[Review Express VO] Semaine #129 (Gothtopia, Forever Evil)

review express vo
Le Coup de Cœur de la semaine

  • Harley Quinn #3

Le Top de la semaine

  • Wonder Woman #28

Le Flop de la semaine

  • Trinity of Sin : Pandora #8

Nous vous souhaitons la bienvenue sur ce nouveau numéro des Review Express VO. Semaine assez chargée avec la suite de Gothtopia dans Birds of Prey #28 et un nouveau tie-in pour Forever Evil via la série Justice League. À noter l’absence de Superman Unchained #6 une nouvelle fois reportée tout comme le huitième et dernier numéro de la mini-série Brother Lono. Dernier numéro aussi pour l’arc Batman and Two-Face qui se finit de façon assez magistrale comme vous le raconte Freytaw dans sa review complète.

Bonne lecture et n’hésitez pas à réagir, comme d’habitude !


VERTIGO

 

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #2

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #2 review

D’entrée de jeu, il convient d’établir une chose : cette série ne constitue absolument pas une porte d’entrée pour découvrir l’univers de The Uwritten et si, comme moi, vous n’avez jamais lu la précédente série auparavant, alors vous vous heurterez à des difficultés quant aux nombreux personnages présents et au concept du monde qui nous est présenté (bien qu’il soit compréhensible en cours de route). Il reste donc assez difficile de réellement juger de la qualité d’un tel numéro, même si, en dehors de ce que je disais en premier lieu, on constate aisément que la narration est perturbée par de nombreuses ellipses temporelles et spatiales ; les héros passent d’un décor à un autre, on a aucune indication du temps qui passe, des lieux, bref ; c’est un peu le dawa. En revanche, on arrive à saisir que nos différents héros se baladent dans des “histoires” à proprement parler et il est amusant de les voir utiliser les procédés propres au style de chaque histoire pour se dépêtrer de malheureuses situations ; en ce sens, c’est plutôt bien vu et ingénieux. Au niveau des dessins, on est dans quelque chose d’assez convenable (voire convenu) avec quelques idées de découpage par-ci par-là, mais rien d’extraordinaire comme pour le premier numéro. Mais ça se laisse lire sans soucis, et les expressions apportées aux visages sont bien retranscrites. Pour autant, je devrais quand même aller me faire tout le reste de The Unwritten avant d’aborder la suite de cette série… Autant vous dire que ce n’est pas gagné.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10


BEYOND

 

BATMAN ’66 #8

BATMAN '66 #8 review

Le comic book est comme d’habitude composé de plusieurs épisodes : la première partie s’intéresse au personnage de King Tut, créé pour la série et joué à l’origine par un Victor Buono qui faisait des caisses (Music, Bat-music !) . Le Pharaon du crime semble avoir amassé une fortune de façon légitime et souhaite littéralement prendre possession de Gotham en l’achetant, tout simplement. Batman et Robin vont enquêter sur sa nouvelle fortune, et découvrir comment King Tut s’est enrichi… Le scénario est totalement loufoque et reste parfaitement dans le ton de la série TV avec Adam West, les fans seront très contents de retrouver ce méchant emblématique du show et Jeff Parker nous montre une fois de plus qu’il est le véritablement maître de cet univers. Le second épisode est un peu plus faible mais a le mérite de nous montrer le dynamic duo dans une ambiance inhabituelle : celle du Western. De plus, c’est le personnage de Robin, immortalisé à l’écran par le fameux Burt Ward qui montrera l’étendue de son talent dans cette histoire rocambolesque. Ce second récit est servi par un dessin très particulier, bien que le dessinateur soit le même que pour le précédent, car Procopio adopte un style proche de l’aquarelle pour créer un visuel différent, reflétant l’atmosphère bien particulière de cette aventure.

