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« Bienvenue en « l’An Zéro ». » – Duke Thomas
- Scénario : Scott Snyder – Dessin : Greg Capullo – Couleur : Fco Plascencia
- Batman Tome 5: L’An Zéro Deuxième Partie – 13 février 2005 – 240 pages – 19€ – DC Renaissance
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’à l’exception notable de « Le deuil de la famille« , un peu plus faible, le run de Snyder et Capullo soulève plutôt l’enthousiasme, à l’exception peut être du rabat joie de service de la rédaction, c’est à dire Corentin (que j’aime malgré tout). De « La cour des hiboux » en passant le début de « L’an Zéro« , c’est un quasi sans faute, tant le duo s’est approprié, puis a posé sa patte sur la série principale du Chevalier Noir. Voyons donc si la suite est du même tonneau et permet de continuer sur cette excellente lancée.
Ce tome contient les numéros #25 à #27 et #29 à #33 de la série encore, pour l’instant, estampillée New 52, Batman paru en VF dans Batman Saga ces derniers mois et aux USA l’an dernier.
Reprenant donc l’intrigue où on l’avait laissé dans le précédent tome, c’est à dire alors que la tempête sur Gotham et Le Sphinx menacent la ville. Le tout jeune Batman enquête sur les sévices causés à des scientifiques par le Docteur La Mort. Après des scènes dignes d’un film catastrophe pendant l’affrontement avec le Docteur La Mort, Nygma provoque alors un black-out qui plonge Gotham à l’état sauvage dont Le Sphinx est le maître. Les journées sont rythmées par le défi de ce dernier qui invite toute personne qui pense le coincer avec une énigme à lui soumettre pour retrouver la liberté. C’est dans cette situation difficile que Batman se réveille après avoir perdu connaissance pendant la tempête. Il va rejoindre la résistance qui s’est organisée auprès du Commissaire Gordon et lutter contre la tyrannie de son nouveau leader.
Après un début assez classique, c’est à dire d’excellente qualité au niveau graphique, Greg Capullo et son coloriste Fco Plascencia s’en donnent à cœur joie, avec la partie Cité Sauvage. En délaissant les habituelles couleurs sombres du Bat-verse pour des couleurs éclatantes et des paysages qui, même s’ils sont urbains, lorgnent sur le bucolique. Ils signent quelque chose de plutôt rare dans les séries qui mettent en scène l’homme-chiroptère. Les couleurs explosent, le « costume de crise » de Batman est ingénieux, franchement c’est vraiment un tour de force sur 240 pages. Une chose est sûre, Capullo aura durablement marqué la franchise de l’empreinte de son talent.
Côté scénario, c’est très bon avec une imbrication des menaces mises en place par Edward Nygma qui rendent impossible la mission du Dark Knight, avant de se terminer par un affrontement autant physique qu’intellectuel. Snyder revient à la base du personnage du Sphinx en proposant un ennemi qui ne mise que sur son intellect et ses pièges à base d’énigmes parfois à tiroir, et n’offrant aucune résistance physique quand il se fait attraper. Point de Sphinx survitaminé ou sous Venin, ici la confrontation est purement cérébrale. Le Docteur la Mort qui est le premier adversaire de Bruce devient anecdotique, tant le vrai vilain prend de la place. Snyder prouve qu’il n’est point besoin d’empiler les méchants pour tenir en haleine un lectorat, puisque qu’un seul lui suffit dans tout l’ouvrage. Parlons aussi de l’originalité de l’intrigue, qui cloue Batman au sol et lui enlève ses coins d’ombres habituels pour en faire une sorte de commando évoluant dans une jungle qui n’a d’urbaine que le nom. Pour une fois la conclusion est à la hauteur du reste de l’histoire, pas de bâclage ou de fin qui tombe à l’eau mais un affrontement qui prend le temps tout en ménageant le suspens, du tout bon, quoi !
Dans les vastes origines contées par Snyder et Capullo que constituent l’An Zéro, ce chapitre restera comme celui où l’on apprend comment Batman fédère une équipe autour de lui, avec Jim Gordon, Lucius Fox et Alfred. Mais plutôt que de nous offrir une histoire mièvre, ils ont fait le choix du grand spectacle et de l’ambition. Ils ont pris le risque de choquer en modifiant des origines établies depuis longtemps et en sortant le Chevalier Noir de son environnement habituel, ils ont réussi leur pari. C’est comme ça que naissent les histoires marquantes et je pense que celle ci fera date dans l’histoire de Batman.
Amplement mérité ! #HatersGonnaHate
Énorme je vais le récupérer mercredi et jvais le lire d un traits avec le tome précédent bonne revues comme d hab!
A vrai dire, je suis pas du tout fan de Zero Year… Certes les dessins sont très beaux, mais l’histoire n’est franchement pas excitante. Les dessins de Capullo ont vraiment l’effet d’une poudre aux yeux…
Bref à lire.
Ah je trouve l arc plutot intéressant sa apporte un autre point de vue à la mythologie du batman et sa donne du poids au cv du riddler..c est bon et c est meme excellent parfois.. Capello est très bon pour moi c est un indispensable
Oui c’est sûr qu’il y a des choses intéressantes, mais j’ai trouvé ça un peu long et lourd par moment, on pouvait faire mieux selon moi :) .
