Review Express VO – Rebirth Semaine #61

Le Coup de Cœur

Batgirl #13

Le Top

Doom Patrol #7

Le Flop

Wonder Woman #27

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN/THE SHADOW #4

review INJUSTICE 2 #15

Scénario : Scott Snyder Dessins : Steve Orlando

Après l’affrontement vient naturellement le team-up pour entamer la seconde moitié de cette mini-série. Batman et Shadow, les héros qui se renvoient l’un à l’autre mais s’opposent sur la façon de faire, versus le reste du monde. On pourrait croire qu’à trop miser sur l’action on en perd du propos mais les 20 pages présentent un lot de scènes extrêmement fortes, dans un ensemble par ailleurs très violent qui ne gâche en rien le plaisir de lecture, Snyder et Orlando laissant libre cours à leurs idées. On connaît les ficelles des comicbooks mais lorsque la narration est efficace, alors on continue de se laisser surprendre et la montée de tension qu’on peut ressentir laisse présager de deux prochains numéros assez délectables. J’avais du mal sur la première moitié, mais Batman/The Shadow commence à devenir séduisant, et le travail de Rossmo, tant sur son style, sur les pages pleines, sur les angles choisis hyper dynamiques, et ses idées de découpage, est tout simplement fantastique. Un régal, et il me tarde de tout me refaire en TPB.

– Arno Kikoo

Note : 8/10

INJUSTICE 2 #16

review INJUSTICE 2 #15

Scénario : Tom Taylor Dessins : Bruno Redondo

Injustice 2 poursuit son chemin avec ce numéro qui ne devrait pas décevoir les fans de la licence. On reproche souvent à ce titre sa tonalité extrêmement sombre et son écriture over-the-top, mais, fort heureusement, le scénariste sait ce qu’il fait et parvient à apporter un peu de légèreté à son récit grâce à cet épisode de transition, qui a le mérite de faire apparaître un héros fort intéressant, qui vient apporter une touche d’humour très bienvenue à cet univers sombre et implacable. Je garde son identité secrète, car il est évident que c’est cette découverte qui fait tout l’intérêt de ce petit chapitre, qui annonce de belles choses pour la suite. Notons que les dessins servent le propos, et que le design du nouvel arrivant est tout à fait respectueux de sa version classique, ce qui est fort agréable quand on sait que les costumes d’Injustice ont tendance à diviser (et c’est un doux euphémisme).

– Zeppeli

Note : 8/10

THE KAMANDI CHALLENGE #7

review INJUSTICE 2 #15

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Dan Jurgens

Nouvelle étape dans la quête de Kamandi, qui doit collaborer avec une meute de chiens humanoïdes pour vaincre des parasites robotiques. Le scénario est digne d’une série B, mais ça colle parfaitement à l’ambiance du titre, et je dois avouer que Marguerite Bennett signe un script tout à fait correct. Certes, il n’y a aucune prise de risque, mais c’est dans l’esprit de la série et l’épisode n’a pas vraiment à pâlir si on vient le comparer à ses prédécesseurs. Toutefois, il est évident que ce n’est pas l’histoire qui fait le point fort de ce chapitre, puisque, si l’on lit attentivement les crédits, on remarquera que les dessins sont signés Dan Jurgens (aux crayons) et Klaus Janson (à l’encrage). Le travail de ces deux artistes est remarquable et l’on retrouve un style qui correspond à ce qui se faisait de mieux dans les années 90, ce qui fera plaisir aux nostalgiques de cette époque (si, si, ils existent, je vous l’assure). Rien que pour cette raison, ce numéro mérite d’être lu, et l’on peut considérer que ce petit revival de Kamandi est une bonne chose, puisqu’il permet de célébrer ni plus ni moins que l’histoire des comics.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #984