– Zeppeli

Note : 7/10

 

BATMAN BEYOND 2.0 #14

BATMAN BEYOND 2.0 #14 review

Après nous avoir conté l’histoire de Kirk Langstrom dans le numéro précédent, Kyle Higgins nous replonge dans une action soutenue aggrémentée d’un suspense prenant. Les forces de l’ordre livrent une lutte sans merci contre Man-Bat et ses sbires alors que Terry et Bruce ont été faits prisonniers. Si l’action est plus présente, c’est plutôt dans les face-à-face qu’Higgins excelle sur ce numéro. Que ce soit entre Bruce et Terry ou Bruce et Kirk, les dialogues sonnent justes, la tension est à son comble, et ces quelques pages nous transportent littéralement. Le cliffhanger vient évidemment susciter une attente très forte et j’espère qu’Higgins ira jusqu’au bout de sa démarche et nous proposera une conclusion lourde de conséquences. Au niveau des dessins, Thony Silas fait toujours le même boulot ; si ce n’est pas le nec plus ultra de ce qu’on peut trouver en digital (Iban Coello, pour comparaison, mets plus de volume et de vivacité dans ses traits), on reste dans l’ambiance Beyond et les personnages sont bien représentés !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #10

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #10 review

Non, ça y est. Je commence à me lasser de cette série. He-Man et ses amis sont toujours coincés dans le monde de Subternia, il doit parcourir les « cercles » (ou zones si vous préférez) de ce monde pour aller soit-disant sauver l’âme de la Sorceress, qui elle seule peut sauver Eternia des armée de Hordak. Bref, en gros depuis trois numéros, c’est un peu toujours pareil. Et là, y a pas vraiment de caractérisation non plus, donc je me retrouve un peu comme orphelin devant ces pages qui narrent les péripéties un peu rocambolesque et futile de nos héros. J’aimerais qu’on en vienne au fait. Reste la fin, qui saura m’accrocher un peu, mais c’est le bon vieux coup du cliffhanger à la noix et c’est quand même un peu trop gros pour être crédible. Je balance, puisque personne ne suit vraiment la série, il s’avèrerait que toutes ces histoires pour sauver le seul espoir d’Eternia ne soit qu’un piège pour se débarrasser des Maîtres de l’Univers. « LOL ». Enfin, on en saura plus la prochaine fois. Niveau dessins c’est plutôt joli depuis deux numéros (oui parce que ça change souvent, les petites séries doivent souffrir de ce genre de chose). C’est un monsieur qui s’appelle Micheal S O’Hare qui fait tout : dessins, encrage, couleurs… C’est assez rare pour être signalé, et quand le résultat est d’aussi bonne facture, on peut s’en réjouir. Ça donne même une identité propre à l’ensemble, un style assez cartoon qui peut rapidement rappeler des animés d’époque…

– Freytaw

Note : 5/10

 

SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #2

SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #2 review

Maxwell et Lily se rendent à MetropolisLex Luthor tient une conférence à ciel ouvert pour décrédibiliser Superman, avec l’appui de… Lois Lane et Jimmy Olsen ? Quelque chose de louche se trame ici ! Josh Elder s’amuse à nouveau comme un petit fou avec une histoire qui part dans tous les sens, fait intervenir moult personnages divers et variés (surtout au niveau des vilains) et dans laquelle Maxwell utilise à bon escient son cahier magique qui lui permet, comme dans le jeu, de matérialiser tout ce qu’il dessine dessus. S’ensuivent donc des situations rocambolesques toujours aggrémentées d’une pointe (et encore, c’est des paquets) d’humour ; une lecture vraiment rafraichissante et plaisante en soi. Et de plus, c’est pas comme si l’intrigue ne captivait pas, car on se demande réellement ce qu’il peut bien se passer pour que tout aille si mal, et le numéro se fera bien évidemment attendre. D’un point de vue artistique, on ne change pas d’ambiance ; alors c’est sûr que si vous n’avez jamais accroché au style Scribblenauts, il y aura un certain malaise dans la lecture, mais pour le reste, c’est du tout bon ! C’est fin, simple, coloré, mignon, chouette, sympa, cute, kikoo, bref, tout ce que j’aime ! Lisez, lisez, c’est bon pour le moral !

