Bonjour et bienvenue sur DC Planet pour ces nouvelles Brèves & the Bold, le tour des sorties DC et Urban de cette semaine (ou plutôt de la semaine dernière). Pour accompagner les sorties VO et VF, nous avons aussi un petit avis sur le film The Flash, qui fait un flop, et on essaie d’expliquer pourquoi. Le jeu vidéo DC Dual Force a complètement raté son weekend de bêta, donc on ne pourra pas en parler.
The Flash
The Flash est un film très convenu malgré des élans de générosité dans certaines scènes d’action et dans l’écriture de ses personnages. Pourtant, le scénario est chaotique et aurait pu facilement gagner en profondeur en prenant d’autres directions. Il en ressort un pur produit de sa génération, « fun with a ton of heart », avec les défauts bien appuyés qu’on retrouve toujours. C’est un film patchwork qui emprunte à tout et à n’importe quoi avec l’excuse du multivers pour tout se permettre, sans que les références n’aient une quelconque importance, avec une petite scène larmoyante finale pour qu’on soit tous convaincus que le film avait quelque chose à raconter. The Flash en oublie presque sa propre parole à cause de ces clins d’œil sans raison d’être, de cette volonté de plaire aux fans à tout prix, et du mimétisme d’autres réalisateurs (Muschietti essaie très fort de ressembler à Snyder dans la partie autour de Supergirl).
The Flash est ce genre de héros qui aurait pu redonner un nouveau souffle au cinéma de super-héros grâce à des pouvoirs et univers encore jamais exploités à leur maximum. Il y avait un espace pour rendre la super-vitesse bien plus cinématographique que ne l’ont déjà fait la série du même nom ou Quicksilver dans les X-Men, Flash aurait alors rejoint les grands succès que sont Spider-Man et sa voltige, Aquaman et son univers aquatique ou bien sûr Superman, qui nous a fait croire qu’un homme pouvait voler. Au lieu de ça, on reste sur des ralentis aux effets gravement décevants.
Il n’en est pas pour autant un mauvais film, malgré tous les désarrois qu’il a subi. C’est souvent drôle, le réalisateur arrive tout de même à placer quelques idées de mise en scène. En vérité, même Ezra Miller est surprenamment bon dans son double rôle et arrive à nous toucher à la fin, alors que le scénario oublie pendant tout le film sa motivation première.
Enfin, car il faut en parler, Batman ne prend autant de place que prévu, et c’est une bonne chose. Keaton ne brille pas tant que ça, d’autant plus que tout est dans les trailers, ce qui fait que Flash reste le héros de son film. Supergirl est quant à elle charismatique, mais n’a que peu de développement, n’arrivant que bien trop tard.
En conclusion, The Flash est un divertissement honorable, quoique très laid dans ses VFX, le problème étant qu’il ne se donne pas toujours pas les moyens de se démarquer et préfère ressembler à tout le monde.
-Sledgy7
Les Brèves VF
Superman Infinite tome 5
Scénario : Philip Kennedy Johnson, Tom Taylor
Dessins : Riccardo Federici, Mike Perkins
Ce dernier tome se focalise sur le retour de Clark sur Terre après la fin de son périple sur le Warworld. La meilleure partie étant derrière nous, l’événement sert surtout d’épilogue aux deux runs respectifs d’Action Comics et de Son of Kal-El avant d’attaquer les nouvelles séries Dawn of DC. Il tire un peu en longueur, mais propose de jolies scènes entre père et fils avant de teaser ce qui vous attendra pour la suite.
-Sledgy7
Flash Chronicles 1992
Scénario : Mark Waid, Gerard Jones
Dessins : Greg La Rocque, Mark D. Bright
Enfin, Urban se décide à sortir ce qui est largement considéré comme le meilleur run de Flash, et c’est évidemment avec Wally West. Waid développe bien plus son personnage et étoffe son univers avec un approfondissement de la Speed Force entre autres. Bien plus sympathique, humaniste et drôle, avec quelques galères et un côté col bleu, Wally se rapproche d’un Spider-Man. Le héros est attachant et les histoires folles, mêlant émotion et concepts de science-fiction qui font tout le charme de Flash.
-Sledgy7
Les Brèves VO
Green Lantern #2
Scénario : Jeremy Addams
Dessins : Xermanico
Toujours forcé de rester sur Terre, Hal continue (d’essayer) de se reconstruire une vie. Il reste fidèle à lui-même, et tente notamment maladroitement de reconquérir Carol. Tout ça est toujours raconté avec une grande dose de fun, on peut penser à une scène où Hal arrête des bandits en utilisant son anneau avec méthode créative et très amusante à lire. Le mystère subsiste un peu sur ce qui a mené à la situation actuelle, ce qui intrigue pas mal. C’est tout de même dommage de manquer de cosmique dans les publications actuelles, cette série n’aide pas à pallier cette carence.
-EtiennePatate
DC Pride : Through the Years #1
Scénario : Collectif
Dessins : Collectif
Suivant l’initiative de DC Pride 2023, ce one shot vise à présenter principalement des anciens numéros, de trois décennies différentes (des années 90 aux années 2010) Je ne vais pas revenir sur ces numéros, si ce n’est que je trouve un peu culotté de DC d’inclure un numéro du Batwoman de JH Williams vu que celui-ci a quitté le titre à cause de l’homophobie de l’éditeur de l’époque. En effet, JH Williams avait prévu le mariage de l’héroïne avec sa femme sauf que l’éditorial lui a refusé cette initiative. En plus de ces numéros on retrouve l’introduction de la future mini série Green Lantern centrée sur Alan Scott. Un début assez classique, centrant bien le personnage dans les années 40 et essayant de cacher son homosexualité dans l’armée. Un début correct même si les quelques pages font plus office d’un trader que d’une vraie introduction. Je reste cependant curieux de découvrir cette série en septembre.
-Midnighter
Superman : Lost #4
Scénario : Christopher Priest
Dessins : Carlo Pagulayan
L’odyssée spatiale de Superman se poursuit dans les flashbacks constituant la majorité du récit. On y explore toujours les thèmes et la personnalité centrale du héros. Sur le principe c’est assez similaire à Up in the Sky. Un ton assez tragique imprègne l’histoire mais ça parvient à maintenir la personnalité du personnage. Il y a toujours aussi des passages dans le présent dépeignant un Clark
profondément marqué par ses dernières années vécues, renforçant l’impact de l’histoire racontée. Le cliffhanger est assez curieux, il introduit un personnage qui risque de casser l’aspect « solitaire » de l’épopée du héros.
-EtiennePatate