[Review Express VO] Semaine #157

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batwing : Futures End #1

Le Top de la semaine

  •  Swamp Thing : Futures End #1
Le Flop de la semaine

  • Earth 2 : Futures End #1

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique préférée de la semaine, celles où vous pouvez vous questionner sur les comics que vous avez pu ou que vous auriez dû vous prendre en fonction des critiques acérées des membres de l’équipe.

Cette semaine marque le coup d’envoi de l’event de septembre 5 Years Later et si dans l’ensemble on dénotera une qualité somme toute moyenne, certains numéros ont quand même réussi à se hisser bien au-dessus du lot. À noter que notre jeune recrue Corentin était censé faire son baptême des Review Express mais comme c’est un dégonflé, nous profiterons de sa verve une autre fois. Pour le reste, deux sorties ont mérité notre attention cette semaine.

Il s’agit du premier numéro de la nouvelle série Digital First Arrow Season 2.5 ainsi que celui de la nouvelle mini-série The Names publiée chez Vertigo !

Deux lectures qui ma foi étaient fort appréciables. Pour le reste, je vous invite comme d’habitude à partager vos avis et critiques dans les commentaires, je vois que vous hésitez moins à le faire, alors continuez comme ça, parler de comics c’est toujours chouette !


VERTIGO

 

HINTERKIND #11

review HINTERKIND #11

Scénario : Ian Edginton Dessins : Francesco Trifogli

Bon alors, autant le dire de suite, ce numéro me laisse plutôt perplexe. La première partie concernant les vampires est très intéressante car nous avons droit à un rapide cours d’histoire qui nous explique l’état du continent américain, avec des dessins, soulignons le, assez appliqués. Puis vient la partie avec Prosper qui rencontre un être de Sidhe et décide de lui sauver la vie pour pouvoir avoir des informations en retour. Là, le dessin se dégrade pas mal et on retombe dans le brouillon typique de l’artiste qui officie sur le titre. Puis, on se déplace en Sidhe pour assiter à l’annonce de la mort de la Reine, qui cache une sacrée surprise qui risque de pas mal déplaire au reste de la famille. L’histoire se corse pour certains mais gagne en richesse au final et ce qui semblait inévitable se produit. Enfin oui, on s’en doutait quand même. Puis nous retrouvons le reste de la bande prise au piège par les centaures histoire de faire le pont avec la toute première partie du numéro.

Les choses semblent bouger de toutes parts dans ce numéro, et même si l’on regagne en intérêt, cela reste peut être trop facile et manque de coup de folie qui pourrait nous retourner et nous faire dire “Ouais, celle-là, je l’ai pas sentie venir”, mais ce n’est pas le cas.

– Harley

Note : 5,5/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #31

review BATMAN BEYOND 2.0 #31

Scénario : Kyle Higgins, Alec Siegel Dessins : Phil Hester, Eric Gapstur, Thony Silas

De A à Z, cet arc n’aura pas déçu. Kyle Higgins et Alec Siegel livrent la conclusion de cet arc, et les évènements qui se sont succédés mènent à la situation que nous avions pu découvrir lors du lancement de Batman Beyond 2.0. Le tout forme un ensemble vraiment cohérent ; on voit la séparation entre Bruce et Terry, alors qu’on voit la genèse du vilain Rewire (qui était celui du premier arc) et qu’en même temps, on nous prépare à son retour pour le prochain arc. Higgins fait même le pont avec les révélations du cultissime épisode « Epilogue » de Justice League Unlimited, montrant à quel point il sait jouer et manier le DCAU dans son entièreté. Seul petit bémol, au niveau des dessins, si Phil Hester et Gapstur donnent un ensemble correct, certains des personnages sont vraiment loupés, comme Max et Dana qui ressemblent plus à des bonhommes qu’autre chose, et c’est bien dommage.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #9

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #9

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Dernier numéro de l’arc consacré au personnage d’Human Ball, cet ennemi de Batman bien connu (hm hm…) qui a le pouvoir d’être une balle rebondissante humaine, grâce à son super costume. On avait laissé nos héros en bien mauvaise posture la semaine dernière, et nous nous demandions bien comment ils allaient s’en tirer ; l’épisode répondra bien entendu à cette question, et Jiro Kuwata livre une bien belle conclusion à son histoire, en nous proposant un combat fort original et complètement barré, qui fera appel aux talents de stratège de Bruce Wayne. L’ambiance second degré si chère au mangaka est toujours au rendez-vous, et sa mise en scène dynamique est toujours aussi efficace, d’autant plus qu’il s’agit d’un combat contre un homme rebondissant. C’est aussi l’occasion pour Jiro Kuwata de mettre en valeur le personnage de Robin, dont l’agilité sera mise à rude épreuve durant le combat final. Comme d’habitude, je ne saurais que vous conseiller la lecture de ce titre, qui est toujours une lecture très agréable, et qui restera toujours une valeur sûre.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #16

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #16

Scénario : Dan Abnett Dessins : Eduardo Francisco

Les pièces du puzzle se rassemblent enfin alors que la plupart des intrigues, jusque-là éclatées, sont réunies pour former quelque chose de cohérent. Je dis bien enfin car il aura fallu 16 numéros pour en arriver là. Les choses sérieuses semblent donc pointer le bout de leur nez. Les différentes équipes de héros sont donc sur la même Terre et même si le tout est maquillé avec des scènes de fight, nous ne sommes pas dupes et Abnett utilise cet épisode pour nous faire un gros résumé à peine déguisé de la situation. Comme ce qui  c’est passé avant n’a pas toujours été très passionnant, je vous laisse supposer de l’importance du numéro de la semaine… Malgré tout, si on attaque la lecture sans trop d’exigences, on pourra encore une fois trouver son compte grâce aux dessins d’Eduardo Francisco qui sont, en plus, bien servis par un joli travail sur les couleurs d’Alejandro Sanchez.

