Review Express VO – Rebirth Semaine #52

On se retrouve une nouvelle vois dans les Review Express VO pour décortiquer les sorties DC Comics de la semaine – et ça fait un an que Rebirth a été lancé, damn ! Certains titres ont bien évolué depuis, alors que d’autres… hé bien d’autres, non, et on vous laisse découvrir ça ci-dessous ! N’hésitez pas à partager vos avis sur vos propres lectures !

Retrouvez à ce lien les reviews complètes de la semaine : 

Le Coup de Cœur

Suicide Squad #18

Le Top

Wonder Woman #23

Le Flop

Blue Beetle #9

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN/THE SHADOW #2

review BATMAN/THE SHADOW #2

Scénario : Scott Snyder, Steve Orlando Dessins : Riley Rossmo

Un numéro plaisant une seconde fois sur cette alliance du Batman et de son géniteur éditorial, bien accordés dans une ambiance pulp qui manque aux séries contemporaines de Gotham City. Joliment illustré par Rossmo, la série penche plus sur l’aspect Shadow, via une reconstruction du personnage assez intéressante (sans être super au fait de ce qui se fait sur les séries Dynamite, je m’demande pourquoi DC n’a pas cru bon de le racheter tant il colle à cet esprit Gotham. D’ailleurs quitte à lancer de bonnes idées, un microcosme de titres détectives avec une nouvelle ongoing Question par Tom King, ce serait cool aussi). Rien de spécial à ajouter, c’est bon, c’est beau, c’est bien.

– Corentin

Note : 8,5/10

DC SUPER HERO GIRLS : OUT OF THE BOTTLE #4

review DC SUPER HERO GIRLS : OUT OF THE BOTTLE #4

Scénario : Shea Fontana Dessins : Marcelo Di Chiara

Si l’ensemble de ce numéro est moins drôle et un peu plus premier degré que les précédents (les dessins rendus vivants sèment la pagaille), ça n’en reste pas moins dans l’exploitation d’une idée plutôt bonne qui laisse place à quelques scènes amusantes, le tout saupoudré d’un humour qui fonctionne plus ou moins. Que ce soit la Wonder Woman faussement bête ou les puns à répétition de la « evil » Harley QuinnShea Fontana essaie de rendre la lecture aussi distrayante pour son jeune public cible que pour des lecteurs de comics plus aguerris, et on ne peut que l’en remercier. Chose surprenante, malgré le changement d’artiste la continuité graphique est parfaite, les deux arrivant à reprendre dans le même ton les dessins (qu’ils soient dans le réel ou du monde de papier), et cet arc s’impose véritablement comme la meilleure histoire, pour le moment, de la franchise DC Super Hero Girls.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

INJUSTICE 2 #7

review INJUSTICE 2 #7

Scénario : Tom Taylor Dessins : Daniel Sampere

Injustice se poursuit et prend ses distances avec le scénario du jeu en nous proposant un personnage inédit en la personne de la fille de Batman et de Talia Al Ghul. C’est intéressant et on apprécie l’originalité de l’intrigue. Tom Taylor est à la hauteur de sa réputation, et l’on aime beaucoup ce retour en force de la licence Injustice. Les graphismes sont toujours aussi efficaces et c’est un plaisir de découvrir ces planches fort réussies. C’est le moment de se lancer dans l’aventure, pour se plonger dans l’univers dystopique du jeu.

– Zeppeli

Note : 8/10

THE KAMANDI CHALLENGE #5

review THE KAMANDI CHALLENGE #5

Scénario : Bill Willingham Dessins : Ivan Reis, Joe Prado

Nouvel épisode pour Kamandi, on apprécie cette série anthologique, qui a le mérite de poursuivre un peu le mythe. C’est réussi et l’on apprécie de pouvoir suivre l’histoire de ce héros emblématique de Jack Kirby. Le scénario n’est certes pas bien original et l’on peut regretter le peu de prise de risques que l’on constate chaque mois, mais c’est tout de même plaisant. Les équipes créatives qui s’enchaînent ont un peu tendance à s’effacer pour ne laisser place qu’à l’imagination du King, mais c’est probablement ce que les fans nostalgiques attendaient. C’est donc une réussite, si l’on souhaite se replonger dans cet univers classique.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #980