review AQUAMAN #26

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Patrick Zircher

Fin d’un arc difficile avec ce dernier numéro représentatif de ce qu’a pu être l’histoire. Une succession d’affrontement avec une équipe d’ennemis aux motivations diverses, mais ne justifiant en rien l’implication des personnages dans cette lutte. Il en sera de même ici. Certains personnages seront littéralement expédiés hors de l’histoire, car devenus gênants. Ce qui donne au numéro cette sensation de passer d’un point à un autre pour mener à un résultat déjà calculer. Les interrogations surviennent face à à cette dernière page, devant laquelle on finit par se demander ce qui a bien pu faire prendre un virage aussi serré au titre. Jurgens souhaite nous proposer des récits épiques, des affrontements forts, mais à côté de ces promesses, Revenge n’est rien de plus qu’une grosse déception. Il en va de même du côté de Patrick Zircher qu’on a connu bien plus performant sur cette même série. Manque de détails, de recherche dans les décors, et si on peut saluer une recherche dans la représentation de la zone fantôme, le résultat est plus gênant qu’apprécié. Une fin ouverte qui nous laisse dubitatif, de peur de retrouver dans quelques mois un arc du même type.

– Watchful

Note : 4/10

ALL-STAR BATMAN #12

review BATMAN #27

Scénario : Scott Snyder Dessins : Rafael Albuquerque

Suite, mais aucune conclusion pour First Ally. Snyder poursuit sur la même lignée, c’est à dire thématiques expérimentales aux liens très fins, si existants. Son style d’écriture d’une lourdeur toujours aussi pesante nous poursuit au fil de la lecture. Et si l’histoire d’Alfred est tout de même difficile à avaler, sa relation avec Bruce est forte. Ce qui laisse espérer un retour de ce qu’a pu être il y a bien longtemps Scott Snyder. C’est derrière ces histoires de pirates un peu bancales, de pseudo climax sans tension qu’émerge une force donnant froid dans le dos alors qu’on la pensait noyée. Assisté par Rafael Albuquerque, l’artiste réalise un travail correct, voir agréable. Comme le numéro précédent, certains plans peuvent marquer l’esprit par l’association avec l’effet produit par l’écriture de quelques pages. Le back-up trouve un meilleur rendu global sur la direction bien plus proche d’un Batman classique, mais qui manque à l’univers actuel. Entre un Detective Comics très bon mais très blockbuster, comme peut l’être Batman à sa manière, l’enquête classique du dit détective n’a plus tellement sa place. Et ce back-up offre une enquête agréable, jouant un peu trop avec les clichés sur la Russie. Caricatural, mais beau, sombre, et apportant quelque chose d’assez rare aujourd’hui. Au final, All-Star Batman #12 ne justifie pas son prix un peu excessif, mais satisfera ceux réclamant encore plus de Batman que ce qui est proposé cette semaine.

– Watchful

Note : 5,5/10

BATGIRL #13

review BATWOMAN #5

Scénario : Hope Larson Dessins : Inaki Miranda

Nouveau one-shot pour cette série avant de pouvoir entamer un arc qui semble être important pour Barbara. Toujours dans ce petit cocon qu’est Burnside surgit un problème bien loin des énormes menaces que doivent affronter la Justice League ou Batman dans leur série respective. Une petite fille se met à la recherche d’un chien de pompiers qui représente les valeurs de l’héroïsme et de l’espoir que peut rechercher une enfant de son âge. Malheureusement cette dernière met sa vie en danger lorsqu’il s’agit de retrouver celui qui la fait sourire. Batgirl vient à la rescousse et croise sur son chemin Catwoman qui est également à la recherche de sa chatte Isis. Les trois personnages se mettent donc à traquer ce mystérieux voleur d’animaux. Une histoire simple mais qui plaît par cette même simplicité. On en vient à tourner rapidement les pages malgré l’écriture bavarde de Larson puisqu’on retrouve ici une fluidité absente des précédents numéros. Ajoutez à cela les jolis dessins de Miranda et on finit par se retrouver avec un bon numéro qui a un air d’épisode de Krypto le Superchien (oui je sais). Il reste néanmoins certaines lourdeurs dans l’écriture avec notamment une énième critique maladroite de l’abus de réseaux sociaux, ainsi qu’une action que l’on a du mal à suivre par moments mais rien qui n’entache le surprenant plaisir de cette lecture.

