[Review Express VO] Semaine #119

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Coffin Hill #3

Le Top de la semaine

  • Lil’ Gotham #9

Le Flop de la semaine

  • Katana #10

Très grosse semaine pour ce deuxième Mercredi de publication pour DC Comics et Vertigo. En effet, de nombreux titres New 52 importants ont été publiés, avec notamment le tout premier numéro de la série Justice League 3000 dont nous vous proposons une review complète depuis sa sortie Mercredi. Zero Year continue également à travers les pages de Batman #26, et Forever Evil avec Justice League, Justice League of America, Constantine, Suicide Squad et Arkham War. Donc attention aux spoilers !

Bonne lecture et n’hésitez pas à nous donner vos avis !


VERTIGO COMICS

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ASTRO CITY #7

ASTRO CITY #7 review

Après 6 numéros qui, même s’ils faisaient apparaitre des super-héros, se concentraient plutôt sur des gens sans pouvoirs, on entame avec Astro City #7 un arc en 4 parties plus classique puisqu’il remet nos chers héros costumés sur le devant de la scène. Alors oui, c’est plus classique mais certainement pas moins bon. C’est un numéro d’introduction donc ne vous attendez pas à une histoire à couper le souffle, en tout cas pour le moment. Cependant, tous les éléments pour ça sont déjà là et comme d’habitude, on ne peut être qu’impressionné par le nombre de choses développées en un seul épisode par Busiek. C’est simple, tout y passe. Histoire d’amour, complots, gros combats entre héros et vilains, origin story du personnage principal et cliffhanger qui fait bien saliver pour ceux qui connaissent un peu l’univers d’Astro City. Ajoutez à ça les planches de Brent Anderson, toujours impeccables et avec le sens du détail dont l’artiste fait preuve et qui fait toute la différence et vous obtenez une nouvelle belle réussite pour la série.

Au final, ce que l’histoire perd peut-être en originalité par rapport aux numéros précédents, elle le gagne en potentiel épique. Vous l’aurez donc compris, Astro City, ça reste vraiment de la bonne came.

– n00dle

Note : 8,5/10

COFFIN HILL #3

COFFIN HILL #3 review

Brillant ! Tel est le constat que l’on peut faire après la lecture de ce numéro. Mon entrain pour cette série ne cesse de croître et ça fait du bien. Chaque nouveau numéro amène son lot de surprises tant au niveau de l’histoire qu’au niveau des développements des personnages. Eve Coffin est un personnage vraiment très attachant malgré cette distance qu’elle peut avoir. Forcément son retour à Coffin Hill n’est pas apprécié de tous, mais nous lecteurs pourrions la suivre jusqu’aux confins des ténèbres, enfin moi oui en tout cas. Cette série rassemble tout ce que je peux aimer, et même s’il y a une scène un peu caliente, point de niaiserie au milieu de tout ça. L’histoire est spécialement bien ficelée et il est certain que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Et puis, avec des planches telles que celles-ci, comment ne pas plonger avec plaisir dans cet univers.

Merci Caitlin Kittredge et Inaki Miranda pour cette brillante série !

– Harley

Note : 9/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #6

FBP: FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #6 review

Début d’un nouvel arc en deux parties, FBP #6 nous fait l’honneur de nous présenter un nouvel agent Rosa Reyes. Simon Oliver instaure dès la première page une ambiance pesante puis revient quelques temps en arrière pour faire le lien avec ce qu’il vient juste de présenter. L’agent Rosa Reyes est très énigmatique, à la limite de l’antipathie ; Oliver arrive à faire d’elle quelqu’un de très différent de tous les autres acteurs de ce numéro. On suit donc Jay Adams et Rosa Reyes sur leur première enquête ensemble. Ici et là ça papote quand même pas mal dans l’ensemble mais Oliver réussit à nous emporter dans ce qui semble être une anomalie toute banale, au travers de détails dans la scène et de dialogues plein de sous-entendus. Robbi Rodriguez ne baisse pas de rythme quant à la qualité de ses planches. Ici tout de même on reste dans le classique puisqu’il ne se passe pas grand chose de surnaturel. Donc si vous aimez l’ambiance graphique particulière de FBP, vous ne serez pas dépaysés, et la colorisation un peu excentrique est toujours bien présente. Je trouve quand même que par rapport au début de la série, on a perdu en dynamisme. Il va falloir faire attention, messieurs !

