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Les points négatifs:
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« I wonder if Batman plans these moments better… or is he just luckier? » – Huntress
- Scénario : Paul Levitz – Dessins : Marcus To, John Dell – Couleurs : Andrew Dalhouse, Allen Passalaqua
- DC Comics Bat-Family – Huntress: Crossbow at the Crossroads – 24 Octobre 2012 – 144 pages – 14,99$ – Softcover – Collectionne: Huntress #1 à #6
Helena Wayne est en Italie et enquête sur un trafic de femmes immigrées. Elles sont enlevées et « redistribuées » dans le pays par un sale type bien vilain qui abuse des faibles pour se faire un max de pognon. Justicière « bien éduquée » (elle vient de Gotham en même temps, et je n’aurais pas non plus l’affront de vous donner l’identité de ses parents), elle va partir en quête du démantèlement de ce réseau. Seule et sans pitié, elle n’aura pas (trop) d’état d’âme pour arrêter ce business crapuleux.
On n’avait pas l’habitude de voir Paul Levitz sur un titre comme celui-ci. Ce recueil reprend une mini-série en six numéros de l’ère New 52. Huntress est un personnage qui sort tout droit de la mythologie Batman, qui selon les différentes continuités, a toujours été mêlée de près ou de loin au combat contre le crime et au chevalier noir, qui s’affiche généralement comme une figure de mentor pour elle (voir plus…). Ici on nous expose le personnage pour la première fois dans l’univers des New 52, et elle semble en apparence assez similaire à son ancienne version (ceux qui sont au courant des détails concernant la nouvelle série World Finest savent déjà de qui il s’agit, mais je ne dirais rien ici, même si je risque tourner un peu autour du pot, j’ai d’ailleurs déjà commencé oui. Merci de me le faire remarquer, je suis bien embarrassé avec ça !). Elle se bat avec des arbalètes, portent un costume bien classe et va se fritter gentiment avec l’ennemi.
Pour faire simple, hélas, cette BD est trop classique. Alors qu’on espérait rentrer en profondeur dans le personnage, et même si son caractère bien trempé ressort facilement, rien ne va vraiment chercher très loin. Du coup, question passé, on n’en sait pas plus, si ce n’est les toutes dernières pages qui nous ouvrent un peu plus la voie sur son identité. L’intrigue ne relève pas le niveau. On voit ça tous les jours dans les policiers américains de la télé pop-corn du soir. Une affaire banale avec des mafieux banals, des réseaux de prostitutions banals, dans un environnement… heu non, pas tant banal, je vous ai bien eu sur ce coup là, puisque tout se passe en Italie. Reste, bien sûr, le côté « vigilant » de Huntress qui relève un peu la sauce et dénote sur la manière dont va se conclure l’affaire (une légère surprise de ce côté de la caractérisation du personnage). On a aussi droit à un échange avec deux personnages secondaires, journalistes de leur état, qui ne créaient aucune attache particulière avec le lecteur, qui évoluent avec Helena dans sa vie privée et qui l’aident à trouver des pistes sur son enquête. Mais ce dernier point est très platonique.
Les méchants sont juste véreux et cupides. Ça en devient un peu stupide en fait. Que cela soit le reflet d’une triste réalité ou juste celui des séries télés à deux balles, cela n’en reste pas moins que très peu intéressant sur le fond. Alors oui, y’a bien quelques histoires de magouilles entre différents protagonistes avides de pognon, mais ça ne va jamais chercher très loin. On peut prendre un peu de plaisir à voir Helena remonter le fil conducteur et abattre sa vengeance sur ces sales types, mais cela n’atteindra jamais l’orgasme tant l’enjeu est finalement assez peu mis en avant. Helena fait ça pour sauver ces filles miséreuses, mais pareil, on ne s’étale pas trop sur le sujet. Ça évite de tomber dans le pathos dirons-nous. A noter tout de même qu’au delà de l’intérêt que peut susciter cette histoire, le rythme est soutenu malgré tout, on ne trouve pas tellement le temps de s’ennuyer. Il faut dire que Levitz nous tient en haleine simplement grâce au caractère bien trempé de son personnage principal.
Les dessins de Marcus To sont franchement clairs et soignés. Ça se démarque à pas grand chose de la production classique, mais cela suffit pour le souligner. Helena est sexy mais jamais vulgaire. Les personnages ont de bonnes têtes bien reconnaissables. Bref. Tout y est pour suivre avec clarté et plaisir. Puis je dois avouer que voir un peu de paysage européen (italien en fait) change un peu de la noirceur bien lourde de Gotham. On a la mer, la plage, les bâtisses et les villages typiques méditerranéens. Bref, ça rafraîchit ! Et de ce point de vue là, c’est clairement une réussite niveau dépaysement.
Dommage, donc, que le scénario ne voit pas plus loin que ça. Les dernières pages du titre nous envoient directement vers la nouvelle série World’s Finest, et là on se dit : « ça commence à devenir intéressant » , puis pouf, ça s’arrête. Il aurait tellement été passionnant de revenir sur le passé de Huntress, décortiquer un peu son caractère, le pourquoi du comment… Mais non, tout sera dans cette nouvelle série. Du coup j’ai envie de dire, cette mini-série ne sert juste à rien. Tout au plus, ça contentera les fans du personnage. Et ce n’est pas non plus désagréable à lire, mais ça s’arrête là.
Bonjour
Je suis un grand fan d’huntress et j’aimerais en savoir plus sur la nouvelle histoire du personnage (si c’est Helena Bertinelli ou Helena Wayne) j’adore le perso d’huntress pré new 52 et vu que le new 52 a tout changé je ne mi retrouve plus merci et bonne fin de journée
Bonjour, dans cette histoire Huntress est Helena Bertinelli. Dans la série Earth 2, il y a une autre Huntress qui elle se nomme Helena Wayne.
D accord merci
T’es sur de ça, Edge ? Car de ma lecture de la review de Freytaw + la lecture de Earth 2 #1 et World Finest #1, il semble y avoir qu’une seule Huntress dans les New 52 et c’est Helena Wayne (mais peut être change t-elle de nom pour passer inaperçu et elle se fait appeler Helena Bertinelli).
En effet on dirait que tu as raison… c’est foutrement mal expliqué. « In the premiere issue of Worlds’ Finest (of DC’s The New 52 reboot), it is revealed not only that the Huntress of the post-Flashpoint universe is Helena Wayne from Earth 2, but that Helena Bertinelli has been long dead and that all the exploits of Helena Bertinelli’s Huntress were committed by Helena Wayne acting in her name. »
Oui je confirme, Helena de cette mini-série et Helena de Worlds Finest sont les mêmes personnes. La dessus, c’est très clair, les dernières pages de la mini le prouve. N’ayant pas encore lu World Finest, je ne suis pas au courant pour l’existence d’une autre Helena Bertinelli.
Il est dommage que des dessins qui ont l’air sympa et une héroïne avec un caractère suffisamment imposant pour permettre de garder le suspense soit gâché par un scénario visiblement pauvre…
Plus que dommage. Un peu frustré en fait, je suis. C’est un peu comme si cette mini-série était un teaser géant de la série World’s Finest qui fait suite… :(
Bonjour j’ai fais plusieurs recherches sur la huntress new 52 il y a bien eu deux huntress la première helena bertinelli est morte en héroïne (comme helena wayne pré new 52 ) ici helena wayne reprend le nom d’huntress et helena bertinelli pour passer incognito .