Review Express VO – Rebirth Semaine #28

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Deadman : Dark Mansion of Forbidden Love #2
Le Top de la semaine

  • Aquaman #12
Le Flop de la semaine

  • Everafter : from the pages of Fables #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #4

review EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #4

Scénario : Matthew Sturges, Dave Justus Dessins : Travis Moore

J’avais espéré que le titre changerait un peu de direction après une courte lueur d’espoir, entraperçue dans le numéro précédent, mais soyez certains d’une chose : je me suis planté. Everafter reprend donc son style pseudo espionnage façon mission impossible (version Tom Cruise) avec une touche de surnaturel façon séries pour adolescents de la CW. C’en est presque affligeant quand on connaît le titre d’origine. On se retrouve ici avec une histoire totalement bâclée et manichéenne, qui met en scène des héros qui veulent mettre fin aux plans de conquête des vilains, et tout ne se déroule pas encore comme prévu, puisque la fin de l’arc n’est pas prévue dans cet épisode. C’est peu inspiré et l’on peine à s’attacher aux personnages, qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. On peut toutefois sauver le dessin qui reste appréciable, en dépit de son look très mainstream, qui rappelle davantage des comics comme Nightwing plus que Fables.

– Zeppeli

Note : 3/10

UNFOLLOW #14

review UNFOLLOW #14

Scénario : Rob Williams Dessins : Javier Pullido

Un entracte sur le personnage de Larry Ferrel nous est proposé ce mois-ci. Le personnage a ce qu’il faut d’antipathique et nous est présenté par le regard d’un journaliste qui essaie désespérément d’écrire un article sur lui et de l’interviewer. On a un peu du mal à voir où veut en venir Williams si ce n’est qu’il montre bien les deux extrêmes de son projet des 140, sans pour autant que l’ensemble aille très loin dans la réflexion, ou n’apporte une vraie plus-value à l’intrigue principale. Pour les dessins, je ne vraiment pas été conquis par le trait de Pullido qui offre un style assez quelconque dans cet aspect indépendant, et qui manque cruellement de charme – parce que la colorisation est aussi, à mon sens, assez impersonnelle. Petit raté de mon point de vue donc, que vous ne partagerez peut-être pas !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN ’66 MEETS WONDER WOMAN ’77 #2

review BATMAN '66 MEETS WONDER WOMAN '77 #2

Scénario : Marc Andreyko, Jeff Parker Dessins : David Hahn

Suite de ce crossover attendu par une poignée de fans hardcore des séries rétro. Soyons clairs, c’est loin d’être le titre du moment, mais ça reste sympathique.l’univers de chacun des shows est respecté et le mélange entre les deux ne pose pas de problème particulier, en dépit des différences notables entre leurs périodes d’origine. Certes, l’intrigue est kitsch, et mêle nazis et super vilains,  mais ce côté série B totalement naïve a son charme et on se laisse facilement embarquer par ce début de crossover. Graphiquement, c’est plutôt réussi et le côté cartoony des dessins colle parfaitement au ton de l’ensemble.

– Zeppeli

Note : 7/10

INJUSTICE : GROUND ZERO #10

review INJUSTICE : GROUND ZERO #10

Scénario : Christopher Sebela Dessins : Jheremy Raapack

Nouveau numéro de Ground Zero, qui voit Harley Quinn poursuivre son plan et infiltrer la Batcave, avant d’être confrontée au Nightwing de son univers, le redoutable et sadique Damian Wayne. Soyons clairs, le numéro est vide et ne fait que nous présenter un combat assez moyen dans le stage de la Batcave, que l’on peut voir dans le premier jeu. C’est incroyablement convenu et les décors sont vides, et l’on sent que l’on ne fait que meubler avant la sortie d’Injustice 2, sans prendre compte de l’intérêt du lecteur. C’est plus que moyen et l’on ne peut pas réellement trouver un sens à cette lecture. Je ne peux que vous conseiller d’éviter ce titre, tant il y a mieux à lire.

