[REVIEW EXPRESS VO] Semaine #57

Le Coup de Coeur  de la semaine :

• Swamp Thing #13

Le Top de la semaine :

• Green Lantern #13

Le Flop de la semaine :

• Worlds Finest #5

Octobre c’est le mois d’Halloween aux States. Alors forcément, les histoires qui sont sensées faire peur vont pulluler. Généralement c’est soit bon, soit mauvais. Heureusement pour nous, Morrison excelle souvent dans ce genre d’histoire. Le méchant de l’histoire « The Ghost of The Fortress of Solitude » est assez flippant, plutôt bien fichu et toujours avec un problème d’égo revanchard! C’est surtout l’occasion pour Morrison de faire revenir le super-chien, Krypto qui tient plus du loup que du chien d’ailleurs (John Snow ?). C’est Travel Foreman (Animal Man) qui s’occupe des dessins et c’est vraiment agréable à l’œil ! La back-up story est également très réussi, renforçant le lien entre Krypto et Superman. Touchant.

– Nathko

Note : 8,5/10

On souhaite tous la bienvenue à Buddy Baker, alias Animal Man dans le Rotworld. Accompagné par quelques survivants Steel, Beast Boy et Black Orchid, Animal Man devra comprendre ce qu’il se passe sur Terre. Il se rendra au dernier bastion Red. Jeff Lemire propose un scénario efficace qui commence plutôt bien. Steve Pugh manie bien les crayons, les illustrations correspondent très bien à l’histoire. Ce crossover promet de bien belles choses, enfin belles tout est relatif bien entendu. Les Rotlingsenvahissent la Terre, de façon assez hmm…non vous comprendrez lors de la lecture du numéro.Je vous conseille de lire ce numéro ainsi que Swamp Thing#13 qui annoncent clairement la couleur de ce crossover…

– Harley

Note : 8,5/10

Detective Comics c’est un peu la mauvaise blague depuis le début des NEW 52. Avec ce #13 et un changement d’équipe créative, le titre reprend un peu du poil de la bête pour nous offrir une histoire sympathique bien que dispensable. Batman est en patrouille pour s’occuper de la racaille de Gotham. Apparemment sans aucune connection, différents évènements arrivent, lorsqu’il commence à comprendre que quelque chose de plus gros se prépare. De son côté Cobblepot complote pour faire assassiner Bruce Wayne lors d’un diner de charité. C’est dessiné par Jason Fabok dans un style très proche de David Finch, agréable. La back-up story fait son job mais le tout manque d’ambition et fait très « déjà-vu »

– Nathko

Note : 6,5/10

Dans ce Earth 2 #5 deux histoires se raconte en parallèle. La première est dédiée au « World Council », réunissant les présidents des plus grands pays de la Terre. Face à la menace que représente « The Grey » ils doivent prendre une décision nécessitant des sacrifices que tous ne sont pas prêts à faire. Pendant ce temps, The Flash, Hawkgirl, The Atom et Green Lantern se battent bec et ongles contre Grundy, l’agent du « The Grey ». C’est ici qu’ils s’unissent pour la première fois sous l’impulsion d’Alan Scott. Ces derniers doivent protéger le corps physique de Green Lantern alors que lui se connecte à la Terre pour rencontrer « The Grey ». Robinson nous offre quelques indices sur le passé d’Hawkgirl, chose qu’il n’a pas encore vraiment fait pour ce personnage. Côté artistique, les Scott font toujours du très bon boulot et réalisent un beau numéro.

– Nathko

Note : 8,5/10

Green Lantern #13 ça déchire. Point. Les aventures de Baz en tant que Green Lantern ne font que commencer et elles sont déjà absolument géniales. La cagoule trouve une parfaite justification, la réaction du gouvernement avec Obama, Waller et l’Agent Ted est digne des meilleurs thrillers politique dans sa construction narrative et Johns arrive même à intégrer une partie plus personnelle de la vie de Baz complètement encrer dans la réalité. La dernière page est d’une grande classe et donne vraiment envie d’être le mois prochain pour lire la suite. Visuellement c’est du solide avec un Doug Mahnke en grande forme qui rend ce numéro épique. Il suffit de regarder les pages qui mettent en scène la Third Army pour comprendre que c’est une menace totalement terrifiante. Messieurs de la Warner, vous voulez rebooter Green Lantern au cinéma ? Adaptez Baz !

– Nathko

Note : 9.5/10

Le démon Etrigan en a marre de dormir et maintenant ce qu’il veut c’est se réveiller. Dans Stormwatch #13 on laisse tomber l’équipe pour être avec Apollo et Midnighter. Ce denier invite le premier pour une soirée pseudo relaxe. En réalité, le petit rigolo voulait simplement résoudre un des mystères d’un quartier sombre et lugubre de Londres. La volonté d’Etrigan suinte et imprègne les gens qui vivent dans ce quartier, finissant tous soit sociopathes, soit sérial killer, soit mort. Au crépuscule du réveille du Démon, le quartier s’embrase, les habitants deviennent fous, c’est le chaos. L’arrivée d’Etrigan ne casse pas trois pattes à un canard mais reste agréable à lire.  Heureusement les dessins donnent à l’ensemble une bonne ambiance horrifique.

– Nathko

Note : 6,5/10

Le Rotworld est bel est bien là. La mond est dévasté, les Greens et les Reds n’étaient pas préparés. Les super-héros et vilains non plus. Les derniers guerriers encore sains devront donc se battre pour comprendre ce qui s’est passé et sauver le peu qu’il reste à sauver. On suit donc Alec Holland, alias Swamp Thing qui cherche à comprendre et rejoindre les siens pour se défendre, avec Poison Ivy et Deadman. L’histoire est très rapide, cette rapidité donne un air un peu brouillon mais Scott Snyder maitrise tout de même bien l’histoire. Les illustrations de Yanick Paquette sont sublimes, et je pèse mes mots, parmi les meilleures de toutes séries confondues. Alors que cette petite équipe est prête à affronter les Teen Titans affectés par le Rotworld, alors que les lecteurs apprennent la vérité sur Abigail Arcane, vérité qui pourrait bien briser Swamp Thing…

– Harley

Note : 9/10

Le duo sexy teste les pouvoirs de Power Girl avec Huntress aux manettes en début de numéro. On comprend vite que les deux vigilantes de Earth 2 ne connaissent pas leurs limites, encore. Puis on les suit dans leurs distractions personnelles. On voit que Power Girl aime se battre, après une visite du CERN. Huntress, elle préfère jouer la justicière dans la ville, de nuit bien sûr. L’amitié entre elle est très agréable à lire, c’est un petit moment sympathique mais pour l’instant pas vraiment une histoire génialissime. Le scénario de Paul Levitz est peut être un peu léger, et les dessins de Georges Pérez n’aident pas non plus à vraiment s’accrocher ou à prendre plein les yeux.

– Harley

Note : 6/10