Je n’ai finalement pas envie d’être méchant avec ce numéro qui, même s’il essaie un peu trop d’être un point d’entrée convenable pour les nouveaux lecteurs, donne enfin l’impression que la série va dans la bonne direction.

– n00dle

Note : 6/10

INJUSTICE : YEAR TWO #22

review INJUSTICE : YEAR TWO #22

Scénario : Tom Taylor Dessins : Tom Derenick

On savait tous comme ça allait se passer, surtout pour Black Canary. Tom Taylor ne déçoit pas et délivre un nouveau numéro plein de hargne, de vengeance, de combats et de moments géniaux. J’aurais tout de même espéré que Canary en fasse vraiment plus baver à Superman, mais son empressement de mettre fin à tout cela au plus vite et très compréhensible. En fait, le seul problème que j’ai avec ce numéro #22 d’Injustice : Year Two c’est que la fin tragique d’un personnage est bien trop diminuée par les actions de l’autre. Je ne veux vraiment rien révéler ici mais la tragédie que j’aurais aimé que soit la disparition de ce personnage, est presque occultée par les actions d’un autre et prend alors beaucoup moins d’importance et perd du même coup une partie de sa force narrative.  Vu ce qui arrive à l’autre, une seule chose vient à l’esprit et c’est « holy shit ». D’ailleurs, c’est limite un peu trop pratique ces anneaux qui fonctionnent un peu comme ils veulent, quand ils veulent mais bon, c’est le jeu ma pauvre Lucette. En toute logique cette deuxième année va se terminer dans le sang et les larmes et je ne sais d’ailleurs pas quand elle le sera. J’ai hâte de connaitre la suite en tout cas. Tom Denerick fait du bon travail lui aussi même si, comme son compatriote Mike S. Miller, il y a quelques soucis sur certaines expressions faciales.

– Nathko

Note : 8,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #4

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #4

Scénario : Jason Bischoff Dessins : David Williams, Wendy Broome

Cette semaine, nous avons droit à une nouvelle équipe composée de Jason Bischoff, David Williams et Wendy Broome. Je ne suis pas spécialement fan des dessins et malheureusement c’est dommage car cela se ressent sur la lecture. Si les dessins étaient plus nets et précis, plus propres, le numéro aurait été parfait.

Sinon, côté scénario, c’est magnifique. Nous revisitons l’histoire de Wonder Woman, enfin son chemin depuis l’enfance jusqu’à son départ de Themyscira. Son histoire est retranscrite par la narration de sa mère, et l’on ressent dans son discours l’amour, la fierté, la force. C’est très prenant, j’aime voir l’évolution du personnage, sa persévérance, tout en étant sublimée par sa mère. C’est numéros sont tous aussi fort les uns que les autres et je dirais volontiers que celui-ci est mon préféré du titre jusqu’à présent, même s’il n’y en a pas eu beaucoup. C’est vraiment une belle histoire, peut-être trop courte, mais dans l’ensemble je l’ai lue avec de grands yeux et une certaine émotion que je n’attendais pas vraiment.

– Harley

Note : 8/10

TINY TITANS : RETURN TO THE TREEHOUSE #4

review TINY TITANS : RETURN TO THE TREEHOUSE #4

Scénario : Art Baltazar Dessins : Franco

La quête de la nouvelle Treehouse continue pour les Tiny Titans. Cette fois, ils pensent en avoir trouvé une nouvelle, sous l’océan tout simplement. Nous avons donc dès le début un petit gag avec Lagoon Boy et Robin assez mignon et bête à souhait. Ensuite, l’équipe passe chercher Batgirl afin de plonger grâce au Bat-sous marin. Une fois sous l’eau, ils feront la rencontre de Topo ainsi qu’Aquaman qui ride son joli poney sous-marin (comprendre hippocampe). En dessus de l’eau, Miss Martian et Beast Boy sont en chemin, avec l’aide d’Offspring afin d’également trouver cette nouvelle treehouse et rejoindre les autres titans. C’est encore une fois un numéro plein de petits gags mignons. Une lecture qui ne prend pas du tout la tête, qui prête à sourire.

Art Baltazar et Franco s’amusent toujours aussi bien et nous aussi. Reste à savoir ce qu’ils vont faire avec la nouvelle treehouse des titans.