– ArnoKikoo

Note : 6/10


BEYOND (DIGITAL…)

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BATMAN BLACK AND WHITE #4

BATMAN BLACK AND WHITE #4 review

Avant-avant-dernier numéro de l’anthologie. On commence par une énorme claque visuelle d’entrée de jeu avec “Ghost of Gotham” dessiné par Kenneth Rocafort qui, outre de posséder un style au départ très agréable, manie les jeux de noir et blanc à la perfection, bien aidé par une histoire de Nathan Edmonson à base de fantômes qui se prête à merveille à l’exercice ! On a à peine commencé le numéro que déjà, je suis conquis ! Vient ensuite “Tea-Minus Party” de Michael Allred et Lee Allred. Dans une ambiance plus cartoony avec un Batman qui fait penser à celui du Golden Age, l’homme chauve-souris affronte des hommes contrôlés par le Mad Hatter… ou pas ? Si l’histoire est en soi plaisante on est clairement en dessous de ce qui a été fait juste avant. Un peu décevant. Mais continuons tout de même avec “Long Day” écrit et dessiné par Dustin NGuyen. On y suit Batman dans une de ses journées habituelles. C’est vif, mordant et Dustin nous en envoie plein les mirettes, son travail est très nuancé, on a parfois l’impression d’avoir affaire à de la peinture. Et à propos de peinture, le tableau final qui nous propose est vraiment excellent. Sans mots, il arrive à poser cette ambiance et ces sentiments entre deux personnages, c’est assez extraordinaire de réussir à faire passer ça comme il le fait. On continue avec “Even in the Darkest Moments” de David Macho et dessiné par Ruben Pellejero. C’est le point faible de ce numéro, car même si l’histoire (Batman qui tombe sur Croc au coin d’une rue et qui est aidé par un SDF – en gros) permet à l’auteur d’apporter une petite morale, ça ne vole pas très haut et je n’ai pas été très sensible aux dessins de Pellejero. C’est un style assez enfantin, plutôt grossier (par rapport au reste) et son Killer Croc n’est pas très réussi. On finit ensuite avec “Missing in Action” écrit et dessiné par Sean Gallaway. On a droit à une sorte de dessin animé des années 80-90 et c’est assez plaisant à regarder. Par contre on sent que Gallaway n’a eu que très peu de pages pour raconter son histoire, ça va très vite, le découpage est plutôt osé, mais on perd beaucoup en lisibilité, surtout la toute fin, qui est très confuse. Meh. On se retrouve donc avec deux histoires à ne manquer sous aucun prétexte, et trois qui sont plaisantes, mais que vous pouvez vous permettre de manquer.

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

BATMAN : LI’L GOTHAM #9

BATMAN: LI’L GOTHAM #9 review

Dans un premier temps, nous suivons Batman & Robin à la poursuite de Clayface en pleine Gotham Comic-Con, l’occasion pour Dustin NGuyen et Derek Fridolfs de se moquer un peu des conventions du genre. Tout y passe, les artistes en dédicaces, les vendeurs de produits dérivés, les cosplayers… Et la façon dont Clayface se fait avoir est géniale ! Vient ensuite un numéro sur Duffy qui passe un très mauvais “Labor Day” : en effet, tout le monde a décidé de l’appeler pour lui demander du travail. On a en fait droit à une succession de sketch dont la drôlerie va croissante, et les pages de fin vous feront littéralement éclater de rire. Voilà la série qui reprend du poil de la bête, je me suis rarement autant marré ! Et Dustin NGuyen excelle toujours sur la série avec ce style de dessin/coloriage un peu enfantin, si particulier. De toute façon je suis sûr que je ne prêche qu’à des convaincus. Lil’ Gotham c’est génial, et puis c’est tout !

– ArnoKikoo

Note : 9,5/10

BATMAN BEYOND 2.0 #9

BATMAN BEYOND 2.0 #9 review

Après une courte pause, Kyle Higgins revient pour un arc en sept parties, “The Bat-Men”. Inutile de vous dire donc que vous allez retrouver un vilain bien connu du batverse. Mais ne précipitons pas trop les choses, ici Higgins pose tranquillement son intrigue, qui a l’air plus complexe qu’il n’y paraît, avec des sortes de vampires à la recherche d’une sorte d’émetteur à ultrasons, et Terry McGinnis qui affronte Shriek. Un affrontement qui tourne plutôt mal… Aux dessins Thony Silas continue sur sa lignée, c’est joli soigné, propret, et il y a un très joli jeu au niveau du lettrage sur ce numéro. Voilà, et maintenant j’attends de voir l’intrigue qu’on va nous proposer. Mais la dernière case donne envie, c’est sûr !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

