[Review Express VO] Semaine #85

Le Coup de Coeur de la semaine :

• Wonder Woman #19

Le Top de la semaine :

• Justice League #19

Le Flop de la semaine :

• Catwoman #19

Voici venu le temps des révélations. Sans trop rentrer dans les détails, nous découvrons un secret de famille du côté de l’agent Chase de la D.E.O., nous assistons à la séparation d’un tandem (enfin tandem c’est vite dit), nous découvrons une révélation de la part de Black Mask, puis enfin le retour (encore) d’un personnage déjà connu, au passé familial lourd. En bref, beaucoup d’histoires de famille, beaucoup de surprises, de révélations pour Batwoman.

J.H Williams III et W. Haden Blackman nous inondent de révélations afin de construire un nouvel univers, une nouvelle base à l’histoire de Batwoman, maintenant il faut que tout se mette en place. Les planches de Trevor McCarthy sont inégales, certaines sont belles, d’autres font brouillon, et d’autres encore manquent cruellement de détails. C’est un peu dommage pour un numéro plein de promesses dont les dessins ne promettent pas autant de choses.

– Harley

Note : 7,5 /10

C’est quand même dingue que cette histoire avance aussi lentement. Starling vient d’être kidnappée par Mr Freeze, mais voilà que Black Canary, Batgirl et Condor se mettent à se chipoter sur des détails, dont certains inutiles. Du coup Strix, peut-être la plus intègre de l’équipe part seule à la recherche de Starling. Au final tout ce petit monde se décide à bouger et suivre Strix, pour tomber dans le piège de Mr Freeze et assister à une trahison.

Le scénario de Christy Marx avance tout doucement, mais pas surement. Enfin surement dans les attentes du lecteur car le piège et la trahison étaient flagrants. On dirait qu’il prend son temps à s’attarder sur des détails car son intrigue principale est courte. Mais du coup, on en apprend pas vraiment plus sur le pourquoi du comment de tout ça et on retrouve le même schéma encore une fois : on bavarde puis on se bat jusqu’au cliffhanger. Les planches de Romano Molenaar et Vicente Cifuentes permettent une lecture agréable.

– Harley

Note : 5,5/10

S’il y a bien un numéro qui sert à, comment dire, rien…. Il s’agit bien de celui-ci. Je vais être claire, les membres de la Justice League of America envoient Catwoman à l’asile pour qu’elle en sorte quelques jours plus tard, en faisant évader Black Mask et un vilain zébré qui fait trembler les murs, je ne me suis pas spécialement attardée sur le nom tellement j’ai trouvé le principe du numéro inutile. Certes la JLA fait ça pour ne pas que la Secret Society ait des soupçons sur Catwoman, mais bon ça ne sert à rien quand même.

Si le scénario de Ann Nocenti est inutile, le numéro n’est en rien sauvé par les malheureuses planches de la tripotée d’artistes présents sur le numéro. Catwoman ressemble parfois à un homme, puis on a l’impression de retrouver des dessins des 90’s. Honnêtement ce numéro, c’est la déception de la série et c’est juste pas possible !

– Harley

Note : 3,5/10

Encore un énorme mensonge de la part de DC que cette cover de DC Universe Presents #19. Jamais, au grand jamais vous n’aurez l’occasion de voir une scène dans le genre. Encore pire, la Justice League n’est même pas dedans…Toujours est-il que lorsque Beowulf se trouvait dans Sword Of Sorcery en back-up c’était vraiment cool. Il est maintenant de retour dans un numéro pour lui tout seul et ça n’a rien perdu de son charme. C’est exactement la même équipe créative qu’au début, donc les lecteurs assidus ne seront pas dépaysés. Le guerrier chasse un monstre de plus, lorsqu’il se retrouve transporté à notre époque. Il s’agit aussi d’un bon point de départ pour ceux qui voudraient jeter un œil puisque Bedard parvient à rapidement résumer les épisodes précédents. En plus on aura droit à une nouvelle dose le mois prochain, et ça c’est une bonne nouvelle. Beowulf c’est toujours aussi beau et vraiment sympa à lire.