review ACTION COMICS #980

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Patrick Zircher

L’image de la conspiration secrète disparue, le titre perd en réalité sa plus grande qualité, qui était la gestion de ce mystère. Le titre se concentre malheureusement sur ces ennemis dont les actions se déroulaient sur un second plan. Jurgens semble vouloir tout accélérer pour notre plus grand malheur. On comprend néanmoins la démarche souhaitée, qui est d’approfondir le meneur de cette équipe de super-vilains et la poursuite de leur plan. Du côté de Superman, c’est le calme plat et Jurgens brasse du vent. Une mauvaise habitude qui devait bien revenir et met sur le doigt entre parler pour ne rien dire, parler de sujets secondaires. Le premier est frustrant et inintéressant, le second peut être inintéressant, mais développe la fonction d’un univers vivant et le quotidien de cette super-famille. Dans cette situation, la famille donne son opinion d’un élément nouveau mais sans intérêt et rabâche les enjeux de l’arc en cours, déjà minces. Rien ne va plus, et ce, même du côté de Zircher. Des dessins moins précis, des effets très limités et un Superman se rapprochant étonnement plus du Superman de Gleason que de la représentation connue de Superman par le dessinateur présent sur ce numéro. L’encrage y joue également un rôle car plus mince. Plus de jeux d’ombres et de plans donnant à Superman toute cette figure mythique. Sur les deux plans, ce numéro n’est pas mauvais, mais fade.

– Watchful

Note : 5/10

BATGIRL #11

review BATGIRL #11

Scénario : Hope Larson Dessins : Christian Wildgoose

Alors : c’est curieux mais je ne comprends pas cette résolution. Exception faite du pré maché de stéréotypes qui se bousculent (comme d’habitude) à la chaîne – on a le vilain business qui passe en armure technologique pour le final beatdown, le mec qui finit défiguré et reviendra encore plus vilain, la saloperie d’application qui manipule les gens comme des pantins de l’ère sans fil (celle ci, j’avoue, j’aimerais au maximum qu’on arrête de s’en servir et qu’on la laisse crever tranquillement), mais à deux ou trois, ou quatre en fait, moments : où est le sens ? L’aboutissement, le climax ? Le numéro contredit une partie de l’arc, depuis le fameux le méandre sentimental de Batgirl envers son evil boyfriend, le Pingouin qui se découvre une fibre paternelle parce que son fils est subitement devenu défiguré (?), le costume 800.0 qui une surtension avec lui même parce qu’il s’est reçu un kick dans le plexus, et la résolution en une page de type « tout va bien dans le voisinage des pinecos de la street, peu importe les dommages collatéraux », ce qui nous prouve que le happy end a ceci d’hypocrite : il suffit qu’une histoire finisse bien pour qu’on ait le sentiment d’une conclusion morale. Alors que pas du tout. Bryan Hitch serait fier !

– Corentin

Note : 4,5/10

BATMAN BEYOND #8

review BATMAN BEYOND #8

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

I saw it coming… Dan Jurgens choisit de façon précautionneuse ses dialogues, de quoi faire deviner aux lecteurs le cliffhanger pour les habitués et les attentifs. Et ça fonctionne plutôt bien. Il se permet peut-être de rejouer avec un évènement fondamental du Beyondverse mais qui permet de réintrégrer cette continuité avec le DCU classique, et en la sorte je ne suis pas perturbé plus que ça. Le numéro en lui-même est très porté sur l’action, puisque les forces de Ra’s se liguent (sans jeu de mots) pour affronter Batman et Curaré, et c’est l’occasion pour Bernard Chang de se faire pas mal plaisir sur ses planches, avec des découpages qui rendent le tout très dynamique, en accord avec ce qui est présenté. Malgré tout, on reste dans une histoire assez simple, et le numéro se lit non sans plaisir, mais ne restera pas dans les mémoires très longtemps non plus. C’est à mon sens une bonne chose de continuer à faire vivre cet univers, bien qu’il semble assez évident maintenant que le lectorat de Batman Beyond est très certainement réduit.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