LEGENDS OF THE DARK KNIGHT SUPER SPECTACULAR #1

LEGENDS OF THE DARK KNIGHT 100-PAGE SUPER SPECTACULAR #1 review

La série Legends of the Dark Knight s’offre un numéro de taille pour la fin d’année chapeauté par deux couples d’inconnus (pour moi – et je n’ai pas la prétention de connaitre tous les artistes et auteurs chez DC), et vous savez quoi ? Il y en a qui gagneraient à se faire connaître. La plus longue des deux histoires présentes dans ce numéro, « Whitout Sin » suit Batman enquêter sur le meurtre d’un prêtre dont tout semble indiquer que Two-Face est le coupable. L’Eglise essaie également d’en savoir plus mais n’a pas l’air de vouloir coopérer avec Batman. Véritable enquête policière qui joue avec les codes du polar classique avec son lot de suspects, de retournements de situations, et un Harvey Dent qui essaie de se prouver qu’il peut changer. Mais les démons intérieurs ne sont jamais très loin. Outre la caractérisation de Two-Face très travaillée, qui en devient un axe central de l’histoire, on se plaît également à suivre la relation de Batman vis-à-vis de l’Eglise via ses rapports avec le Prêtre Tenney : l’un comme l’autre ont énormément de choses à se dire et si certaines répliques peuvent paraître un peu facile, l’ensemble tient parfaitement la route. Au niveau des dessins, Tom Mandrake nous sert un Batman qui sent bon les 90’s avec une cape assez gigantesque qui lui donne une p*tain d’allure. Si certains traits sont irréguliers, l’auteur maintient la performance sur les quelques 70 pages de l’histoire, ce qui nous donne une très bonne impression. Et on enchaîne avec le “Dr. Quinn Diagnosis” qui est tout bonnement excellent. On y voit un affrontement classique entre Batman et Harley Quinn qui tourne à la séance de psychanalyse tout simplement tordante, chacun des deux adversaires essayent de décrypter la personnalité de l’autre. Jim Zubkavich nous sert un très long dialogue avec son lot de répliques tordantes (vous rigolerez plusieurs fois, si si) mais la palme revient à l’artiste Neil Googe qui dessine une Harley Quinn “Bruce Timmesque” géniale. L’artiste est très inspiré et se fait plaisir sur ses poses, ses expressions faciales, et le découpage, la mise en scène sont également très réussis. Y a juste un petit souci avec le masque de Batman par certaines cases, mais rien de grave. Voilà, je vous encourage très fort à découvrir ces deux petites perles, et j’attends vivement la seconde édition en Mars 2014. Au final, le seul reproche que je ferais à ce numéro, c’est son prix. Pour deux dollars de moins, ç’aurait été parfait !

– ArnoKikoo

Note : 8/10


NEW 52

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BATGIRL #26

BATGIRL #26 review

Hé bien, me voilà plutôt bien déçue. On nous promettait de la bagarre, on en a mais qui se finit un peu en queue de poisson, et la raison de ce combat est un peu trop téléphonée à mon goût. On nous promet une confrontation et des révélations que l’on attend depuis plusieurs numéros, on les a aussi, mais il manque quelque chose. Il y a peut être trop de retenue dans cette confrontation. Même si la tension est palpable, le final est décevant. Je m’attendais à quelque chose d’encore plus fort, même peut-être verser quelques larmes, mais non. C’est dommage. Bon après c’est quand même un bon numéro, Gail Simone fait bien les choses. Par contre, il serait assez sympa de nous changer l’artiste, car si Daniel Sampere est doué sur les visages en gros plans, il y a certains cases donc les détails sont inexistants et ne sont vraiment pas top à regarder.

– Harley

Note : 6,5/10

BATMAN #26, Zero Year

BATMAN #26, « ZERO YEAR » review

Voilà un numéro de Zero Year qui me fait vraiment plaisir. Un numéro qui explore un peu des choses que je ne connais pas, ou moins. Un début de relation entre un Bruce Wayne en colère et un Commissaire Gordon un peu louche de par son passé et de son implication lors du jour de la mort des parents de Bruce. Pas de gros mystères hallucinants, mais des pointes de curiosité, et c’est tellement plaisant à lire que pour le coup, je profite pour une fois vraiment de la plume de Snyder, qui maîtrise toujours bien ses dialogues. La trame avec le docteur Death me laisse toujours de marbre ceci dit, tandis que les bêtises du Riddler sont mises en arrière plan. Fort heureusement, ce numéro tient surtout sur la relation Bruce Wayne/Gordon, avec un peu d’Alfred dedans, et en ça, j’ai vraiment trouvé le numéro passionnant. À voir maintenant où tout ça va nous mener ! Reste les traits de Capullo, toujours dans les mêmes tons, évidemment et qui sont toujours aussi bien maitrisés ! Par contre, la coupe de cheveux de Bruce, je ne m’y fait toujours pas !

