Les points positifs :
Les points négatifs :
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« This has gang war written all over it. » – Maggie Sawyer
- Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, John Layman, Ray Fawkes, Tim Seeley – Dessins : Jason Fabok – Couleurs : Brad Anderson – Couverture : Jason Fabok et Brad Anderson
- DC COMICS Batman – Batman Eternal #3 – 23 Avril 2014 – 32 pages – 2,99 $
Notre petite série hebdomadaire continue ! Que c’est plaisant de n’avoir à attendre qu’une seule petite semaine entre chaque épisode ! La tension monte et les conséquences du retour de Carmine Falcone explosent littéralement au grand jour. Enfin, il fait nuit, mais ce n’est pas la question. Une guerre des gangs est lancée et le Penguin va devoir se défendre pour protéger son territoire. Tandis que Batman continue d’essayer de rassembler les pièces de puzzle, maintenant qu’il sait que le Roman est de retour en ville. Mais cela va-t-il être suffisant pour l’arrêter ? Et nous voyons un peu de Stéphanie Brown (ha ma chérie !), qui est en train de revivre ses tragiques origines, avec son salopard de père ingrat… Pardon, c’est parti tout seul.
Et dans l’exécution, c’est comment me direz-vous ? Cette série, je ne sais pas si c’est juste parce que je sais qu’elle est hebdomadaire, ou si c’est juste parce que les auteurs disséminent des pistes à la volée dans toutes les pages et qu’on voit tout plein de gens du Bat Universe évoluer de manière cohérente dans un même monde pour la première fois (ouais, ça doit jouer…), mais j’ai vraiment le sentiment de lire quelque chose d’important. C’est du fan service, oui. Mais malgré tout, cela fonctionne. Les pièces du puzzle se rassemblent et les sous-intrigues commencent à apparaitre. Si le focus est sur Carmine Falcone, d’autres mystères, notamment évoluant autour du papa de Stéphanie, pointent le bout de leur nez sans crier gare, et il est difficile de déterminer si cela a un lien avec le reste. En soi, l’ensemble est vraiment haletant et on s’accroche toujours après trois numéros. Après tout, on ne demande que ça.
Coté police, les choses s’éclaircissent aussi, avec toujours l’idée d’un retour en arrière de cinq ans (un passé que nous n’avons pas connu dans les New 52, mais qui sait, peut-être que Snyder y fera référence à la fin de son Zero Year, je l’espère en tout cas, histoire de donner à l’ensemble un peu plus de consistance). Et c’est toujours avec Falcone que ça se joue à ce niveau là. Il reprend les ficelles qui lui reviennent de droit et place ses pions de manière à contrôler la ville. La situation de James Gordon est évoquée, et nous avons un peu une redite de sa conversation avec Batman, avec la jeune recrue qui lui ressemble trait pour trait. Pas forcément nécessaire et ça sent direct le tonton Snyder qui se fait plaisir. On lui passe, tant qu’il n’abusera pas d’Harper Row à tous les étages (il doit se retenir je pense). Pour autant, il ne faut pas être injuste, cela rajoute là aussi du liant à cette histoire. Reste cette fameuse ficelle que tire Falcone que j’évoquais plus haut et qui risque d’avoir un goût de déjà vu (même si comme je disais, c’est plus ou moins « neuf » dans les New 52), disons qu’elle parait surtout très facile à mettre en place et qu’on aurait pu le voir venir à plein nez. Cela concerne bien sur le rôle de la police dans les épisodes à venir. Même si on va pouvoir je pense, compter un minimum sur Bullock et Maggie Sawyer pour apporter un peu de fraicheur à l’ensemble.