BLUE BEETLE #9

review BLUE BEETLE #9

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Scott Kolins

Allons-y ! C’est l’heure des montagnes russes ! Trois scénaristes, et loin d’être mauvais. Ils connaissent tous les personnages présents dans ce numéro et c’est tout simplement un foutoir monstrueux. Alors, tu commences par créer une petite tension qui ne fonctionne pas en mode “Je suis méchant et tu es un personnage secondaire”. Ensuite, récupérer le cliffhanger du numéro précédent qui était la pire des conneries, et qui n’a servi qu’à transformer Jaimie en jeune Frodon qui a perdu son anneau. Puis arrivent les éléments bordéliques déjà présents dans le numéro précédent, dont tu ne sais pas vraiment quoi en faire, à savoir : OMAC, la carapace verte dont on a perdu le nom, et Arion qu’on avait oublié et qui continue de prendre la pose de grand méchant. Bref résumé des premières pages de ce numéro, et c’est déjà un chaos total. Mais si vous lisez encore Blue Beetle, vous avez certainement été préparé à cette forme de foutoir. C’était sans compter sur le magnifique cliffhanger alias “Coucou, je suis le Deus Ex Machina de dernière minute” alias “Ta gueule, c’est magique”. Blue Beetle, c’est le titre à lire au moins alcoolisé pour en retirer un quelconque plaisir face à la masse de blagues méta lourdes comme le Titanic.

– Watchful

Note : 1/10

DEATHSTROKE #19 – The Lazarus Contract, partie 3

review DEATHSTROKE #19

Scénario : Christopher Priest et autres Dessins : Larry Hama, Carlo Pagulayan

 Avec le crossover Lazarus ContractChristopher Priest réussit parfaitement à mêler l’intrigue principale au propos familial qu’il dépeint depuis ses débuts sur le titre. Le numéro en lui même profite des forces de l’auteur, et se révèle bien plus intéressant dans l’exécution avec force flashbacks qui permet de comprendre les (nouveaux) liens qui lient Deathstroke aux autres équipe de super-héros. Dans l’enchaînement des scènes également on se trouve à un haut niveau, surtout que les dessins de Pagulayan sont aussi très à la hauteur. La planche finale ramènera sûrement un petit frisson à la #TeamFragile et je me demande comment les choses se termineront. Dans l’ensemble, je trouve ce crossover assez appréciable pour la dimension très grounded de ce qu’il s’y passe. Pas de monde à sauver, pas de méga-révélations, mais la quête d’un père pour retrouver un fils parti trop tôt. C’est fort, et Deathstroke #19 en est pour l’instant le meilleur morceau.

– ArnoKikoo

Note : /10

DETECTIVE COMICS #957

review DETECTIVE COMICS #957

Scénario : James Tynion IV, Chris Sebela Dessins : Carmen Carnero

Meh ! Autant j’aime beaucoup Stephanie Brown et un numéro entier consacré à Spoiler, toujours en colère depuis qu’elle est partie de l’équipe, n’est pas une mauvaise idée. Autant, dans l’exploitation de la chose, on se retrouve avec un numéro assez vide. Si ce n’est pour la dernière page, il n’y a pas grand chose à apprendre, l’état d’esprit de Spoiler ayant été déjà bien traité dans l’arc du Victim Syndicate. Le numéro, dont on sent l’écriture à plusieurs, est ici très voire trop verbeux – je suppose qu’on peut remercier Chris Sebela pour ceci. L’idée de ramener un court moment Wrath est aussi hasardeuse car il est pour moi plus qu’un vilain de seconde zone qu’on peut passer par dessus bord en quelques pages. En revanche, l’idéologie autour de l’action de Spoiler, sa façon de faire, et même la dynamique par rapport à son nom, rendent le propos plutôt intéressant, bien qu’il n’y ait pas grand chose de neuf. Au moins retrouve-t-on une Stephanie Brown assez forte mentalement et qui ne se lamente pas pendant vingt pages. Est-ce suffisant pour apprécier beaucoup le numéro ? Pas vraiment. Artistiquement, on dira que Carmen Carnero remplit le contrat de fill-in, mais si son dessin n’est pas désagréable, on reste loin des cadors qui ont officié sur Detective Comics jusque là.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS #21

review HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS #21

Scénario : Robert Venditti Dessins : V. Ken Marion

C’est l’heure de la conclusion de Prism of Time dans ce nouveau numéro de Hal Jordan and the Green Lantern Corps. Finalement, la menace n’était pas compliquée à vaincre puisque Hal s’en occupe en trois pages, ce qui est plutôt décevant. Malheureusement, c’est un peu le mot d’ordre de cette fin d’arc : les dessins sont vraiment moyens, il n’y a aucune tension, la révélation sur Sarko est prévisible et bancale à la fois, et le fait que le Gauntlet ait attrapé une conscience en s’accrochant à Hal Jordan est sans intérêt en plus d’être simplement une mauvaise idée. De plus, l’auteur donne l’impression de ne pas connaître le lore des Green Lanterns car je rappelle que sans anneau, tout le monde ne parle pas la même langue et que la lumière jaune devrait être largement capable de détruire des créatures faites de lumière verte. Bref, c’est mal écrit, mais la fin de ce récit apportera peut-être quelque chose d’intéressant à l’un des personnages.

– Sledgy7

Note : 3/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7

review JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7

Scénario : Steve Orlando Dessins : Jamall Campbell

Un numéro fill-in qui n’en est pas vraiment un. Orlando continue de titiller le lecteur avec la perception de Justice League of America en tant qu’équipe ou armée, et de jouer un peu avec le rôle de Lobo de manière plus discrète, mais ce numéro se concentrera sur le personnage de Killer Frost. Une focalisation qui permet non seulement d’approfondir le personnage mais aussi de jouer avec ses relations avec les membres de l’équipe. Après sept numéros, sur ce plan, Orlando semble chercher la meilleure méthode pour mettre tel ou tel personnage en avant, mais surtout de montrer son équipe et sa popularité comme il le souhaite et selon une certaine mesure. Ce numéro est donc une amorce au scénario efficace. Une marche vers la construction de l’équipe qui se fait attendre. Nouvel artiste en vue, et c’est pas parce que tu t’appelles Campbell que tu en jettes. Allergiques au dessin digital passez votre chemin, absolument tout est lisse. Style typique du genre jouant uniquement avec les effets de fumée et de lumières sur les surfaces en métal. Si ce style ne fera pas couler des larmes de sang non plus, il n’est certainement pas une qualité concernant ce numéro.

– Watchful

Note : 5/10

MOTHER PANIC #7

review MOTHER PANIC #7

Scénario : Jody Houser Dessins : John Paul Leon

Cette semaine, un nouvel arc se profile pour Mother Panic. On est toujours en lien avec les enfants sauvés par Violet, mais cette fois, nous ne savons pas qui se cache dans le sac. L’histoire semble être assez dure et le passé de Violet ressurgit faisant front à la nouvelle situation qui se complique de plus en plus. L’intérêt est donc toujours là via l’écriture de Jody Houser. Cependant, l’intérieur n’est pas très joli joli. Dave Stewart fait du bon travail à la couleur des planches, mais je suis assez déçue par le travail de John Paul Leon sur les dessins. On reste dans la même veine que les numéros précédents, cependant le manque d’expression et de détails sur les visages et les scènes me refroidit un peu. Et c’est très agaçant car j’étais vraiment impatiente de retrouver ce numéro pour continuer dans les histoires de Violet et sa quête de justice. C’est dommage.