– Freytaw

Note : 7/10

CONSTANTINE #9, tie-in Forever Evil

CONSTANTINE #9 review

Après des débuts intéressants écrits par DeMatteis, c’est au tour de Ray Fawkes de plonger dans Forever Evil : Blight et hélas ça change tout et pas forcément dans le bon sens. Bon, c’est vrai, je suis un peu injuste avec Fawkes puisque ce numéro n’étant finalement qu’une énorme scène d’action, on ne peut pas lui reprocher grand-chose au niveau de l’écriture. Enfin, son personnage principal continue quand même de passer la moitié de son temps à pleurnicher parce qu’il n’arrive pas à retrouver sa pauvre petite Zatanna qu’il aime tant et oui, on parle bien ici de John Constantine… Bref à part ça, pendant 20 pages, ça tabasse et ça s’envoie des sorts de tous les côtés. Plutôt cool sur le papier donc mais ce genre d’épisode demande un artiste irréprochable pour nous faire réellement vivre l’action. Hélas, ACO que j’apprécie pourtant beaucoup habituellement, semble en petite forme et livre des planches peu détaillées et au découpage imprécis. C’est assez problématique puisque l’action devient presque illisible par moment et c’est d’autant plus dommage que les deux pages qui sont signées par Beni Lobel, et pas par ACO, sont vraiment belles.

Bref, ce Constantine version New 52 est encore une fois une déception et c’est, par la même occasion, le premier raté pour ce crossover version Dark.

– n00dle

Note : 5/10

FOREVER EVIL : ARKHAM WAR #3

FOREVER EVIL: ARKHAM WAR #3 review

Un numéro qui va à cent à l’heure ! Killer Croc se joint aux forces des Arkhamites pour affronter un Bane à qui il manque un petit quelque chose. Toujours à manigancer avec Penguin qui lui expliquera qu’au fond, Bane ne fait peur à personne, tout le monde a déjà connu bien pire. Et ceci entraînera un changement d’apparence surprenant et radical. On assiste dans ce numéro a une grosse montée d’adrénaline, et les deux camps s’affrontent pour un même enjeu : les Talons ! Scot Eaton et Peter Tomasi nous desservent un véritable “all-star vilains”, et entre les manigances et la baston, on ne voit pas les pages se tourner. Tomasi s’efforce toujours de caractériser ses personnages et ici Bane et Penguin sont mis en avant, leurs actions et le raisonnement de chacun est somme toute logique. Je me répète mais c’est vraiment très bien rythmé et si ça manque un peu de profondeur, c’est compensé par la qualité des dessins et de l’encrage. J’ai toujours un souci avec la colorisation de Dalhouse, je pense que ça ne changera plus d’ici la fin. Du coup, je pense qu’on tient ici une série qui serait beaucoup plus intéressante, artistiquement parlant, en Noir et Blanc. Urban, si tu m’entends…

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

GREEN LANTERN CORPS #26

GREEN LANTERN CORPS #26 review

L’avantage d’avoir Venditti présent sur l’ensemble des titres de l’univers Green Lantern, c’est que nous avons droit à une certaine cohérence entre ces derniers. En fait, lorsque l’on prend Green Lantern Corps on a bien l’impression d’avoir une continuité avec le titre principal, mais celui-ci prend le point de vue  de John Stewart. C’est d’ailleurs perturbant de l’avoir, comme ça, en star puisque cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas été le centre d’intérêt. Très peu de surprises cependant dans ce #26 et c’est ce qui est le plus regrettable. Tout est très prévisible et la menace rampante que représentent les shape-shifters n’est clairement pas mise en scène correctement puisque pour l’instant on a vraiment du mal à les imaginer pouvoir accomplir quoique ce soit de bien terrible. Du coup il n’existe aucune tension, aucun sens du drame alors qu’à mon avis le but était différent. La discussion entre Jordan et Stewart n’apporte finalement pas les éléments que j’aurais aimé voir et c’est comme si rien ne c’était passé. En fait, ce que je retiens du titre, c’est que ça m’a donné envie d’avoir un jeu de gestion de Green Lantern Corps, dans le genre Green Lantern Corps Manager qui pourrait donner un truc assez cool. De là à dire que Stewart et Mogo fassent naître des vocations dans le BTP…

