Le Coup de Coeur de la semaine :

• Adventures of Superman #5
  

Le Top de la semaine :

• Justice League of America #4

Le « Flop » de la semaine :

• Arrow #34

Après la déception de la semaine passée c’est Joshua Hale Fialkov et Joëlle Johns qui s’occupent de ce cinquième numéro. Les deux journalistes, puisque nous ne saurons pas si Loïs et Clark sont ensemble ni si la première est au courant de l’identité de Superman, n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent et Loïs n’en peut plus. Perry arrive avec une potentielle histoire et les deux se jettent dessus. S’ensuit alors une course qui verra pour gagnant celui qui tirera la meilleure histoire de cet évènement. Alors que Loïs se bat avec ses propres armes, Clark se voit dans l’obligation de faire son boulot de Superman et semble avoir une journée extraordinairement bien occupée. De ce côté-là, pour les fans de la première heure, il s’agit presque d’une succession d’épreuves à la All-Star qui sont-elles mêmes des hommages ; on découvre même une nouvelle fois comment l’Homme d’Acier se rase. La fin est une nouvelle preuve de l’esprit ingénieux et espiègle de la journaliste et met en avant la relation très particulière que les deux collègues peuvent entretenir. Pas forcément aussi touchant que les trois premiers numéros, ce cinquième chapitre reste bien meilleur que le précédent. Pour ne rien gâcher, Johns nous livre un travail très propre et dynamique.

– Nathko

Note : 7,5/10

C’est bien ce que je pensais, la semaine dernière était un coup de chance, le genre de chance des débutants. Même si le chapitre de cette semaine n’est pas mauvais il ne va rien apporter en complément de la série et sera aussi vite oublié que lu. En tous cas pour l’instant le personnage principal n’est pas spécialement charismatique ni vraiment intéressant ; il est dans une situation que nous avons tous vu bien trop souvent pour ne pas avoir envie de lever les yeux au ciel. Toutefois, l’exécution dans son ensemble et plutôt rondement menée, grâce au format court des chapitres en digital. Par contre il serait intéressant de revoir ce personnage dans la série TV : cela apporterait vraiment un plus pour ceux qui font l’effort de se procurer ces chapitres dérivés. L’intérêt est donc très limité et il y a de bien meilleurs titres disponibles chaque semaine pour vouloir balancer 0,99€ dans ce chapitre. On pourrait dire la même chose de Victor Drujiniu qui réalise des planches propres sans jamais être très bonnes ni même très inspirées. Le style sombre colle à l’atmosphère de la série.

– Nathko

Note : 5/10

Injustice : Gods Among Us #20 est intéressant sur bien des points. Alors que jusqu’ici nous avions (à peu près) pour seule différences avec les New 52 le fait d’un accident nucléaire et la mort de Loïs, ce numéro intègre un personnage que nous connaissons tous, et Tom Taylor nous offre une vrai surprise dans une dynamique de duo que l’on pensait connaitre par cœur. L’auteur l’amène d’une manière qui vous fera inévitablement sourire puisqu’il joue justement avec le fait que le lecteur s’attende à une certaine réaction, alors que c’est l’opposé qui arrive. Ce petit moment d’hésitation est génial et c’est dans ces petites choses que Tom Taylor excelle. D’ailleurs, les dialogues sont toujours aussi bons et pour ceux qui pensaient que Wonder Woman était trop différente (déjà nous sommes dans une réalité alternative), Batman admet que l’Amazone agit d’une façon qui ne lui ressemble pas.

Tom Derenik est également fidèle à lui-même avec un entre-deux dans les styles de Raapack et S.Miller mais je déplore certaines cases dont les détails sont vraiment trop absents.