– Harley

Note : 5,5/10

SUICIDE SQUAD #18

review SUICIDE SQUAD #18

Scénario : Rob Williams Dessins : Tony S. Daniel

Cette semaine, on ne s’ennuie pas dans Suicide Squad. J’aime beaucoup le travail fait sur le personnage de Zod par Rob Williams. Un Zod qui n’a qu’un seul but et fera tout pour y parvenir. La scène du miroir est absolument magnifique et très glauque à la fois, mais elle traduit la puissance du personnage. Il n’est en rien du même acabit que les autres membres de la Suicide Squad et Amanda Waller aurait dû y penser avant. On ne joue pas avec Zod. On a l’impression que le numéro est expédié mais en fait la lecture est seulement rapide et promet encore une fois une suite assez riche. L’arrivée de ce personnage permet de redonner un peu de punch au titre et c’est très plaisant. Cela nous permet même de passer outre certaines scènes plutôt inutiles, bien qu’elles aient leur sens (attention, je dis bien sens et pas importance).

Et puis que dire des planches de Tony S Daniel accompagné par Sandu Florea et Tomeu Morey, si ce n’est qu’elles facilient la lectures et sont d’une très belle facture ? Franchement ce numéro fait clairement du bien et ce n’est pas sans peine qu’on a pu y arriver. Maintenant je dis ça je dis rien hein…

– Harley

Note : 7,5/10

THE HELLBLAZER #10

review THE HELLBLAZER #10

Scénario : Simon Oliver Dessins : Philip Tan

Notre anglais préféré nous revient cette semaine et ce que l’on peut dire, c’est que le numéro a beau être sympathique, l’histoire n’avance toujours que très peu sans que les lecteur n’ait de réelle idée d’où l’auteur veut le mener. Comme à l’accoutumée, l’humour fait mouche et la réutilisation de la mythologie du personnage avec Papa Midnight est de bon aloi. Néanmoins, tout cela commence petit à petit à faire passer la trame principale au second plan et le héros se retrouve quasiment au même point au début et à la fin de ces vingt nouvelles  planches. En effet, il est très probable que Oliver se retrouve pris par le temps car il ne lui restera que trois numéros avant de voir le changement d’équipe créative opérer et Tim Seeley lui succéder. Pour ce qui est des dessins quant à eux,  Philip Tan s’en sort assez bien, comme à l’accoutumée, sans que cela ne soit transcendant. En espérant que tout cela évolue, et vite.

– Blue

Note : 6/10

WONDER WOMAN #23

review WONDER WOMAN #23

Scénario : Greg Rucka Dessins : Liam Sharp

Pour la conclusion de son arc le plus important jusque-là, Greg Rucka ne fait pas les choses à moitié en proposant un numéro pour le moins généreux. Généreux car l’auteur continue de s’approprier la mythologie qui entoure son personnage principal en faisant le lien avec tout ce qu’il a mis en place lors des 22 chapitres précédents sans pour autant perdre le fil de son sujet. Ainsi, il ne trahit jamais l’univers et les personnages en question et offre un point presque final à un run qui prend ici des allures de classique instantanée. Généreux aussi car au milieu de tout ça l’auteur fait preuve de talent pour délivrer un message à la fois intemporel mais aussi très actuel sans forcer le trait et en restant incroyablement efficace et respectueux dans la caractérisation de Wonder Woman. En effet, si cette conclusion peut paraître « anticlimatic » à première vue, elle fonctionne justement parce qu’elle prend le contre pied de ce qui se fait généralement dans le genre en restant au plus près des personnages. A côté de ça, Liam Sharp délivre des planches avec son style très marqué et sait sortir le grand jeu pour rendre certaines situations iconiques.

Même si la fin de The Truth ne marque pas complètement la fin de l’aventure de Greg Rucka sur Wonder Woman, ce numéro s’impose donc tout de même comme l’aboutissement de son travail depuis un an.

