Review VF – Justice League Univers #13

Alors le sommaire est simple, du Titans Hunt jusqu’à plus soif (voir jusqu’au ras le bol) et la fin de Green Arrow New 52 !

Et avec ça je vous met quoi ma petite dame. Un ou deux avis, ou parfois des reviewer pètent les plombs et racontent n’importe quoi ? (oui James, c’est n’imp de demander Grayson sous le masque de Batman), mais bon, vous êtes habitués, non ?

Retrouvez le tout chez votre marchand de journaux (s’il ne boude pas les comics, dans ce cas là faite lui un poutou de ma part) en échange de quelque menues monnaie pour un total de 5 euros 60 (pas assez cher mon fils !).

Titans Hunt #4-5

• Scénario : Dan Abnett – Dessins : Paulo Siqueira, Geraldo Borges, Stephen Segovia– Couleurs : Hi-Fi

Pour commencer, les dessins sont inégaux. Si Paulo Siqueira s’en sort plutôt pas mal avec ses personnages et ses scènes, l’autre c’est une tout autre histoire. Les visages vont du pas très beau au correct surtout lors de la baston face à Mammouth, heureusement pour lui que l’encreur, Art Thibert est là pour améliorer le rendu. C’est pas toujours que ça me frappe mais là, je l’ai bien senti. Mais ses décors sont assez vides et je n’arrive toujours pas à voir ce qu’est le gens rectangle noir devant Granger… d’après la suite il manquerait un effet de perspective car ça semble être une grande stèle. Je peux me tromper. Dites le moi si vous avez une meilleure idée.

Petite aparté sur la traduction de Urban Comics, Robin qui peut se traduire Rouge Gorge en français reste ici Robin mais Hawk and Dove deviennent Faucon et Colombe et pour un lecteur de longue date, ça choque et c’est bizarre. Pourquoi traduire certains noms de héros et pas les autres? Et je repense au jeu de mot sur Speedy dans le précédent magazine qui avait raté en français, il était même absent.

Ensuite, l’histoire est à la fois simple et compliquée. Compliquée par la présence de nombreux personnages qu’un lecteur peu habitué aura du mal à distinguer d’autant plus qu’ils sont pas toujours bien dessinés. Compliquée aussi par ses dialogues parfois sans queue ni tête comme le dialogue sur les masques qui poussent Dick à en mettre un… dialogue de sourd. Et simple parce que l’histoire l’est et c’est très souvent répété. Ils ont vécu quelque chose il y a longtemps et ils l’ont oublié. La question est pourquoi? Et à mesure que nos héros se réunissent, ils le découvrent. Pour l’instant pourquoi pas, à voir sur le long terme. Il ne faudrait pas s’enfermer dans le grotesque.

En parlant de ça, Donna aura fait équipe avec les Teen Titans il y a plusieurs années alors qu’elle a été créée que pendant la période ou Wonder Woman est la déesse de la Guerre… et Dick fait croire à sa mort parce que son identité de Nightwing a été dévoilée au monde entier mais va se rhabiller en Nightwing et se faire appeler de la sorte devant des tas de gens qui ont probablement eu son identité dévoilée sur tous leurs écrans (vu dans Forever Evil) donc ils peuvent le reconnaître et déduire qu’il n’est pas mort. Sauf si l’américain moyen est bête. La volonté de mettre une équipe avec Nightwing dedans parce que Rebirth va le restaurer est donc plus forte qu’un scénario cohérent. Ah mais oui, l’important c’est le masque pas l’homme derrière… suis-je bête…ALORS REMETTEZ DICK GRAYSON SOUS LE MASQUE DE BATMAN!

Je m’égare.

Le plaisir de retrouver les Titans est là et je pense que c’était la seule volonté de la rédaction. Le bon sens est sacrifié. Et ce sont bien ces incohérences qui me gênent le plus.

– James Edge Grayson

Titans Hunt #6-8

• Scénario : Dan Abnett – Dessins : , Paul Pelletier – Couleurs : Hi-FI

Est ce que quelqu’un comprend quelque chose à ce bordel ? Alors si c’est le cas vous n’êtes pas un lecteur de comics VF Urban exclusif, parce qu’en plus de nous narrer les retrouvailles d’une équipe, certes mythiques dans le DCverse, mais inédite en VF Urban, on nous rajoute une équipe de tueurs qui fait un vague passage, avec des consignes que l’on ne comprend pas bien de la part de Lilth. En gros elle jette des tueurs aux trousses de ses potes… Et d’elle même… le tout menant à un affrontement sans grande surprise…

Alors oui, c’est plus intéressant qu’au début et un poil mieux écrit. il n’empêche qu’il subsiste quand même une sensation de narration un peu ratée. Ajoutez à cela l’équipe la plus caricaturale qui soit (en tout cas sous la plume de Abnett): le Faucon et la Colombe… Pour la dynamique du duo, en gros le Faucon s’énerve comme un forcené et casse la bouche du mec en face, et la Colombe lui dit de se calmer mollement…

Bref, un scénario sans grande surprise, puisque l’on sait depuis le numéro un de la série où cela va mener et qu’Abnett ne se casse même pas les pieds à mettre des fausses pistes. Si bien qu’on finit par s’en fiche un peu. Ceci dit c’est bien plus dynamique qu’au début. Les dessins, qu’ils soient signés Siqueira, Borges, Segovia ou Pelletier, sont très inégaux et passe partout, sans être franchement repoussant. C’est très mainstream et ça manque cruellement de charme.

Tout cela laisse quand même l’impression d’une commande exécutée sans grande conviction, et lue sans grande passion. Les incohérences sont balayées d’un revers de la main, le scénario est linéaire au possible, tout cela tout en redressant un poil la barre des premiers numéros, que je qualifierais de  soporifiques. Le tout conclu par une référence lourdingue. Bon, ben voilà, vivement Rebirth, non ?

– Darthfry

Green Arrow #52

• Scénario : Benjamin Percy – Dessins : Szymon Kudranski –  Colorisation: Gabe Eltaeb

Je devrais être habitué mais j’espère toujours revoir Patrick Zircher sur le titre. Mais non. C’est l’autre et c’est pas très beau. Surtout les visages et le pire rendu du costume de Green Arrow. Ça me fait penser au justaucorps des Flying Graysons de All Star Batman… ça ne marche pas sur Arrow. C’est moche mais pas mal présenté, il y a des idées de mise en page.

Passé le dessin, le scénario enchaîne avec la fin de l’épisode précédent avec une bonne idée qui prouve que l’auteur sait ce qu’il écrit. Passé outre le déplacement jusqu’en Afrique qui alourdit le rythme de l’histoire, c’est plutôt pas mal. Mais n’aurait-il pas été plus simple et plus cohérent de parler d’un remède moins loin que de sortir Miracle juste pour ça? Ensuite, ça va un peu plus vite que les épisodes précédents. La conclusion est pseudo ouverte. Les auteurs suivants en feront ce qu’ils veulent ou l’oublieront, ça ne changera rien. Sinon, ça reste simple, encore une fois on sent l’arrivée de Rebirth et l’absence de prise de décision bien tranchée. Deathstroke est plutôt bien écrit. Quitte à mettre un guest autant bien l’écrire (à défaut de bien le dessiner).

– James Edge Grayson