Bon alors… Comment dire… Harley Quinn est très chère à mon coeur… Mais elle a subit pas mal de revers ces dernières années. Et je crois qu’avec Harley Quinn Tome 6 on a atteint le pompon. Ce tome truffé de mauvaises intention nous propose tout de même Harley Quinn #30 qui a su retenir mon attention se dépatouilllant clairement pour faire remonter le niveau.
« Si tu veux une saucisse… » – Red Tool
Bonjour ici Deadpool, pardon Red Tool.
Dans ce sixième tome, et dernier avant l’arrivée de Rebirth, on retrouve trois histoires. La première nous présente Harley Quinn à son club de Roller, où elle va tomber sur un fervent admirateur complètement psychopathe et complètement vicelard. Le problème, qui est de taille, c’est qu’en plus de livrer une histoire des plus sexistes focalisée en grande partie sur les fesses de Harley Quinn, il n’y a rien d’innovant et le duo officiant à l’écriture ne fait que recycler un personnage déjà existant chez Marvel : Deadpool.
A la lecture, on a l’impression qu’ils étaient en panne sèche, et puis d’un coup, ils sont tomber sur le film Deadpool, ce type violent, pervers, en costume rouge et noir, qui pourrait être un match pour leur personnage en manque d’aventure. Sauf que c’était trop gros, alors on garde l’essentiel, on change les motifs du costume, quelques lettres dans le nom, et le tour est joué. Cette histoire est absurde, lourde, et clairement inutile. Au moins les planches sont jolies et ça aide à la lecture, mais franchement, ça ne passe pas du tout. En fait, ça ne passe plus du tout avec le duo Palmiotti / Conner. Après, si vous aimez la violence, gratuite et le réduction d’une femme à l’état d’objet alors vous trouverez votre bonheur.
Un petit tour chez Transformers avant de goûter au vert
Sauf qu’entre temps, le fils d’un parrain de la pègre a été tué, donc papa veut se fâcher, à coup de bataille de Transformers enfin même Power Rangers puisqu’on a un pilote. youhou. Non vraiment. Avec même une version Harley Quinn, dans laquelle elle va se sentir comme un gant avec un remake de la bagarre mythique de Pacific Rim Kaiju /Jaeger à Tokyo. Mais, en coup final, nous avons à un fessier explosif. Oui, même chez les robots c’est toujours l’arrière train du personnage qui gagne à tous les coups. Quand je vous dis que c’est lassant et usant de lire ce genre de récit. Comme si les femmes et les héroïnes n’avaient seulement besoin de sexe, de cul et de seins pour réussir dans leurs histoires. Bon sang. On est pas loin d’une purge à ce niveau.
Heureusement, en fin de tome on retrouve Harley Quinn #30, dans lequel on revient à une histoire plus traditionnelle. Une Harley qui veut se battre pour une juste cause, tout en conciliant sa vie de psychiatre débordant de bonnes intentions, pour finir par un duo avec Poison Ivy. Le plus ? Ce numéro est illustré par notre frenchie au talent qui n’est plus à démontrer : Elsa Charretier. Ses planches apportent de la douceur au récit et la case au cinéma est absolument parfaite. Si ce numéro n’était pas présent en fin de tome, je pense que j’aurais finie aussi zinzin que Harley.
Si vous n’avez donc rien d’autre à lire, intéressez vous à cette histoire. Mais si vous aimez le personnage, si vous souhaitez le voir traité avec respect, évitez vous une lecture qui n’a rien d’indispensable. Peut-être que ce tome trouvera son public, mais pour ma part, ce n’est pas pour rien que je l’ai lu en plusieurs fois contre d’autres tomes divers que je peux dévorer en une heure.
J’ai feuilleté la série, étant vaguement intéressé.
Je ne sais pas si ca marche bien comme série mais franchement je ne sais pas à qui c’est destiné!
Vraiment moyen, repompage évident.
Il y avait d’autres choses à éditer plutôt que ça même pour surfer sur la vague SQ
C’est pas tout public, on va dire pour un public très averti. Après il y a du bon et du raté dedans, et clairement faut tomber sur la bonne histoire.
Mais Urban aurait à y gagner en publiant l’ancienne série Harley Quinn ou encore Gotham City Sirens avec une bien meilleur exposition du personnage.