Kelly Sue DeConnick parle de sa nouvelle approche pour le titre Aquaman

Le titre Aquaman aura bientôt (enfin plus ou moins bientôt) droit à un renouveau avec l’arrivée de Kelly Sue DeConnick, qui compte bien apporter sa propre patte au personnage et sa mythologie.

Changement de peine et d’approche pour Aquaman par Kelly Sue DeConnick

A la question « Pourquoi Aquaman ? », l’auteure répond qu’il est à la fois un membre de la Justice League et un personnage secondaire (par rapport à la Trinité par exemple), ce qui en fait un outsider, le genre de personnage que DeConnick adore explorer. Et malgré la popularité du personnage qui risque de grimper avec l’arrivée du film, elle affirme ne pas se laisser influencer par la version de Jason Momoa :

J’écris mon Aquaman. J’ai fait mes recherches, et je ne veux effrayer personne : ce n’est pas un reboot ! Ce n’est même pas un relaunch ! Mais il y a quelque chose dans la leur des yeux de Momoa qui me plaît, une façon de marcher un peu arrogante. Je trouve ça vraiment attrayant. Et il y a aussi quelque chose de vraiment viscéral à propos de l’eau et de primitif à propos de l’océan qui m’intéresse beaucoup aussi.

Elle explique ensuite son approche sur le personnage, qui est similaire à celle qu’elle a à chaque fois : elle se demande d’où vient sa peine, quelle est sa plaie, comment cela joue dans son ensemble de pouvoirs, si on peut relier ses blessures à ses dons, comment cela influence sa personnalité et quel genre de conflit cela suggère. Mais DeConnick souhaite s’éloigner de la plaie présentée par Geoff Johns dans les New 52, c’est-à-dire son sang-mêlé, pour lequel il est rejeté :

Mon sentiment est que dans notre société contemporaine, nous ne pouvons pas discriminer un bel homme blanc à l’épreuve des balles pour son métissage. Je pense que c’est hypocrite au mieux, et je ne sais pas, cruel au pire. Donc je me suis demandé sur quoi d’autre nous pouvions jouer. Il y a ces différents modèles iconiques sur lesquels nous pouvons travailler dans le genre super-héroïque, et Aquaman a toujours fait partie du modèle alien. Comme Superman, il n’est pas de ce monde. Je voulais effectuer un changement vers une approche plus mythologie, plus comme Wonder Woman ou Thor. Je ne réécris pas son histoire, disons que j’effectue un changement de tonalité, d’approche.

Une réflexion qui va dans le sens des informations que nous avions déjà, à savoir un Arthur qui se réveillera sur une île sans aucun souvenir et qui rencontrera d’anciens dieux marins oubliés.