– Harley

Note : 7/10


NEW 52

ACTION COMICS : FUTURES END #1

review ACTION COMICS : FUTURES END #1

Scénario : Sholly Fisch Dessins : Pascal Alixe, Vincente Cifuentes

Je m’attendais à pas mal de choses, mais pas du tout à ça. En fait, c’est le concept même de Five Years Later que cette première lecture remet en jeu. À la base, il s’agit d’une série de one-shots qui doivent nous raconter ce que sont devenus nos héros 5 ans dans l’avenir. Enfin plutôt, nous raconter l’un des possibles futurs. Pour moi, il était donc nécessaire d’avoir un pied dans le présent et dans ce potentiel avenir afin d’ancrer le récit dans la réalité du DC Universe. Or, l’exemple d’Action Comics nous montre qu’en fait, le récit est totalement détaché de ce passé (qui est notre présent) pour nous raconter une histoire qui se retrouve finalement sans racine, et donc par extension, privée de toute pertinence puisqu’il pourrait s’agir d’un elseworld voire même d’une histoire qui aurait pu être publiée dans The Adventures of Superman. Pourtant, en soi, Action Comics : Futures End #1 n’est pas mauvais, je l’ai même trouvé vraiment sympathique, presque touchant. Traitant d’un monde qui n’a plus son Superman, une autre entité se met en quête de redonner de l’espoir à ceux qui se trouvent à un moment critique de leur vie. Les thèmes classiques de Superman y sont présents et racontés avec beaucoup de force et de façon très crue, à l’image d’un monde sans le Kryptonien pour le guider. Toutefois, et c’est là que le bât blesse et que ça rejoint ce que je disais plus haut, c’est que finalement, beaucoup trop de questions restent en suspens. Que fait Clark en Afrique ? Pourquoi s’est-il retiré du monde ? Qu’est-il arrivé durant ces 5 années ? Ces questions, pourtant fondamentales pour moi dans ce contexte retire une partie de l’intérêt à cette histoire. Du côté des dessins c’est Pascal Alixe et Vincente Cifuentes qui se partagent le numéro. Enfin « se partagent » parce que finalement l’un en fait beaucoup plus que l’autre, au point que je me demande pourquoi tout n’est pas fait par le second. Surtout que si son style ne plaira pas à tous, je le trouve excellent pour ma part.

– Nathko

Note : 7/10

AQUAMAN : FUTURES END #1

review AQUAMAN : FUTURES END #1

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Alvaro Martinez, Raul Fernandez

Soyons clairs, la meilleure chose qu’apporte ce numéro, c’est le nouveau costume d’Aquaman, qui est plutôt sympa, à défaut d’être iconique. Dans cet épisode, notre cher Arthur cherche à unifier le monde, après cette fameuse guerre dont tous les titres estampillés Futures End parlent, mais l’on remarque rapidement qu’il s’est fait beaucoup d’ennemis. Alors qu’il vit dans une espèce d’avant-poste atlantéen sur Terre, qui semble rassembler beaucoup de scientifiques, Aquaman est attaqué et sera rapidement confronté à Mera (avec qui ses rapports sont d’autant plus conflictuels depuis qu’il vit avec Ya’ Wara, j’imagine) ainsi qu’au Dead King. Le numéro comporte de nombreuses connexions avec la série principale, ainsi qu’avec la série Aquaman and the Others, et Dan Jurgens parvient à construire un récit cohérent, bien que l’on ait un peu de mal à imaginer que la situation ait si peu évolué pour Arthur en 5 ans. Notons aussi qu’il ne se passe finalement que peu de choses au cours de cette vingtaine de pages, puisqu’il ne s’agit pas d’un one-shot mais de la première partie d’une histoire qui se déroulera dans les pages d’Aquaman and the Others : Futures End #1. La partie graphique est relativement solide, mais quelques visages sont moins réussis, comme celui du Dead King, qui ne semble pas aussi terrifiant qu’il devrait l’être, ce qui nuit un peu à la qualité du comic-book.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

BATMAN ETERNAL #22

review BATMAN ETERNAL #22

Scénario : Kyle Higgins Dessins : Jorge Lucas

Comme il nous l’avait promis depuis des mois, Kyle Higgins ramène sur les devants de la scène un vilain qu’il a co-créé avec Scott Snyder, en la personne de l’Architect. Et bien entendu quand il s’agit de lui, on se dirigera vers la destruction urbaine. Incorrigible, le bonhomme. Mais la mise en scène pour attirer Batman sur les lieux du méfait n’est qu’un leurre pour lui faire comprendre qui est derrière tout ça. Et ce qui est assez amusant c’est que le cheminement de ce numéro fait beaucoup penser à celui de Batman Eternal #2 qui se finissait aussi avec le Chevalier Noir prenant conscience d’à qui il a affaire. Sauf que si le #2 trainait pour pas grand chose, ici Higgins fait également avancer sérieusement la relation qui va lier Julia Pennyworth et Batman ; on pourra s’étonner tout de même que le Chevalier Noir n’ait rien vu venir, mais il était tout de même occupé. Et nous lecteurs, savons qu’il n’est pas au bout de ses surprises ! La tension est amenée crescendo dans le numéro, pour un climax final ravissant, digne d’une grosse production américaine. C’est véritablement excitant tout ça ! Aux dessins, Jorge Lucas se débrouille fortement bien, on aimera ou pas son trait un brin tremblotant et l’encrage très prononcé, mais les couleurs utilisées font que l’ensemble ne dégage pas cette aura « sale » que j’ai pu voir sur d’autres de ces travaux. Son Batman manque également un peu de punch, mais le charisme de l’Architect et de *SPOILER* rattrapent largement le coup !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATWING : FUTURES END #1

review BATWING : FUTURES END #1

Scénario : Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Eduardo Pansica, Julio Ferreira

