à Bodies (synonime : celui-là si tu veux –> https://fr.wiktionary.org/wiki/premier, c’est quand même fou de devoir en arriver là), et ne l’indique pas comme « c’est le premier travail de Spencer de toute sa carrière ».
Pour en revenir à la perception de « jeune auteur », il a beau avoir écrit son Books of Magic il y a dix ans, il faut que tu comprennes que de son (mon) point de vue : il a fait 3 travaux chez Vertigo en 10 ans, et à chaque fois ce sont des travaux d’un an tout au plus, ça n’en fait pas un baroudeur chez cet Imprint. Même si ça a été apprécié, l’auteur n’a pas fait sa renommée ou sa reconnaissance dans cet Imprint, quand on parle de Vertigo, on pensera d’abord à d’autres auteurs avant de dire « Si Spencer ». C’est tout. C’est pas juste une question depuis combien de temps il écrit des comics, c’est sa reconnaissance chez cet éditeur.
Et quand bien même, ça reste la perception de Corentin, tu as le droit de ne pas être d’accord avec lui, mais de ce que je sais, Corentin a lui aussi un gros background sur Vertigo et a le droit de concevoir que Si Spencer n’est pas un vétéran même si tu n’es pas d’accord avec lui. De toute façon tel que le débat est lancé, vous n’êtes pas d’accord, ça ne sert à rien de vouloir faire changer d’avis l’autre. Ce type d’article est une review, l’auteur exprime sa façon de penser, c’est pas comme si c’était un dossier ou une actualité dans lequels on énumèrerait des faits en disant « Si Spencer, tout nouveau dans les comics » ou autre chose. C’est une question de perception, et vous n’avez pas les mêmes.
Quant à tes reproches, c’est même pas que je les prends en mouche parce qu’au pire, on a jamais revendiqué être parfaits et tout savoir, c’est surtout dans la façon dont tu les places, on voit pas trop le rapport avec la review. Si tu veux savoir, je ne lis des comics vraiment que depuis 2011, et je suis rédac chef du site. Voilà. Ca m’empêche pas d’être passionné et de faire de mon mieux pour le site. Mais tu peux dire qu’on fait les choses de façon approximative, n’oublie pas qu’on est des bénévoles, qu’on a une vraie vie à côté, j’aimerai bien pouvoir passer tout mon temps libre à lire et m’instruire dans ce domaine mais je ne peux pas. Faut faire avec, et si ça te plaît pas, je répète, il y en a plein d’autres qui en savent beaucoup plus et qui auront un trairement de l’information et des reviews qui te conviendra plus.
Personnes ne demande de vous justifiez comme vous le faite…mais juste d’être honnête intellectuelement et d’accepter vos erreurs ou les critiques que vous soyez professionnel ou non…c’est vrais que vous effectuez un gros travail sur le site mais rien n’est parfait…et certaine critiques peuvent faire mal ( surtout si vous êtes persuadé d’avoir raison ) mais elles permettent normalement de réfléchir .