[Review Express VO] Semaine #147

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Le Coup de Cœur de la semaine

  • The Flash #32

Le Top de la semaine

  •  Larfleeze #12

Le Flop de la semaine

  • Catwoman #32

Bonjour à toutes et tous et permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue dans ce nouveau numéro de votre rubrique hebdomadaire préférée, tellement elle parle de ce qui vous passionne plus que tout au monde : les comics de la semaine ! Qu’ils soient de Vertigo, de… Ha ben non. En fait il n’y a pas de sorties Vertigo cette semaine, ce qui ne l’empêche pas d’être particulièrement chargée du côté des New 52. La grosse sortie c’était évidemment Superman #32 avec l’arrivée de John Romita Jr. chez DC, mais entre Justice League #31Batman #32, les séries hebdomadaires et le final de Larfleeze, il y avait vraiment de quoi s’occuper ! Je vous invite donc à découvrir les critiques de l’équipe sur ces numéros, et à laisser votre avis dans les commentaires !


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #23

review BATMAN BEYOND 2.0 #23

Après avoir passé numéro à essuyer les coups d’un Lord Superman tyrannique au possible, il est l’heure pour les Terry McGinnis d’agir et d’aller lui botter les fesses comme il se doit. Encore faudrait-il que les deux arrivent à se mettre d’accord sur la façon d’agir. Kyle Higgins livre un numéro bien calme qui ne sert qu’à préparer la tempête finale, malgré une révélation surprenante, dont je ne suis pas sûr par contre de la pertinence. Reste que le numéro se lit bien, assez vite, mais qu’il n’y a rien d’époustouflant. De même, les dessins de Thony Silas ne décollent pas vraiment, et les Terry souffrent de quelques déformations de visages un peu dommageables. Allez, il faut tout envoyer pour la fin du crossover maintenant !!

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #14

review HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #14

Cette série est simple mais plaisante. Alors que Dan Abnett est en train de réécrire DC chez Marvel, il revient dans cette série avec le personnage d’Adora, qu’on avait plus vu depuis quelques arcs. C’est normal qu’elle soit là puisque ça fait deux couvertures que la série porte la mention « Origin of She-Ra » (She-Ra, c’est Adora avec le pouvoir de Greyskull, comme Adam devient He-Man), faisant par ailleurs tout de suite le lien avec le numéro « flashback » précédent. Même si tout n’est pas clair et expliqué, on comprend mieux le lien avec She-Ra justement. Il installe une nouvelle relation entre Adam et sa soeur qui sonne juste. Bien que cela soit relativement gaché par des ellipse temporelle sur la fin qui se contentent de faire des bonds dans l’intrigue au détriment de l’évolution de leur relation, qui passe un peu du coq à l’âne… Ou plutôt d’une méfiance mutuelle à une confiance aveugle, vous voyez l’idée… En dehors de ça, la dynamique entre eux reste plaisante et le Battlecat qui fait son mignon petit chat de guerre au milieu apporte une touche un peu décalée à l’ensemble. Les traits de Pop Mahn sont quant à eux, toujours aussi bons. Deux numéros de suite qu’il fait, c’est un rêve ! Cela donne du cachet à la série, qui en a bien besoin !

– Freytaw

Note : 7/10

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #6

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #6

Infinite Crisis remontre un peu la barre cette semaine et même si ça avance toujours lentement, Dan Abnett offre enfin une lecture agréable. La star cette fois, c’est l’Arcane Green Lantern, Sir Harold. Le numéro nous permet donc d’en apprendre plus sur lui et finalement de le rendre bien plus sympathique qu’il ne l’était jusqu’à maintenant. Certes, la moitié de l’épisode est composée de flashbacks mais ça apporte un background bienvenu au personnage. Sur la fin, l’auteur parvient même enfin à relier les différentes pistes narratives qu’il avait lancées jusqu’à maintenant et ça fait du bien, tant le tout était décousu jusque là. Stjepan Sejic réalise de son côté un travail remarquable. Ses dessins, très réussis, sont servis par une mise en page efficace qui amène une vraie fluidité dans la narration.