– Zeppeli

Note : 3/10

THE FLINTSTONES #6

review THE FLINTSTONES #6

Scénario : Mark Russell Dessins : Steve Pugh

Comme toujours il y a de bonnes idées dans ce numéro des Flintstones, avec notamment une critique des institutions scientifiques (dans leur fonctionnement, leurs relations vis-à-vis des publics) mais aussi de la société en général, qui se montre malgré tous ses aspects « bienfaisants » une sorte de planque pour une majorité de personnes qui en vérité, se retrouvent bien seules dans les conditions les plus graves. Mark Russell ne perd pas de son mordant, mais pêche ici dans la construction de son récit, assez décousue, et qui sert un propos moins fort que d’habitude. Graphiquement on reste dans un dessin tout à fait acceptable, Steve Pugh fait ce qu’il peut pour que le script ne soit pas trop confus aussi à l’oeil. On reviendra volontiers le mois prochain, je suis sûr que Mark a plein de choses à nous dire avec ce qu’il se passe actuellement dans son pays…

– ArnoKikoo

Note : 6/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #12

review AQUAMAN #12

Scénario : Dan Abnett Dessins : Philippe Briones

La guerre semble déclarée entre Atlantis et les Etats-Unis d’Amérique, alors qu’Aquaman n’y est pour rien. Il pourrait bien s’agir d’une manipulation de l’un de ses ennemis et il est évident que cet arc a des ambitions. On se retrouve avec un numéro riche en action, qui annonce de grandes choses. Je n’entrerai pas dans les détails afin de ne rien spoiler, mais c’est franchement bien écrit et l’on sent que l’équipe créative fait tout pour rendre cet affrontement crédible, en dépit des concepts farfelus que l’on associe souvent à l’univers de l’atlante (et qui sont, ici, fort bien utilisés). On a hâte de voir la suite, et le cliffhanger nous laisse clairement croire que le prochain numéro sera intéressant et témoignera d’une véritable cohérence éditoriale chez DC Comics. Le tout est servi par un dessin de qualité et l’on ne peut rien reprocher à cet épisode, qui lance un arc qui s’annonce ambitieux, et devrait être réussi, même s’il rappelle un peu Throne of Atlantis.

– Zeppeli

Note : 9/10

BATMAN #12

review BATMAN #12

Scénario : Tom King Dessins : Mikel Janin

Dans ce numéro Tom King se laisse aller à de l’exposition grand format et nous livre un monologue qui en dit long sur la relation que Batman entretient vis-à-vis de Bruce Wayne et de ses parents. Il remet sous une nouvelle perspective une partie des origines du personnage – qui pour ma part, ne me semblent pas incompatibles avec celles instaurées dans Year One, et qui offre une nouvelle perspective également au titre de l’arc en cours. Clairement, King est un auteur qui sait écrire. Le problème de ce numéro et qu’il ne fait en revanche absolument pas avancer l’intrigue principale – le #11 et celui-ci se déroulent en même temps et peuvent être considérés comme se répondant l’un à l’autre. Et s’il reste un chapitre de très bonne qualité, il s’appréciera bien plus en album qu’à ce format de publication. Heureusement que la suite ne se fera pas attendre longtemps. En revanche, Mikel Janin montre ici qu’il peut être une véritable machine de guerre artistique, et vous aurez le souffle coupé à plusieurs reprises, de par la qualité de ses dessins, de la mise en scène et du découpage, du travail des couleurs opérés. Un p*tain de régal visuel, et certainement l’un des plus beaux numéros que Janin ait réalisé à ce jour.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

CYBORG #6

review CYBORG #6

Scénario : John Semper Jr. Dessins : Will Conrad

On se plaint trop souvent de la décompression des intrigues dans les comics récents, mais je viens de découvrir que l’on pouvait très bien faire l’inverse en ratant totalement la formule. En effet, tout va beaucoup trop vite dans ce sixième numéro de Cyborg, qui voit le début d’une nouvelle héroïne, Scarlett (que l’on avait brièvement vue dans l’épisode précédent) et la naissance d’une petite romance entre les deux, avant un cliffhanger totalement raté et convenu, qui semble issu d’une mauvaise fanfic de James Bond (et je n’exagère absolument pas, croyez-moi). Il est dommage de voir que tout va beaucoup trop vite, alors que si l’on en prenait le temps, on aurait pu avoir une relation crédible entre les deux personnages, ce qui aurait permis d’amorcer de façon plus subtile la suite des événements. Le titre reste cependant servi par des graphismes de qualité, qui vous aideront à terminer la lecture sans trop vous forcer, mais cela ne rattrape pas son erreur de rythme.