– Nathko

Note : 6,5/10

Le First Lantern a enfin quitté les pages de Green Lantern : New Guardians et c’est tant mieux. Cela permet enfin à l’intrigue de changer de point de vue. Toutefois, ne comptez par sur ce numéro pour vraiment faire avancer le schmilblick puisqu’il ne s’agit ici que d’une querelle entre Sinestro vs Kyle, Ferris, Baz et l’écureuil. Sinestro veut le pouvoir de Kyle pour défaire le First Lantern après l’humiliation que ce dernier lui a fait subir. Sinestro n’a plus rien à perdre et veut sa revanche. Problème c’est que le numéro ne sert strictement à rien dans un event qui peine à vraiment porter un quelconque souffle en dehors du titre principal. L’anneau blanc s’amuse à passer d’un doigt à un autre. Sinestro n’est pas content mais nous on meurt d’ennui. Vivement que l’on passe à la suite parce que rien de mémorable n’est à signaler par ici…et encore un joli mensonge de la cover !

– Nathko

Note : 4/10

Justice League #19 est une nouvelle fois une vraie tuerie. Il est loin le temps des deux premiers arcs qui nous avaient tant déçu. Justice League a enfin le mérite d’être réellement ce titre porte drapeau des NEW 52. Geoff Johns écrit les aventures de nos héros comme un thriller efficace, aux dialogues taillés, directs et bien plus justes qu’au début. Même s’il va là où on veut qu’il aille et que ça rend la chose un peu plus prévisible, c’est tellement jouissif de le voir sauter les deux pieds dans le plat comme il le fait qu’on ne peut pas résister. On retrouve même un peu d’Injustice avec Wonder Woman et ces histoires de politique alors que Batman les confronte au sujet de la relation qu’ils entretiennent. En refermant le chapitre on ne peut s’empêcher de constater que les graines de Trinity War sont là et franchement Juin est encore trop loin ! Évidemment, Ivan Reis est juste monstrueux. Justice League est un titre visuellement exceptionnel. Justice League se pose enfin en série reine !

Le back-up sur Shazam ça ne change pas c’est toujours aussi bon. Peut-être que les choses traînent un peu trop en longueur même si j’avoue qu’il y a de fortes chances que ça se lise mieux en TPB.

– Nathko

Note : 9/10

L’heure est grave pour la Légion. Le run avec les Fatal Five continue, et les choses ne s’arrangent pas. Après les morts des derniers numéros, rien ne semble plus en faveur de l’équipe de super-héros. Toutes les machines sont inactives et s’effritent, incluant les anneaux de la Légion. L’équipe est complètement disloquée à travers l’univers. Les vilains frappent à plusieurs endroits à la fois. Mon-El est en passe d’en baver sévèrement…

Paul Levitz et Keith Giffen se lâchent totalement. Je n’ai que rarement vu des équipes de super-héros souffrir autant et à un rythme qui ne décroit pas. Bien que la Légion n’en soit pas à son premier coup d’essai. C’est fort, c’est violent, c’est dur. Je pense que nous assistons là à un arc majeur pour l’équipe, avec des vilains qui ne plaisantent pas et qui posent une menace assez horrible sur l’Univers. Reste de la confusion possible dans la trame pour les néophytes, mais soit.

Les dessins sont quand à eux juste moyens. Scott Kollins s’en sort comme il peut, mais on sent le rush. Je regrette presque que Giffen n’est pas poursuivi son intérim là dessus.

Cela reste tout de même un très bon numéro avec ce qu’il faut de tension et d’action pour mettre le titre en haut du panier. Courage la Légion, nous sommes avec vous !

– Freytaw

Note : 7/10

Nouveau départ pour Nightwing cette semaine. Le voici à Chicago dans l’espoir de chasser le meurtrier de ses parents qui serait revenu d’entre les morts : Tony Zucco. Dick Grayson va devoir se frotter à la racaille et aux policiers de Chicago qui ne sont franchement pas accueillants à son égard.

J’ai trouvé le départ de cet arc un peu mou. Un peu comme le démontre le WTF de l’épisode qui n’est absolument pas exploité ici. Les sollicitations évoquent les répercussions de Death of the Family, mais c’est tout juste cité, rien de plus. On suit Dick a travers une enquête et des rencontres on ne peut plus classiques et j’ai eu assez de mal à accrocher, même si le personnage reste fidèle à lui même.

Par contre, un plaisir pour moi de retrouver Brett Booth et son équipe de Teen Titans pour les dessins, l’encrage et la colorisation. C’est vraiment chouette. Même si, j’avoue, j’ai l’impression de voir Tim Drake quand je regarde Dick sans son costume… Et la blonde qu’on croise n’est pourtant pas Wonder Girl… Ces visages sont assez communs, il faut l’admettre. Mais ça reste très joli.