Au final, avec un fil conducteur un peu plus clair, un travail intéressant sur un personnage et un artiste en bonne forme, la série retrouve enfin un peu d’intérêt et ce n’est pas trop tôt.

– n00dle

Note : 7/10

 

INJUSTICE : YEAR TWO #12

review INJUSTICE : YEAR TWO #12

Ceux qui n’aiment pas le changement de rythme de ce Year Two d’Injustice : Gods Among Us risquent de ne jamais vouloir s’y mettre avant la sortie du TPB. C’est bien simple, nous n’avons droit qu’à de la parlotte tout au long de ce numéro. Là où Tom Taylor nous avait habitués à de vraies scènes choc dans la saison précédente, ici c’est l’évolution des personnages qui est mise en avant. La plupart des personnages marche en équilibre sur le fil qui sépare le bien du mal et rien n’est tout blanc ou tout noir, sauf peut-être Sinestro. Bien que Superman soit devenu un vrai con, il lui reste quelques bribes de l’époque où il était un vrai héros. À contrario, Hal Jordan est un vrai idiot dans le jeu mais en ce moment il est plutôt celui qui se déchire à ne pas vouloir choisir de camps. À Gotham, Black Canary, Gordon et le reste de la bande préparent les festivités pour reprendre le contrôle de la ville à la super-police implantée par Superman. Gotham appartient à ses habitants et ils sont prêts à mourir pour le prouver. Injustice Year Two #12 reste dans le même moule que tous les précédents et il est clair que l’ensemble se lira mieux en version reliée. Pour autant, c’est loin d’être mauvais.

– Nathko

Note : 7/10

 


NEW 52

 

ALL-STAR WESTERN #32

review ALL-STAR WESTERN #32

On se rappproche de la fin, et ça se sent. C’est un peu comme si Gray et Palmiotti avaient appuyé sur le frein pour préparer leur grand final. Et j’espère qu’il le sera, grand. Toujours est-il que ce numéro, même si les personnages sont toujours aussi fun et excellent et que le duo Tallula/Jonah fonctionne à la perfection, je l’ai trouvé assez mou. Jonah et Tallula se retrouvent bien dans la mouise, et il n’y aucune trace de cet autre « Jonah Hex » qu’on nous tease depuis quelques numéros. C’est un peu frustrant, je voudrais que l’intrigue avance, mais en même temps, cela signifierait se précipiter un peu plus vite vers la fin et moins savourer le plaisir de retrouver notre petit western chaque mois… En tout cas nous sommes dans un contexte très conventionel par rapport à ce qu’est censé nous offrir la série, ce dernier arc et ces derniers numéros de ASW s’approchent bien plus de ce qu’était la série Jonah Hex pré-New 52. Un besoin nécessaire pour les auteurs ? Niveau dessins, Staz Johnson fait comme d’habitude, un excellent travail (lui aussi a pas mal officié sur la série Jonah Hex, le retour aux sources est donc voulu et évident). Même si ce numéro était sans doute un peu moins palpitant que ce qu’on nous a offert récemment, je ne veux pas que ça se termine…

À noter qu’étrangement, il n’y a pas de back-up sur Madame 44 ce mois-ci, alors que l’histoire n’était pas terminée… Curieux et un peu frustrant.

– Freytaw

Note : 6/10

 

AQUAMAN #32

review AQUAMAN #32

Aquaman s’est trouvé un rythme de croisière depuis quelques temps. Ce n’est plus l’excellence mais cela reste tout même très bon et très agréable. Dans cet Aquaman #32, Mera prend encore plus de place dans la série puisqu’elle occupe ici près de la moitié du numéro. Son enquête dans les profondeurs d’Atlantis la mène droit là où elle voulait être et le combat s’engage contre la faction dissidente. Les méthodes de Mera ne sont pas des plus subtiles mais bigrement efficaces pour faire le travail. La demoiselle ne se laisse pas démonter et n’hésite pas à utiliser les gros moyens pour arriver à ses fins. Ce qui est dommage c’est que sa partie n’a finalement rien à voir avec celle d’Aquaman et limite en oublie les véritables enjeux. Le gros point fort c’est le nouveau vilain, Chimera. Ses origines sont intéressante et ses pouvoirs le sont encore plus. Cette nouvelle créature au design vraiment très réussi se retrouve sur le même plan qu’Aquaman en termes d’habilités et il sera intéressant de voir comment Arthur va pouvoir la jouer pour en venir à bout. En espérant qu’il ne s’agisse pas simplement d’un combat mais que l’ensemble soit un peu plus profond que cela en établissant une véritable relation (peu importe la nature) entre eux.