Niveau dessins, c’est encore une prestation quasi parfaite de Jason Fabok (qui s’encre lui-même) et de son coloriste Brad Anderson. L’ombre de David Finch plane sur ce numéro tant en terme d’encrage et d’ambiance, on s’y rapproche fortement. Reste à noter que les visages sont bien moins froids que ceux que fait habituellement ce dessinateur, ce qui donne clairement plus de cachet à l’ensemble. Fabok aurait-il dépassé son maitre ? Ces visages expressifs et précis, je comprend tout à coup ce qu’on peut reprocher à Finch que pourtant, j’apprécie assez comme dessinateur. Fabok est ici un maitre, son Penguin est juste immonde (dans le bon sens du terme, si je puis dire) et oh mon dieu que sa Stéphanie est trop parfaite ! J’ai hâte de la voir dans son costume ! Gni ! Hem… Excusez moi pour ce court passage de fanboy…
Je ne peux tout vous évoquer faute d’éviter les spoilers, mais l’intrigue s’enflamme vraiment dans cet épisode (au sens propre) et on sent bien que cela s’accélère déjà. Ce qui est tout à fait à l’opposé de ce qu’on nous sert généralement sur les crossover et les events ou le soufflet retombe parfois un peu trop vite (même si les ressorts scénaristiques ne sont pas forcément les mêmes et que le contexte est bien différent). Pour une série hebdomadaire, le rythme continue d’être haletant et parfait. Et même si je décèle quelques facilité ça et là dans les idées de développement, je n’ai pas envie de me plaindre, pas tout de suite. On touche à quelque chose de grand, et on avait pas besoin de voir Gotham en flammes pour ça, le rythme et tous ces personnages qui défilent devant nous avec logique et précision suffisent largement à nous combler. En espérant que la suite sache se montrer vraiment inventive et percutante !
UN DEUXIÈME AVIS C’EST BIEN AUSSI !!
Pour l’instant Batman Eternal me fait l’effet d’une sorte de montagne russe alternant longueurs et fulgurances pas toujours bienvenues. Il faut bien que le récit pose des bases et le numéro sur ce point rajoute encore des pierres à l’édifice. Chaque numéro amène des intrigues nouvelles mais j’avoue rester encore un peu dubitatif. L’introduction de Stéphanie Brown est réussie avec un beau moment WTF. L’aspect polar, l’enquête de Batman me plait et le complot qui arrive est intéressant. Mais je trouve que certains éléments de résolution ou certaines finalités ont été expédiées avec une facilité assez inadmissible. En refermant le numéro ma réaction a été de me dire que ça manquait de crédibilité. C’est logique mais ça va trop vite. Le putsch sur la police de Gotham pour réorienter le GCPD sur le nouvel ennemi public numéro un est bien trop vite expédié. Je trouve le numéro maladroit mais sincère, on sent que le chaos arrive mais ce numéro est au final une déception. Concernant les dessins rien à redire, Fabok est toujours fidèle à lui même.
– MFW
Je serais d’un avis plutôt entre vous deux ; pas autant emballé que Freytaw, mais je ne qualifierai pas le numéro de déception. La ficelle Forbes/Hady est vraiment grosse mais l’ensemble se lit bien. J’aime beaucoup cet aspect War Games qui se profile un peu (Guerre de gangs, Spoiler pas loin, héhé), en tout cas je suis toujours autant enjoué pour la suite !
Freytaw, désolé, mais je suis officiellement marié à Stéphanie, donc, fais gaffe à toi…. :D
Ok, je veux voir le contrat de mariage !
En effet, toujours un plaisir de revoir Stephanie, ça c’est unanime au moins. lol
Mais avec Stéphanie, comment peut-il en être autrement ? :’)
C’est une série que j’aimerais tellement lire, j’espère que Urban nous le sortira dans un bel album librairie.
Toujours aussi époustouflante cette série je trouve. Et il vaut mieux que ça soit expéditif sur certaines intrigues que trop lent et qu’on s’ennuie. Et Fabok est juste extra. Par contre il me semble qu’il n’est pas sur le prochain (il a fait trois numéros excellents donc il peut bien prendre une petite pause).
je plussoie ton propos^^ franchement j’adore cette série, ce n’est certainement pas d’une originalité sidérante mais c’est efficace, bien écrit, et beau!! Le côté expéditif ne me dérange pas outre mesure, ça va vite, c’est bien, c’est chouette.
FORBES YOU SHIT !
Franchement c’est pas mal, on voit certains évènements arriver très facilement, mais dans l’ensemble c’est pas mal. Et puis Stephanie Brown par Fabok, merde quoi *_*
Non mais oui ! Merde quoi !!! :’)