Review VF – Green Lantern Saga #7

Les points positifs: Green Lantern au top Les bonus Le point négatif: Des #7 moyens

« NOK NOK NOK »

Retour sur les numéros #7 des 4 titres cosmiques verts et multicolores de chez DC Comics. Comme sur chaque numéro on retrouve dans Green Lantern Saga #7 des bonus plutôt intéressants sur la Tribu Indigo (qui reste un des Corps les plus mystérieux), sur le membre des Green Lantern Isamot Kol et le dernier sur les envahisseurs de l’univers DC.

Green Lantern remporte pour moi haut la main avec un numéro bien plus abouti que le précédent, c’est un bonheur de retrouver Douh Mahnke aux dessins qui semble être en pleine en forme. Je trouve que les autres titres stagnent, ne décollent pas, dont un plutôt ennuyeux.

Le choix de la couverture est plutôt judicieuse de part sa splendeur, elle est signée Ian Churcill et Alex Sollozzo pour le numéro #7 de Green Lantern sorti au mois de Mai 2012 outre atlantique.

Green Lantern #7 : Le Secret de la Tribu Indigo – 1ère Partie

• Scénario : Geoff Johns – Dessin : Doug Mahnke – Couleur : Alex Sinclair

Numéro bien au-dessus du précédent, Green Lantern #7 ouvre la porte aux « secrets » de la Tribu Indigo. Hal Jordan tente tant bien que mal de retrouver une vie normale, sans anneau, sans ces histoires de policiers intergalactiques. Mais Sinestro ne l’entend pas de la même oreille et retourne sur Terre pour ordonner à Hal de le suivre, à nouveau, à travers le cosmos, tel son petit chien obéissant à son maître. Mais rien à faire, Hal Jordan à repris goût à sa condition de « simple humain », il faut dire que sa liaison avec Carol Ferris y est pour beaucoup.

C’est là où Indigo-1 intervient, bien décidée à s’emparer de l’anneau de Sinestro, jugeant que les gardiens ont fait une grossière erreur en lui redonnant. L’objectif d’Indigo-1 étant de faire rentrer Sinestro (comme elle l’avait auparavant fait avec Black Hand) dans la Tribu Indigo pour le faire changer grâce à la « lumière de la compassion ».

Ce numéro ne se passe pas que sur Terre et c’est plutôt appréciable. Direction OA avec les Gardiens qui deviennent de plus en plus « violents » dans leur décision, on sent que quelque chose de grand se trame et Lyssa Drake est dans de sales draps.

Vous l’aurez compris, ce numéro change la donne, Geoff Johns commence enfin à nous révéler les secrets de la mystérieuse Tribu Indigo. Côté dessins on retrouve l’excellent Doug Mahnke qui est en pleine forme, les planches sont toutes correctement travaillées, que ce soit sur Terre ou sur OA, c’est un plaisir de retrouver l’artiste (même s’il était absent que sur un numéro : voir Green Lantern Saga #6).

Green Lantern Corps #7 : Éloge Funèbre

• Scénario : Peter J. Tomasi – Dessin : Claude St Aubin – Couleur : Gabe Eltaeb

Voilà un numéro qui porte bien son nom, « Éloge Funèbre » où comment vivre un profond ennui à la lecture volontairement molle. Ce numéro joue beaucoup sur « l’émotion » qu’on peut ressentir, je pense que ça passe ou ça casse, et pour moi ce n’est pas vraiment passé. On y retrouve le Green Lantern John Stewart plongé dans un profond remords (après avoir tué son coéquipier menaçant de révéler des informations capitales sous le coup de la torture : voir Green Lantern Saga #6). On suit ici John, assumant son geste mais sans avouer ce qui s’est produit, ramener le corps inerte de Kirrt sur sa planète natale.

Peter J. Tomasi met dans ce numéro #7 John Stewart sur le devant de la scène, mais malheureusement, malgré la « notoriété » d’un tel personnage, ce n’est pas suffisant pour relever le niveau. On retrouve quand même Guy Gardner qui règle un différent avec les Gardiens qui passent ici pour des chiffes molles, ce passage est malheureusement trop vite expédié, seulement une double page mais en même temps tout est dit.