Paul Pelletier s’occupe enfin de l’ensemble du numéro, ce qui n’est pas plus mal pour enfin redonner une unité artistique à la série.

– Nathko

Note : 7/10

BATMAN #32

review BATMAN #32

Zero Year approche de sa fin et se bonifie avec le temps. On se détend tout de suite les rageux, je comprend bien votre désarroi et ce changement « bouleversant » dans la mythologie du Batman, avec laquelle Snyder a pris un contrepied assez évident : ce n’est pas Batman qui a défini les vilains, mais les vilains qui ont défini Batman. Gotham n’est pas devenue un peu plus pourrie depuis que Batman y officie, mais au contraire, Gotham était une ville en perdition qui avait besoin d’un Batman. Au final, Snyder ne fait qu’affirmer ce que bon nombre de lecteurs du chevalier noir pensaient (ou voulaient) au fond de leur petit coeur tout mou. Batman n’est pas seulement une réponse violente à la violence, mais un symbole d’espoir. Cette histoire ne réinvente pas totalement la roue. J’ai été sceptique, j’ai été assez déçu par la convenance du premier arc, mais pourtant maintenant, à un numéro de la fin, Snyder a fini par me convaincre (bon, ça fait quelques numéros déjà, soyons honnête), et j’attends donc l’ultime confirmation. Le Riddler quant à lui se magnifie avec justesse et le prochain numéro promet d’être assez évocateur à ce sujet, alors qu’au départ, je ne voyais pas trop ce qu’il voulait, ce qu’il était, ni même de lien avec son personnage, une véritable énigme en somme. Le seul défaut du numéro, c’est le « gros défaut » que l’on pourrait attribuer à l’event entier, c’est long. En TPB, une fois de plus, ça sera absolument génial d’un point de vue rythmique, mais ici, entre deux numéros (trois mois de temps), voir Batman se planter encore contre le Riddler, c’est un peu pénible. Heureusement, on arrive au bout.Et il reste toujours les traits du maître Capullo pour nous faire tenir bon. Les couleurs quant à elle continuent d’évoluer vers cette clarté nouvelle que propose cet arc, pas une aube, pas de noirceur, juste de la lumière, celle de l’espoir sans doute. Si on peut s’accorder à ne pas être d’accord avec l’exécution, nous sommes obligé de reconnaître la cohérence dans leur travail ainsi que la logique dans ce qu’ils tentent d’accomplir. Rendez-vous le mois prochain pour un final que j’espère digne cette fois-ci, de la grandeur de cette histoire, et qui ne fasse pas comme un flan qui s’écrase mollement dans une assiette à dessert trop pleine.