– Nathko

Note : 6,5/10

JUSTICE LEAGUE #25, tie-in Forever Evil

JUSTICE LEAGUE #25 review

Comme à l’accoutumée depuis le début de Forever Evil, le titre Justice League sert à mettre en avant l’un des personnages qui composent le Crime Syndicate. Après Ultraman le mois passé, c’est au tour d’Owlman d’être la vedette d’un jour. Même si le titre classique Justice League commence à me manquer et que je n’ai pas particulièrement d’attrait pour le personnage, ce numéro #25 de Justice League reste une lecture agréable et surtout totalement indispensable pour la suite à moins qu’un résumé ne soit fait dans la série Forever Evil avec le numéro #4. Johns nous invite dans le passé du tourmenté Wayne qui n’est pas Bruce et qui n’a rien à voir avec son «double». La situation de départ est très largement différente bien que très proche dans une certaine mesure. En réalité, le point de départ est le même mais tout va différer à partir de là. D’ailleurs, de base, le caractère des personnages sont bien différent de ce que l’on connaît de notre Batman. La relation très particulière qu’Owlman entretient avec Dick se dévoile dans ces pages et permet de faire avancer l’histoire de façon assez surprenante même si cela me semble un peu trop facilement et rapidement plié. Mais bon, entre le choisir le pire ou le moins pire, il n’y a pas vraiment de choix. Je ne sais pas où est passé Ivan Reis mais c’est Doug Mahnke qui prend en charge le numéro et c’est vraiment agréable. Justice League #24 n’est clairement pas aussi engageant que le précédent sur Ultraman, sans doute la faute à un personnage qui ne me parle pas vraiment mais aussi parce que certaines ficelles sont trop grosses pour être acceptées sur une telle série.

– Nathko

Note : 6,5/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #10, tie-in Forever Evil

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #10 review

Si le dernier numéro avait commencé doucement à se centrer sur Stargirl, celui-ci rentre réellement dans le vif du sujet, avec une mise en scène tout à fait succulente et une caractérisation, une fois de plus, au poil. Si nous ne connaissions pas Stargirl, maintenant, nous n’avons plus d’excuses ! Ce numéro, toujours en duo finalement, avec l’omniprésence du Martian Manhunter, nous envoie dans plein de flashbacks dans lesquels l’esprit de Stargirl essaye de se réfugier (alors que l’équipe de Deathstroke vient de lui tomber dessus, à noter que c’est la même équipe que l’on peut voir dans A.R.G.U.S., ce qui embrouille un peu la continuité de l’event, mais bon, soit). Le Martien fait quant à lui tout pour l’aider à se sortir de ses pensées pour se concentrer sur le combat en cours, puisqu’elle seule peut l’aider à sortir de la prison dans laquelle il est maintenu. Les révélations sur l’endroit exact où se trouve la Justice League sont posées. Et en découle le statu quo du Martian et de Stargirl jusqu’à la fin de ce numéro (et les choses vont bien changer dans le prochain je pense !). Vraiment une maitrise de l’intrigue parfaitement admirable et souple, on tient là pour moi les meilleurs ties-in de l’event (même si le titre Justice League tout court s’en sort pas mal non plus). Avec une fin très forte émotionnellement et qui vient marquer au fer blanc la personnalité de l’héroïne. Il est aussi évident de comprendre pourquoi Eddy Barrows aime tant le personnage de Stargirl comme il en parle dans notre interview, ses dessins n’ont jamais été aussi chouettes ! Même s’il partage l’affiche avec Tom Derenick ! Mais la constance des dessins n’est pas altérée et on suit Stargirl comme si on y était.