– Batman293

Note : 7/10

BATMAN BEYOND #10

review BATWOMAN #5

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

Ca faisait longtemps que je n’avais trouvé Batman Beyond aussi prenant. Jurgens fait de nombreux raccords avec le personnage de Damian (et le run de Morrison, donc, sans trop y toucher) et ses précédents écrits, et notamment Futures End. Pour peu qu’on soit attaché à ce récité c’est toujours bien de voir le lien avec cette période, et l’arrivée d’un personnage surprise devrait également ravir les fans. L’évolution de Damian suit également une certaine logique et l’affrontement avec Terry est symbolique sur de multiples points. Bernard Chang fait un travail somme toute honorable qui sert bien la narration du numéro, et c’est clairement une réussite par rapport aux précédents qui manquaient d’un petit sel. Là, on retrouve un certain goût.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BLUE BEETLE #11

review CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #10

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Scott Kolins

Chers scénaristes que j’aime pour d’autres œuvres,

Je peine à comprendre votre haine envers les personnages utilisés et l’esprit caricatural animant ces héros et ennemis. L’affrontement est peut-être le coeur de l’histoire, mais Arion mériterait pourtant plus de reconnaissance et de respect, ne serait que pour son potentiel (inexploité) et les univers auxquels il serait facile de le rattacher. Ses motivations sont absentes, et si je peux comprendre votre recherche d’un nouveau statut-quo tant cet arc a été chaotique pour Jaime Reyes, comme pour nous. Les lecteurs les plus tenaces ont pu lire jusqu’ici en espérant vous revoir vous remettre sur de bons rails suite à cette destruction massive, prendre un élan suffisant pour relancer le titre. Espoir assez ridicule lorsque ce Blue Beetle #11 sort pour nous rappeler que rien ne change. Que d’autres méchants de série B complotent, le même background de Jaime raconteront les mêmes histoires sans intérêt, et Blue Beetle sera toujours aussi inexpressif case après case. Pantin baladé d’un bout à l’autre, manipulé par un Ted Kord ayant apparamment oublié la date du 18 décembre 1865. Histoires similaires, faisant l’apologie du « Ferme-la, c’est magique ! » (unique rôle de Dr. Fate) laissant le système du Deus Ex Machina comme invention originale dans Justice League. Et concernant ce cliffhanger, il laisse une crainte forte quant au statut de la série et des outils employés pour rehausser les ventes, apparaît comme aveu d’un manque d’inspiration profond. J’espère que vous comprendrez qu’entre Justice League 3000 et Blue Beetle, un multivers sépare vos derniers travaux.
Cordialement, un lecteur triste.

– Watchful

Note : triste/10

DETECTIVE COMICS #961

review GREEN ARROW #27

Scénario : James TYnion IV Dessins : Alvaro Martinez, Raul Fernandez

Detective Comics continue sur sa bonne lancée avec ce 961e numéro, à la foi dans la continuation de l’exploration de la magie avec Zatanna et un flashback entraînant, mais aussi dans l’action contre Azrael, avec un James Tynion Iv qui multiplie les références à des runs récents de Batman, et une grosse, en conclusion, sur un passage emblématique de l’un des personnages (qui avait été spoilé par les couvertures prochaines d’ailleurs, mais bon). Graphiquement aussi le titre tient largement la route même si on trouvera qu’Alvaro Martinez et Raul Fernandez se sont un peu calmé sur leur découpage et traits sur ce numéro. Un bon plaisir de lecture malgré tout !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