– ArnoKikoo

Note : 8/10


NEW 52

 

ANIMAL MAN #28

ANIMAL MAN #28 review

Jeff Lemire avait promis de l’action pour cet avant-dernier numéro d’Animal Man et il n’avait pas menti. En effet de ce côté on est servi, le problème c’est que chaque combat semble un peu vite expédié. En particulier celui entre Animal Man et Brother Blood dont la résolution brutale vient un peu gâcher tout le travail qu’avait fait Lemire pour faire monter la pression entre eux dans les numéros précédents. Mais pour moi Buddy Baker n’est plus la star de sa série depuis quelques temps déjà et c’est bien Maxine, sa fille, qui vole la vedette à tout le monde. Le personnage accepte le temps de quelques pages son rôle de héros, tout en restant au fond une petite fille effrayée et c’est cette dualité qui fait d’elle un personnage très intéressant. Côté dessins Rafael Albuquerque est fidèle à lui-même et il se dégage une véritable énergie de ses planches. De plus, ses expressions faciales parfois un peu exagérées collent bien au titre et apporte une vraie identité graphique à tout ça. On peut regretter des arrière-plans bien vides mais puisque l’action se déroule dans le Red, ce n’est pas choquant non plus.

Finalement Animal Man #28 n’est pas un mauvais numéro et comporte même quelques très bons moments. Cependant, certains éléments, un peu développés à la va-vite, empêchent le lecteur d’être totalement investi dans l’action.

– n00dle

Note : 7/10

 

BATWOMAN #28

BATWOMAN #28 review

Batwoman se remet péniblement de son affrontement avec Wolf Spider et son voyage intérieur. Elle souffre physiquement et psychologiquement. Malheureusement, sa dernière rencontre fortuite ne va pas aider Kane dans sa vie civile qui pourrait lui garantir un minimum de repos. Ce numéro nous permet d’explorer la confiance entre Kate et Maggie, d’entrevoir la descente en enfer que vit Kate, on découvre une nouvelle partie du plan de Wolf Spider et son employeur. On a même le droit à des petites blagounettes de la part de Bette, qui tente de détendre l’atmosphère, mais rien n’y fait, Kate est fermée à toute tentative de sa part. Dans l’idée, le découpage bien distinct entre partie civile et partie vigilante me plait bien. Ces différences permettent d’ailleurs de bien comprendre ce que vit Kate/Batwoman en fonction de la partie de vie dans laquelle elle se trouve.

Côté planches c’est du très joli. Que ce soit d’un côté ou de l’autre, la qualité est là, les personnages féminins sont beaux, les expressions sont bien travaillées. Même si dans l’absolu cette histoire avec Wolf Spider ne me botte pas tant que ça, les numéros sont bien exécutés, et la fin de celui nous promet une suite intéressante bien que difficile à réaliser sans perdre en crédibilité.

– Harley

Note : 8/10

 

BIRDS OF PREY #28, tie-in Gothtopia

BIRDS OF PREY #28 review

Nous y voilà ! Non parce que Birds of Prey #27 nous promettait du Gothtopia mais que nenni, c’est dans celui-là qu’on y est. Nous voici donc en compagnie des Wings of Truth, composées d’Artemis (Strix), Bluebelle (Batgirl), Warbler (Black Canary) et Eagle (Condor). Le tout bien entendu dans des couleurs lumineuses, avec du love, de la joie et une entente qui semble à tout épreuve. On retrouve des évènements évoqués dans Detective Comics #27, des évènements qui seront développés dans Detective Comics #29. Tout semble aller pour le mieux, jusqu’à l’arrivée de Ra’s al Ghul, qui extraira Black Canary de la démence pour la ramener à la raison et lui donner un petit avant goût de ce qu’il pourrait lui apporter si elle ne se mêle pas du conflit entre lui et Eve (la vieille sur le bateau du numéro précédent). Jusque là c’était plutôt pas mal. Mais il faut que le conflit entre Batgirl et Black Canary revienne encore une fois accompagné de très longs blablas pour arriver au final à ce que l’on savait depuis quelques temps.

Côté planches on retrouve avec joie Romano Molenaar. La différence de ton entre les parties Gothtopia et le retour à la réalité est également très bien travaillée. On voit clairement la différence d’ambiance. Je m’attendais à pire.