– Freytaw

Note : 7/10

BATMAN ETERNAL #12

review BATMAN ETERNAL #12

Hé bien, voilà une série qui décolle méchamment ! Cela fait plusieurs semaines qu’on est relativement satisfait du rythme que propose la série (après un petit passage à vide), et voilà que ce numéro poursuit dans cette lancée mirobolante et nous scotche bien comme il faut. Rien de véritablement révolutionnaire, si ce n’est une intrigue qui s’épaissit et s’intensifie, avec des acteurs plutôt secondaires jusque là qui décident de prendre les devants, et toujours en filigrane, un espèce de parallèle délicieux avec Zero Year. En premier lieu, nous avons le retour de ce nouveau détective que veut imposer Snyder, à savoir Bard, qui a visiblement LE plan pour tout régler ! On y croit, à fond ! Même Batman le sceptique est obligé de l’écouter. De l’autre, nous retrouvons Red Robin qui essaye de comprendre qui est Harper Roy. Ok, encore un personnage que Snyder veut imposer, mais ça se passe tellement avec douceur que j’arrive à accrocher, malgré mon désintérêt global pour le personnage. Reste d’autres intrigues plus légères qui font des petits pas, comme Batgirl et Red Hood que nous avions quitté en pleine discussion, ou Julia et Alfred. Tout ça mélangé donne un rythme absolument fabuleux à l’ensemble, bien qu’on commence à oublier certains pans de la série, notamment cette histoire dans Arkham toujours pas évoquée dans ce numéro (ça va faire mal quand elle va revenir sur le devant de la scène je pense). Le meilleur étant je pense les passages avec Gordon, son petit échange avec Batman, son procès, et ce cliffhanger, déstabilisant au possible qui rajoute une pièce de plus dans l’échiquier complètement dément d’Eternal (indice : c’est une pièce très Snyderesque, un fois de plus). Les dessins sont servis ici par un Mikel Janin en très grande forme que je prend plaisir à retrouver dans ces pages. Ca fait longtemps que j’ai abandonné l’idée d’une vraie unité graphique pour la série, pour autant, la patte de Janin pourrait faire penser à ce que Fabok a livré au début de la série, avec un poil moins d’encrage. Un numéro vraiment bon qui continue de faire grimper la sauce pour une série hebdo qui je l’espère, va continuer dans cette trajectoire (même si j’ai toujours peur des prochains scripts de Fawkes…).

– Freytaw

Note : 8/10

CATWOMAN #32

review CATWOMAN #32

Que ça m’agace, mais que ça m’agace. Nous avons ici deux histoires distinctes, une course de vitesse dans le désert contre Roulette, et une affaire à élucider avec le médecin légiste. Sauf que Catwoman raconte l’affaire du médecin légiste pendant la course tout en esquivant les autres candidats. Et du côté du légiste, elle mène l’enquête en Catwoman puis en Selina. Sauf qu’en fait tout est lié. Je vous ai perdu ? C’est pas grave, c’est pas vraiment important. Ce qu’il y a a savoir c’est juste qu’Ann Nocenti livre tout un tas de blabla afin de prouver que quoi qu’elle fasse Selina/Catwoman est toujours la meilleure, elle comprends toujours tout avant tout le monde. Il y a de quoi lâcher l’affaire avec tout ce bazar, mais bon, le prochain numéro sera le final de l’arc alors je veux quand même voir le fameux affrontement entre Roulette et Catwoman.

Aux planches nous retrouvons la même équipe que sur les numéros précédents, et c’est pareil, les plans serrés sont corrects alors que les plans plus larges manquent plus de détails. Franchement, j’ai quand même toujours du mal à digérer Catwoman dans une course de voitures dans le désert, c’est pas sérieux là …

– Harley

Note : 3/10

HARLEY QUINN #0 DIRECTOR’S CUT

review HARLEY QUINN #0 DIRECTOR’S CUT

Les director’s cut c’est toujours l’occasion de voir le comics autrement. Ici le comicbook en question n’est pas des moindres puisqu’il s’agit d’Harley Quinn #0, un numéro où chaque page est une histoire illustrée par différents artistes. Du coup, j’avais hâte de découvrir ce numéro, de découvrir les petits secrets de Jimmy Palmiotti et Amanda Conner, la manière dont le numéro est né, les anecdotes des artistes présents en ayant les planches finales pour comparer.

Ce director’s cut est vraiment très intéressant. Il y a des anecdotes toutes mignonnes, des drôles, et j’aime beaucoup l’une des premières comme quoi Amanda n’est pas du matin, on va dire que je m’y reconnais un peu mais chut. L’équipe revient même sur la page qui avait fait couler pas mal d’encre avec la case d’Harley Quinn dans son bain. Découvrir les scripts et les planches permet de bien voir l’évolution entre la vision du scénariste et celle de l’artiste. Enfin, vous l’aurez compris, j’aime beaucoup lire les scripts des comics, alors quand on y ajoute des anacdotes et Harley Quinn, forcément, c’est gagné ! Même si du coup, j’aurais aimé découvrir plus de script.