DOOM PATROL #7

review GREEN LANTERNS #27

Scénario : Gerard Way Dessins : Mike Allred

La Doom Patrol revient après un petit hiatus et pour fêter ça Gerard Way met en place le vrai retour de Niles Caulder. Pour l’occasion, l’ancien boss de l’équipe souhaite revenir aux sources en ayant le regard tourné vers le passé. Il n’en fallait pas plus à la série pour partir dans une aventure old school qui fait les yeux doux aux amateurs du Silver Age. Way continue donc sur sa lancée avec ce chapitre qui propose, peut-être, le plus gros trip de la série jusque-là. Même si le fun est bien présent en surface, le numéro fonctionnera tout de même bien mieux sur ceux ayant une petite connaissance de l’histoire de la Doom Patrol. Cependant l’auteur ne se contente pas de ça et en lisant entre les lignes, on se rend compte que ce septième épisode est aussi l’occasion pour lui de mettre en avant un discours légèrement méta sur la nature cyclique des comics. Avec son postulat qui propose un personnage voulant un retour au statu quo, Way fait finalement réfléchir sur le besoin, ou non, de rester sur des bases très marquées dans ce médium. Un discours renforcé par la présence de Mike Allred aux dessins dont le style rétro convient très bien à la narration. Un Mike Allred qui a d’ailleurs toujours voulu illustrer les aventures de cette équipe et ça se sent puisqu’il livre une prestation de très haut niveau. En définitive, Doom Patrol continue d’être une petite merveille aussi réussie visuellement que fun et intelligente dans son propos.

– n00dle

Note : 9/10

HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS #25

review HARLEY QUINN #24

Scénario : Robert Venditti Dessins : Ethan Van Sciver

Venditti profite de ce numéro extra-large de Hal Jordan and the GLC pour terminer l’arc Fracture, qui aura réellement mis un terme à la fraternité Green/Yellow. Cela n’aura donc pas duré longtemps, ce qui peut donner un goût un peu amer à toute cette histoire, d’autant qu’on croit difficilement à la cause de Soranik. Ce qu’elle a vécu est terrible, mais elle vire de bord très rapidement et nie toutes ses convictions, d’autant plus que l’intrigue principale se fait éclipser par la sienne, qui était jusque là secondaire (en plus d’être bien plus mauvaise). Cependant, les numéros précédents à part, celui-ci est bien écrit et bien dessiné avec de vrais bons moments, malgré la facilité du twist à propos de la batterie jaune. Si Hal et Kyle sont toujours pas terribles, John et Guy relèvent le niveau, il est d’ailleurs dommage que la relation entre ce dernier et Arkillo soit terminée et qu’elle ne soit pas plus mis en avant, peut-être lors d’un prochain numéro après le retour des New Gods dans deux semaines.

– Sledgy7

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #11

review JUSTICE LEAGUE #25

Scénario : Steve Orlando Dessins : Andy McDonald

Steve Orlando nous fait avancer un peu plus dans certaines intrigues, et semble en finir ici avec les arcs en deux parties. Une succession de missions qui ont été jusqu’alors intéressantes sur une diversité de thématiques. On peut toujours reprocher à ce numéro d’expédier justement cette thématique du rêve et son rapport à la réalité. En revanche, ceux qui se plaignaient d’une absence d’évolution de l’équipe seront ravis d’apprendre que la machine est en marche par une fin ouverte laissant supposer du grand changement dans l’arc suivant. Les esprits s’échauffent, les combats gagnent en mise en scène. Merci, Neil Edwards qui signe un travail aussi remarquable que regrettable. Résultat en dents de scie, puisqu’on passe d’une double page tout à fait sublime pour ce titre secondaire, à certaines pages sans le moindre détail, créant un contraste très prononcé sur le plan de la colorisation géré par Hi-Fi dont les problèmes de rendus ont déjà été rapporté dans le review du numéro précédent. Justice League of America conserve ce statut de bonne série secondaire n’ayant aucune incidence sur l’univers, mais qui possède une équipe aux relations intéressantes et des histoires originales.