– Harley

Note : 6/10

Ce tie-in n’est qu’un prétexte pour raccrocher les potentiels lecteurs à la série. Dans l’absolu, Gothtopia n’est quasiment pas utilisé. On voit juste quelques têtes connues, on essaye de se placer maladroitement dans le reste de l’event (mais dès qu’il y a Batgirl, c’est le bordel niveau continuité, à croire que Gail Simone se contrefiche de ce qui se passe dans Birds of Prey), et on passe vite à l’intérêt du titre, qui suit sa propre intrigue : Black Canary, Ra’s Al Ghul, et un Kurt Lance qui est placé par là. En soi, j’ai bien envie de connaître le destin de Dinah, mais la présence de Ra’s Al Ghul dans cette histoire m’échappe un peu (même si ça fait sûrement sens pour les lecteurs de la série, que je ne suis qu’en TPB pour ma part, donc j’ai du retard…). On a du Molenaar et du Sempere aux dessins, et j’avoue que je suis partagé. Le trait est pas mal, mais certaines visages manquent clairement d’expression (franchement, j’ai envie de coller des tartes à Black Canary sur les dernière pages, avec sa tête complètement ahuri ou shooté, je sais pas). Ce numéro n’aura pas été pour moi ce que j’en attendais. Et je pense que pour les autres, ils vont certainement trouver leur série ralentie par ce tie-in inutile… (même si il est normal, question timing, que les Birds soit affectés par l’event, mais bon, autant jouer le jeu à fond dans ce cas là).

– Freytaw

Note : 5/10

 

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #28

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #28 review

Tout comme la série Green Lantern Corps, Green Lantern : New Guardians a vraiment bénéficié d’une renaissance après les évènements de Lights Out. La recette ne change pas d’un iota par rapport aux précédents numéros puisque l’on suit Kyle, Carol est les six Guardians of the Universe passer de planète en planète à la recherche de la formule magique de la paix universelle. Ici il s’agit du début d’un nouvel arc où la petite équipe débarque sur une nouvelle planète pour enquêter sur une religion qui semble être pleine de promesses. Avec Justin Jordan sur cette série, il faut à chaque fois essayer d’aller plus loin que le discours apparent pour apercevoir qu’il existe plusieurs niveaux de lecture à ces histoires qui font véritablement écho aux révélations faites dans le dernier numéro du run de Geoff Johns pour le personnage de Kyle. Les autres ingrédients sont toujours présents et c’est avec plaisir que l’on assiste à de bons moments de caractérisation par des dialogues savoureux entre les membres de l’équipe. Quelques graines pour des intrigues parallèles sont également posées ça et là, vous y ajoutez une réalisation artistique très agréable et vous obtenez un bon numéro, dans la veine des précédents.

– Nathko

Note : 7,5/10

 

HARLEY QUINN #3

HARLEY QUINN #3 review

Tiens tiens, les restes de la Saint Valentin. Harley Quinn est en manque de son Puddin, elle se retrouve seule alors que l’amour rôde tout autour d’elle. Elle déprime, avec un vilain clin d’oeil sur une télé lors d’un bain (oui je ne cautionne toujours pas cette histoire), et tombera sur un petit cadeau laissé par son amie Poison Ivy. Cependant ce cadeau empoisonné l’entraînera dans une aventure un peu rocambolesque et légèrement (très ?) violente. Le couple Palmiotti/Conner se fait plaisir et fait vivre encore une aventure insensée à la belle pour notre plus grand joie. Aux planches on retrouve Chad Hardin qui travaille bien les attitudes et expressions du personnage. J’aime quand on arrive à comprendre un personnage sans être obligé de regarder la bulle associée en premier lieu. On se laisse vraiment porter. J’ai beaucoup aimé le petit tacle aussi sur les changements de tenue qui m’a fait lâcher un grand sourire.

– Harley

Note : 8,5/10

 