– n00dle

Note : 9/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Porter
6 années il y a

Bordel Zod fait parti du suicide squad ?? :0
Je suis choqué elle est secoué la Waller, donc du coup j’imagine que superman va être très surpris dans le prochain num de ac.

mavhoc
6 années il y a

Effectivement un numéro de Wonderwoman excellent, parfait même, totalement dans la ligné du run, proposant une fin peu habituelle mais montrant la réelle profondeur du personnage et du travail de Rucka ! Chapeau l’artiste !
Je remercue Sledgy pour la critique sur Hal Jordan, je ne lis plus ce titre, mais j’aime quand on pointe les incohérences alors qu’il suffit d’avoir lu le run de Johns pour le savoir (c’est pas comme si on demandait de maîtriser la continuité en profondeur).
Quant à Batman Beyond, un numéro qui fait le taf mais qui, au moins, ne tient pas le lecteur en haleine trop longtemps alors que le suspense était en réalité absent. Au moins on ne fait pas une fausse surprise, on avance. Je trouve cette série vraiment efficace pour les fans du Beyond-Verse ! Sans espérer qu’elle dure 10 ans, j’espère vraiment qu’on aura quelques années avec cette série et cette équipe.

Midnighter
Éditeur
6 années il y a

Mes avis sur mes lectures
Injustice 2 : C’est toujours aussi bon et bien maitrisé graphiquement. Les retrouvailles entre Harley et Ivy sont sympas et la réaction de Harley est totalement légitime. J’espère me tromper, mais j’espère que ça ne se terminera pas par la mort de Ras tué par Grood qui récupère tout le monde.

Detective Comics : J’ai apprécié le focus sur Spoiler, qui prouve que le scénariste ne l’a pas oublié. Les dessins font le job sans plus. Le pitch est simple et ne fait pas intervenir Batman (toujours plaisant). Chaque arc se concentre à chaque fois sur un personnage (Drake dans le premier, Spoiler dans le second et Orphan dans le dernier) et j’attends de voir le prochain numéro.

JLA : Se concentrer sur Killer Frost est sympa. Pendant un instant et vu le look du méchant, j’ai cru à un ancien membre de la JSA (je suis encore dans The Button, je vois la JSA partout). Les dessins c’est bof mais j’ai trouvé que la colo faisait un joli taf

Wonder Woman : Tout a déjà été dit, mais cet arc confirme que l’on va regretté Rucka et prier pour que son retour soit rapide et qu’il soit toujours inspiré. Le manque d’action (combats) ne me gêne pas du tout. Il a fait comprendre à Wonder Woman (et à Arès) que la paix ne s’obtenait pas par la guerre. Bref, je suis sur que son run sur Rebirth est voué à devenir très rapidement un classique

Herbefol
6 années il y a

– Action Comics : Pour l’instant, je ne suis pas très emballé par cet arc. J’avoue que la collection de méchants proposés ne m’attire pas plus que ça (pour la plupart je les connais assez mal).
– Bargirl : J’attendais mieux de la fin de cet arc. Ça sent la facilité, pif, paf, pouf, le méchant est battu, mais il reviendra, encore plus méchant.
– Deathstroke : Ce crossover est intéressant et le numéro de Deathstroke est évidemment bon. Evidemment, parce que Priest a réussi à vraiment donner une qualité narrative à ce titre. Et que ce soit sur ce titre ou un autre, j’espère bien que DC va continuer à l’employer les prochaines années. J’attends avec intérêt la fin de crossover qui m’a assez emballé pour le moment (et qui montre qu’on peut faire de bonnes choses sans menaces cosmiques ni monde à sauver).
– Detective Comics : L’idée que porte Spoiler est tout à fait intéressante, mais ça aurait mérité d’être un peu mis en scène que de donner l’impression d’un affrontement avec un méchant de troisième zone (alors que Wrath vaut mieux que ça).
– Suicide Squad : Du côté scénario c’est un peu wtf par moment, mais du côté graphique c’est nickel. Tony Daniel est parfait pour dessiner ce genre de titre où l’action a clairement sa part. Curieux de voir comment ça va enchaîner sur la suite, vu que ça se raccord à l’arc en court de Action Comics.

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