– Nathko

Note : 8/10

Ce numéro spécial regroupe en fait quatre numéros digitaux (#28, #32, #36, #37) qui racontent une petite histoire avec Batman et John Jones. Les effets spéciaux n’étant pas cher dans un comics, nous avons droit à un Martian Manhunter tout vert ! Joie ! Sarcasme mis à part, ce petit arc est en vérité très sympathique. Il revient un peu plus en avant sur les origines de ce Batman version Smallville (introduit dans le comics) et de son Robin qui n’est autre que Barbara. Oui, on garde la touche nawak de Smallville, faut pas déconner ! Mais c’est surtout le Martian Mahunter qui sera mis à l’honneur et le numéro comble un des grands vides scénaristiques de la série qui expliquait rapidement que John avait été envoyé sur Terre par Jor-El pour protéger son fils… Mais bien sûr ! Outre le fait qu’on puisse ou pas apprécier l’univers et ses idées farfelues, je dois avouer que Brian Q. Miller m’a convaincu et raccorde les ficelles d’une fort belle manière. Les personnages sont cohérents, l’enquête qui sert de prétexte à tout ça est prenante, et même si je trouve le costume de ce Batman archi moche, il n’en reste pas moins un bon chevalier noir. Les dessins sont par contre bien inégaux et parfois moches (et je ne reviendrais pas sur le costume de Batman…)

– Freytaw

Note : 6,5/10

Batman : The Dark Knight Annual #1, où quand le scénariste se paye la tête de trois vilains de Gotham. Ce numéro écrit par Gregg Hurwitz est relativement fun et ça fait du bien! Après l’arc du Mad Hatter qui traîne encore et encore, ce premier annual apporte un vent de fraicheur à la série. En plein Halloween, Jarvis, Scarecrow et Cobblepot sont tous les trois invités un soir à l’ancienne bâtisse Arkham accueillant les jeunes fous de Gotham. C’est en fait une chaîne d’invitations qui n’a ni queue ni tête pour les invités, mais maîtrisée par quelqu’un qui semble vouloir les piéger. Je ne vous gâcherai pas la surprise en vous indiquant cette personne plutôt évidente, dirons juste qu’elle souhaitait passer un soir d’Halloween à dormir ! Les trois vilains sont donc baladés à travers le manoir tombant dans tous les pièges et passant une des nuits les plus affreuses de leurs vies en se jurant de ne rien répéter à personne : la méga honte quoi. Les dessins de Szymon Kudranski m’ont assez impressionné, les jeux d’ombre et de lumière, le découpage des planches et les expressions faciales sont du plus bel effet.

– Edge

Note : 7/10

La preview du précédent numéro nous laissait espérer un affrontement entre Catwoman et le Penguin que nous n’avions pas eu. La preview de cet annual nous laissait sous-entendre que l’on aurait droit à l’affrontement cette semaine. Alors, des meurtres en prévision, un affrontement contre le Penguin, un nouvel associé… Il y avait de quoi se frotter les mains à l’approche de ce titre en pensant que Ann Nocenti avait enfin repris le scénario d’une manière solide. Et bien, pas tout à fait. C’est lent, ça parle beaucoup, beaucoup, on voit peut être même plus les policiers bavards que la féline. Ce qui est appréciable c’est de retrouver son petit côté détective pour résoudre les meurtres et comprendre ce qu’il se passe dans les Badlands. A côté de ça, ce n’est pas vraiment transcendant pour un annual.

Les différents artistes livrent un travail visuel de bonne qualité. Les personnages sont bien exécutés et il n’y a pas trop de fonds maltravaillés. Cependant, je pensais que ce numéro annual relancerait d’une certaine façon la série Catwoman qui s’essouffle depuis quelques temps, mais non, Ann Nocenti reste sur sa lignée. Qui se joint à moi pour lui donner un coup de pied aux fesses pour redonner à la féline la prestance qu’elle mérite?