Que ça plaise ou non, Snyder vient de mettre son nom dans l’histoire de Batman.
Encore aujourd’hui je reste mitigé sur ce zero year. la dernière partie ne m’avait pas particulièrement passionné, j’espérais vraiment que le riddler ne soit pas le grand vilain de l’histoire, je le trouve vraiment peu crédible. Enfin bon il faut dire que je ne l’aime pas particulièrement à la base. Sinon j’ai trouvé que Snyder n’avait pas pourri la fin, ce qui nous change un peu^^
Au final je trouve qu’il ne se sera pas passé grand chose dans cet arc … Ça tire en longueur. C’est un moins choquant en librairie qu’en kiosque mais franchement , c’était quand même pas génial.
Aucun changement particulier par rapport à ce que l’on savait déja , une conclusion bof bof …
Bref heureusement c’est finit !
PS: et surtout merci à URBAN pour ce bon gros fist aux lecteurs kiosques qui ont la conclusion de l’arc après la sortie en librairie. Faut le dire de suite si il faut arrêter d’acheter des kiosques…
Le gros fist me parait un poil disproportionné pour décrire cette situation non ?
La conclusion de l’arc ne sort pas non plus 6 mois après en kiosque … et puis niveau prix, je ne vois pas en quoi ça vous rentre dans le derrière, le kiosque reste avantageux. (Et soit dit en passant, ce n’est pas la première fois que cette situation arrive)
:)
tu sais je dis ça , mais j’ai été le premier à le prendre en librairie donc j’achète en mon âme et conscience ^^.
De mémoire pour Arrow c’était la même chose avec la fin de l’arc sur les outsiders.
Plus ça va et plus je me demande si poursuivre les kiosques est pertinent … :S. Surtout pour Batman ou le seul numéro qui n’est pas en librairie est Batgirl… vu la qualité du titre…
Detective Comics n’est pas en librairie. Et Grayson on sait pas encore.
Puis sortir la fin en TPB avant le kiosque c’est pas nouveau pour Urban. Comme je le disais ca c fait pour les 2 premiers TPB Batman, les 2 premiers JL, le premier GL sans vraiment géné la parution kiosque, qui a 95% de son contenu inédit au moment de la sortie
Puis c’était déjà le cas pour la court des hiboux et la nuit des hiboux, c
Oups dsl fausse manip
Puis c’était déjà le cas pour la court des hiboux et la nuit des hiboux, ça a pas empêché le kiosque Batman de bien se vendre.
Au delà de faire un arc qui restera dans les annales de Batman, je trouve que ça a été très plaisant à lire.
J’ai relu la partie 1 et enchainé la partie 2 et le tout marche bien.
Je comprends bien l’argument comme quoi en kiosque ,ça a été long, un run de quasi un an s’il n’est pas exceptionnel , devient vite pénible.
Mais là en mode librairie,ça passe plutôt bien.
Pis dans ce run, si le travail de Snyder peut diviser, je pense qu’on peut mettre en avant celui de Capullo,Mikki et Plascensia qui ont une très belle alchimie je trouve. Je me régale à chaque page et je trouve que c’est un trio de dessinateurs qui marquera Batman.
Tome exceptionnel.
N’achetant le batman saga que pour avoir une vue générale des évènements, je n’ai pas tant prêté attention à l’étalement de ce batman new52 sur un an.
Je me suis régalé à la lecture de ce tome (autant que les 4 précédents). Et pourtant ce zero year ne m’emballait pas du tout. Mais le coup de crayon de Capullo attire l’œil, la colorisation de Fco fait mouche, et après quelques pages de lecture tu te rends compte que Snyder est très bon, voir doué si tu le compares à d’autres new 52.
Qu’on aime ou pas Batman (ou trop de « I’m batman ») faut reconnaitre que c’est un trio gagnant. Bravo
Une fin magnifique !
Très bon tome que j’ai dévoré. Les dessins sont magnifiques et l’histoire est vraiment prenante, vivement la suite !
Autant je n’étais pas très fan de la première partie de cette année zéro (Parce que bon vouloir passer par-dessus « Année un » et « Killing Joke », voila quoi…) Mais cette deuxième partie m’a ravie du début à la fin, les couleurs chaudes, les décors « Last of Us », et un Sphinx intelligent comme je n’en avait pas lu depuis « Hush »… Super volume pour les batmaniac.
Par contre j’ai eut le sentiment en le lisant qu’il manquait des morceaux de Flashback. Est-ce cas?
La seule chose que j’ai remarqué comme étant manquante c’est ce qui se passe pendant la tempete, mais comme c’était dans d’autre série (Detective Comic, Batgirl…)…
Super ! Là, au moins, il y avait du fond et un vrai méchant attachant car ambigu (l’idée que l’homme redevienne « intelligent »
Super ! Là, au moins, il y avait du fond et un vrai méchant attachant car ambigu (l’idée que l’homme redevienne « intelligent »
Les drones du sphinx dans cet album , edward nygma les a voles quand il travaillait chez powers industries non ?