Les points positifs :
Les points négatifs :
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« I can’t remember the last time anyone, even my parents, thanked med. » – Ryan Choi
- Scénario : Steve Orlando – Dessins : Andy McDonald – Couleurs : John Rauch – Couverture : Ivan Reis
- DC Comics – Justice League of America : The Atom Rebirth #1 – 04 janvier 2017 – 32 pages – 2.99$
Pour ce premier mois de l’année DC Comics nous propose un ensemble de quatre one-shots qui se concentrent sur les membres qui composeront la nouvelle Justice League of America à venir au mois de février suivant. Et si la formation de cette équipe devrait suivre les conséquences de l’event Justice League vs Suicide Squad, le but ici est de s’intéresser réellement à l’histoire des personnages, indépendamment de l’histoire blockbuster en cours. Pari réussi pour The Atom ? Réponse de suite.
Il y a quelques mois, le DC Universe : Rebirth #1 de Geoff Johns nous ré-introduisait Ryan Choi dans la continuité principale de l’univers DC (on l’avait très vite revu au détour d’une mini-série en deux numéros de Convergence) et nous présente cette fois une jeune étudiant venu de Hong-Kong directement à l’université de Ivy pour suivre ses cours, et notamment ceux dispensés par un certain professeur Palmer. On assiste donc à une origin story assez classique qui va surtout établir la relation qui va se tisser entre les deux personnages, au départ entre un étudiant et son professeur qui va se lier en amitié progressive, une complicité qui s’affiche sous le prisme de The Atom, puisque Choi va en devenir l’assistant. Et dans ce sens, la notion d’héritage pour le personnage se construit naturellement jusqu’à la toute fin – une redite d’une scène du one-shot de Johns dont je parlais avant – qui le voit endosser également le costume.
Une construction classique, donc, qui prévaut surtout grâce au travail de caractérisation que réalise Steve Orlando pour Ryan Choi. L’auteur décrit très bien l’état d’esprit de l’étudiant et son rapport à l’infiniment petit, et la transformation sociale du personnage peut se suivre à partir du moment où il arrive à s’épanouir dans son activité annexe, alors que seules ses réussites scolaires et scientifiques ne suffisaient pas auparavant. On passe à un personnage qui prend petit à petit confiance en lui car il arrive à transformer ses convictions en actes, et Orlando nous donne un Choi assez attachant. En revanche, il faut bien avouer que cette introduction n’apporte pas quelque chose de très nouveau – ni ne propose de vraie originalité. Aussi, il faudra attendre notamment d’autres numéros pour comprendre comment Choi se retrouvera dans la future Justice League of America, car à priori on ne comprend pas le lien entre cette équipe et la mission qui lui a été première donnée. De même, il aurait été intéressant d’en avoir un peu plus par rapport à ce qu’on avait pu lire il y a six mois dans le one-shot DCU Rebirth #1, mais Orlando se contente d’une simple répétition. En termes de contenu, seul le lecteur qui aurait fait l’impasse sur cette première lecture en apprendra vraiment.
Andy McDonald nous a déjà gratifié de quelques jolis travaux dans l’univers DC récent avec sa participation au crossover Night of the Monster Men, et l’artiste réussit ici à nouveau à proposer un ensemble satisfaisant. Le découpage reste très classique (mis à part une double-page plutôt inspirée), mais le trait de l’artiste est assez travaillé et les personnages proposés sont bien expressifs. Le dessin, dans son ensemble, participe à l’impression de sympathie que l’on ressent pour Ryan Choi et Ray Palmer. Et il y a une bonne imagination pour dépeindre les monstruosités de l’infiniment petit. Un bilan satisfaisant donc, mais rien de transcendant non plus.
Faut-il lire ce one-shot JLA : The Atom Rebirth #1 ? Très franchement, si on peut apprécier la nouvelle instauration de Ryan Choi avec une origin story bien construite et des personnages correctement caractérisés, on regrettera malgré tout une absence de contenu original, une retenue de la part d’Orlando assez dommageable. Une lecture qui je pense, est dispensable, mais que les fans hardcore de Atom seront ravis d’essayer.
Merci pour la review, dommage (voir détestable) de n’avoir aucune nouveauté dans cette lecture :/
J’ai trouvé ça très bien, certes ça sert juste de préambule à la scène de Johns, mais c’est bien amené, c’est joli et la gestion des ellipses est super. Il fallait bien faire un numéro a part entière pour l’introduire. Hâte de voir la suite !