– Zeppeli

Note : 3/10

DEADMAN : DARK MANSION OF FORBIDDEN LOVE #2

review DEADMAN : DARK MANSION OF FORBIDDEN LOVE #2

Scénario : Sarah Vaughn Dessins : Lan Medina

On poursuit avec ce titre dans ce format étrange de double chapitres, qui conserve un certain sens. D’un chapitre à l’autre, on passe de Deadman à Berenice, du monde des morts à celui des vivants. Un huis-clos qui n’en est pas vraiment un. Un titre intriguant, à l’esprit macabre très réussi. En plus d’être magnifique, ce titre creuse la personnalité de Deadman, le met face à une personne dans sa situation il y a de nombreuses années. Mais le plus beau étant d’utiliser l’amnésie sans pour autant tomber dans l’excuse du personnage amnésique se refermant sur lui-même. Les personnages apportent quelque chose aux autres. C’est finalement auprès des vivants que le bas blesse. Les étapes intéressantes du récit sont finalement expédiées, certainement dans le but de conserver quelques surprises pour le prochain numéro. Autant l’oppression du lieu réussit à créer l’ambiance nécessaire à une bonne histoire utilisant le personnage de Deadman, autant l’utilisation du sentiment amoureux auprès des humains reste assez étrange. Un peu comme si les vivants avaient bien plus de difficultés à ressentir que les morts. Paradoxe aussi troublant qu’intéressant. Le titre a la particularité d’user de certaines facilitées sans jamais les user. Pour exemple, Berenice est capable de voir les fantômes. Du déjà vu, mais rien n’est lourd dans l’exploitation de cette capacité. Sarah Vaughn applique cela à son personnage en tant que fait, sans jamais profiter des réactions, et même en les évitant, puisque Bérénice ne veut en aucun cas que cela se sache auprès de ses amis. Et cela est également le cas pour ce qui est de l’amnésie. Si le premier numéro pouvait sembler long, ce second donne un véritable coup d’accélérateur à l’intrigue avec un cliffhanger prometteur. Cette mini-série est une bien belle descendance des mini-série de Moench et Jones, dans une toute autre forme.

– Watchful

Note : 8/10

DEATH OF HAWKMAN #3

review DEATH OF HAWKMAN #3

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Aaron Lopresti

Bien peu de choses quand à Death of Hawkman, encore une fois. On répète ce que l’on sait déjà depuis le premier numéro, on tease à grands coups de Après, Maintenant, Après, Maintenant. L’intérêt réside uniquement dans l’opposition entre la perception et le titre de héros entre Adam Strange et Hawkman. Deux caractères, entre le scientifique et le sauvage qui font que Adam Strange finit par se remettre en question. Malheureusement tout l’intérêt du numéro est interrompu par ces coupures et ces répétitions. Si ce teasing était encore supportable le numéro dernier, il est usant d’y avoir encore recours. Est-ce normal d’être heureux de voir le bout du tunnel avec ce cliffhanger ? Surtout que cela reste une supposition. Le background de Adam Strange se fait massacrer, je prie pour qu’il s’agisse d’une quelconque manipulation, ou distorsion de la réalité, tant leurs réactions sont exagérées, malgré leur obsession pour la loi et la justice impartiale sur Ran. Pour obtenir un quelconque plaisir en lisant ce titre, il faut certainement aimer la double-lecture au sens propre du terme, et les punch-line réchauffées. Dommage pour une mini-série qui avait un bon potentiel, et une équipe de dessinateurs assez bons dans leur travail commun malgré un style, lui aussi, commun. Difficile à conseiller en somme. Peut-être que la lecture en relié sera mieux.

