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Les points négatifs :
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« Parallax va venir… » – Les anneaux de Green Lantern
Scénario : Geoff Johns – Dessins : Ethan Van Sciver – Couleurs : Moose Baumann
Urban Comics – DC Classiques – Green Lantern: Le Retour d’Hal Jordan – 01 juillet 2016 – 176 pages – 17,5 €- Collecte: Green Lantern Rebirth #1-6, Green Lantern secret files and origins 2005 #1
Apres avoir publié pas moins de huit tomes du run de Johns sur Green Lantern, Urban offre à nos yeux ébahis la pierre angulaire et le point de départ de l’histoire contemporaine du corps de police galactique de l’univers DC. Pourquoi la pierre angulaire ? Tout simplement parce que c’est l’histoire qui réhabilite Hal Jordan, Green Lantern moderne originel (moderne pour le différencier de Alan Scott), celui qui sera le personnage principal de tout le run de Johns.
Pourquoi réhabiliter Hal Jordan ? Parce que au point ou débute l’histoire Hal Jordan est un paria en quête de rédemption. Suite à la destruction de Coast City, sa ville, celui ci a lentement basculé du côté obscur, devenant petit à petit une entité maléfique, détruisant le corps des Green Lantern de l’intérieur, tuant les Gardiens et Sinestro de sang froid.
Au début de l’histoire, Hal Jordan est possédé par Le Spectre, l’Esprit de la Vengeance, qui se sert du besoin de vengeance de son hôte pour tenter de la ramener dans le droit chemin, mais la partie ne se joue pas seulement à deux : un troisième larron s’invite aussi à la fête dans la tête de Jordan…
Pour être très honnête, si vous n’êtes pas familier avec cette partie de la mythologie du Corps des Green Lantern, le début du récit pourra sembler un peu confus… En effet se mêlent le Spectre, Hal Jordan et Parallax, le tout dans un même corps, voire dans deux corps… Mais très vite, la lumière se fait, le récit s’éclaire. et c’est le Corps des Green Lantern qui se met à revivre devant nos yeux. Ce même Corps dont vous avez surement lu toutes les aventures dans Geoff Johns Présente Green Lantern et dans le défunt Green Lantern Saga. Mais c’est surtout la justification des actes passés de Jordan et sa complète réhabilitation qui se jouent dans ce volume.
Et d’ailleurs, était il à se point nécessaire de dédouaner quasi intégralement Hal Jordan de ses crimes ? Une réhabilitation n’est elle pas plus belle lorsqu’on est responsable de ses actes ? Vous avez quatre heures ! Plus sérieusement, si je comprend la volonté de repartir d’une feuille blanche, je ne suis pas complètement convaincu par le fait de déresponsabiliser Hal Jordan. il avait de bonnes raisons de péter les plombs, lui ouvrir les yeux aurait peut être suffi sans pour autant le dévaloriser aux yeux du grand public. Pour moi, tout expliquer a posteriori est un un biais un peu facile, mais c’est un avis très personnel.
Sinon, l’histoire se lit très bien et Johns réussit très bien à s’en sortir pour remettre sur pied les Green Lantern afin de leur offrir une seconde jeunesse. Si vous avez apprécié son run, vous devez lire ce point zéro. Si vous aimez les Green Lantern, c’est aussi un passage obligé, enfin, je pense que ce récit, malgré ses quelques défauts, fait partie des récits à connaitre dans la mythologie DC, car elle marque la renaissance de l’un des plus grands héros de l’éditeur.
La partie graphique, assurée par Ethan Van Sciver est tout simplement sublime ! Je n’irais pas dire parfaite, parce que quelques petits défauts subsistent. Mais on est vraiment dans le haut du panier en ce qui concerne le dessin mainstream. c’est beau et magnifiquement colorisé par Moose Baumann. Ça déborde de couleurs vives et parfaitement en adéquation avec l’histoire. C’est vraiment agréable à l’œil…
Donc, si je dois donner une raison de lire cet ouvrage, ce serait celle ci : l’histoire marque un tournant dans l’histoire de Green Lantern et dans la réinvention qu’en aura faite Geoff Johns. Pour le reste l’histoire souffre des quelques légers défauts qui l’empêcheront d’accéder au panthéon absolu des récits DC. Reste un livre agréable à lire et qui rajoute un pierre angulaire au travail de Johns sur le Corps publié en VF.
Pardonnez moi ma question stupide, mais du coup son precedent run passe a la trappe ( GJ presente ), je comprend pas trop ?
C’est ce tome le début de son run ^^
C’est ça, c’est l’origine du run, du coup, je me demande pourquoi il n’est pas dans la collection…
AHHHHHH voila pourquoi j’etais perdu. Ouais un peu bizarre en fait. Bon bah j’espere qu’il fait le meme format que les autres tomes, histoire qu’il jure pas trop dans ma bibli :3
Moi qui n’ai jamais été fan du « Green Lantern verse » (et surtout de Hal Jordan), je dois dire qu’un ami m’a prêté Rebirth (en VO) et que je l’ai trouvé ça assez épic. C’est, avec Blackest Night, l’un des récit qui m’a plus malgré ma rétissence du Lantern-verse.
Je pense que c’est un bon tôme pour commencer Green Lantern si, comme moi, vous avez un avis mitigé ou n’êtes pas trop fan et voulez vous y mettre quand même (à condition de connaitre un peu sa place dans l’histoire DC mais la timeline du site vous aidera suffisamment ;) ).
Mon premier comics, Rebirth en VO. Il faut être honnête, mieux vaut se renseigner un peu sur ce qui se passe avant pour pouvoir aborder sereinement la lecture. Je n’ai pas eu le tome entre les mains, on peut espérer une bonne introduction de la part d’urban avec la petite timeline qui va bien.
Must have pour tous ceux qui aiment le chevalier d’émeraude.
Très chouette récit, mais comme beaucoup d’autre, c’est absolument incompréhensible pour le commun des mortels qui commencerait le Lantern-verse par là, comme moi à l’époque (je possède l’édition Panini – même si j’ai quand même apprécié l’oeuvre au final). Ca demande pas mal d’effort pour aller se renseigner sur qui est qui (Encore plus si la personne qui veut se lancer dedans n’a jamais lu de comics et de comics DC par extension), mais ça vaut le coup.
Dans un sens, je comprends qu’Urban l’ait publié « en dernier », ça permet aux lecteurs d’avoir les clés en main avec les autres publications précédentes (+ les éventuelles informations en début de tome chères à Urban, ça serait fort bienvenue).
En gros, faut s’accrocher, mais c’est le début d’un truc absolument dantesque signé Johns !