Après 9 ans à écrire les aventures de Jason Todd et ses alliés, Scott Lobdell quitte finalement le titre Red Hood and the Outlaws en octobre.
Scott Lobdell passe enfin le relais sur Red Hood
L’auteur aura lancé cette série lors du lancement des New 52 en septembre 2011 avec le dessinateur Kenneth Rocafort, avant qu’elle soit remplacée par Red Hood/Arsenal pendant le DC You en 2015. Red Hood and the Outlaws fut relancé avec le Rebirth et l’artiste Dexter Soy, dessinant Jason et sa nouvelle équipe, la Dark Trinity qu’il forme avec Artemis et Bizarro (et qui est la seule histoire valable de ce run), qui changera également de nom en chemin en devenant Red Hood : Outlaw.
Scott Lobdell va donc laisser une nouvelle équipe créative en octobre, son dernier numéro étant le #50. C’était son dernier titre chez DC, à voir s’il en récupérera un autre d’ici là ou s’il est temps d’arrêter les frais (on est plus pour la deuxième option). C’est déjà étonnant qu’il ne se soit pas fait viré depuis tout ce temps avec les allégations de harcèlement qu’il se trimballe depuis une bonne dizaine d’années avec son grand pote et éditeur Eddie Berganza.
Ayant énormément apprécié Flash Forward et Red Hood étant actuellement une de mes séries favorites de feu Rebirth, je serais vraiment pas contre l’idée de le retrouver sur une nouvelle série. Il avait pas mal de beaux projets qui ont été refusés, notamment le retour de Roy grâce à Cheshire ou un titre réunissant tous les Outlaws, ce que, personnellement, j’aurais beaucoup aimé découvrir.
Bref, merci à lui pour ces 4 dernières années qui, si elles n’effaceront pas le New 52, permettront quand même de se racheter en offrant enfin des runs dignes de ce nom.
Ouais bon si DC pouvait arrêter d’héberger des harceleurs sexuel ce serait cool aussi quand même.
J’entends bien. Je sais parfaitement qu’il peut se comporter comme un vrai connard, et je pense vraiment qu’il est « malade » sur ce point, mais, en l’occurrence, on parlait ici de l’auteur. Pour avoir pu discuter avec le bonhomme, je peux pas m’empêcher de regretter que certains de ses récits ne verront jamais le jour. Si DC décide de ne plus l’engager pour les comportements qu’on connaît, ça m’empêchera pas de dormir, mais faut reconnaître que c’est encore un des rares auteurs chez DC à tenir la route.