– Harley

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE #31

review JUSTICE LEAGUE #31

La réussite de Geoff Johns cette semaine c’est bien Justice League #31. Forever Evil est terminé et c’est le moment de faire avec les retombées de cet évènement. Shazam est maintenant un membre de la Justice League qui reste encore le gamin de service. Il est la caution humour du numéro puisque le reste n’est pas forcément très léger. La dynamique entre lui et Cyborg est rafraichissante et vient mettre le doigt sur le fait que les « adultes » se prennent bien trop au sérieux, surement un clin d’œil au ton général des débuts des New 52. La découverte de Lex Luthor dans le précédent chapitre est complètement abordée et l’on peut être sûr que l’altercation entre lui et « l’autre » n’a mis fin à rien du tout. Ce n’est que  partie remise et il est à parier que ça va mal se terminer. L’équilibre de ce chapitre #31 est une de ses forces. Shazam apporte l’humour, Lex et sa découverte l’intellect et Power Ring le drame. Power Ring est la cible prioritaire pour la Justice League puisque l’anneau est le seul lien avec l’autre Terre. C’est d’ailleurs ici que la bague verte va trouver le parfait candidat pour remplacer l’ancien porteur. Justice League #31 c’est une excellente lecture et l’avenir s’annonce turbulent !

– Nathko

Note : 8,5/10

JUSTICE LEAGUE DARK #32

review JUSTICE LEAGUE DARK #32

Le dernier numéro de Justice League Dark nous laissait sur un cliffhanger assez dingue qui nous laissait avec tellement de questions et de pistes sur l’avenir. Ici nous enchainons avec la suite directe. Au début ça parle un peu, tout le monde essaie de rétablir la vérité, tout le monde s’en prend à Constantine. Mais lorsque la vérité est révélée, alors se lance réellement le numéro. À partir de cet instant, le numéro ne vous laissera plus de répit, c’est fini. On va d’un monde à l’autre, d’une version de personnage à l’autre, certains changent d’avis, d’autres révèlent leur véritable personnalité, ça n’arrête pas. Les personnages sont surprenants, on sent que J.M. DeMatteis aime les histoires de fantômes et d’êtres magiques, ça fait plaisir. On a des petits twist au fil des pages pour une fin d’arc qui livre une vraie Justice League Dark qui doit affronter plusieurs ennemis dont un qui risquerait bien de les entraîner à leur perte.

Les planches quant à elles me laissent assez perplexe. Il y a certains détails bien travaillés, des apparences réussies et d’autre plutôt désagréables. Par exemple, Zatanna qui prend des têtes assez étranges qui pourraient parfois laisser penser à une derpface. C’est dommage car des planches éclatantes au trait bien précis auraient pu apporter encore plus à ce numéro.

– Harley

Note : 8,5/10

LARFLEEZE #12

review LARFLEEZE #12

Et voilà, c’est terminé. J’avais pensé à faire une review FULL dont tout le monde se fiche, mais je préfère qu’on se réserve pour les TPB, éventuellement. Une fin explosive, absurde, fun, avec la grosse blague de fin, facile, mais qui fonctionne à merveille. Et les auteurs se targuent même de placer un twist scénaristique tordant pour le personnage de Larfleeze et sur sa « famille ». En même temps, quand on observe bien, c’est peu surprenant, et le rapprochement qui est fait ici entre Larfleeze et … je ne peux pas le dire, mais c’est tellement logique et drôle ! Au delà de ça, même s’il est fort peu probable que l’on recroise les Dieux de la maison de Tuath-Dan (emprunt de scientologie et de mythologie), j’espère que Sena sera réutilisée plus tard, même dans un contexte plus sérieux. Elle a apporté tellement de dynamique au personnage de Larfleeze et à cette série ! Cet épisode est très bon, dans la continuité de ce qui a été fait. Par contre, ceux qui détestent le comique de répétition (pauvres âmes que vous êtes…), j’ai bien peur qu’il ne soit pas à votre goût. Car il en use et abuse, laissant apparaître un florilège de farces qui renvoient aux derniers numéros. Moi je trouve ça tordant. Que cela soit ce running gag entre Sena qui ne parle que de mariage avec Larfleeze, de Larfleeze qui appelle G’nort par Gnart, ce « tout le monde » qui traite Larfleeze de singe, cette « femme » robot « féministe » qui pète un câble et veut détruire le monde alors qu’elle est fusionnée avec d’autres pour former une sorte de portail interdimensionnel, et cette famille de « dieux » de pacotilles qui ne peuvent rien contre la puissance de Larfleeze combiné à celle de G’nort et Sena, et j’en passe et des meilleurs, tout est absolument fun et cette série va terriblement me manquer. Ainsi que les traits de Scott Kolins et son Larfleeze qui bave de rage. Bon sang, quelle série atypique, quelle perle cosmique perdue au milieu de ces New 52 jugés, souvent à tort, comme exclusivement trop sombre ! Merci à DC d’avoir eu l’audace de publier un tel titre dans un tel contexte. Tant pis pour les lecteurs qui sont passés à côté de ce petit bonheur en papier, ils ne le méritaient pas !