– Watchful

Note : 4,5/10

GREEN ARROW #12

review GREEN ARROW #12

Scénario : Ben Percy Dessins : Otto Schmidt

Avec le début de ce nouvel arc, Ben Percy en profite pour offrir une belle porte d’entrée pour les nouveaux lecteurs en mettant à plat les enjeux et la position des personnages au sein de son intrigue avec une efficacité remarquable. Pour le coup, c’est donc bien un réel retour en forme pour le titre qui se permet de mettre en place un récit et un monde dans l’air du temps qui fait mouche. Un monde fait de pauvreté, de violence policière et d’homme politique à la rhétorique dangereuse dans lequel les divisions sont flagrantes. L’auteur en profite pour montrer à quel point il est difficile de créer une réelle figure héroïque dans cette situation. C’est pourtant bien le pari qu’il semble se lancer avec cet arc si on en croit ce premier chapitre. En privant son héros d’absolument tout et en continuant à mettre en avant les racines du personnage de Green Arrow, Percy balance un numéro rythmé, qui manque clairement de finesse mais qui se rattrape par une honnêteté et une générosité dans le propos qui fait du bien. A côté de ça, il faut aussi compter sur Otto Schmidt avec ses compositions de pages très dynamiques et son trait toujours aussi plaisant pour relever encore un peu plus le niveau. Il est évidemment trop tôt pour savoir si cet arc tiendra toutes les promesses laissées par cet épisode mais en l’état, voilà du Green Arrow comme on l’aime.

– n00dle

Note : 8/10

GREEN LANTERNS #12

review GREEN LANTERNS #12

Scénario : Sam Humphries Dessins : Robson Rocha

Troisième partie de cette histoire consacrée au Phantom Lantern qui a bien du mal à canaliser ses nouveaux pouvoirs. Ce qui laisse à des situations entre le loufoque et le dérangeant, proprement plaisantes à suivre. Humphries a raison de jouer sur toutes les émotions qui habitent le personnage, pour faire de sa motivation principale quelque chose de plus nuancé et plus complexe que ce qu’il en apparaît. De l’autre côté, nos Green Lanterns restent toujours coincés dans une même dynamique qui passe, un peu trop à mon goût, par une remise en perspective perpétuelle de leur fonction et statut. Je ne dis pas qu’ils devraient être imbus d’eux-mêmes à la Guy Gardner, mais le manque de confiance en soi en devient écrasant… et Sam Humphries compte encore appuyer dessus au vu de la dernière page. Toujours répétitif, Green Lanterns se suit malgré tout sa réel déplaisir, on aimerait juste un peu d’ambition avec le potentiel capté dans cette histoire. Aux dessins, c’est toujours très propre dans le style de Rocha, avec plein de couleurs partout. Une partie graphique très correcte, en espérant que l’histoire s’élève un peu plus.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

HARLEY QUINN #9

review HARLEY QUINN #9

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Brandon Peterson et autres

Surprise ! En dépit de la fin totalement déprimante du dernier numéro, qui voyait Harley retrouver son casting secondaire de personnages inutiles, cet épisode à le mérite de laisser cette bande de losers sur le côté et de s’intéresser avant tout à l’anti-héroïne elle-même, dans une succession de petites séquences aux tons variés, qui nous la présente sous différents angles de sa personnalité, tout en surfant sur quelques références littéraires et artistiques. C’est franchement plus intéressant que d’enchaîner les gags moyens et l’on a l’impression que la série retrouve un petit peu de dignité. Certes, on reste loin d’un comic-book de haute qualité, mais c’est plutôt agréable et l’on sent une volonté de faire un peu évoluer la situation et de travailler sur l’émancipation d’Harley en tant que femme. C’est d’ailleurs confirmé par un cliffhanger assez attendu, qui devrait redonner un petit coup de boost à la série, qui en a plutôt besoin.

– Zeppeli

Note : 6/10

JUSTICE LEAGUE #10

review JUSTICE LEAGUE #10

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Neil Edwards, Daniel Henriques

Je n’attendais plus grand chose de cet arc après le hacking de Green Lantern, je me suis un peu trompé, et ce dixième numéro est largement plus intéressant que tout ce qui a précédé. Déjà parce qu’au moins, on assiste à un comportement de la Justice League qu’on aimerait voir plus souvent, et que le dialogue avec le hacker et sa famille renvoie à leurs responsabilités ; et j’y vois même une auto-moquerie des premiers arcs, à croire que Hitch aurait conscience du niveau lambda des enjeux de sa première histoire (peut-être espère-je un peu trop). Dans un second temps, retour à l’action vivace mais en faisant intervenir un vivier d’ennemis de seconde zone qui tranche avec les énoooormes menaces auxquelles on avait droit. Et qui sont surtout là pour le fun et la diversité du DC Universe, même si la dernière page ne semble pas pour un retour dans la bonne direction. Avec des dessins assez moyens (Edwards gère les plans rapprochés mais beaucoup moins les scènes d’ensemble), on a quand même le premier numéro de Justice League qui ne donne pas envie de se cogner la tête contre une table. Et c’est déjà une petite victoire en soi.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

