Nouvelle semaine de lecture, nouvelle semaine de highlights. Cette semaine il y a plus de déceptions que de bonnes surprises, mais c’est le jeu. On ne peut pas gagner chaque semaine.
Les titres non évoqués suivent leur trame habituelle, sans trop en faire. Ils restent discrets avec entre autres Aquaman #37, Batman Prelude To The Wedding Red Hood Vs Anarky #1, Brave And The Bold Batman And Wonder Woman #5 qui nous entraine toujours dans l’univers celtique, Damage #6, Future Quest Presents #11, Green Lanterns #49, Man of Steel #4 qui ne se classe pas en déception pour une fois, New Challengers #2 et Wild Storm #14.
LES COUPS DE CŒUR
BATMAN #49
Comme dans le numéro précédent, Tom King plonge dans une introspection du Joker, mais aussi de Catwoman qui prend ici le relais de la chauve-souris. Il nous offre alors un dialogue poignant, original et capable de se lier à toutes les versions de Batman imaginables. Il crée une grande sensation de communauté aux super-vilains de Gotham, que l’on aura que très rarement vu aussi humains que dans cette situation critique, tout en étant fidèles à leur personnage. La relation qu’entretiennent le Joker et Cat avec Batman et mutuellement est approfondie et l’auteur a su leur donner beaucoup de sens, peut-être que certains n’aimeront pas la clareté d’esprit du Clown d’ailleurs. En plus, de prendre les deux premiers super-vilains de l’histoire du Chevalier Noir, partageant maintes choses et que l’on voit pourtant peu interagir ensemble, King et Mikel Janin rendent également hommage à Alan Moore et son Killing Joke dans le texte et la mise en page, mais aussi avec un final résonnant réussi. Ce diptyque où Batman n’aura été qu’un figurant m’aura donc marqué pour la qualité et la justesse d’écriture du Joker et Catwoman en leur créant un vrai lien, le premier trouvant enfin un interlocuteur en Selina lui permettant d’évoluer et d’arrêter de monologuer face à sa némésis, mais il ne faut pas oublier les dessins qui nous immergent dans cet acte très bavard mais jamais barbant grâce à une mise en scène et un trait efficace. – Sledgy7 |
LES VALEURS SÛRES
BATWOMAN #16
C’est l’heure du final pour la chute de Batwoman. J’avais peur que l’arrivée de Batman fusille la tension créée entre les personnages tout au long de l’arc. Marguerite Bennett parvient pourtant à utiliser le duel entre les deux Bat pour continuer d’exploiter les peurs et les regrets de Kate, en revenant sur l’histoire de la famille Kane. C’est un final d’arc intéressant qui permet également de revenir sur les conséquences des actes de Batwoman dans Detective Comics, et cela nous permet de comprendre que la fin approche pour le titre, ce qui est bien dommage. La lecture est toujours un vrai plaisir, du caractère, de l’action, de l’introspection, on a tout le combo gagnant pour Batwoman. Malheureusement, je crains le pire pour la suite rien qu’en lisant le mot vampire. Peut-être un traumatisme d’un ancien arc d’un temps révolu, mais vraiment, ça m’inquiète. – Harley |
LES DÉCEPTIONS
JUSTICE LEAGUE #2
Et bah ça ne va pas aller en s’arrangeant visiblement. Justice League par Snyder, comme beaucoup de choses par Snyder, c’est trop, c’est too much. L’auteur en fait des caisses pas possible sur la destruction du mur de la source, sur la fin de vie du Multiverse, sur le Totality, sur la vérité de Luthor, sur tout. En elle-même, son histoire, bien que voyant très grand, n’est pas inintéressante, on a envie de savoir ce qui se cache derrière tout ça. Mais voilà, Snyder se montre bien trop bavard, il veut trop en faire, et ça nuit bien trop à l’appréciation qu’on pourrait avoir de son oeuvre. Ce n’est pas détestable pour autant, mais si on ajoute à ça les petits moments complètement inutiles et qui n’ont aucun sens, le tableau devient assez noir. De plus, là où on aurait pu se rassurer avec la présence de Jorge Jiménez aux dessins, le résultat se fait mitigé. En premier lieu, parce que Snyder parle beaucoup trop, souvent pour rien, et ne laisse pas à son artiste la place nécessaire pour s’exprimer. Mais même au-delà de ça, on ressent clairement que Jiménez n’est pas à son meilleur niveau. Ça reste globalement joli, mais assez bâclé, comme si l’artiste lui-même était blasé par l’auteur. Et concernant l’explosion de la Lune dans le numéro précédent, Snyder ne semble pas lui avoir fait passer le mémo. – Mocassin |
SUICIDE SQUAD HELL TO PAY #12