– Freytaw

Note : 9/10

RED LANTERNS #32

review RED LANTERNS #32

Opération sauvetage cette semaine pour Guy Gardner et ses Red Lanterns et même si le numéro souffre d’un ou deux passages plus faibles, l’ensemble reste largement à la hauteur. On commence à bien connaître Charles Soule et il faut bien avouer qu’il possède un vrai sens du rythme et de la narration. Il le prouve encore une fois ici puisque cet épisode qui marque le début d’un nouvel arc s’appuie sur tout ce qu’il a fait avant, tout en faisant subtilement avancer les choses. La tension monte donc crescendo et l’auteur nous laisse très curieux quant à l’opposition qui se prépare entre Guy Gardner et Atrocitus. Comme dit plus haut, tout n’est pas parfait et en particulier une scène avec Supergirl, complètement forcée qui est même assez ridicule au final. Pas grand chose à dire côté dessins, si ce n’est que Jim Calafiore fait le job avec efficacité. Son coup de crayon apporte une vraie présence aux personnages et même si l’encrage est assez chargé, la mise en page reste aérée et agréable.

– n00dle

Note : 8/10

SECRET ORIGINS #3

review SECRET ORIGINS #3

Trois origines, donc trois parties. La première, c’est sur Hal Jordan. Inutile de vous répéter la chanson jouée sur les deux dernières reviews. Nous n’apprenons rien. Pour autant, cette série, refait un peu ce que les double-pages d’origines faisaient avant les pré-New 52, en mieux. Avec justesse, et souvent beauté. Des mots agréables, des résumés pertinents. Ce titre ne ment pas sur sa marchandise (en dehors peut-être du terme « secret »), alors pourquoi l’en blamer ? Venditti explore ce qu’il y a à explorer avec Hal Jordan, contrastant avec brio sur son côté « connard antipathique », et j’ai apprécié son approche et son texte. C’est une version light et poétique du Secret Origins de Johns, en oubliant les quelques détails mais touchant à l’essentiel du personnage. Et j’ai apprécié. De plus, Martin Coccolo fait un travail propre et plaisant aux dessins.De façon un peu plus fade par contre, ajustant un peu la timeline à cette nouvelle continuité, Jeremy Haun reprend ce que Greg Rucka avait fait dans son fameux run dans Detective Comics pour exposer les origines de Batwoman. Une fois de plus, rien de neuf. Et le story-telling n’apporte ici aucune réelle poésie. On s’accorde juste à rappeler les faits de manière plutôt neutre, ce qui fait un peu tâche après le soin du chapitre précédent. Trevor McCarthy s’en sort avec les honneurs sur les dessins mais ne se foule pas non plus. Dommage. À noter cependant l’inclusion de Maggie Sawyer dans cette histoire d’origine, démontrant l’importance de cette relation pour Kate, et cela pourrait paraitre hors-sujet, mais cela reste globalement pertinent tant cette relation à de l’influence sur elle.Et enfin, Scott Lobdell s’arrange pour poser à plat une bonne fois pour toutes les quelques confusions et autres retcons du début des New 52 sur Tim Drake. Ou plutôt, Red Robin, c’est définitif cette fois. Lobdell mixe avec justesse ce qu’il avait déjà initié sur le personnage dans la série Teen Titans et avec ses origines classiques dépeintes dans « A Lonely Place of Dying ». Même si Tim garde un côté un peu froid et antipathique qu’il n’avait pas avant, il mise encore sur son intellect et son côté indépendant. Et finie la partie « torturé », ce Robin là ne sera pas orphelin (on le savait déjà aussi). Tim a sans doute changé, mais il reste le jeune détective qui marche sur les traces de Bruce et Lobdell nous propose une version plus que cohérente cette fois-ci. En somme, si l’on a pas de grief contre cette caractérisation (qui est quand même mieux dépeinte ici que dans un banal épisode des Titans), on peut apprécier cette mise à plat nécessaire. Quand à Kirkham, il fait lui aussi un travail honnête aux dessins.