En voilà un numéro surprenant. Dire que je m’ennuyais (un peu) dans les derniers numéros de Batwing est un euphémisme. Ici, Palmiotti et Gray se lâchent, nous faisant complètement regretter que la série s’arrête. C’est étonnant, impulsif, fou, et véritablement fun, bien que la profondeur ne soit pas forcément de premier ordre. Ils raccordent les branches comme ils savent si bien le faire et renouent Batwing avec ses origines, la Batman Inc. Tout en jouant avec nous, lecteurs, en nous montrant que son rôle n’est pas forcément celui qu’on croit, puisqu’il est à la tête de l’organisation Leviathan. Ca vous dit quelque chose ? Le folklore réinventé par Morrison prend ici toute la place et donne ses titres de noblesse au personnage de Batwing, ce qui je l’espère, va amener réellement à ce futur qui nous est dépeint ici. Aucun lien apparent avec Futures End, et ce n’est pas un problème, le numéro se suffisant amplement à lui même ! C’est musclé, fun, Palmiotti et Gray ramenant des personnages de leur run ou d’ailleurs, des personnages kitsch au possible, se laissant porter par le ton “Morrison” que l’on pouvait lire dans Batman Inc. Et croyez moi, des personnages comme Father Gunn, ça ne se voit pas tous les jours ! Côté dessins, Pansica termine proprement son travail, bien qu’il soit aidé par d’autres artistes, ce qui peut laisser quelques traces d’irrégularités dans les pages. Mais voir toutes ces couleurs, tous ces personnages de la Batman Inc, et tout ces petite choses bouger allégrement ensemble et de manière dynamique, ça donne du baume au coeur. Mince, je pensais lire du Batwing, j’ai eu un numéro d’une série Batman Inc. que j’adorerais retrouver sous cette forme !

– Freytaw

Note : 7/10

DETECTIVE COMICS : FUTURES END #1

review DETECTIVE COMICS : FUTURES END #1

Scénario : Francis Manapul, Brian Buccellato Dessins : Scott Hepburn, Cliff Richards

Batman et le Riddler font équipe pour s’introduire dans Arkham après une prise d’otage orchestrée par le Calendar Man. C’est ce qu’on pouvait lire dans la preview du numéro et côté scénario c’est tout ce qu’on aura ici. Vous l’aurez compris c’est un peu léger et malgré un retournement de situation final, ça ne va pas chercher bien loin. Cependant, pour un one-shot, l’intrigue est rapidement posée et on entre vite dans le vif du sujet. Il faut même avouer que l’ensemble, même si c’est peu mémorable, est assez agréable à suivre. La dynamique entre Batman et le Riddler est aussi plutôt bien gérée mais le manque de tension dramatique vient très vite montrer les limites de l’épisode. Trois artistes se partagent le numéro et même si l’ensemble tient la route et qu’un d’entre eux ne signe qu’une page, c’est bien la partie illustrée par Scott Hepburn qui est au dessus du lot. Il parvient, en effet, à marier son style parfois cartoonesque à une ambiance sombre sans que cela ne choque. C’est plus délicat pour la fin du numéro signée Cliff Richards dont le trait, beaucoup plus statique, vient trancher avec ce qui s’est fait avant.

Même s’il faut bien avouer que le lien avec Futures End est extrêmement lointain et que rien de mémorable ne se déroule ici, Detective Comics : Futures End demeure un divertissement sympathique pour le peu que vous soyez fan des personnages impliqués ici, malgré une conclusion qui tombe un peu à plat.

– Harley

Note : 6/10

EARTH 2 : FUTURES END #1

review EARTH 2 : FUTURES END #1

Scénario : Daniel H. Wilson Dessins : Eddy Barrows, Eber Ferreira

Ce genre de numéro me donne envie d’arrêter de lire des comics DC lors des “mois spéciaux”, on avait eu pas mal de déceptions avec le Villains Month, mais les bonnes surprises avaient su nous rendre l’idée sympathique, mais là, c’est trop. L’épisode ne nous apprend que peu de choses concernant Earth 2 et ses héros emprisonnés sur une île durant la série Futures End, et le fait que le scénario s’attarde sur Terry Sloan, un héros de la Terre 2 devenu méchant suite à un Face-Heel Turn digne des plus belles storylines de la WWE ,et Mister Terrific n’aide pas. On aurait voulu en savoir davantage sur Red Tornado, sur Big Barda et Mister Miracle…Eh bien non, on a droit à ces deux-là… On comprend rapidement que Sloan doit se battre contre une autre version de lui-même, ce qui m’a rappelé le tristement célèbre “The One” avec Jet Li… Ajoutez à cela une écriture trop dense et extrêmement confuse, et vous obtenez un épisode qui vous dégoûtera rapidement. Le seul point positif reste le travail d’Eddy Barrows, qui nous livre une performance de haut niveau, tant le numéro est agréable à regarder.

