Imaginez un peu, Batman, le héros de Gotham City d’un côté, Judge Dredd force autoritaire gardien de l’ordre à Mega-City de l’autre. Imaginez un peu, deux caractères forts de deux univers différents qui se rencontrent. Cela donne le tome Batman Judge Dredd, dans lequel Urban Comics a rassemblé les différentes histoires où nos héros se croisent. Et ce ne sont pas les seules têtes connues retrouvées dans ce tome. Mais que valent ces rencontres ?
Ultraviolence et histoire sordide
Tout d’abord, il me paraît évident de prévenir de la violence, enfin, l’ultraviolence plutôt, qui est omniprésente dans cet ouvrage. Et j’avoue que la recommandation 6+ sur la page d’Urban Comics me fait peur. Ce tome n’est en aucun cas à mettre entre des mains d’un public jeune, enfin, à mon sens après chacun fait ce que bon lui semble. Cependant, le festival de tripailles, de bastognes et d’arrachements de membres n’est pas à mettre entre toutes les mains, surtout celles des plus fragiles.
Maintenant, il est sûr que les univers sordides de Gotham City et Mega-City s’accordent à merveille. Et puis les Juges Noirs utilisés me plaisent également beaucoup. D’ailleurs, c’est en lisant cette partie qu’on peut voir de grandes similitudes avec The Batman who Laughs et le Judge Death. Il semblerait bien que les inspirations de Scott Snyder et Greg Capullo ne soient pas si inédites. J’aime aussi le fait de retrouver une grande galerie de personnages de l’univers de Batman, tels que le Joker, malgré quelques faiblesse par moments. Le labyrinthe était fort sympa à lire, et bien plus engageant que les films actuels du même nom (vilaine), l’histoire avec Scarface pas mal aussi puis d’un coup, Lobo s’invite pour une histoire de motards galactiques plutôt très rythmée et toujours violente. Les univers se mélangent plutôt bien, et ceci est aussi en grande partie grâce aux artistes intervenant sur les diverses rencontres.
Un graphisme so 90’s
Bien entendu, ce n’est pas à mettre non plus entre toutes les mains niveau graphique. Les artistes présents, Simon Bisley et Glenn Fabry livrent des planches bien typiques de l’époque de publication de ces histoires dans les années 90’s. C’est parfois sale, parfois brouillon, tout en étant très détaillé. C’est bien entendu très sanglant, gore et violent. Un vrai festival de tripailles gratuit que l’on retrouvé à l’époque. Du coup, il est évident que cela ne plaira pas à tout le monde. Pourtant le style des artistes colle parfaitement aux histoires racontées.
Pour tenter de résumer tout ça, Batman Judge Dredd présente diverses histoires très sympas, sur un fond violent sans forcément naviguer sur des scénarios de grandes finesse. Le tout se lit bien vite et sans trop d’accroche. C’est un bon passe temps, surtout pour les fans des personnages rencontrés. Mais, âmes sensibles, passez votre chemin.
Vieillot peut-être, mais toujours efficace. J’ai adoré cette rencontre entre 2 formes de justice. Mon bouquin ayant pris le poids des ans, je vais me laisser tenter par cette réédition.
Et bonne année !
je crois que cet album Batman /Dredd, lors de sa sortie chez glenat, est et restera pour toujours dans mon Top 5. Graphiquement c’est un vrai regal.C’est fun, barré, coloré, 25 apres je kiffe tjs autant. Merci urban de l’avoir reedité meme si un format plus grand aurait été encore mieux !
j’hésitais quand j l’ai vu y a quelques jours mais ça fait un peu cher non?
Pour le contenu je ne trouve pas ça très cher, le prix aurait pu monter encore plus. Après j’aime beaucoup ces univers et les histoires qu’il y a dedans donc je ne suis peut-être pas objective :)
Non mais ta review me titille j’avoue ne pas connaitre énormément l’univers judge dredd donc je voulais pas foncer tête baissée mais là ça m tente…