Un numéro dans la lignée des précédents. Vous devez déjà savoir ou non si vous êtes intéressé par cette formule.

– Freytaw

Note : 6/10

SINESTRO #3

review SINESTRO #3

La série Sinestro fait comme le bon vin, il devient meilleur avec le temps. Bon il est vrai que ce n’est que le 3ème chapitre mais tout de même. Cullen Bunn a décidément presque tout compris du personnage et le dépeint à la perfection. Sinestro est tellement égocentrique et imbus de sa personne qu’il ne se rend même pas compte des atrocités qu’il a commises et qu’il commet toujours. Il ne les entend même pas lorsque l’on lui dit car il est tout simplement persuadé que ce qu’il faut est pour le bien des autres, et surtout pour celui de son peuple. Si la cause en elle-même est noble, le reste ne l’est pas tellement. C’est toute la richesse du personnage et l’exécution est maitrisée. Alors que je craignais que l’on se tape une chasse aux Korugarians durant quelques chapitres, Bunn a l’intelligence de faire avancer les choses très rapidement. Personnellement j’en ai un peu ma claque de ces histoires qui impliquent des groupes ou autres personnages à très forte tendance religieuse. Faudra faire avec. Heureusement qu’ils sont tout de même très classe. Dale Eaglesham parvient à faire du bon travail et Rags Morales qui est en soutien sur ce numéro se retrouve bien plus à son aise que ses derniers travaux sur Action Comics.

– Nathko

Note : 8/10

THE FLASH #32

review THE FLASH #32

Venditti et Van Jensen continuent de voyager dans le temps cette semaine en créant des parallèles entre l’enquête de Barry Allen dans le présent et le futur. En effet, par petites touches, les auteurs nous font sentir que ce que le Future Flash essaie d’éviter est déjà en marche dans le présent, néanmoins l’accent est vraiment mis sur les relations entre les personnages plus que sur l’avancée de la trame principale. Venditti et Van Jensen jouent donc sur les émotions et ils réussissent haut la main. On referme ce numéro avec le sourire aux lèvres grâce à la conclusion alors que dix pages avant, une scène très touchante venait nous prendre à la gorge. Cet aspect est, en plus, renforcé par Brett Booth et alors qu’on le connait surtout pour ses séquences d’actions débridées, il brille cette fois dans les moments plus intimes. L’artiste parvient à saisir les émotions sur les visages de ses personnages et notamment à travers leurs yeux très expressifs, ce qui permet d’accentuer la force de cette histoire.

En se concentrant vraiment sur les connexions et les relations entre les personnages, le duo d’auteur parvient donc à humaniser tout ce beau monde, y compris le Future Flash et livrent un épisode très touchant sans pour autant faire dans le pathos. On appelle ça une réussite !

