Après son apparition dans The Flash, voici Kara qui retourne chez elle et doit tenter de gérer la situation avec ses beaux-parents (Saviez-vous que la sainte patronne de la belle famille est Sainte Ludmila ? Elle se fête le 16 septembre, tout comme Sainte Edith ainsi que l’anniversaire d’un rédacteur que vous connaissez, saurez-vous le retrouver ?). On retrouve alors une intrigue principale ainsi qu’une mini-intrigue secondaire qui n’est pas des plus intéressantes concernant Alex et Maggie dont l’ex est de retour en ville dans une petite histoire de remplissage pas forcément pertinente.

Kara et Mon-El doivent alors trouver des solutions pour empêcher les parents du jeune homme de faire du mal à la Kryptonienne ainsi que forcer leur fils à prendre une décision qu’il ne souhaite pas. On a droit à une certaine dose de kitsch dans les dialogues, mais l’épisode, plutôt posé, ne gêne pas trop. Cependant, la soif de sang des scénaristes se ressent dans un personnage en particulier, qui le rend peu vraisemblable, et c’est tout de même dérangeant.

Cette semaine, pas de grand développement dans l’intrigue autour de la mort présumée d’Iris. On nous promet des révélations, mais elles n’arrivent finalement jamais. Sauf à la fin de l’épisode, lorsque Barry prend une décision qui altérera pour sûr le statu quo et probablement la timeline. À voir comment cela sera amené.

Le “freak-of-the-week” est relativement intéressant, en dehors de son nom ridicule : il s’agit d’Abra Kadabra, un criminel tristement célèbre du 64ème siècle (par conséquent, il vient du futur). Créé par John Broome et Carmine Infantino (dans The Flash #128  en mai 1962), ce personnage fait passer la technologie avancée qu’il utilise pour de la magie. Dans la série télévisée, il est joué par David Dastmalchian qui, avec ses cheveux teints en blond, donne au personnage un air de magicien roumain dans un cirque ambulant, ce qui contribue à l’aspect un peu cheap de l’épisode.

En effet, après celui haut en couleurs de la semaine passée, celui-ci a vraiment des airs de “filler” et ne nous offre pas grand chose à nous mettre sous la dent, jusqu’à la pénultième minute où le retournement qu’on attendait tous au sujet de Caitlin arrive enfin. Ceci nous laisse sur un cliffhanger et notre faim, qui nous fera allumer nos téléviseurs jusqu’au 28 mai prochain, pour le final de la saison (qui, au passage, sera réalisé par Tom Cavanagh qui prête ses traits à HR et Harrison Wells). Espérons que Barry parviendra enfin à prendre la bonne décision et à défaire Savitar pour de bon.

J’aime bien les surprises. J’aime bien quand le gars que j’ai engagé pour ramasser les cacas de mon clébard en profite pour faire le ménage. J’aime quand je demande à la CW de ne pas être ennuyeuse et qu’elle décide de m’offrir un des meilleurs épisodes qu’elle ait produits. Car oui, l’épisode de cette semaine n’est que surprises et retournements inattendus. Il s’ouvre sur cette réalité alternative créée par la Legion of Doom, qui montrent nos héros dans des situations… ridicules. Nate est un étudiant adepte des théories du complot, Ray est un concierge un peu nerd sur les bord (et toujours aussi stupide), Jefferson et Stein travaillent pour Thawne, quant à Rip… Je vous laisse la surprise (l’épisode fait quelque chose de particulièrement chouette avec lui, ce serait dommage de vous le gâcher). Car oui, la Legion s’est réservée la meilleur part du gâteau. Thawne est réputé pour être l’homme le plus intelligent de la planète, Darhk est le maire de Starling City, et Merlyn a retrouvé sa famille. Mais le tableau est trop beau pour être vrai, et il semblerait que les anciens Legends ont en eux des traces de leur ancienne vie.