MIDNIGHTER & APOLLO #3

review MIDNIGHTER & APOLLO #3

Scénario : Steve Orlando Dessins : Fernando Blanco

C’est un plaisir de retrouver cette semaine Midnighter & Apollo, alors que le premier a enfin trouvé un moyen d’aller en enfer et doit maintenant trouver l’Ace of Winchesters. Le second est quant à lui confronté à Néron qui l’a invité à une sorte de jeu similaire au tarot censé lui révéler ses péchés. Nous avons donc d’un côté un dialogue d’introspection très intéressant et de l’autre un Midnighter toujours aussi violent et déterminé à sauver son chéri. Le numéro est encore une fois parsemé de références aux écrits de Garth Ennis sur l’Enfer de DC Comics, que je trouve toujours aussi passionnant, et se termine avec un cliffhanger qui promet un conflit bien sanglant. Pour la première fois, j’ai eu le sentiment qu’Apollo était le personnage principal du numéro, ce qui fait plaisir, mais le titre est encore trop gentil par rapport à ce qu’on pourrait attendre du pitch de Midnighter and Apollo. Le tout est comme d’habitude servi par de très belles planches, avec un découpage toujours aussi particulier. Bref, Orlando et Blanco continuent de m’enthousiasmer avec cette mini-série qui reste l’un des meilleurs titres du catalogue DC actuel.

– Sledgy7

Note : 8,5/10

NIGHTWING #10

review NIGHTWING #10

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marcus To

Nouvel arc, nouveau dessinateur, nouvelle ville. Enfin, presque nouvelle puisque beaucoup s’évertue à associer cette ville à Nightwing comme Gotham à Batman. En 30 ans d’existence en tant que Nightwing, Dick Grayson en passe presque 10 là-bas. Et si dans New 52, il n’y a jamais été, le scénariste a trouvé juste que son héros se retrouve, là-bas. Et ainsi, Tim Seeley nous montre la vie civile de Dick Grayson en dehors de toutes obligations. Mais quand les sirènes de police résonnent en bas de chez lui, il rompt sa petite retraite faite de Robin Hood « Rebirth » et série tv du moment, et se précipite pour arrêter le méchant. Mais voilà, l’accueil fait par la police est froid et en plus, Nightwing semble avoir mis les doigts dans une affaire plus complexe qu’il n’y paraît qui est reliée à sa nouvelle vie civile de bénévole.

Tim Seeley offre une intro assez classique et bien écrite qui devrait ravir les anciens lecteurs de Nightwing comme les nouveaux. Il traite bien les personnages secondaires de Robin à Batgirl jusqu’à Roy Harper seulement citée mais qui fait mouche. Justement parce que Tim Seeley soigne ses dialogues. Ou plutôt monologues dans le cas de Dick Grayson qui résume l’arc précédent tout en mettant à plat son état d’esprit. Suivre la vie privée de Dick, il y a bien longtemps qu’on ne l’a plus fait, et c’est bien le genre de chose qui me plait. Bon après, ce n’est qu’un début, un bon, mais il ne faut pas rater la suite.

Je n’ai pas parlé du dessin? Mais qui a besoin qu’on lui présente Marcus To? Il a dessiné Dick Grayson ou Nightwing plus d’une fois, dans Red Robin ou Batwing, mais c’est sa premiere fois sur le titre même. Et il s’est appliqué, c’est détaillé sur tous les plans, chargé de détails et références comme la rue au nom de l’ancien scénariste Chuck Dixon. Même si on m’a fait remarqué qu’on reconnaît plus facilement Dick avec ses cheveux en bataille que bien coiffé. Et si la couleur de Sotomayor met en perspective le côté néon de cette version Rebirth de Bludhaven, je regrette que son Dick soit un peu pâlichon. Beau, bien écrit, même un non fanboy apprécie.