– Watchful

Note : 7/10

MOTHER PANIC #9

review NIGHTWING #25

Scénario : Jody Houser Dessins : John Paul Leon

Nous y sommes. Nous sommes arrivés à un point crucial dans l’histoire passée de Violet alias Seventeen et Mother Panic. Nous sommes également arrivés à un point crucial dans l’histoire actuelle. Malheureusement, il nous faut l’intervention d’un guest que je me plaisais à voir loin de cette histoire, mais nous avons ici la fin de ce second arc un peu étrange. Si l’écriture reste toujours prenante, le sort de Violet m’intéresse beaucoup plus que savoir qui se cache dans un sac mortuaire. Je me suis vraiment prise d’affection pour le personnage. Maintenant, et comme pour le précédent numéro, le travail artistique de John Paul Leon ne me plaît pas du tout. On se retrouve avec des personnages qui se ressemblent, des visages carréments absent, et une monotonie certaine. Il n’y a pas le punch ou la noirceur que mériterait ce récit. Bon, c’était le dernier numéro de l’arc, et pour le prochain, nous aurons droit au retour du talentueux Shawn Crystal qui m’avait séduit sur les numéros #5 et #6.

Le back-up commence doucement à prendre sa place mais roule toujours un peu à côté du vélo ce qui est bien dommage car je préfèrerais que ces pages soient allouées à Violet.

– Harley

Note : 7/10

SUICIDE SQUAD #22

review SUPERMAN #27

Scénario : Rob Williams Dessins : Augustin Padilla

Au risque de me répéter, Suicide Squad, c’est vraiment la série du yoyo. Un coup l’histoire est intéressante, un coup on a des surprises, puis on se retrouve ensuite toujours, toujours, toujours, toujours, dans le même scènario. Waller manipule, se fait prendre au piège, s’en sort par miracle. L’équipe se soude pour affronter les méchants, puis se cogne dessus. Il n’y a rien à faire, malgré les changements d’équipes créatives tout se reproduit tout le temps. Ici la nouveauté repose une nouvelle fois sur la relation entre Croc et Enchantress. Le reste des personnage n’en pâtit d’aucune nouveauté même si le nouveau rôle pour Harley Quinn aurait pu changer la donne. C’est dommage. Et même le cliffanger n’apporte rien de bien réjouissant. Augustin Padilla qui s’occupe des planches intérieures n’arrive pas à me convaincre. Il n’y a aucune émotion dans son travail. Entre l’écriture raplapla et les planches peu réjouissive, nous sommes à nouveau face à un numéro lambda d’une série qui aurait pourtant du potentiel. Et puis sérieusement, cette menace The People ? Il serait temps de passer à autre chose.

– Harley

Note : 5/10

TEEN TITANS #10

review SUPER SONS #6

Scénario : Ben Percy Dessins : Khoi Pham

Je suis très content, très très content même. Starfire prend enfin de l’importance dans cette série, et ça fait du bien. Comme l’explique très simplement Beast Boy, de l’équipe, elle est la plus forte, la plus vieille, et la plus conciliante, et pourtant, jusque là, le personnage était totalement mis au placard, ne plaçant qu’une ou deux répliques par semaine. L’intrigue continue de se concentrer sur les relations familiales qu’entretiennent Black Manta et Aqualad, le jeune homme apprenant enfin que le méchant est son père, après que ce ce dernier s’en soit pris à sa mère -les feux de l’amour super-héroiques. Pour ce qui est des autres membres de l’équipe, à part Raven n’apportant au final que peu de chose à ce numéro, il est bon d’enfin voir Damian être remis à sa place, et Beast Boy être traité autrement que par le prisme du comique de service. En effet, bien que Khoi Pham soit comme à son habitude aux dessins, il est possible de constater un changement dans son style, se voulant plus réaliste et anguleux. Ainsi, étant plus raccord avec la tonalité de ce que propose le numéro, Beast Boy semble prendre un coup de vieux. A noter que la colorisation est magnifique, permettant un dépaysement à chaque nouvelle page dans laquelle le monde aquatique est exploré. Hâte de lire la suite.