C’est une idée souvent explorée en comics (les super-héros qui ne savent pas qu’ils en sont un), mais c’est la première fois qu’on aperçoit ça à l’écran. Voir ce que sont les Legends quand on leur retire leurs pouvoirs est assez drôle, même si l’intrigue se dépêche de leur faire retrouver leurs souvenirs pour que l’intrigue avance. Aussi, le fait que Darhk et Thawne aient toujours leurs pouvoirs crée une atmosphère kafkaïenne qui n’est pas sans rappeler des oeuvres comme Empereur Joker (il y en a d’autres, mais celle-ci est un bon exemple), en décrivant un univers cauchemardesque duquel nos héros doivent s’échapper. De plus, l’histoire s’attarde beaucoup sur les méchants, et… Je l’ai dit à maintes reprises, mais cette Legion est cool. Je trouve vraiment les personnages intéressants et la dynamique entre eux est réussie. Est-ce que l’épisode se termine sur un cliffhanger ? En quelque sorte oui. Maintenant que je l’ai vu, je me demande vraiment comment nos héros vont faire pour tout faire revenir comme avant. Enfin, voir Felicity se faire briser la nuque… Mmmmmh… So good… (rien que pour ça j’augment la note de 1). Sinon, je n’ai rien d’autre à dire. L’épisode traîne un peu en s’attardant sur pas mal de scènes, mais à part ça tout fonctionne.

Alors que dire de ce nouvel épisode ? Est ce que c’était bien ? Meh… Soyons clair, cet épisode est avant tout un épisode tremplin servant à poser les bases et nous propulser vers l’acte final de cette cinquième saison, ce qu’il fait d’ailleurs correctement. Peu de choses se passent durant les vingts premières minutes. Oliver est gravement affecté par la torture que Chase lui a fait subir, et est totalement à bout. Il est bon de voir enfin le pilier de l’équipe tout bonnement abattu, contrairement à son habitude, bien que cela laisse aux autres des scènes de réunions assez peu intéressantes dans l’ensemble. Ces dernières sont juste présentes pour montrer que l’équipe tient bon, même sans l’archer vert. A noter que la relation entre le maire et la journaliste Susan est par ailleurs assez touchante. Néanmoins, passé la moitié de l’épisode, ce dernier se réveille enfin et monte crescendo en puissance. En effet, les membres de la Team Arrow vont s’opposer à un trafic orchestré par la Bratva, conduisant à un clivage entre Mr Queen et son ami russe. Les scènes d’actions manquent un peu de budget mais cela reste pas mal avec un réal qui tente des travelling et un plan séquence, montrant que la série fait tout de même des efforts. Malheureusement, quelques détails me gênent un peu comme le  fait qu’Oliver se remette à tuer un peu trop rapidement à mon goût alors que l’épisode précédent aurait dû le calmer ou que Felicity devienne un agent de terrain… qui y croit ? A ce propos, la chef des hackers -dont la base est la moins protégée du monde à l’évidence puisque Curtis débarque en mode “Salut les gens”- a de plus en plus tendance à se transformer en particulier avec cet épisode, en une Felicity bis. Une c’est déjà trop alors deux… Mais cela reste un détail. Par contre, si la solution justifiant le retour d’Oliver sur l’île est uniquement justifiée par “les gens se poseront des questions si je ne prétexte pas y être resté pendant 5 ans”, comme l’épisode tend à nous le montrer,  je dois avouer que cette résolution est vraiment une catastrophe scénaristique. Pour conclure l’épisode sur une bonne note,  les dernières minutes sont vraiment hypantes avec un Chase plus badass que jamais – je suis étonné de la violence crue de son headshot au couteau – et la musique finale totalement décalée est vraiment une bonne idée.

Un épisode sur l’amitié au boulot. D’un côté Emily désespère de faire des cours de self-defense suite au départ de Crimson Fox de la ville, de l’autre Van Wayne veut savoir qui de son entreprise a… fait caca dans ses toilettes privées. Les personnages, l’écriture sont toujours au ras des paquerettes, le surjeu dans tous les sens et il y a pas mal de moments gênants également. Au passage je crois que la série nous offre son premier plan d’ensemble sur la ville. M’enfin bon, Powerless dégage un je ne sais quoi de charmant malgré tout, comme lorsqu’on regarde un gosse s’étaler par terre : c’est du vautrage, mais ça reste mignon. Puis je commence à m’habituer à toutes ces mimiques et au côté ultra bouffon/gamin de Alan Tudyk. Ajoutez à cela un générique toujours aussi cool, et vous comprendrez pourquoi j’arrive encore à regarder Powerless (ça, et mes antidépresseurs). De là à ce que je vous invite à faire de même, il n’y a qu’un pas, mais soyons raisonnables, ne le franchissons pas.