JUSTICE LEAGUE #28, tie-in Forever Evil

JUSTICE LEAGUE #28 review

Si Forever Evil fait la part belle aux vilains, Geoff Johns a fait de Justice League l’exact inverse en faisant revenir dans les New 52 des héros qui en étaient jusque-là absents. Ce mois-ci c’est le cas des Metal Men qui font leur retour et il est flamboyant. Si fondamentalement rien n’a bien changé puisque l’on reste dans le secteur du génie scientifique qui créé de toutes pièces, ou plutôt de tout métal, des machines intelligentes aux caractères bien trempés, il faut avouer qu’on a un peu l’impression de voir les New 52 se lâcher. Je dis bien un peu, parce que Geoff Johns ne peut s’empêcher d’y apporter son drama. Faut pas déconner non plus, ce n’est pas My Little Poney ici… Heureusement, le reste est de bon aloi. Le numéro démarre et se termine avec une discussion entre le nouveau Cyborg et Dr. Magnus et le noyau se concentre sur les Metal Men. La construction fait que l’on parvient très vite à comprendre la personnalité unique de chacun et de leur place au sein du groupe. Cette rapidité permet d’approfondir les personnages et surtout de les rendre attachant presque instantanément puisque lorsque vous fermerez ce numéro, vous n’aurez qu’une envie, c’est de les revoir au plus vite. Là aussi, le récit peut être gratté afin de voir les autres couches moins évidentes. Il en ressort un numéro au récit plutôt touchant, drôle et diaboliquement efficace comme introduction aux Metal Men. Ivan Reis reste fidèle à lui-même avec du très bon travail mais pas son meilleur. Encore une bonne pioche ce Justice League !

– Nathko

Note : 8,5/10

 

RED HOOD AND THE OUTLAWS #28

RED HOOD & THE OUTLAWS #28 review

Alors que j’avais été passablement agacé par la conclusion de l’arc de la League of Assassins, James Tynion IV relève un peu la barre sur ce dernier numéro où il est à l’écriture. Jason est de nouveau lui-même et essaie de renouer avec Isabel, une jeune femme qu’il avait dragouillé à l’époque Lobdellienne de la série et qui s’était faite droguée par Joker après avoir été entraînée dans une aventure spatiale avec Jason et les Outlaws. Un personnage pas si secondaire que ça donc, et qui revient de façon un peu surprenante, pour un numéro assez décalé. Après toutes ces aventures, Jason veut juste passer du bon temps (c’est-à-dire, aller danser sur du Shakira en boîte sur une île réservées aux gros riches), mais tout ne se passe évidemment pas comme prévu. Introduction d’un nouveau vilain dont on ne sait si la présence sera réutilisée plus tard ou pas (on verra ça avec Will Pfeifer), mais le tout est plutôt léger, fun, et si ça manque encore de badassitude c’est quand même mieux fichu que ce que Tynion avait fait avant. Aux dessins, Stephen Segova a de gros, gros, gros, gros problèmes avec les visages de ses personnages qui n’arrêtent pas de changer (surtout les masculins, Isabel ne s’en sort pas trop mal), et parfois même avec les corps (nous délivrant au passage une superbe Starfire avec un Bierbüch digne des meilleurs allemands de l’OktoberFest). Si on passe outre ces (trop nombreux) détails, le numéro est assez soigné. Allez, on va dire que c’est pas trop mauvais, mais ça ne restera pas dans les annales pour autant.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

 

SUPERGIRL #28, Red Daughter of Krypton – Partie 1

SUPERGIRL #28 review

Supergirl #28 c’est un peu “je t’aime moi non plus”. D’un côté on a un titre bourré d’action débridée et carrément fun à regarder grâce à Yildiray Cinar et de l’autre on a encore cette foutue caractérisation d’un personnage qui ne sait que geindre et brailler. À ce stade je me demande comment elle n’a pas encore eu de véritables pensées suicidaires. Quoiqu’il en soit, le combat contre Lobo se poursuit et la meilleure partie vient bien de lui. Il se trouve même que la proposition qu’il fait à la Kryptonienne pourrait être un développement très intéressant et même vraiment couillu de la part de DC. Toutefois, il faudra sûrement s’asseoir dessus et nous mordre les doigts d’un manque d’audace flagrant. L’autre point positif, si l’on oublie cette personnalité irritante, c’est que le cliffhanger (qui n’en est pas un puisque la suite de cette histoire est sortie avant le début… Merci DC !) est amené d’une manière relativement naturelle et que sur un malentendu ça passe plutôt bien. On ressort donc de cette lecture pas forcément plus léger, mais avec un léger goût d’inachevé (et de potentiel sous-exploité) et surtout d’attente (légère) du prochain numéro.