– Freytaw

Note : 8/10

KATANA #10

KATANA #10 review

Bon, hé bien je crois qu’aucun épisode de la série n’avait été aussi mauvais que celui-ci. Oui, je sais, ça parait totalement incroyable ! Et pourtant, ils l’ont fait, ils ont touché le fond avec cet ultime numéro de cette série annulée. Heureusement d’un côté qu’elle se termine, mais malheureusement de l’autre, car c’est proprement un scandale qu’un personnage comme Katana, avec tant de potentiel, soit saccagé de la sorte. On dirait que la série, déjà mauvaise jusque là, avec malgré tout un soupçon de bonnes idées, devient une parodie d’elle-même. Le pire étant le traitement de Shun, déjà bidon le numéro précédent, et persistant dans une incohérence et une débilité proprement hallucinante. Pire encore, on sent le rush de l’annulation et l’accélération de l’histoire sur la fin, Ann Nocenti posant des ellipses proprement folles et perdant complètement le lecteur (ce à quoi la série nous a pas mal habitué jusque là en fait, mais là c’est en pire). Quant au traitement du Samuraï qui était piégé dans la Soultaker et teasé depuis un moment déjà, c’est juste la grosse farce du siècle, alors que tout laissait penser que ça serait le combat de sa vie pour Katana. La blague. Ce numéro est une blague. Si Lobdell a du mal à caractériser ses personnages, Ann Nocenti ne sait juste… pas écrire de comics. Et pire encore (oui je sais, j’utilise beaucoup ce mot), Alex Sanchez revient sur les dessins. Depuis son départ, le titre avait connu quand même du mieux, au moins en terme de lisibilité. Son retour est tout aussi dramatique qu’on pouvait l’espérer. C’est d’une mocheté absolue, avec les mêmes visages difformes, les mêmes scènes d’action illisibles, les mêmes coups de crayon du mec qui sait pas le tenir, bref… Mon seul regret, c’est de ne pas avoir ce comics en version papier pour pouvoir me torcher avec (désolé pour cette phrase…). Je suis dégoûté. Katana, tu ne méritais pas ça.

– Freytaw

Note : 1/10

NIGHTWING #26

NIGHTWING #26 review

À quoi sert cet épisode ? C’est un peu le questionnement que je me pose. L’épisode de  Justice League de cette semaine étant plus un numéro de Nightwing (dans le sens intéressant) que ne l’est celui de sa propre série. Je me suis ennuyé assez follement dans ce numéro. On ne ressent plus aucun enjeu, plus aucune tension, et c’est comme si les dernière intrigues n’avaient finalement aucun impact sur le personnage. On sent que Dick est dans un genre de flottement, avec lequel Higgins ne semble pas savoir jouer. La question du « Que va-t-il arriver à Nightwing ? » est seulement posée parce que ce numéro ne reflète aucun intérêt particulier pour le personnage. En fait, ça en devient carrément flippant. C’est quoi ce manque d’inspiration ? On ne peut pas dire que c’était l’atout numéro un de la série, mais tout de même. J’ai très très peur pour la suite du coup. Cet épisode est d’ailleurs tellement vide que je ne sais même plus de quoi ça parlait en vérité. Un numéro de transition, sans doute… Mais c’est ce qui est après cette transition qui fait flipper un max, comme si l’auteur se retenait de nous dire un truc. Visuellement, ça reste chouette (même si je regrette toujours Barrows, mais ça fait un bail), mais c’est à peu près tout ce qu’il y a à en dire. Nightwing, que va-t-il t’arriver ?

– Freytaw

Note : 4/10

SUICIDE SQUAD #26, tie-in Forever Evil

SUICIDE SQUAD #26 review

Bon, hé bien c’est pas tout mais j’ai un rendez-vous là… Non c’est pas vrai, mais il va m’être dur de vous faire partager mon avis. En clair, je n’ai pas du tout aimé. Amanda Waller en gué-guerre avec James Gordon et The Thinker, Harley Quinn qui met son grain de sel humoristique mais qui ne m’a fait ni chaud ni froid, et puis deux gros trucs bleus – ah non trois pardon – qui se battent tour à tour… Bref, ça parle beaucoup trop, et niveau action franchement c’est moyen. Matt Kindt livre un scénario qui nous donne l’impression de regarder un chien qui tente d’attraper sa queue. Les planches des artistes ne sont pas folles non plus, ce qui n’arrange pas le titre. Bref, j’ai pas aimé, j’ai même cru abandonner la lecture en route. Les seuls points attribués sont pour la fin car elle promet une suite intéressante.