– Blue

Note : 8/10

THE FLASH #27

review THE WILD STORM #6

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Howard Porter

The Flash a droit à un numéro bourré d’action et de drama cette semaine, avec la fin du combat entre Barry, désormais renforcé par la Negative Speed Force, et Reverse-Flash. Le twist précédent apporte un statu quo intéressant, qui sera par contre plus développé dans les prochains temps à priori, et Eobard ajoute encore une fois un côté poignant au combat. Ce dernier est d’ailleurs superbement dessiné par Paul Pelletier, mais surtout en seconde partie de numéro par Howard Porter, qui s’est vraiment donné à fond. Le super-vilain est parfaitement compris par Williamson, qui le rend plus sincère que d’habitude et finalement presque empathique. La suite des événements est incertaine, mais il y a du potentiel à développer dans cette sorte de remake de Spider-Man et son symbiote. En tout cas, ce conflit entre Flash et son arch-némesis fut des plus divertissants, surtout pour les fans d’Eobard Thawne, qui a eu droit à un double retour remarquable.

– Sledgy7

Note : 8/10

THE HELLBLAZER #12

review TRINITY #11

Scénario : Simon Oliver Dessins : David Fabbri

Je suis venu, j’ai lu, je me suis endormi. The Hellblazer est malheureusement ce genre de séries qui, malgré des qualités indéniables notamment au niveau des dialogues et de la caractérisation de son personnage principal, se perd dans un marasme scénaristique d’une lenteur tentant un peu plus chaque semaine de détrôner un épisode de Derrick. Et quand on voit ce qui peut quasiment s’apparenter à un final, Simon Oliver quittant son poste de scénariste dans un ou deux numéros, il est facilement possible de se dire, après une brève rétrospective, que tout cela n’a pas mené à grand chose. La rencontre tant attendu avec le Djinn manque cruellement d’epicness et l’action se situant sur un pauvre toit parisien rappelle le final de Supergirl – une référence méta, qui sait ? Du coup, avec le peu de temps restant à l’auteur pour boucler son récit et faire ses valises, le retour à Londres sonne un peu comme un aveu de faiblesse, le scénariste laissant son successeur reprendre la série avec le même statut-quo existant entre les personnages qu’au début de son run. Qui plus est, les dessins sont peu craignos par moment, en particulier la dernière planche avec un Constantine à la face simiesque.

– Blue

Note : 4/10

WONDER WOMAN #27

review TRINITY #11

Scénario : Shea Fontana Dessins : Mirka Andolfo

Deuxième partie de Heart of the Amazon cette semaine, toujours avec Shea Fontana au scénario et le premier constat après lecture : rarement un arc n’aura aussi mal porté son nom. Non, parce que si c’est ça le coeur d’une Amazone, le futur de Wonder Woman ne s’annonce pas glorieux. Au programme donc des dialogues insipides, un vilain cliché et un placement de produit presque plus honteux que durant l’ère des Finch. Voilà le nom est lâché, ce Wonder Woman version Fontana se situe à peu près au même niveau que le run inoubliable du couple Meredith et David (promis j’arrête de les nommer, ils risqueraient de revenir sinon…). Le plus triste c’est qu’au milieu de tout ça, il y a un petit potentiel thématique, autour du désir de reconnaissance et de ce que ça implique chez une personne, mais traité de façon tellement simpliste que ça en devient risible. Le chapitre ne sombre pas totalement grâce à Mirka Andolfo qui, à défaut de proposer quelque chose d’original, assure l’essentiel du côté des dessins. Au final, le seul personnage qui regarde l’héroïne avec admiration, dans ce numéro, est une fillette. C’est peut-être le public cible de cet arc, et il n’y a d’ailleurs pas de mal à ça, mais vu la qualité et les enjeux du numéro, j’ai tendance à penser que c’est plus représentatif de la façon dont Fontana voit les lecteurs de comics. Comme une bande d’enfants qu’il faut prendre par la main et qu’il ne faut surtout pas secouer, ni trop faire réfléchir.

