Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Ha, it’s time. » – The Outsider
- Scénario : Geoff Johns – Dessins : Ivan Reis – Couleurs : Rod Reis
- DC Comics – Justice League #23: « Trinity War, Chapter Six » – 28 Août 2013 – 32 pages – 3,99$
Sur DC Planet nous avons été sans concessions sur le crossover estival de DC Comics, Trinity War. Si les chapitres n’ont pas été des merveilles en soi, et l’histoire un peu trop étirée, il ne faut pas non plus lui enlever les qualités dont il a fait preuve jusque-là. Toutefois, au terme des cinq derniers chapitre, beaucoup d’éléments restent sans réponses et il est difficilement imaginable que tout peut être couvert en un seul et dernier chapitre. Pourtant, Geoff Johns fait une nouvelle fois du Geoff Johns, libérant toutes ses cartes d’un seul coup, comme pour nous assommer et nous faire oublier le reste.
Deux. C’est le nombre d’années durant lesquelles DC nous a teasé ce crossover qu’est Trinity War, nous promettant la lune à chaque annonce. Avec le temps, et surtout des changements de plans en interne, Trinity War n’est devenu qu’un préambule à un autre évènement encore plus important pour le DC Universe, Forever Evil. Cette sixième et dernière partie de Trinity War est la parfaite représentation de ce fait. Geoff Johns et Jeff Lemire nous ont mené en bateau de bout en bout, tout comme l’a fait l’Outsider avec nos héros. Ils nous ont mené de pistes en pistes pour nous montrer ce qui n’étaient que diversions, comme le magicien qui attire notre attention sur la main gauche pendant qu’il fait son tour avec celle de droite. D’autant plus que nos héros n’avaient finalement aucune information pertinente pour les aider dans leur enquête et que Pandora n’est finalement qu’un pion.
Heureusement pour nous, la plupart des pistes sans réponses trouvent une forme de conclusion relativement satisfaisante même si pour cela il aura fallu attendre le dernier chapitre. Ainsi le traitre se révèle enfin, la condition de Superman trouve une explication bien plus terre-à-terre que prévue, la boîte de Pandora dévoile également son utilité pendant que les masques tombent les uns après les autres. La fameuse Trinité a aussi, enfin, une signification – qui n’était pas du tout évidente à trouver surtout pour ceux qui ne lisent pas les news VO.
C’est peut-être là où je suis assez déçu. Pandora, The Question et The Phantom Stranger étaient censés jouer des rôles importants, voire centraux dans cette super-guerre mais n’ont finalement fait que figuration. La Trinity of Sin s’est faite avoir comme une bleue et pour des êtres de plusieurs milliers d’années je les aurais pensé un peu plus malins. Dans un certain sens c’est sans doute ce que voulait le duo d’auteurs : nous mener en bateau. Mais dans un certain sens, on sent qu’il y a eu des changements de plans au fur à mesure et que différents twist ont été quelques peu forcés. Je dirais finalement la même chose pour les Seven Deadly Sins qui ne servent presque à rien dans la série principale si ce n’est à rendre fou les différents protagonistes. D’ailleurs le fait que ceux-ci soient sortis de la Boite de Pandora n’est pas juste un gimmick mais trouve aussi une réelle justification. D’ailleurs certains dialogues ressemblent presque à des thérapies de groupe, ce qui ne manquera pas d’en faire sourire certains.
La question qui me chiffonne le plus c’est surtout celle concernant Pandora. Si malgré tout on en apprend pas mal sur la demoiselle, on ne sait toujours pas quelle est cette grande menace dont elle parlait dans Flashpoint. J’espère simplement que nous aurons la réponse dans sa série parce que si c’est bien des dernières pages de Justice League #23 auxquelles elle faisait référence alors la désillusion est grande. Je ne compte donc pas cet élément tant que la réponse ne sera pas certaine.
Si l’on trouve les réponses à bon nombre de questions dans cette dernière partie, Trinity War reste, comme elle a commencé, un gros blockbuster estival de grosses bastons. Ce Justice League #23 ne faillit pas et nous livre une prestation sans faute d’Ivan Reis. Les planches sont sublimes, que ce soit dans l’action ou des scènes un peu plus posées. Le découpage, bien que relativement classique, est des plus efficace et délivre sa dose de décrochage de mâchoire. Certaines entrées de personnages sont juste d’une classe absolue et les splash-pages sont à tomber à la renverse. C’est du travail d’orfèvre et il est vraiment difficile de critiquer le titre visuellement.