Bon, c’est la fin. N’achetez pas ça, ça n’en vaut pas la peine. Ces douze numéros auraient largement pu être condensé en cinq/six, et le résultat sans saveur ne donne malheureusement pas envie de revoir le film, mais seulement d’aller relire les Secret Six sur lesquels la majorité de cette intrigue est basée. Se perdant constamment dans un festival de combats qui n’en finissent plus, l’auteur a du moins le mérite de diversifier le roster en faisant intervenir des personnages peu utilisés. Mais là où il était possible de les développer sans contrainte, les super-vilains ne sont finalement que des personnages fonction, se contentant à l’occasion de lâcher une ou deux punchline. Il est dommage de voir que les débuts prometteurs du titre n’étaient qu’une façade pour cacher la vacuité du reste. Se rendant compte que son intrigue n’a pas avancé, avec ce dernier numéro, Jeff Parker tente ce qu’il peut pour renouer avec le scénario du film, en vain. – Blue |
HARLEY QUINN #44
Fin de ce diptyque qui servait de transition avant d’envoyer Harley Quinn sur Apokolips, ce qui promet d’ailleurs encore de grands moments. Honnêtement, il y a quelques moments un peu funs, mais c’est tout. Le scénario pourrait être un peu moins grossier, surtout avec l’utilisation du Professor Pyg qui aurait pu redonner de la profondeur au titre, mais c’était trop demander semble-t-il. La vendetta de Harley ne mène à rien, si ce n’est créer une amourette entre les personnages rencontrés lors du numéro précédent, ou montrer à quel point elle aime l’ULTRAVIOLENCE. Franchement, je persiste à croire qu’on aura du bon dans ce titre, mais là, ça commence à bien faire. Au moins la couverture est très belle. – Harley |
Ça devient quoi WW ? ^^ »
Tu as déjà lu une rédaction de CE2/CM1 ? Pareil.
AH
Dommage de pas continuer sur Man of Steel, vu tout le teasing sur Bendis ça méritait qu’on en parle pour souligner que même quand c’est pas trop dégueu ça reste en-dessous des attentes :p
Sinon un Batman excellent cette semaine au top du top.
MoS #4 était une purge honteuse non ? Je lâche pas l’affaire parce que j’adore Bendis et je vais pas lui jeter la pierre dès 4 petits numéros mais cette série tourne au désastre pour moi. Après c’est aussi une faillite graphique, qu’on se le dise.
Fabok sauve ces pages mais je n’irai pas user du même vocabulaire que toi… Pour moi ce n’est pas tant que c’est nul (mais c’est vraiment moyen) c’est surtout l’inadéquation entre le renouveau attendu avec Bendis et le sentiment très médiocre et 90’s qu’on a face à cette lecture. On se dit que c’était bien la peine d’annoncer l’arrivée massive de Bendis pour ça !
Si Jorge Jiménez est trop moyen sur Justice League c’est sans doute qu’en voyant le scénario de Snyder il doit avoir la flemme de dessiner le numéro.
En plus c’est pas la première fois, sur Metal rien que les 2 prologues étaient bof voir immonde. A croire que Greg Capullo est le seul à avoir le courage de soigner son boulot sur le scénar de Snyder.
D’ailleurs même constat avec Justice League vs Suicid Squad pour Howard Porter et Jason Fabok.
Toujours d’accord avec Sledgy : quelle claque ce Batman !
J’ai récemment été témoin à un mariage (expérience humaine assez complexe pour ma part) et ce Batman #49 m’a touché en plein cœur !! Encore une claque, encore une. Longue live the King !!
Tiens il est en avance ce highlights.
Sinon mon Hightlights de la semaine ça serais :
COUP DE CŒUR :
-Batman #49
VALEURS SÛRES :
-Aquaman #37
-Man of Steel ? (surtout pour le perso mystère)
-Justice League #2 (par contre Jorge Jiménez m’avais l’air enjoué sur twitter, bon après c’est peut être DC comics qui lui demande de mettre des messages positifs sur Twitter ^^)
-Injustice 2
Mitigés:
-New Challengers #2
Sinon Damage n’est plus une déception, ça serait devenu bien ?
« En avance »… Ce troll de compétition, bravo Urbs ! :’)
Quant à Damage, je ne le lis pas, mais je pense surtout que quand un titre est trop mauvais, on arrête de le lire ou on ne veut tout simplement plus en parler.
Déception ça veut dire qu’il faut avoir des attentes, non ? D’ailleurs pourquoi ne pas faire tous les mois les palmes des vrais mauvais numéros ? Pas que les déceptions mais genre ceux où on se dit « p*tain mais pourquoi faire/lire ça ? »
Merci d’avoir rajouter les titres non évoqués en début de pages ca me permet de ne pas en oublier quand même ;-) C’est ce qu’il me manquait dans les autres highlights de la semaine :)