Review TV : Constantine, saison 01, épisode 11Les points positifs :
Les points négatifs :
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« No demons, no magic, no John Constantine. » – Ritchie Simpson
- Constantine Saison 01 – Épisode : 11 – Titre : A Whole World Out There
- Réalisé par Tom Wright – Écrit par Davita Scarlett, Sneha Koorse – 30 janvier 2015
Cette semaine Constantine s’éloigne un peu du fil rouge qui n’est que seulement évoqué dans l’épisode, au profit des sentiments, enfin des émotions profondes et d’un serial killer venu d’une autre dimension, alors que John Constantine est avachi sur son canapé rongé de remords, en caleçon.
Dans cet épisode A Whole World Out There, la série a tendance à retomber un peu dans ses travers. On a a nouveau un freak of the week alors que le postulat de départ était alléchant, le fil rouge seulement évoqué, et des effets qui ne tiennent pas le niveau pour une série qui se veut peut-être un peu trop ambitieuse. On a droit à Manny, tout posé, qui vient donner un petit (ou gros ça dépend des moments) coup d’aile à Constantine qui se complait dans sa déchéance, ou lors de son investigation. J’espère vraiment que le prochain épisode centré sur les anges lui donnera une part plus importante car le personnage est intéressant mais les apparitions sporadiques c’est assez fatiguant.
L’ange envoie Constantine à l’Université d’Ivy pour aider son ami Ritchie Simpson qui lui aussi a touché le fond à sa manière depuis Newcastle, et alors que l’on avait juste rapidement croisé le personnage dans le pilote, ici on en découvre plus sur la version de la série tv. Un personnage très touchant, qui a perdu pied et n’attend plus vraiment grand choses tout en se cachant de la menace qui émerge dans son petit bureau et dans ses cours qu’il a même du mal à assumer. On apprend ce qu’il ressent, on peut se prendre d’affection pour ce petit oiseau tombé de son nid, qui est très intelligent et cache bien son jeu. Son assistant a fait une boulette en voulant se faire peur et une brèche vers une autre dimension se retrouve ouverte avec un psychopathe qui chercher à punir ceux qui se sont introduits chez lui. Ce psychopathe c’est ni plus ni moins que William Mapother qui incarne Jacob Shaw, le genre de féru de la torture propre sur lui, dément et très poli. Il fait flipper, franchement, c’est un excellent choix pour le casting. Le type même sans parler dégage un truc hyper dérangeant. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est souvent choisi pour des rôles suspects.
Constantine fera tout pour sauver les étudiants en danger, mais se prendre quelques petites mandales par Ritchie au passage. Ils se connaissent depuis longtemps, et Ritchie sait ce que cache au fond de lui Constantine. C’est une relation très intéressante. Mais je le redis je regrette qu’on ait pas droit à un peu plus du fil rouge. Ne serait-ce qu’une petite scène tout à la fin, là on a rien à part les évocations de Ritchie et Manny. Enfin je sais pas on est quand même presque à la fin de l’épisode. Ils vont tous nous balancer en bloc à la fin de la saison à cause du raccourcissement du nombre d’épisode et même si l’on doit être noyé sous les infos qui seront expédiées. Bref je m’égare mais c’est agaçant. En fait, pour un pas en avant, la série Constantine en fait deux en arrière. On retombe dans les travers des épisodes trop séparés du fil rouge, le rythme est bizarre, et puis en plus on a même pas droit à un cliffhanger qui pourrait nous accrocher pour la suite.
Cette série est diffusée sur la NBC et se veut plutôt ambitieuse de vouloir développer une histoire sur une autre dimension, mais les effets visuels ne suivent pas. En particulier sur la fin. Lorsque l’histoire sur l’autre dimension arrive à son terme les effets sont clairement mal faits, on voit vraiment les personnages posés sur le décor, on n’y croit pas une seule seconde et bon dieu que c’est pénible. Si t’as pas les moyens de faire ça, ne le fais pas. Mais ne lance pas une histoire aussi riche et aussi intéressante pour que le visuel soit raté par la suite. Du coup, les paroles entre Constantine et Ritchie sont intéressantes, tout ça, mais je n’y étais plus.
A Whole World Out There est un épisode qui pourrait tenir en haleine et pioche certaines inspirations dans des films de type slasher avec la maison qui semble abandonnée mais qui est un lieu de torture tout ça, et veut bien faire avec une dimension parallèle mais se rate par manque de moyen. Et puis ne pas développer le fil rouge à deux épisodes de la fin, c’est également un peu risqué. L’épisode se laisse regarder, mais n’attendez pas une merveille.
William Mapother et Jeremy Davies, 2 atouts de choix pour cet épisode qui m’a beaucoup plus personnellement
J’ai passé un bon moment, surtout grâce à la relation Ritchie / Constantine, et l’histoire des étudiants !
En règle générale, je n’aime pas les étudiants américains dans les séries. Ce sont presque toujours des cons arrogants, suffisants et pas futés pour un sou, avec leur connerie de fraternité zetta-kappa-alpha. Là on échappe heureusement à tout ça, même si j’ai bien cru qu’on allait en bouffer au début de l’épisode !
Pour le monde parallèle, il y a un truc qui me chiffonne et que j’ai pas bien compris… Le mec qui répète tout le temps qu’il faut se cacher, j’ai pas pigé de qui il s’agit !
Une victime inventée par Shaw pour son jeu pervers ? Ça reste flou à la fin.
Sinon j’aime bien l’acteur qui joue Ritchie ! Je l’avais découvert dans Lost, et c’est un plaisir de le voir dans Constantine ! Il a un style de jeu bien particulier ! ^^
Le mec qui répète qu’il faut se cacher. Je pense que c’est son assistant. Enfin moi j’ai compris ça comme ça
Pour moi c’était juste une création de Shaw, puisqu’il dit que jusqu’à ce que les étudiants arrivent chez lui, il torturait et chassait des êtres qu’il créait, donc pour moi c’était juste un mec qu’il a fait poper et qu’il d’amuse à torturer, pour entretenir le challenge.
Vous savez pourquoi ils ont coupé la scène du tailer lorsque Barry embrasse Linda ?