Après les quelques divagations sur les extra-terrestres, Supergirl s’en retourne aux affaires humaines avec le début du procès de Lilian Luthor, contre laquelle témoigne Lena Luthor… Et une incroyable impression de déjà-vu s’inscrit dans nos rétines pendant tout l’épisode. Tout n’est que répétition de ce qui a déjà été fait sur les personnages : Lena qui veut s’affranchir de la mauvaise image de son nom, Lilian qui fait toujours le même chantage affectif à sa fille, et ainsi de suite. Et ce n’est pas le caméo d’un Lex enfant qui va forcément changer la donne. D’un autre côté, le jeu amoureux de chat et de la souris entre Kara et Mon-El commence lui aussi à être très fatiguant – et si ce n’était pour la toute dernière séquence, on aurait pu espérer une amélioration. Las ! Luthor oblige, l’épisode ramène de plus les deux super-vilains les plus cheap de la série tv (et il y en a eu), avec Metallo et sa Kryptonite en CGI fluo toute moche, et le « Cyborg Superman » avec son masque en plastique. Alors que je suis d’habitude assez clément envers Supergirl (parce que je ne suis secrètement amoureux de Melissa Benoist), force est de constater que cet épisode est certainement l’un des plus faibles de cette seconde saison qui pourtant, a proposé de meilleurs moments que la première. Peut-être juste un faux pas pour mieux se rattraper après ?

L’épisode de cette semaine tente de nous faire réfléchir sur un sujet sérieux, et choisit même de nous donner son opinion sur les armes à feu aux États-Unis. Ce positionnement, que l’on soit en accord ou non, semble introduit suite aux épisodes 11 et 12, dans lesquels les meurtres étaient cautionnés ainsi que l’emploi d’une arme à feu par Green Arrow. Au-delà de la position de la série sur le sujet, l’emploi aussi ouvertement de ces armes semble provoquer une régression par rapport à l’évolution de la série. Après avoir pourtant décidé de ne plus commettre de meurtres, l’ensemble des personnages a un élan d’agressivité, presque choquant, qui semble aller à l’encontre de leurs principes. Mention spéciale à Diggle, qui devient particulièrement énervé (et exécrable). Les personnages perdent en finesse et c’est très dommage et un peu trop facile. Tout l’épisode est construit autour de ces événements, on peut donc vite en être lassé.

On pourra cependant remarquer un point positif, les flashbacks qui servent ici vraiment l’intrigue. Au-delà du côté cliché et larmoyant, ainsi que l’incompréhension que peut provoquer l’âge visiblement avancé de la fille d’un personnage, ils jouent leur rôle, soit enrichir les personnages en donnant un enjeu nouveau à ce qu’ils font et préciser leur histoire. Il était temps, car tout le monde semble sauter dans l’équipe comme dans une piscine et la série développe moins les personnages, comme si elle était particulièrement pressée d’avoir une équipe nombreuse sans se soucier de la qualité des membres qui la constituent. Et pourtant, on a besoin de cette connaissance des personnages pour être émotionnellement impliqué dans leurs aventures, chose qui fait malheureusement défaut depuis un certain temps.

Après avoir perdu un contrat important avec le patron d’Ace Chemicals (dont le nom est Kane, ohlala, vous avez compris ?), Van Wayne profite des conseils d’Emily pour sécuriser un accord commercial avec un plus gros client : Atlantis. De l’autre côté, un nouveau venu aux airs de Clark Kent pourrait bien être l’Olympian, nouveau super-héros à Charm City. Entre gags classiques et des allusions à l’univers DC qui ne sont pas plus recherchées que ce qu’on a pu voir dans les autres productions tv type CW (name dropping à l’oral et à l’écrit), Powerless ne reste pas trop désagréable avec quelques pitreries qui fonctionnent bien – Alan Tudyk est assez bon en patron irresponsable et même le surjeu de Vanessa Hudgens commence à rentrer dans l’ADN de cette série. Alors non, ce n’est pas hilarant, pas bien recherché et pas plus surprenant que ça dans l’écriture (mon dieu, ce qu’ils ont fait des Atlantes…) mais l’avantage, c’est qu’un épisode ne dure que 20 minutes. Alors pour occuper votre pause sandwich si vous n’avez rien d’autre à faire, hein…

Les Teen Titans n’arrivent pas à se décider quel film regarder pour leur vendredi soir – et la télé en vient à être cassée ! Un épisode qui se laisse apprécier parce qu’il s’essaie à mélanger les différents genres (film d’action, western, film de guerre, enquête policière, etc…) autant dans le ton que visuellement. Un exercice de style qui est amusant mais qui pêche par un manque de mordant dans les dialogues ou des gags justement, trop convenus par rapport aux genres parodiés. L’animation reste tout à fait impeccable pour cette série animée, tout comme les doublages. Il ne manque qu’un peu plus de folie pour relever le niveau.

Stargirl, Firestorm et Blue Beetle libèrent par mégarde Zod et Faora de la Phantom Zone. Une lutte entre apprentis héros et vilains confirmés, qui viendra apporter une leçon de travail d’équipe on ne peut plus classique. Malgré quelques bonnes trouvailles, l’ensemble tire un peu en longueur (le comble, compte tenu du format) même si on appréciera d’avoir un épisode sans aucune trace (ou presque) des membres de la Trinité, ce qui permet à ce cast atypique de briller. L’ensemble reste plutôt correct malgré quelques soucis d’animation (notamment Stargirl, au début) et un manque d’originalité qui donne l’impression que l’équipe aurait pu profiter plus des personnages utilisés. Tant pis !

Brainiac profite que Superman se rende dans la ville miniaturisée de Kandor pour attaquer la Forteresse de Solitude et reprendre la ville en question. Heureusement que Cyborg et The Atom sont là pour l’arrêter, à force de rebondissements, de robots-Superman de changements de taille dans tous les sens. Pour ceux qui aiment l’action et voir Brainiac user et abuser de tout ce qu’il peut pour arriver à ses fins, l’épisode se révèlera plutôt satisfaisant. Là aussi, on est dans une partie plutôt sérieuse de la série et ceux qui recherchent un côté un peu plus méta/humoristique pourraient passer leur chemin rapidement. Pour les autres, prenez donc un bol de céréales, ce sera parfait pour votre petit dej !