– Nathko

Note : 6,5/10

 

TRINITY OF SIN : PANDORA #8

TRINITY OF SIN : PANDORA #8 review

Bon bon bon… Pandora retombe dans les travers que je déteste qu’elle prenne. C’est simple, le numéro n’expose presque pas de changements de situation, et en plus c’est excessivement verbeux. Et comme le dit mon camarade Freytaw, Pandora refait une bourde de plus, encore une. Ca en devient désespérant. Peut-être que le numéro se lira mieux intégré dans le TPB de Forever Evil : Blight, mais là, clairement on s’ennuie. Puis bon, si les dessins pouvaient faire passer un peu mieux la pilule, mais en fait non. Il y a plein d’endroits où les traits sont plus qu’approximatifs, et même la transformation de Pandora laisse à désirer. Déception, déception, je ne suis que déception…

– ArnoKikoo

Note : 3/10

Ouille… C’est la chute ce mois-ci pour Pandora. Ce numéro est franchement lourd. Alors, pour ceux qui ne suivent QUE Pandora (s’il y en a), peut-être que toute la première moitié du numéro leur sera utile… Mais pour ceux qui suivent Blight en intégralité, bonjour la redite avec Constantine. Ok, on apprend ce qu’il advient de Deadman, c’est une bonne chose. Mais, était-on obligé de nous montrer comment tout le monde a été capturé ? Bref, passons ce détail (qui fait quand même 5-6 pages…), et venons-en à la suite. Plus sympathique (fort heureusement), et qui démontre que Pandora à des atouts à revendre ! Et au passage, on aura donc une nouvelle fois sa transformation en super guerrier (non, je ne me lasserai jamais de ce qualificatif), c’est toujours impressionnant. Mais… il faut qu’elle termine par une « bêtise » de plus. Et en ce qui concerne Pandora, j’ai du mal à comprendre pourquoi Fawkes continue de la rendre faillible, alors qu’elle a maintenant toutes les raisons d’être surpuissante et intelligente… Mais non, raté. Peut-être qu’elle se rattrapera la prochaine fois… Niveaux dessins, y’a qu’un dessinateur, pourtant je trouve Portela assez inégal sur ce numéro. Et, je pense que ça vient de la couleur, mais je trouve l’ensemble assez froid… Sauf les pages magnifiques de la transformation de Pandora. Au delà de ça, c’est pas super brillant.

– Freytaw

Note : 4/10

 

WONDER WOMAN #28

WONDER WOMAN #28 review

Il est inutile d’espérer sauter en cours de route pour vous mettre à Wonder Woman. La belle demoiselle exigera de vous la plus grande des loyautés, celle de commencer par le début, le numéro #1. Parce que oui, Wonder Woman n’est pas une simple somme d’arcs qui peuvent se lire indépendamment des uns des autres, c’est une véritable épopée qui prend encore plus d’ampleur après ce chapitre. Il s’agit sans doute là de la plus belle incarnation de ce que les New 52 ont essayé de faire. Encrer les personnages emblématiques dans un monde d’aujourd’hui en y apportant leur dose de drama, de brutalité, de grim et gritty mais sans oublier les personnages. Ainsi la caractérisation et l’une des plus consistantes de tout le catalogue de DC Comics, l’aventure est magistrale et nous fait voyager et la conclusion se fait malheureusement de plus en plus pressante. Les différentes pièces du puzzle que composent les intrigues parallèles se retrouvent petit à petit et le feu d’artifices de fin s’annonce des plus grandioses, avec en prime un avant-gûut dans ce numéro. Une chose à ajouter avant de vous dire une nouvelle fois que si tu ne lis pas encore cette série c’est que tu passes à côté de quelque chose de grand : Cliff Chiang je t’aime, Cliff Chiang je t’adore !

– Nathko

Note : 9,5/10

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Promo -29%
Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

5 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Biggy
10 années il y a

Rooo le WW fait grave envie!!

the Batman
the Batman
10 années il y a

WONDER WOMAN #30
This issue will ship with two covers. .
Wonder Woman, the God of War, takes command of the deadliest army ever! The Amazons are back, and they have some scores to settle
comment image
comment image

Tohubahut
Tohubahut
10 années il y a
Répondre à  the Batman

Ca spoil dans les commentaires ! Attention !
(J’pas compris non plus… Go home Batman, you’re drunk.)

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
5
0
Rejoignez la discussion!x