Les points positifs :
Les points négatifs :
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« You have got to be blippin’ kidding me… » – Batman
- Scénario : Adam Beechen – Dessins : Norm Breyfogle – Couleurs : Andrew Elder – Couverture : Dustin NGuyen
- DC COMICS Beyond – Batman Beyond : 10 000 Clowns – Contient : Batman Beyond v5 #1-18 – 15 Mai 2013 – 200 pages – 16,99 $
Amis lecteurs, certains d’entre vous n’étaient peut-être pas au courant que la série Batman Beyond avait eu droit à plusieurs comics qui en sont dérivés. Qu’à cela ne tienne, nous allons en parler un peu aujourd’hui dans cette review. Et j’en profite pour placer ici même qu’un DOSSIER sur la série ne devrait plus tarder à voir le jour, alors surveillez bien le site et allez me lire ça quand ce sera publié (sinon je serai très triste). Je vous fais un très bref rappel historique pour le moment, sachant que le dossier sera plus précis sur certains points (ici, ça reste quand même une review dans le sens premier du terme !). En 2010, DC Comics décide de relancer l’univers Beyond en comics, tout d’abord au travers d’une mini-série de six numéros (Hush Beyond) puis d’une série qui fera huit numéros qui s’arrête en Septembre 2011 (Industrial Revolution). Suite à cela, l’univers Beyond continue au travers d’une série digital first (qui sera donc Batman Beyond v5 – référez vous au dossier à venir pour plus d’infos) dont voici le premier TPB. Adam Beechen est aux commandes du scénario depuis 2010 alors, et cet ouvrage reprend de nombreux éléments qui avaient été installés au cours des numéros contenus dans Industrial Revolution.
On reparle en effet du frère de Dana Tan, Doug, qui est revenu à la maison après un long séjour en prison. Le bonhomme semble très calme, trop calme même, et vous vous doutez bien que cela cache quelque chose. Dana elle a décidé de rompre avec Terry puisqu’elle ne supporte plus les absences intempestives et répétées de ce dernier. C’est donc un Terry un brin esseulé qui se retrouve au début de notre histoire face à plusieurs groupes de Jokerz (des individus qui se griment comme le célèbre Clown Prince du Crime – mais qui sont des rebuts de la société un poil stupides) qui viennent de plein d’autres villes (Central City, etc…). Que peuvent-ils bien faire à Gotham City ? Pourquoi s’y réunissent-ils tous ? Il y a bien quelqu’un qui se cache derrière tout ça, un nouvel ennemi qui débarque spécialement pour mettre la ville à feu et à sang, jusqu’à en rendre dingue Batman. Il s’agit du Joker King. Un personnage dont on peut admirer le design vraiment sympa, et dont la caractérisation est vraiment réussie. Sans pour autant égaler son idole, le Joker King est un vrai vilain, complètement taré, qui reprend les idées du Joker et essaie d’aller encore plus loin que ce dernier.
On va donc suivre une aventure franchement haletante, avec tous les groupes des Jokers qui se mettent à faire exploser des bombes dans toute la ville et un Batman qui se voit obligé de demander toute l’aide nécessaire. Adam Beechen utilise alors les personnages qu’il a créé dans la série, et d’autres déjà utilisés, comme Catwoman, Tim Drake ou encore Dick Grayson. Nous avons droit à un véritable travail d’équipe pour lutter contre la folie hallucinée de ce méchant pour le coup charismatique, et emblématique. L’histoire ne vous lâchera pas d’une semelle, qu’on se le dise, et constitue l’une des, si ce n’est la saga la plus importante et la plus épique de l’histoire de Batman Beyond (après Return of the Joker, pour les raisons que vous connaissez). Alors avant cet arc intitulé 10 000 Clowns, vous avez une petite histoire avec Mad Stan qui est au demeurant sympathique à lire, un poil plus légère, mais quand on lit tout le reste on se dit que franchement, ça servait un peu à faire du remplissage. Puis le personnage guignolesque de Mad Stan, franchement, ça casse pas trois pattes à un canard (j’aime ces formules toutes faites). Il y a également un apparté sur l’arrivée d’un nouveau vigilante à Neo-Gotham et dont le nom est un énorme clin d’oeil à un mythe du Batverse, mais cet élément ne sera plus exploité par la suite, donc l’histoire de ce personnage, si elle apporte des éléments importants dans la construction du Beyondverse, n’est pas non plus inoubliable. Non, vraiment, c’est 10 000 Clowns qui est une tuerie d’histoire pour qui aime le Beyondverse et qui justifie à elle seule l’achat de cet ouvrage.
Au niveau des dessins nous retrouvons un nouveau venu sur la série en la personne de Norm Breyfogle. Et je suis bien obligé de ne pas avoir de grands reproches à lui faire. Ses dessins collent parfaitement à l’ambiance graphique de Batman Beyond tout en y apportant une touche de personnalité. Même pour un format digital first, j’ai trouvé les dessins de qualité (forcément, ils sont mieux mis en valeur sur ce format TPB), avec une action des plus lisibles et qui arrive à transmettre le sentiment d’urgence que vit Terry alors que tout le monde est attaqué par les Jokerz. Les différents retournements de situation sont bien mis en scène et les émotions transparaissent bien sur les visages des protagonistes, qui ne subissent que peu de ratés.
Batman Beyond : 10 000 Clowns nécessitera d’avoir lu au moins Industrial Revolution auparavant (et de connaître le Beyondverse, obviously) pour pouvoir pleinement s’apprécier, et c’est une très bonne lecture qui s’offre à vous. Le Joker King est un méchant qui fonctionne très bien dans cet univers, avec une superbe caractérisation, nous donnant une histoire haletante qui ne vous fera pas refermer le bouquin avant de l’avoir terminé. Reste un petit arc avec Mad Stan dont on se fiche un peu, mais la lecture vaut vraiment le coup, croyez moi !
100% d’accord avec cette review! L’histoire avec Mad Stan, franchement, quelle merde, mais la suite est excellente!
Dommage que la fin soit un peu bâclée.
J’attend le dossier avec impatience!
Il est temps de passer une petite commande « Beyond » !