Review VF – Flash, la Série TV Volume 1

Les points positifs : L’histoire bonus en fin de tome On se concentre moins sur les relations entre les personnages que dans la série Les points négatifs : Les dessins vraiment pas beaux, sauf dans le dernier numéro Aucun intérêt pour ceux qui regardent la série

« Bof. C’est même pas passé près. » – Flash/Barry Allen

• Scénario : Andrew Kresiberg, Brooke Eikmeier, Katherine Walczak, Marc Guggenheim, John Broome – Dessins : Phil Hester, Marcus To, Carmine Infantino – Couleur : Kelsey Shannon – Encrage: Eric Gapstur

• Urban Séries – FLASH LA SÉRIE TV – VOLUME 1 – 20 novembre 2015 – 144 pages – 10 € – Contient : The Flash Saison zero #1-5 + Flash #139, « Menace of the Reverse Flash »

Ce premier tome des aventures de Flash, tirées de l’univers de la série télévisée de la CW est plutôt… maigre. D’une part car il ne contient que 5 numéros de la série et d’autre part aux niveaux scénaristiques et visuels. Quasiment un tiers du tome est composé de l’issue #139 de Flash, scénarisé par John Broome et dessiné par le légendaire Carmine Infantino (publié pour la première fois en 1963). Cette addition est utile car elle explique l’origine du Néga-Flash (ou Reverse Flash en anglais) présent dans la série (mais pas encore apparu dans les comicbooks tirés de celle-ci parus en VO).

Flash la série TV – volume 1 revient sur les débuts de Barry Allen en tant que super-héros tels qu’ils sont expliqués dans la série. Le jeune homme est un membre de la police criminelle tout ce qu’il y a de plus ordinaire jusqu’à ce qu’il soit frappé par la foudre, le soir où l’accélérateur de particules des laboratoires S.T.A.R. explose. Cela lui confère une vélocité hors normes. Aidé par l’équipe des labos S.T.A.R., composée du Dr Harrison Wells, Caitlin Snow et Cisco Ramone, il devient le héros super-rapide connu sous le nom de Flash.

Les histoires relatées dans ce tome se passent dans l’univers de la série mais relate des évènements différents que ceux qui ont été présentés à l’écran. Dans les quatre premiers numéros, Barry et son équipe font face à un cirque étrange dont les membres semblent eux aussi posséder des pouvoirs. Cette aventure réserve peut-être des surprises à ses personnages mais aucune à ses lecteurs. En tout cas pas ceux qui sont habitués à la série, car elle utilise exactement les mêmes ressorts scénaristiques : les méchants apparaissent, on se demande qui ils sont, ils causent des dommages à Central City, Flash tente des les arrêter, il échoue et est blessé, ses potes des laboratoires S.T.A.R. l’aident, ils gagnent. Le tout servi sur les dessins de Phil Ester aux traits et à l’encrage grossier qui défigurent vraiment les acteurs de la série. Peut-être était-ce intentionnel (j’espère presque en fait) mais je n’ai pas du tout reconnu Grant Gustin (l’acteur qui joue Flash). De son côté, Kelsey Shannon fait de son mieux à la colo et on réalise son talent à la lecture du numéro 5 (dessiné par Marcus To) qui fait plus justice à son travail. On peut noter toutefois que le découpage est relativement bien fait, suivant le rythme rapide de la série télé, avec des punchlines bien percutantes.

Si le côté visuel du cinquième numéro de la série est nettement plus élevé, le scénario reste au niveau des pâquerettes. On y voit Felicity Smoak (qui, au moment de l’histoire, vient de quitter son poste « d’assistante » d’Arrow/Oliver Queen pour aller bosser chez Ray Palmer/Atom) jouer la demoiselle en détresse, attaquée par de mystérieux robots volants. Cela finit en cliffhanger lorsque Flash arrive à arrêter l’un des robots et qu’on aperçoit qu’ils sont contrôlés par une femme dont on ne voit pas le visage… et qui apparemment en veut à la pauvre Felicity. Beaucoup de cases et de bulles pour rien dire, encore une fois… mais au moins cette fois les dessins sont jolis.

Je ne vais pas revenir sur l’issue #139 de Flash qui a de nombreuses fois été déjà débattue. Je dirai simplement que, même si on n’est pas fan de l’âge d’argent qui, mis à côté de travaux actuels peuvent sembler avoir une narration lente et redondante, ce numéro vaut la peine d’être lu parce qu’il est important pour la continuité de Flash et parce qu’il donne des informations supplémentaires sur ce qui se passe dans la série TV et l’implication du Néga-Flash. Et comme ça, il y a au moins un numéro de qualité dans le tome… hum.

En résumé, Flash la série TV – tome 1 ne vaut pas vraiment la peine. Le scénario est faiblard et peu intéressant, les dessins sont hideux, sauf dans le tome 5 et, en dehors de Flash #139, il n’apporte vraiment rien à la compréhension de la série… et ne vaut pas le coup d’être lu si on ne la regarde pas non plus. Décevant.