Trinity War est un crossover un peu boiteux. Teasé depuis deux ans comme le point culminant d’un véritable changement au sein du DC Universe, il se transforme en prélude à un autre évènement censé être encore plus important et instigateur de changements plus profonds et durables. Un peu trop longue et déliée, sa trame principale a le gros souci de ne trouver sa véritable justification que dans les dernières pages de sa conclusion, poussant la lecture à tout découvrir d’un coup. Heureusement que cette fin est suffisamment intelligente pour être satisfaisante. Finalement, Trinity War fait son travail d’introduction à la perfection une fois son rôle de faux crossover retiré de l’équation puisqu’une fois la dernière page tournée, une seule chose vous viendra à l’esprit : « VITE LA SUITE ! ».
UN SECOND AVIS C’EST BIEN AUSSI !
Trinity War se conclut dans ce numéro de Justice League en apportant moult réponses à certaines questions qu’on se posait depuis un moment. La vérité derrière la réelle nature de la Pandora’s Box et l’identité de l’Outsider est révélée. Grand moment de révélation en milieu de numéro également, même si celle-là m’a semblé un peu capillotractée. L’arrivée des méchants est très classe, impressionnante. Il y a par contre quelques soucis de narration – toujours par rapport à l’endroit où Pandora est censée avoir trouvé la boîte, qui n’est pas cohérente avec ce qu’il y a dans la série qui lui est dédiée ; et pourquoi quand Constantine a la boîte tout le monde la veut pour soi alors qu’Envy a été buté par Pandora dans le tie-in d’il y a quelques semaines. On s’aperçoit d’ailleurs que le dit tie-in n’aura eu aucun impact sur la série principale – contrairement à ce que je laissais supposer. De façon générale, au final, et c’est lié à la signification de la “Trinity”, la Trinity Of Sin n’aura pas eu le rôle qu’on pensait lui donner. Et c’est bien dommage. Mais ces quelques défauts n’entachent en rien la qualité globale d’un numéro véritablement épique grâce aux dessins d’Ivan Reis. Les tableaux s’enchaînent magistralement, confrontation et scènes choc (Cyborg !) se mêlent jusqu’à une dernière page qui annonce THE crossover, le vrai, qu’on attend tous.
– ArnoKikoo
Pop pop Ultraman !
)Je crois avoir lu l’episode en moins de 10 minutes ,je l’est meme pas lu je l’est devoré .L’histoire touche a sa fin et on se rend compte que Johns est toujours le patron .Nous avoir sortit un nom comme ca :trinity war ,pour partir sur une lutte
entre les trois justice league ,puis mettre la lumiere sur la trinity of sin ,pour enfin avoir le fin mot de l’histoire etait vraiment habile.La revelation du double traitre est aussi une bone idee ,l’identité du outsider ,le pourquoi du geste de superman envoie aussi du paté .Comme dit plut haut johns et lemire se sont bien moqués de
nous .Mais fait comme ca ,ils peuvent recommencer quand ils veulent .On avait peur d une fin baclée ,pour moi c’est une reussite haut la main .Seul regret la fin spoilé , a partir de maintenant j arrete de lire toute information concernant Forever Evil .J’ai kiffé ce numero en connaissant deja la fin alors j imagine meme pas si je n’avais pas ete spoilé ,et encore moins si je n avais pas entendu parler de Forever Evil
Geoff Johns et Lemire ont été interviewé la semaine dernière sur le site CBR concernant cette conclusion et de ce que nous devions retenir de cet évènement, le premier depuis le New 52. En tout cas ils ont répondu à des questions que je me posais depuis le New 52. Cette conclusion est la réponse logique à ce qui va suivre et la compréhension de la disparition de la JL. Superman a attiré l’attention d’une manière particulière lors de l’entrevue.
Très très bonne conclusion, les éléments sont amenés petit à petit et même si on connaissait déjà la fin spoilé par DC c’était réellement une véritable surprise. Côté dessins il faut avouer qu’Ivan Reis & Joe Prado offrent des dessins hallucinant !
Il me tarde qu’une chose maintenant : découvrir le premier numéro de Forever Evil !
je viens de le terminer et c’est une tuerie, pas une fausse note dans ce final, du texte au dessin tout est magique et font oublier les épisodes un peu médiocre. qui plus est, ne m’étant pas spoilé sur forever evil, j’ai pu pleinement profiter de cet événement!! En revanche soyons honnêtes, Lobdell aurait du écrire ce « préambule »^^
Oh mon dieu ces doubles pages ! Oh ! Je ne m’en remet pas. C’est beau.
Bref a peu près de l’avis de tout le monde ici.
SPOIL
Je suis juste triste qu’on ne voit pas plus du Evil Aquaman.
SPOIL
Il est totalement BADASS. Comme les autres remarque ^^ C’est une vraie claque visuellement ce numéro.
J’ai plutôt apprécié l’event, mais effectivement je reste un peu sur le même sentiment qu’avec Man of Steel, c’est plus l’attente d’une suite qui s’annonce énorme qui domine ! Par contre, appel aux lecteurs de Justice League Dark : la révélation sur la boîte de Pandore est quand même exactement la même que celle sur les Books of Magic il y a quelques mois non ?