– Harley

Note : 3/10

SUPERBOY #26

SUPERBOY #26 review

Dans Superboy #25 on revient à l’histoire liée aux Teen Titans sans aucunes explications par rapport aux évènements de Krypton Returns mais un tout petit peu par rapport à la situation actuelle du personnage à la suite des évènements de Teen Titans. Ni Jordan, ni Lobdell ne sont présents et c’est Wolfman qui est en charge du clone fils. Alors je vais être direct. Oui c’est plus intéressant qu’avant, mais non ce n’est pas bon. En fait le problème c’est que Wolfman hérite quand même d’une série en perdition qui n’est autre qu’un ramassis d’errances scénaristiques que Justin Jordan avait tenté de rattraper. Maintenant c’est à son tour d’essayer de faire quelque chose avec les restes et de sortir le titre de la boue. Ça ne va pas être facile parce que franchement c’était l’horreur. On a donc un numéro qui semble être un numéro de transition entre ce qui se passe avec le Teen Titans et peut-être un peu plus d’indépendance, nécessaire à mon avis. Je ne vais pas parler de l’histoire qui est complètement inexistante mais j’attends beaucoup de Wolfman par la suite. Visuellement le titre est quelque peu ingrat, ne l’aidant absolument pas à retrouver la forme. Que ce soient les scènes d’actions ratées ou même le reste, c’est du même niveau que ce que l’on peut trouver en digital… En conclusion, on reste dans une relative continuité complètement invraisemblable avec un personnage que l’on n’aime pas mais qu’il pourrait être fun de détester à l’avenir. C’est mieux, mais ce n’est même pas passable.

– Nathko

Note : 4/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #3

SUPERMAN/WONDER WOMAN #3 review

En fait, ce troisième numéro ne fait que confirmer une chose, celle que Tony S. Daniel n’est pas fait pour dessiner cette série. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais son style a évolué d’une manière qui ne me plaît plus. Bien trop anguleux, trop froid, presque trop générique. Il me suffit de regarder la double page qu’il avait fait dans Justice League sur Wonder Woman et Cheetah pour être convaincu que nous avons affaire à une régression. Bien évidement ce n’est pas moche, mais si cela pouvait faire l’affaire dans Action Comics, ça ne le fait pas dans Superman/Wonder Woman. Le problème majeur vient surtout du langage du corps et des expressions faciales des personnages. La plupart du temps cela ne correspond pas avec les dialogues et créé une sorte de décalage qui m’empêche de croire ce qu’ils se racontent. J’ai plus l’impression d’assister à des déclarations vides de sens… C’est quand même carrément balo pour une série où les sentiments sont censés prendre une place prépondérante. Du coup, toute cette partie relationnelle sonne faux. Dans ce #3 c’est Zod qui fait son entrée, et quelle entrée ! Et là c’est à nouveau un problème parce que niveau temporalité de l’histoire ça devient compliqué… On cite pelle mêle du Action Comics de Grant Morrison, on fait intervenir la JLA mais les héros ne sont pas censés savoir qu’elle existe, Superman ne semble même pas connaître Zod lui-même alors qu’il me semble que son existence n’est pas un secret pour lui, etc. En fait, j’aurais aimé que Zod reste dans une série Superman et que le couple se trouve d’autres problèmes. Toutefois, j’ai trouvé le dialogue entre Superman et Batman du début plutôt sympathique à défaut d’être parfaitement écrit. Pour l’instant la série ne brille pas vraiment et j’ai peur que cela ne s’arrange pas. J’espère vraiment me tromper…

– Nathko

Note : 6/10

WORLDS’ FINEST #18

WORLDS’ FINEST #18 review

On sent que le crossover de Worlds’ Finest avec Batman/Superman approche (il est d’ailleurs teasé en fin de numéro) et du coup Paul Levitz remballe vite fait (et plutôt) bien fait son petit arc avec la vilaine tatouée qui s’attaquait, on peut difficilement lui reprocher, aux gens de la mode à New-York. J’ai été assez partagé parce que d’un côté ça va très vite, on savait pas d’où sortait cette méchante puis là révélations, combat, affrontement final et pif paf pouf on règle le tout. Mais d’un autre côté, c’est pas trop mal écrit, y a de l’action, de l’humour, du fun quoi. Donc ça s’apprécie plutôt bien, un peu comme une bonne bière avec des cacahouètes devant la Ligue 1. Euh… Non, oubliez ça. Aux dessins, c’est toujours R.B. Silva qui mène la danse, et c’est joli ! Nos héroïnes en voient de toutes les couleurs, et ça se ressent sur les visages ultra expressifs (parfois limite déformés mais ça donne ce côté cartoon plaisant), et l’action est bien lisible. Encore une mention pour la colorisation que je trouve géniale, toute en nuances, un régal. Hé bien voilà, ça fait 3 numéros que Worlds’ Finest est devenu lisible, ça mets du baume au cœur. Maintenant j’ai hâte de voir ce que le crossover va donner !!