– Zeppeli

Note : 3/10

GRAYSON : FUTURES END #1

review GRAYSON : FUTURES END #1

Scénario : Tom King Dessins : Eddy Barrows, Van Jensen

Humpf… Pardonnez-moi l’expression, mais j’ai le cul entre deux chaises avec ce numéro. Je ne sais pas s’il s’agit d’un coup de génie sadique, ou de la pire bêtise jamais écrite sur le personnage (peut-être voire sûrement les deux). Le numéro est super bien mis en scène car l’idée colle parfaitement avec le contexte. Le concept du “Five Years Later” étant ceci dit, un peu détourné. Le numéro commence avec la fin, et chaque scène suivante se situe dans le passé de la précédente, ainsi, on remonte le temps au fil des pages, parcourant les années de vie qui arrivent pour Dick Grayson, et même celles qui sont déjà derrière. Le tout est écrit avec intelligence et tout se raccorde parfaitement dans l’intrigue posée ici, mais alors, vraiment. Oui mais… Car il y a un gros mais, c’est que je ne comprend pas pourquoi ni comment Dick peut en arriver là (et je parle bien évidemment des deux dernières scènes), il me manque des éléments et des scènes pour y croire. C’est trop choquant et trop différent du personnage que je connais, avec n’importe quel autre bonhomme lambda, ça aurait été une tuerie, mais là… Même si l’idée est bien évidemment de dire qu’en cinq ans, il peut s’en passer des choses. En fait, le vrai problème du numéro, c’est le thème qui y est associé. Je le trouve hors de propos concernant le personnage. Et ça fait mal. Alors, soit c’est une ruse de la part des auteurs pour nous donner la rage et nous montrer à quel point il faut lire la suite des évènements (avec un gros appel vers la série World’s End, mais genre en lettres capitales qui clignotent) et ainsi se jouer de nous en disant : cette histoire va tellement mal finir qu’il peut même briser des Dick Grayson. Mais d’un autre côté, ils peuvent aussi vouloir nous dire que le cours du temps va être transformé, et que Dick Grayson ne sombrera pas. Ok, c’est pas clair, mais si la timeline perdure dans la direction émise par ce numéro, je vais finir par détester la série Grayson, c’est une certitude, alors que je l’aime bien jusque là. Vous voyez où je veux en venir ? Je mise sur le gros coup de bluff et je prend les paris que les évènements tracés dans ce numéro referont leur surface très très vite. Dans ce cas là, même si je ne croirai jamais à cette timeline, je les pardonnerai. Mais le cas contraire, ça va me foutre bien les nerfs ! Et dans tous les cas, j’ai juste surtout l’impression qu’on est en train de se foutre de ma gueule ! Et en plus, c’était franchement moche visuellement, mais passer après Janin aussi, ça fait mal.

– Freytaw

Note : 4/10

GREEN ARROW : FUTURES END #1

review GREEN ARROW : FUTURES END #1

Scénario : Jeff Lemire Dessins : Andrea Sorrentino

Vous pensiez vraiment que c’en était fini du Green Arrow de Jeff Lemire ? Alors oui, si Sorrentino lâche définitivement l’affaire de l’Archer Vert pour aller en mettre plein les yeux aux lecteurs de la concurrence, Lemire n’a, je crois pas dit son dernier mot. En proposant un véritable avenir à Oliver Queen, qui est à la fois emprunt d’une multitude d’idées (on a clairement ici un legacy character en bonne et due forme) et de personnages de son run (oh ? et vous avez aussi buggé sur la mention de Lois ?), tout en s’inscrivant directement dans la trame principale de The New 52 : Futures EndLemire réussit le pari de ne PAS conclure son run sur le personnage tout en proposant une histoire vraiment bien écrite, avec un Green Arrow qui ressemble bien plus à une version « classique » du personnage, de par son look, de par ses actions… oh, et puis si j’ai bien compris la fin. C’est quand même un énorme retournement de situation en fait ! Décidément, un numéro à ne pas rater si vous suivez Futures End ! Ce qui enlève le côté « one-shot qui se lit sans la série mère » (et pour Green Arrow, et pour Futures End) ; mais j’ai envie de dire, on s’en br*nle. Au niveau des planches, Sorrentino va vraiment nous manquer car encore une fois, il donne ce qu’il sait faire de mieux pour ces 20 dernières planches. Si on retrouve les petites cases, les fonds bichromés, tout ce qui fait le charme de l’artiste, on pourra regretter que le numéro étant assez posé, on ait pas droit à de folles images ou de découpages vertigineux. Mais ça reste beau, vraiment beau, alors on ne va pas s’en plaindre !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

GREEN LANTERN : FUTURES END #1

review GREEN LANTERN : FUTURES END #1

Scénario : Robert Venditti Dessins : Martin Coccolo, Aaron Lopresti

Green Lantern : Futures End réussit là où Action Comics a failli. Robert Venditti, par de simples moyens, parvient à connecter ce numéro avec la série hebdomadaire Futures End tout en nous donnant des indices sur les pourquoi de la situation actuelle du personnage. Ces explications font d’ailleurs de nombreux échos avec la série principale Futures End. Ce qui est d’autant plus excitant c’est que nous pourrions avoir cette guerre dont tout le monde parle dans quelques mois, lors d’un certain anniversaire. Pour ce qui est du contenu il n’y a pas grand-chose à dire en soi. Hal Jordan est maintenant sur Terre pour des raisons qui lui ressemblent (surtout pour ceux qui connaissent son histoire pré-New 52) et il reçoit la visite d’un membre de sa famille qui ne devrait, logiquement parlant, ne pas pouvoir être présent. S’ensuit alors une longue discussion, des combats et hop c’est la fin. Robert Venditti utilise intelligemment le background qu’il a créé depuis qu’il a pris la suite de Geoff Johns et ce n’est pas plus mal. D’autant plus qu’il va chercher des éléments du run de ce dernier réunissant l’ensemble dans un tout très cohérent. Martin Coccolo et Aaron Lopresti ont des styles qui vont bien ensemble tout comme Michelle ma belle, dont pas d’accrochage de ce côté. C’est une réussite visuelle. Oui, Green Lantern : Futures End #1 est un numéro très agréable mais aussi tout à fait dispensable.