Côté dessins on retrouve Claude St Aubin et Gabe Eltaeb à la colorisation, c’est propre, c’est vert, c’est brillant : contrat rempli ! Les dessins sont lisses, on apprécie les changements de décor, qu’on soit sur OA, dans l’espace ou sur la planète du défunt Green Lantern Kirrt. La suite des évènements ne présage vraiment rien de bon, vous pensez vraiment que l’action de John Stewart allait passer inaperçue aux yeux des petits bonhommes bleus…

Les Nouveaux Gardiens #7 : Invictus

• Scénario : Tony Bedard – Dessin : Tyler Kirkham – Couleur : Nei Ruffino

L’avantage avec Les Nouveaux Gardiens c’est que c’est toujours beau. Tyler Kirkham offre des dessins vraiment top, chaque expression est bien travaillée, l’artiste est à l’aise avec les titres cosmiques, que ce soit dans l’espace ou dans des environnements « terrestres » les planches restent belles, la colorisation de Nei Ruffino est comme il faut, les spectres de couleurs de chaque membre des Nouveaux Gardiens sont bien représentés, ne parlons même pas de l’armure d’Invictus qui brille d’éclat, top..

Retour sur le Planétaire où après avoir dérouillé les membres des « nouveaux gardiens » (voir Green Lantern Saga #6), l’Archange Invictus raconte ce qui s’est passé avec Larfleeze il y a des millions d’années. Les Nouveux Gardiens commencent enfin à comprendre qu’ils se sont bien fait rouler dans la farine par Larfleeze.. (normal quoi). On a quand même une sensation de déjà vu, des peuples anéantis découle une vengeance, des sacrifices, une justice poussée à l’extrême.

Bleez reste fidèle à elle-même, on tape, et après on parle (ah non, elle n’aime pas parler c’est vrai). Du coup la petite entente qui s’installait tombe à l’eau et on repart pour quelques pages de combat. Dommage, Kyle Rayner arrivait plus ou moins à calmer l’Archange. Mais les Nouveaux Gardiens ne font pas le poids face à Invictus, qui finit par leur proposer un petit compromis très intéressant.

Red Lantern #7 :  Cri Rebelle

• Scénario : Peter Milligan – Dessin : Ed Benes & Diego Bernard – Couleur : Nathan Eyring & Rod Reis

Red Lantern est pour moi un titre qui souffre depuis sa création, beaucoup de mal à décoller, souvent une impression de déjà vu, certes on change un peu d’air sur ce numéro mais je trouve que ça ne décolle pas comme il le faudrait.

Atrocitus est préoccupé par la disparition du corps de Krona (voir numéro précédent), Bleez en profite donc pour prendre la tête des Red Lantern, s’autoproclame chef et part assouvir avec l’aide de ses subalternes sa vengeance. On retourne maintenant sur Terre où Guy Gardner tente de calmer le nouveau Red Lantern terrien qui ne comprend pas ce qui lui arrive, qui n’arrive pas à se calmer et qui provoque une grosse pagaille sur Terre. Mais l’anneau du Red Lantern finit par le pousser à aller sur Ysmault. Ces quelques pages sur Terre souffrent niveau dessin, Guy Gardner ne ressemble à pas grand chose, Ed Benes & Diego Bernard nous ont habitué à beaucoup mieux, dommage.

Retour avec le groupe renégat des Red Lanterns, où Bleez se venge pour ce qu’on lui a fait subir quand elle était encore qu’une belle princesse sur sa belle planète, l’occasion pour nous de découvrir ce qui s’est réellement passé avec les quelques membres du Sinestro Corps qui s’étaient échappés. Les dialogues ne sont pas très intéressants, et on est de nouveau vite expédié sur Ysmault où Atrocitus tombe sur une petite surprise à laquelle il ne s’y attendait pas du tout..