Sa mini-série The Man of Steel s’est achevée la semaine dernière pour un résultat très décevant pour notre part, mais Brian Michael Bendis s’est exprimé dans une interview avec Comicsbeat à propos de ce qui arrive sur ses titres Superman et Action Comics, qui prennent tous les deux un nouveau départ avec son arrivée. Voyons voir ce qu’il a à dire, en espérant que ses mots nous rassurent quant à l’avenir de Clark en comics.
Bendis commence par exprimer son amour pour Superman et ses créateurs, qui étaient, tout comme lui, des juifs de Cleveland. Il est conscient de l’importance d’écrire un tel personnage, mais que ses prédécesseurs avaient fait un tel travail rafraîchissant qu’il ne pouvait pas se louper (ce qui est du coup assez ironique). C’est alors qu’il rentre enfin dans le cœur du sujet.
L’auteur aime l’idée d’avoir un héros proactif avec une pensée futuriste, qui tente d’empêcher les crimes avant qu’il ne se passe ou déjà résoudre des problèmes qui n’existeront que dans un futur proche. Ainsi, la principale question que Clark va se poser sur le titre Superman est «est-ce que j’en fais assez ?», ce que Martian Manhunter lui demandera et Jor-El lui ayant déjà assuré que ce n’était pas le cas. Il précise que cette histoire durera un an et que c’est sur cette série que les gros événements se dérouleront et qui amèneront beaucoup de choses au DC Universe à cause des décisions de Clark et sa famille. Bendis certifie même que Geoff Johns aurait dit que ce qu’il prépare n’avait jamais été fait chez Superman, ce qui est une grande fierté pour lui.
Le retour de Clark le journaliste
L’autre partie importante de l’histoire qu’il souhaite raconter est la place de Clark en tant que journaliste. Ayant lui-même voulu faire ce métier dans sa jeunesse, tous ses récits comportent à un moment ou un autre son amour pour le journalisme, ce qui fait de Superman une excellente opportunité d’en parler. C’est pour lui d’autant plus pertinent d’utiliser cet aspect alors que la quête de vérité à travers les médias a rarement été aussi forte. Pour Bendis, il est important que Clark ait choisi d’être journaliste alors qu’il n’avait pas besoin de métier et qu’il ait donc choisi de raconter la vérité aux gens et de combattre le mal dans des moments où Superman ne peut rien faire.
L’importance de la famille
L’auteur parle ensuite de la fin de The Man of Steel, ce qui va suivre donc vous spoiler et même dévoiler quelques éléments de Superman #1 et Action Comics #1001. Pour lui, il est nécessaire de tout rafraichir de temps en temps, ainsi tout ce qu’il a enlevé lors de la mini-série reviendra changé. Nous aurons dès le premier numéro le retour de la Forteresse de Solitude, que notre héros va reconstruire dans le Triangle des Bermudes, apparemment sous l’eau. Même si on les voit partir pour un long voyage, Lois sera déjà de retour dans Action Comics #1001 et Jon suivra le pas, le but était en fait de montrer à quel point ils manquent à Superman avant de les faire revenir avec toute une aventure à raconter. Grâce à cela, il rétablira ce que leur famille signifie et leur façon d’interagir, ce qui est spécial pour lui car il connaît l’importance d’une telle dynamique et fait partie de ce qu’il préfère écrire avec Superman.
Enfin, Bendis termine en disant à quel point écrire sur un personnage qui essaie d’être le meilleur possible et d’aider les gens lui fait se sentir bien dans un monde où les nouvelles sont toujours désastreuses. Il pense même que Clark reste toujours optimiste car il entend certes tous les appels à l’aide avec son ouïe, mais il entend également tous les gens qui y répondent et qui rendent le monde meilleur. L’auteur a donc l’air d’avoir compris le Man of Steel, même si le début de son run n’en donnait pas l’air, mais on lui souhaite de s’épanouir et s’améliorer pour la suite.
Superman #1 sortira le 11 juillet et Action Comics #1001 le 25 juillet.
Ayant beaucoup aimé la mini-série, j’ai hâte de voir ce que Bendis compte faire dans la suite de ses travaux.
Ca se veut rassurant mais après la mini MoS, je ne peux vraiment pas avoir confiance.