– Harley

Note : 5,5/10

Encore une fois DC joue avec nous. Alors qu’ils n’ont pas arrêté de nous teaser le nouveau Batman, en plus de sa présence sur la couverture, il ne faut pas vous attendre à le croiser souvent, quelques pages tout au plus. Il faut ajouter le fait que l’on n’apprend pas grand-chose sur lui à part qu’il n’est pas contre le meurtre de sang froid (littéralement) – rien ne le distingue vraiment d’un Bruce Wayne pour le moment. Non, en réalité l’histoire globale n’avance presque pas et James Robinson ne fait que mettre ses personnages en place ainsi que les événements à venir. L’ensemble tourne autour de Steppenwolf et le nouveau Batman mène son enquête sur un autre personnage. Captain Atom et la World Army font en sorte d’être en mesure de contrer une nouvelle super guerre, Steel part en mission de reconnaissance pour percer les secret des « cratères » laissés après l’invasion d’Apokolyps et tout un tas d’autres petites choses que je vous laisse le soin de découvrir. C’est beau, c’est fun, ça parle toujours un peu trop pour ne pas forcément dire grand-chose mais le tout participe à créer un vrai climat de tension et désigne bien les partis en présence.

– Nathko

Note : 7,5/10

Sur toutes les théories fumeuses qu’on a pu s’inventer jusque là sur l’avenir de la JLA, aucune ne pouvait réellement s’avérer être totalement juste. Moi ça m’énerve. Ce type m’énerve ! C’est comme ça ! À la fois trop bon, parfois trop médiocre… On ne sait jamais avec lui. Par exemple son Green Arrow, qu’est-ce que je n’aime pas son Green Arrow ! À vrai dire, je devrais dire « celui de Nocenti« , pour une fois que Johns respecte la caractérisation des autres auteurs… Tu parles d’une chance ! Et pourtant, la trame de ce numéro #4 m’a tout de même tenu en haleine jusqu’au bout. Jusqu’au grand final. Totalement déroutant, énervant, frustrant, détonnant. Je sais pas trop en fait. J’ai envie de dire que c’était un grand moment de comics. Mais la suite, j’ai tellement peur qu’elle soit fumeuse au plus haut point et qu’elle minimise tellement l’impact de cette scène… Parce que les cliffhangers qui se la racontent, on en a déjà vu, plein. Et même dans cette série ! Enfin… accordons leur le bénéfice du doute. Oui, on va dire ça. Sinon Brett Booth qui essaye de coller au style de Finch, j’ai presque envie de dire que ça lui réussit. Et pour une fois, j’ai pas eu la sensation que tous les personnages avaient la même tronche !

Back-up magistral de Matt Kindt sinon, mais là j’suis redondant. Toujours les origines du Martien. Toujours aussi inventif et « beau ». Cela magnifie quelque peu ce personnage qui mérite réellement depuis longtemps une telle exposition. Bravo !

– Freytaw

Note : 8/10

Comparé au annual #1 de Batman The Dark Knight, ce numéro de Red Hood and the Outlaws sert vraiment à l’histoire principale et annonce clairement la couleur. Les fans d’Arsenal sont servis car comme prévu nous nous immisçons de temps en temps dans sa vie passée pour comprendre les problèmes que le personnage a avec Green Arrow. Mais ce numéro est loin de tourner autour de ces conflits, puisque Cheshire débarque sur l’île secrète des Outlaws bien décidée à faire tomber sa cible. James Tynion IV nous offre une Cheshire sur-puissante (peut être un peu trop ?) usant des poisons, téléportations et autres stratagèmes pour mettre à mal toute l’équipe. Son design est intéressant et se rapproche pas mal de celui que Brett Booth qui nous avait déjà présenté il y a quelques semaines des croquis. Pour Jason Todd, rien ne va plus. Après avoir perdu toute sa mémoire, il ne cherche maintenant qu’une seule chose, la retrouver, et l’exercice risque d’être très difficile pour lui. Il décide donc de se séparer des Outlaws et arrive à quitter l’île d’une manière assez habile. La Ligue des Assassins est dans la place, Cheshire et Bronze Tiger (des plus sublimes) ressortent du passé de Jason et ne veulent qu’une chose : sa tête sur un plateau d’argent. Le numéro se lit très facilement et les planches de Al Barrionuevo sont très correctes.

– Edge

Note : 7/10