– ArnoKikoo

Note : 7/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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13 Commentaires
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Freytaw
10 années il y a
Répondre à  Julien

Autant je ne m’attendais pas à un chef d’oeuvre pour ce dernier numéro… autant je ne m’attendais pas non plus à ce que ce soit aussi mauvais. C’est comme si les auteurs eux même n’en avaient plus rien à foutre…

Arnonaud
10 années il y a

Pas mal de merdes qui sont sortis cette semaine ! (quand même 4 titres en dessous de 5/10 !) Impressionnant. J’espère que les auteurs arriveront à se reprendre…
A côté, ça fait plaisir de voir que World Finest s’améliore qualitativement, mais globalement, les New 52 sont en moyenne forme cette semaine…

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  Arnonaud

C’est souvent les mêmes titres qui reviennent chaque mois.
Par contre, je trouve que Harley a été un peu dur avec Suicide Squad en ce qui me concerne, bien que je comprenne son point de vue. Mais moi j’aime bien quand ça parle ! Matt Kindt développe toujours beaucoup (trop ?) ces personnages, mais pour le coup, l’histoire de King Shark qui est dévoilé dans ce numéro m’a quand même assez plu ! Même si je dois admettre que l’histoire avec The Thinker, c’est pas franchement terrible…

jay
jay
10 années il y a

Moi j’ai trouvé que c’etait une tres grosse semaine avec nottament JL 3000 et JL 25 qui sont pour mois tout les 2 enormes.JLA est pas mal .Sup/Wonder est aussi une tres bonne sortie tout comme le Batman.Des sorties comme ça , j’en veux toutes les semaines.

Aquaman
Invité
10 années il y a

J’ai perdu toute espoir pour Constantine heureusement que c’était le dernier épisode que j’avais commandé.

pacclerouge
pacclerouge
10 années il y a

Je serai un peu plus mesuré sur le Batman 26. Il faut avouer qu’il ne se passe pas grand chose, et Snyder n’est pas toujours un grand dialoguiste. Et c’est justement le passage sur Gordon qui me gêne. Subodorer le fait qu’il ait été un flic ripoux ne m’enchante pas des masses, et surtout tranche avec le tie-in de Detective Comics du mois dernier où Layman avait été particulièrement brillant. A posteriori, cette embardée lyrique de la part de Wayne paraît un poil artificielle. .

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  pacclerouge

Justement, je pense que Snyder n’a pas encore tout dit là dessus, et c’est là que c’est intéressant. Il va y’avoir je pense quelques révélations sur ce point précis concernant Gordon qui va emmener Batman à lui faire enfin confiance. Et au contraire, je n’ai pas trouvé ça artificielle en fait, de la part de Bruce, les traits de Capullo y sont pour beaucoup aussi, j’ai beaucoup aimé la gestuelle avec l’arme. Bruce est encore inexpérimenté et impulsif, ce que l’on a pas trop vu avant dans cet event. Ici ça ressort un peu. Dans l’absolu, tu as raison, il ne se passe pas grand chose, mais malgré tout, cela reste pour moi un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) épisode de l’arc.

Freytaw
10 années il y a

Même si je n’aurais pas été aussi sévère dans l’ensemble pour Constantine, je dois quand même reconnaitre la baisse de qualité par rapport aux numéros de DeMatteis… C’est fou comme la façon d’écrire d’un auteur peut vraiment changer la donne dans une histoire pourtant « continue ». Autant le Constantine « amoureux » version DeMatteis, j’arrive à y croire, autant ici, j’ai trouvé ça terriblement mal écrit… Mais bon, je dois être honnête, la trame de ce Blight me plait quand même beaucoup dans l’ensemble, donc je me suis laissé porté malgré tout par le récit, mais j’espère que Fawkes va s’améliorer…

ArnoKikoo
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Affreux ce Constantine. « Oh Zee, si tu étais là, tu m’offrirais un sourire en disant qu’on va trouver un moyen de s’en sortir. Oh Zee, je t’aime. Pardon, je suis un salaud… » le tout sur 20 pages avec des dessins moches, mais MOCHES quoi Oo Et n00dle, les deux planches de Beni Lobel sont mieux que celles d’ACO, mais Swamp Thing a une toute petite tête, et de façon générale les visages sont tous loupés. Vraiment une lecture affreuse en ce qui me concerne !

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superman
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