– Nathko

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE #33

review JUSTICE LEAGUE #33

Scénario : Geoff Johns Dessins : Doug Mahnke, Keith Champagne

Geoff Johns conclut l’arc de l’Injustice League et va nous expliquer comment, au final, Lex Luthor a pu intégrer l’équipe des plus grands super-héros de la Terre. Et bien entendu, ce n’était pas de a façon à laquelle on s’attendait, et comble du cliché, on se demande bien qui de la League est le sauveur de la situation. Blague à part, ça ne fait pas de mal de voir Lex Luthor remis à sa place, alors qu’il est sur les devants de la scène depuis bien longtemps, dans un titre qui s’appelle pourtant Justice League – une ligue qui est bien effacée dans tout ce numéro. L’affrontement entre la League et la Doom Patrol n’est pas très intéressant (cette dernière faisant plus acte de présence qu’autre chose), mais le duel d’égos entre Lex et Caulder est déjà plus intéressant (parce que bien écrit), les deux étant toujours persuadés de mieux savoir que l’autre ; et la dynamique entre Lex et Batman ajoute également une touche d’humour qui ma foi n’est pas déplaisante. Jessica Cruz, de son côté, voit son passé explorer, et ses phobies expliquées, mais je vous avoue qu’avec ce Power Ring, le vrai truc qui est excitant, c’est… vous savez quoi ^^ (oui, laissez moi mettre un petit smilé !). Par contre, le vrai point faible de ce numéro, ce sont les dessins. Je crois pourtant que d’habitude j’aime bien lorsque c’est Mahnke qui s’en occupe, mais là y a quelque chose qui ne va vraiment pas (la faute à l’encrage ?). Les visages ont des formes grossières, les expressions ne rendent pas bien, et ça vous crève les yeux pendant tout le numéro, vous empêchant de vous concentrer sur le reste. Non mais regardez les têtes de LexBatman et Wonder Woman, y a quand même quelque chose qui cloche, non ??

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

SWAMP THING : FUTURES END #1

review SWAMP THING : FUTURES END #1

Scénario : Charles Soule Dessins : Jesus Saiz

Si tous les numéros Futures End pouvaient être de ce niveau, alors je serai client, sans problème. Charles Soule nous montre un Swamp Thing qui se prépare pour un grand combat, et aura besoin de l’aide des avatars du Red et du Gray afin d’affronter les avatars du Métal et de la Bactérie, sans oublier le fameux Rot, représenté par le célèbre Arcane. L’épisode est réalisé à la manière d’un récit épique, chevaleresque, et Swamp Thing semble être un fier guerrier qui se prépare à combattre le mal, la narration de Soule est très efficace et le personnage d’Alec Holland est magnifiquement développé sous sa plume, alors qu’il est aussi sublimé par les crayons de Jesus Saiz. Les environnements dans lesquels il évolue sont magnifiques, et les personnages sont extrêmement réussis. C’est véritablement un numéro qui mérite d’être lu par tous les fans du personnage. Ce one-shot est véritablement excellent, et ce serait une erreur de passer à côté de ce qui est, à mon avis, le meilleur numéro de cette semaine de lancement du mois 5 Years Later.

– Zeppeli

Note : 9/10

THE NEW 52 : FUTURES END #18

review THE NEW 52 : FUTURES END #18

Scénario : Brian Azzarello, Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire Dessins : Dexter Vines, Georges Jeanty

Alors que la constance graphique était le gros point fort du titre, ce numéro vient briser toute cette harmonie. C’est terriblement frustrant. Les personnages ont des tronches méconnaissables et l’ensemble est tout juste passable. Zircher nous manque là ! Par contre, pour le reste, déjà que le précédent numéro nous avait (enfin) pas mal sécoué avec quelques révélations, voilà que les charges continuent de nous allumer de toutes parts ici. C’est complètement fou. Complètement fun. Et le pattern qui nous emmène à ce monde gouverné par un Brother Eye et des machines dégueu se dessine. Je savais bien que l’île de Cadmus finirait par servir à quelque chose ! Par contre pour Grifter bon… c’est pas encore pour tout de suite, le pauvre ! Dans tous les cas, la menace s’intensifie, le pont avec Worlds End se fait lui aussi de plus en plus intense et je pense qu’on va pas tarder à parler de Futur qui change ! Evidemment, y’a toujours pleins de persos, plein d’intrigues dans tous les sens, et la dimension épique est ici d’autant plus forte qu’il se passe enfin des truc foufous auxquels se raccrocher. Hâte de lire la suite ! Vivement la semaine prochaine… Dommage, mais vraiment dommage pour ces dessins horribles, ça plombe vraiment la note…

– Freytaw

Note : 7/10

TRINITY OF SIN : THE PHANTOM STRANGER : FUTURES END #1

review TRINITY OF SIN : THE PHANTOM STRANGER : FUTURES END #1

Scénario : Dan Didio, J.M. DeMatteis Dessins : Phil Winslade

Merci monsieur DeMatteis et monsieur Didio, avec toute l’ironie qui vous caractérise, de nous délivrer ce final plein de surprises sadiques et d’émotions fortes mais plaisantes pour votre personnage (et un peu pour nous aussi). Plus qu’une fin de série, c’est presque un peu une fin d’histoire pour le personnage dans sa globalité. Ça serait le dernier numéro avant un reboot de l’univers (hum hum), il n’en serait pas moins bon. Mais bien évidemment, il fait plus que ça. Puisqu’il propose pas mal de connexions et de pistes potentielles pour l’avenir du personnage, et on pense tout de suite à Trinity Of Sin qui débarque le mois prochain. De plus, pour ceux qui refuseraient de croire que ce Stranger est un Stranger malgré qu’il ait un nom, DeMatteis et Didio nous expliquent sobrement et gentiment toute la finesse et toute la raison d’être de cette version du personnage (qui n’est en rien incompatible avec la précédente). A côté de ça, je dirais tout de même que le numéro a le léger défaut d’être prévisible sur certains aspects, du moins pour ceux qui connaissent le personnage et ont suivi son évolution. Mais d’un autre, les auteurs n’oublient pas d’apporter une part de mystère et de nouveauté à la mythologie du Stranger, dont une de taille, qui ne promet pas d’être révélée avant très longtemps (vu qu’on est censé être cinq ans dans le futur), mais qui n’en est pas moins saisissante. J’espère sincèrement que cette idée sera utilisée tôt ou tard (et avant cinq ans… je doute que Trinity of Sin tienne jusque là). Une galerie et un numéro qui font de toute façon hommage au personnage et à l’aura de mystère qui entour ce titre depuis ses début. Seul hic, l’inégalité dans les traits de Phil Winslade, avec certaines cases donnant vraiment la sensation d’être bâclées, même si c’est plus l’encrage qui est foiré je pense, que le reste. Et ce genre de traits, je les préfère sur un All-Star Western que sur une série mystique comme celle-ci. Ca manque de clarté tout ça. Dommage…