– n00dle

Note : 8,5/10

THE NEW 52 : FUTURES END #8

review THE NEW 52 : FUTURES END #8

Bon je pense que là c’est clair. Si la série ne se donne pas la mission d’avancer un peu plus vite, ou du moins nous donner de quoi ronger notre os, Futures End risque très fortement de n’être rien d’autre que de la parlotte à limite de l’inutile. Cela fait maintenant 8 numéros que je me fais littéralement chier. Oui je suis un sans doute un peu dur, mais purée, il y a tellement à faire avec cette série que les auteurs nous assomment avec des dialogues interminables, sans réelle révélation, juste un petit truc çà et là pour faire genre. Par exemple, Superman mentionnant la Justice League permet d’encrer un peu, mais vraiment un peu plus l’histoire comme un futur potentiel de l’actuel DCU. 8 numéros sans un vrai climax ou cliffhanger de la mort. Ha si, dans ce chapitre on commence enfin à voir arriver une certaine connexion entre les histoires, même si cela reste très timide. En fait la seule raison que j’ai de continuer c’est le casting d’auteurs et l’espoir qu’ils soient à la hauteur à un moment donné. J’espère qu’ils vont se réveiller et que cela fait partie de leur plan. Problème, à cette allure-là, ils vont perdre les quelques novices courageux qui se sont lancés, peut-être perdre une partie des amateurs qui ne voient pas vraiment l’intérêt de continuer et enfin certains fans un peu las. Le format hebdomadaire ne justifie en aucun cas la lenteur de la mise en place de l’intrigue. D’autant qu’avec toutes les questions soulevées, connecter sur le tard sera impossible pour quiconque et j’ai peur que toutes ne trouvent pas de réponses et que pour l’instant nous n’en avons toujours aucune. Dans cette histoire, il est explicitement mis en avant que le temps est compté mais il n’y a absolument aucun sens de l’urgence, aucune pression, et les enjeux n’ont clairement pas été suffisamment mis en avant pour nous mettre la pression. Bref, je suis en colère !

– Nathko

Note : 4/10

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ArnoKikoo

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7 Commentaires
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spectra
spectra
9 années il y a

bon et bien une bonne semaine en somme^^ Pour ma part c’est Justice league mon coup de coeur, ça s’annonce de plus en plus démentiel et je suis finalement content d’être passé (non sans douleur) par trinty war puis forever evil (ça c’était cool) pour aboutir à cela!!

Zero year c’était sympa, j’aime cette vision de Batman. J’ai peut-être juste un peu de mal avec le fait que Nigma soit le grand méchant de l’histoire, je le trouve peu crédible et j’ai sans arrêt l’impression qu’un autre méchant va débarquer pour dire « hey les mecs, c’est moi le bad guy, pas la fougère en costard »^^

Bon ben puis Eternal c’est la friandise hebdomadaire, et ça me réconcilie même avec Tim Drake donc tout va bien.

Corentin
9 années il y a

Ouais les rageux, arrêtez de dire du mal de Zero Year ! C’est une bonne histoire ok?
(non mais c’est vrai, quoi… ^^)
Je rejoins Spectra le Justice League de ce mois ci était assez génial. En fait j’en viendrais à espérer que ce soit cette série qui passe au format hebdo, vu que les autres me déçoivent un peu pour l’instant (encore du retard à rattraper sur Eternal et Futures End mais… Ca manque d’inspiration tout ça!), mais surtout parce que j’ai tellement envie de connaître la suite. Du bon Johns. Pléonasme. ^^

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Corentin

Quand je parle de toi, tu pourrais au moins faire semblant ! :D

Corentin
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Bon, bon, je vais faire un effort… ^^
Zero Year, c’nul ! C’ne insulte à Year One, pis la colo est horrible ! Et puis c’n’importe quoi, normalement c’Batman qui crée les vilains, alors que là, bah… Non ! Bouh, Snyder, bouuh !
(ça vient du coeur ^^)

Toran93
Toran93
9 années il y a

Même ressenti sur Futures end, j ai lu 4 pages péniblement et j ai stoppé, j en ai eu marre j ai l impression que ça avance pas. C était ptet pas pour moi.en tout ça j arrête les frais. Peu être en VF.
Par contre eternal, c est que du bon

cedricibiz
cedricibiz
9 années il y a

Les nombreux comm sur le lanterne orange me motive a le lire :)

Sanasaki
Sanasaki
9 années il y a

Pour Justice League Dark, on a même droit à du fan-service avec Zatanna et Nightmare Nurse :D.

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superman
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