– n00dle

Note : 3/10

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ArnoKikoo

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5 Commentaires
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Flycatcher
Flycatcher
6 années il y a

Je me trompe peut-être, mais pour Action Comics, suite à cette conclusion, j’ai plus l’impression que son intention ait été assez similaire que ce qu’a pu faire JLvs SS. C’est à dire un affrontement bourrin certes naze qui sert de prétexte pour réintroduire plusieurs vilains qui serviront plus tard sur le plan éditorial. Oui, c’était pas fameux mais je vois dans cette conclusion un moyen de disperser autant de sous intrigues à venir qu’il y eut de vilains présentés. En terme de perspective, je trouve ça intéressant et cela donne une vision d’ensemble à la suite du run de Jurgens. Ou de l’univers de Superman si tant est que ces pistes s’étendent à d’autres séries que AC.
Gros coup de mou pour Detective par ailleurs qui devrait profiter d’arcs plus courts pour être plus consistant et, si je l’ai juste feuilleté, j’ai trouvé ça effectivement agréable de voir Starfire prendre l’ascendant sur Damian dans Teen Titans, ce qui semble plus cohérent et rappelle le rôle de Cyborg lors de la réunion de la Young Justice et de l’ancien groupe au moment de la reprise de Geoff Johns.

Watchful
6 années il y a
Répondre à  Flycatcher

Ce n est pas faux, mais le fait que ça se retrouve et que le flambeau passe de SS à Superman, je me dis que les plans concernent plus le titre que l univers lui même. Mais je ne te cache pas que je préfère y voir une suite par Thomas plutôt que par Jurgens quand je vois ce qui a été fait ici ^^
D où mon pessimisme.

Raptaman
Raptaman
6 années il y a

Je hais tout ce que Venditti a jamais fait sur GL, j’ai l’impression que là on arrive au point culminant de « toutes ces idées sont nulles et stupides ». Passer d’attendre tous les numéros de Johns impatiemment (genre série préférée) à lire à reculons (voire pas du tout) depuis Venditti, c’est vraiment chiant :/

ian0delond
6 années il y a

HJGLC : je trouve le comportement de Soranik très forcé. Alors tout ce qui en découle me semble ultra artificiel et par conséquent ne m’intéresse pas.
D’ailleurs aucun personnages n’existe dans ce titre. Ils sont objets de l’histoire au lieu d’être les sujets. Ce sont juste des rôles dans lesquels ils ne bougeront pas et qui serviront juste à sortir leurs deux lignes pour que les fans se disent pas qu’ils sont maltraités.
Soranik n’est pas en colère car quelqu’un qui n’est pas encore né et qu’elle ne connaissait pas est mort, mais car c’est le numéro 25 et qu’il faut ranger les jouets en faisant la BAGARRE.
Le personnage le plus développé c’est Tomar-Tu et il est complètement accessoire. S’il n’avait rien fait Soranik aurait quand même rompu l’alliance et maintenant que l’alliance et rompu son sort n’a pas changé.
Venditi a complètement abandonné l’idée d’apporter quelque chose au titre Green Lantern vu que tout ce qu’il a fait n’a pas intéressé les fans. Alors il va donner aux fans ce qu’ils aimaient déjà en recyclant ce que tonton Johns avait fait.
Ce titre ce permet de faire avancer son récit trop vite car de toute façon il sait que dans 2 arcs il appuiera sur le bouton reset et que tout le monde sera à sa place.

Ce titre c’est de l’épique de supermarché.

td1801
td1801
6 années il y a

Wow ça fait mal wonder Woman après rucka.

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