– James Edge Grayson

Note : 9/10

SHADE, THE CHANGING GIRL #3

review SHADE, THE CHANGING GIRL #3

Scénario : Cecil Castellucci Dessins : Marley Zarcone

Shade, troisième partie. Cecil Castellucci attaque toujours son sujet à bras le corps avec le parallèle de plus en plus présent entre l’être extraterrestre vivant dans le corps d’une jeune fille et le fait qu’on se sente parfois « extraterrestre » à l’adolescence. Le petit problème, c’est que ce propos n’a pas évolué depuis le premier numéro de la série. Un propos servi par une écriture inégale. Une écriture fluide et assez surprenante dans ses meilleurs moments mais qui tombe aussi, hélas, dans le cliché en voulant mettre en avant des réflexions philosophiques sur l’identité sans parvenir à pousser lesdites réflexions assez loin pour convaincre. Reste que la série sert quand même un casting de personnages attachants et/ou intrigants et brille par son univers. Il faut remercier Marley Zarcone qui livre des planches bourrées de petites trouvailles visuelles et qui bénéficient d’un découpage et d’une utilisation des couleurs faisant ressortir l’aspect psychédélique de l’environnement mental de l’héroïne. Avec ce troisième numéro, Shade, The Changing Girl continue d’affiner sa personnalité mais, à l’image de son personnage principal, se cherche encore un peu. Une personnalité attachante donc mais pleine de contradictions. De bonnes idées, une partie visuelle plaisante mais aussi des errements narratifs qui plombent parfois le rythme d’une histoire pleine de potentiel et qui aurait tout à gagner à ne pas complètement tomber dans un côté intello / hipster un peu vain.

– n00dle

Note : 7/10

SUPERMAN #12

review SUPERMAN #12

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Doug Mahnke

Nouvel arc dans une autre atmosphère plus proche du Superman moderne. Loin de l’image familiale que Tomasi et Gleason ont pu donner jusqu’ici, Superman se rapproche d’un titre bien plus penché sur l’action, l’affrontement. Si avec un certain recul on remarquera une certaine excuse pour créer un affrontement sans véritable enjeu, la forme est plutôt agréable. Une succession de détails, et un moyen de nous surprendre assez maladroit, puisque la surprise, sans pour autant être un pétard mouillé, est une surprise à double effet. D’une part celle-ci satisfait notre curiosité, mais d’une autre une forme de déception se laisse sentir. Comme si on pouvait espérer mieux. Rien d’incroyable avec ce numéro, si ce n’est une introduction directe à un arc au pitch intéressant mettant le personnage de Frankenstein et le S.H.A.D.E. sur le devant de la scène. Ce numéro souffre également du fait que l’Annual de la semaine dernière avait ce même schéma d’opposition entre deux héros, sans jamais utiliser une facilité déconcertante telle que la manipulation mentale, ou la possession du personnage par un autre (ce qui relève aujourd’hui d’un sacré foutage de gueule tellement cela a été vu et revu). Point de planches signées Patrick Gleason cette fois-ci, mais Doug Mahnke qui reprend le titre, et il est assez difficile à reconnaître. Son style semble avoir subi une sacrée évolution et ce depuis le titre Superman/Wonder Woman. On assiste donc à un renouveau de l’artiste (je vous invite à comparer son travail sur JLA ou Green Lantern New 52 avec ce numéro). L’encrage joue également son rôle et la colorisation aussi, c’est évident, mais les expressions, les regards des personnages et les détails, en particulier concernant le personnage de Frankenstein, nous dévoilent un travail surprenant de la part de l’artiste. Un style bien plus conventionnel d’un certain côté, plus moderne et répondant à la norme actuelle des grands titres, sans pour autant empiéter sur sa représentation des personnages massif et détaillé, aux mâchoires particulièrements visibles. C’est au final un numéro appréciable, bien plus simple que ce que nous avons pu lire jusqu’ici, certainement causé par l’absence de Jon. Un moyen de retrouver un récit plus classique, conservant cette part d’humanité au sein des personnages présents. Peut être un gage de qualité dans l’écriture de Tomasi sur le titre.

– Watchful

Note : 7/10

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ArnoKikoo

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mavhoc
7 années il y a

Totalement d’accord sur les reviews de Superman et Nightwing. Ce-dernier est magnifiquement bien écrit et colle parfaitement avec le personnage. En terme de saisie du personnage on est vraiment très haut. De même l’absence de Jon sur Superman permet de changer un peu le format habituel et donc offrir quelque chose de plaisant.

Blue
7 années il y a

Entièrement daccord avec Zeppeli pour Everafter, le premier numéro annonçait une suite potentiellement sympathique quoi que non transcendante mais la, c’est même triste pour un fan hardcore de la série originale …

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