– Freytaw

Note : 7/10

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13 Commentaires
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Dionakrin
Dionakrin
9 années il y a

C’est vrai que le numéro de Swamp Thing était vraiment excellent. J’ai mal au cœur à savoir que Soule quitte la série bientôt …

blacktigre
blacktigre
9 années il y a

Grayson était profondément atterrant, Green Arrow excellent !

Arnonaud
9 années il y a

A boire et à manger apparemment avec ces one-shots, entre ceux connectés à Futures End et ceux qui ne le sont pas, ceux qui sont soignés et ceux qui sont un loupés…
Il faudra que je termine le run de Snyder sur Swamp Thing un jour pour essayer celui de Charles Soule…
Bon en tout cas, je ne suis pas les séries présentés cette semaine, donc je vais gentiment passer tous les numéros. J’espère que ceux de Teen Titans ou G.I. Zombie seront sympas, que j’ai de quoi lire (et que celui de Superman aura un peu à voir avec ce que fait Johns sur la série, mais j’y crois pas trop…).
En tout cas merci à toute l’équipe pour toutes ces reviews chaque semaine !

Sinestro
Sinestro
9 années il y a

Arrow…une tuerie! le Deathstroke de Sorrentino est incroyable (tout comme la page où on voit ce cher Oliver en mauvais état) . Gl pas mal (et puis la fin sans être bouleversante vaut bien une petite lecture quand même! certes c’est pas la conclusion de Johns mais bon…). Grayson plutôt étrange, bien que je pense que ça soit l’esprit qui va être donné par la série (bien qu’il manque dans ce numéro un élément de poids qui est la relation avec Batman qui perdure dans la série régulière). Et Aquaman, un peu répétitif sur les thèmes; le bond de 5 ans en avant aurait pu permettre d’exploiter autre chose que le « je veux qu’on fasse la paix avec les humains/ non ils ne nous aiment pas », intéressant mais à la longue un peu inerte.

Julien
Administrateur
9 années il y a

Plutôt une bonne semaine pour moi, à part bien-sûr Grayson (mon dieu, pourquoi ??? :/ ) et Earth 2. Mes lectures préférées restent Action Comics (vraiment une belle surprise), Green Arrow (quel numéro !!!) et Swamp Thing !

danahan
danahan
9 années il y a

Je viens de lire Injustice. Je connais absolument pas l’histoire du jeu, du coup je ne m’y attendait pas… Et en effet ma réaction a été « holly shit !! » (littéralement en plus), mais pour les deux événements. Vraiment surpris et consterné. Très beau boulot sur ce chapitre !

blacktigre
blacktigre
9 années il y a
Répondre à  danahan

La fin était d’une violence par contre ! je suis pas fan du meurtre de femme enceinte

Nathko
9 années il y a
Répondre à  blacktigre

Elle ne l’est plus à ce moment là, sinon il ne l’aurait jamais tué.

spectra
spectra
9 années il y a

SPOIL:

Justice league m’a bien fait marrer, il ne faut pas sous-estimer la puissance des câlins du dark knight…^^ Par contre c’était clairement moche, dommage. Bon future ends à l’air de mieux démarrer que le villains month j’ai l’impression!!

Herbefol
9 années il y a

– Action Comics. L’idée est pas mal du tout, on joue un peu avec ce que symbolise Superman en fin de compte, tout en restant pas trop loin de la série Futures End.

– Aquaman. Le fond avec un Atlantis venu à la rescousse de la surface mais qui n’en reçoit aucune aide est pas mal du tout, après ça part dans les classiques du « dans x années » avec quelques trucs classique « bon dans le présent il est avec Machine, donc on en fait sa future ennemie », il y aurait peut-être eu moyen de faire un peu plus original. Et donc c’est à suivre dans Aquaman & the Others, ou comment diluer un peu le récit. :p

– Batman Eternal. Aha, les choses continuent de se préciser avec Architect et surtout son comparse. Je suis curieux de voir comment les choses vont évoluer avec Julia, qui découvre que mine de rien son père n’était pas que majordome. Au final, ce numéro s’est concentré sur un seul fil narratif, je suppose que l’on va relancer d’autres intrigues dans les épisodes suivants.

– Batwing. Bof, je n’ai trouvé ça terrible, probablement parce que je ne suis pas fan de la bande de Batman Inc. et puis, je ne sais pas, je trouve ça pas très intéressant comme exploration de l’avenir. On aura certainement pu faire mieux avec Batwing, le but c’était quand même se projeter dans l’avenir, d’offrir une possible évolution, là j’ai l’impression que dans 5 ans ou maintenant, l’histoire aurait été la même. Bref, assez inutile.