– Freytaw

Note : 6/10

Grosse déception pour ce 19ème numéro de Red Hood and The Outlaws. Pourquoi? Plusieurs raisons. En premier lieu il y a cette histoire de changement de couverture au dernier moment avec du coup le remplacement de l’artiste Mico Suayan. La nouvelle couverture est vraiment laide par rapport à la précédente version, le côté droit où on voyait le visage de Jason totalement brûlé par l’acide n’est plus présent et est remplacé par une vision « psychédélique ». Je me réjouissais à l’idée de ne plus voir Scott Lobdell écrire sur cette série (malgré un numéro précédent assez exceptionnel il faut l’avouer…). James Tynion IV, pourtant meilleur de numéro en numéro sur Talon, n’est pas parvenu à créer l’étincelle comme lors de l’arrivée de Lemire et Sorrentino sur Green Arrow. Le pire c’est que Jason Todd n’a aucune trace physique de ce que le Joker lui a fait subir, il est seulement amnésique.

Après avoir perdu toute trace de Jason, Kori et Arsenal partent à sa recherche et terminent en Ethiopie.  Du coup, Tynion centre un peu l’intrigue sur les deux personnages qui cherchent désespérément une trace de Jason. On connaissait déjà le fonctionnement de ce duo donc l’intrigue marche plutôt bien. Les dessins de Julius Gopez sont passables, voir douteux à certains endroits, dommage car certaines expressions des visages sont bien travaillées. Attendons de voir la suite et de savoir pourquoi Jason est parti en Ethiopie, car oui, la réponse se cache dans le numéro de Batman and Red Hood du mois prochain… La meilleure apparition de Red Hood se fait donc dans Justice League cette semaine…

– Edge

Note : 5/10

Depuis son empoisonnement à la Kryptonite, Supergirl est dans un état à la limite du végétatif. Sa connexion avec la Kara de Terre 2 connue sous le nom de Power Girl est plus importante que ce que l’on pouvait imaginer. S’il ne s’agit pas du meilleur numéro de Supergirl il est indubitablement fun et agréable à lire. Plein d’action, l’arrivée de Power Girl apporte son petit vent  de fraicheur à un tire qui sort du difficile crossover H’el On Earth. Si le chapitre ne s’étale pas trop sur l’étendue de la connexion entre les deux femmes, il pourrait être intéressant de la voir exploitée par la suite. En tout cas le fait d’avoir échappé au sempiternel quiproquo pour se mettre sur la tronche et parler ensuite et en soit une victoire !

– Nathko

Note : 6,5/10

Eclipso est à peine arrivé sur Niila qu’il a déjà tué deux têtes couronnées et s’apprête à marcher sur la Maison Amethyst. Le bougre va bien trop vite en besogne pour son bien. Faire tout cela en si peu de pages donne à l’ensemble une désagréable impression de va-vite qui n’est vraiment pas agréable. Après il faut comprendre que l’annulation de la série est certainement pour quelque chose dans cet emballement. Malheureusement le titre en souffre.  Ne boudons toutefois pas notre plaisir, car pour ceux qui suivent la série depuis le début c’est toujours un plaisir que de suivre les aventures d’Amaya.

La seconde histoire, Stalker reste typiquement dans ce qu’elle était jusque-là, un bon gros défouloir entre anges et démons, malédiction et refus d’une certaine fatalité. C’est divertissent, pas transcendant. Du bon bonus en somme.

– Nathko

Note : 6/10

Quand les Dieux se battent pour la première place de l’Olympe ça donne Wonder Woman #19. On en apprend toujours plus sur la prophétie liée à l’enfant de Zola, dont la recherche du prénom semble être une étape plutôt prise de tête pour l’équipe. Ainsi, le Last Born (son nom dans la prophétie) voit son destin lié à celui du First Born (le grand bonhomme que l’on voit depuis un moment sorti des glaces qui veut le pouvoir rien qu’à lui). C’est un petit peu compliqué comme ça au premier abord, mais Brian Azzarello sait où il va et nous entraine avec lui.

Ce qui est bien sur ce numéro c’est la plutôt bonne répartition des histoires : les gentils Dieux sur Terre, les méchants Dieux à l’Olympe, le First Born dans les entrailles du monstre de Poséidon. Entre temps bien sûr, Wonder Woman avec son mauvais caractère va faire des siennes avec Orion.

Les planches de Sudzuka et Akins sont plutôt bien travaillées et permettent une lecture facile même si certaines cases me laissent perplexe.

– Harley

Note : 7,5 /10