– Detective Comics. Aha, ou comment Buccellato rebondit sur ce qu’il a semé dans le dernier Annual. C’est plutôt bien vu avec un petit rebondissement final, même si ça ne cadre pas tout à fait avec le perso de Batman comme façon d’agir. Par contre, un futur dans lequel Nygma devient « respectable », c’est intéressant.

– Earth 2. Là, j’ai un gros problème. Soit on considère que l’on est bien dans la même trame que la série Futures End et alors le personnage de Mister Terrific ne cadre pas du tout avec celui de la série, du coup j’arrive pas à comprendre si ça se passe avant ou pendant. Soit on considère que c’est un autre futur potentiel, mais alors ça repose sur tellement de trucs qui ne sont pas expliqués qu’il y a aussi un problème. Bref, ça ne va pas. :p

– Grayson. La forme est très bonne, remonter d’un cran dans le passé à chaque nouvelle planche c’est superbe et ça peut donner de très bonnes choses. Mais pas ici. Il manque quelque chose pour comprendre comment ça peut se terminer (ou commencer c’est selon) de cette façon. Et puis après trois planches consécutives où c’est action puis romance, c’est trop répétitifs (et basiques) pour que la mayonnaise prenne. Dommage, il y avait moyen de faire quelque chose de superbe.

– Green Arrow. Raaah, qu’est-ce que c’est bon. Là, Lemire n’a clairement pas pris l’option one-shot avec vague lien possible, mais pas très affirmé, avec le reste. En fait, c’est ni plus ni moins qu’un épisode supplémentaire de Futures End et un bon. :-)

– Green Lantern. Un numéro plutôt sympathique, avec un vague lien avec Futures End, et une alliance improbable plus une fin qui laisse songeur. Reste à voir si c’était juste le temps d’un one-shot (ce qui est pas mal) ou si ce sera destiné à servir à autre chose plus tard.

– Justice League. Je suis un peu de la Doom Patrol, que je trouve assez sous-exploitée au final, vu que c’est un groupe de personnages que je ne connais pas, j’aurais apprécié de les connaitre un peu mieux, c’est raté. A part pour leur chef dont je vois qu’il n’a pas grand chose à envier à Luthor niveaux chevilles gonflées. La résolution du problème de Power Ring est plutôt bien fichue, et l’entrée de Luthor dans la JL est cohérente et logique. Bon, ce serait quand même bien que la série n’accumule pas trop les retards, après tout c’était censé être le numéro de juillet. :p

– Swamp Thing. Cette petite tournée des royaumes et de leurs avatars est plutôt sympathique. Comme tout bon one-shot « x années plus tard » ça laisse suposer pleins d’événements intermédiaires et l’ensemble est agréable à lire.

– New 52 : Futures End. Les choses continuent de bouger, deux numéros de suite, je vais finir par croire que la série a du dynamisme. Bon, sauf pour Grifter, même si ça s’agite un peu du côté de Cadmus, pour lui c’est toujours pas ça (sérieux, les scénaristes savent vraiment ce qu’ils vont en faire ou ils sont en train de se prendre la tête en se demandant pourquoi ils l’ont inclus ?). Maintenant, y a plus qu’à espérer que ça continue de bouger encore dans les prochains numéros. Surtout vu la fin de celui-ci, aha, et paf encore une bonne claque dans la gueule ! :D

– Trinity of Sin : Phantom Stranger. Un numéro qui sert de conclusion à la série et qui fait bien les choses, en dressant un bilan du personnage et en préparant le terrain pour son évolution future dans Trinity of Sin. Une série que j’ai vraiment trouvé bien de bout en bout.

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Herbefol

Waaaa, merci pour cet avis complet Herbefol ! (les autres, imitez-le !)

– Pour Batwing, je trouve justement qu’il y a une certaine évolution dans le personnage, autant sur le plan personnel que sur le plan « professionnel’ (si je puis dire ainsi). Evidemment, en l’espace d’un numéro, ça fait court, mais bon. Maintenant je comprend que le numéro peut paraitre basique, surtout si on se fiche pas mal de la Batman Inc ^^

– Pour FE et Grifter, bon sang mais c’est clair, on se demande encore à quoi sert le personnage dans cette histoire ! Le pire, c’est qu’on ne fait qu’en parlé, il n’apparait même plus x). Heureusement qu’il y a le reste pour nous tenir en haleine.

– Phantom Stranger, content de voir qu’on est totalement d’accord là dessus ! :) (tout comme sur Grayson, même si sur Grayson, ben ça fait un peu ch*** quand même ce numéro >< )

Herbefol
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

– Sur Grayson je trouve ça d’autant plus dommage que le principe narratif était intéressant et pouvait vraiment conduire à de très bonnes choses. Mais pour cacher un jeu de mot débile, c’est pas très malin.
– Ce qui m’agace particulièrement concernant Grifter, c’est que je connais pas le personnage, ou très peu. Il me semble l’avoir vaguement aperçu dans Team 7, mais vu que je n’ai pas un souvenir impérissable de cette série… Bref, le démarrage semblait intéressant, ça laissait espérer un personnage dont on peut faire quelque chose et au final, pour le moment c’est plus l’Arlésienne qu’autre chose.
– La Batman Inc. je ne la connais pour le moment que par l’intermédiaire de la série New 52 et ça ne m’a pas particulièrement emballé (le dessin n’a pas aidé). Bref, faudra que je m’enfile les Grant Morrison présente de chez Urban (un jour, mais pas tout de suite) pour faire une meilleure idée de la chose. Mais quand on construit un numéro sur une série de guest-star, si on ne connait pas (ou mal) les guest en question… :-)

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