Review VO – Justice League/Power Rangers #1

Les points positifs : Un rêve de gamin qui se réalise Les Rangers ont une personnalité Les points négatifs : Histoire sobre Les deux équipes se tapent encore dessus

« Wait, is Batman asking for help ? » – The Flash

• Scénario : Tom Taylor – Dessin : Stephen Byrne

• DC Comics/Boom! Studios – Justice League/Power Rangers #1 – 11 janvier 2017 – 32 pages – 3.99$

DC Comics semble aimer nous offrir des crossovers bien vendeurs avec d’autres éditeurs de bandes dessinées, mis à part le diabolique Marvel, et c’est la rencontre entre deux équipes cultes, la Justice League et les Power Rangers de chez BOOM! Studios, que nous découvrons aujourd’hui. À ce rendez-vous qui s’annonce nostalgique, nous avons Tom Taylor à l’écriture, grand habitué des titres hors continuité, et Stephen Byrne aux dessins, mais est-ce que cette équipe arrive à nous vendre autre chose que ce concept alléchant ?

Ce premier numéro sera grandement concentré sur les Power Rangers, puisque vous verrez que c’est eux qui voyagent dans l’univers DC et qui sont responsables de la menace principale du titre, et en particulier le Ranger noir, Zack, véritable protagoniste pour l’instant. Le numéro commence avec la ville des Rangers complètement anéantie, puis nous faisons un saut de 36 heures en arrière pour découvrir comment en est-on arrivé là. On retrouve alors Zack tombant dans le piège du démon Zedd, qui pénètre dans la cachette de Zordon (la grosse tête en hologramme si vous préférez) et blesse notre héros, endommageant par la même occasion la téléportation. C’est ainsi que le vilain et Zack se retrouvent dans le monde de nos super-héros. Le ranger noir tombe nez à nez avec Batman et ils vont évidemment se battre. Nous avons donc ici la construction la plus classique possible pour un crossover entre deux équipes et qui semble encore plus redondante juste après Justice League vs Suicide Squad. Le coup du flash forward en début de numéro, les deux équipes obligées de se taper dessus avant de s’allier, c’est à croire qu’il est interdit de procéder autrement dans ce genre de récit.

Cependant, cette lecture n’est pas si mauvaise pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la nostalgie et le concept marchent bien, c’est un plaisir de voir les Rangers autrement que contre des Putties, et les voir rencontrer Batman et Flash, même si c’est juste pour du combat pour l’instant, est vraiment excitant. C’est d’autant plus agréable que les Rangers sont caractérisés de la même manière que dans leur titre chez BOOM! Studios, qui est très agréable et propose une personnalité plus creusée à ces héros. On a pas vraiment l’occasion de commenter la caractérisation de la Justice League puisque seul Batman est important pour l’instant, mais même si ce dernier semble bien compréhensif quant à l’arrivée d’un inconnu vindicatif, armé et en costume, rien ne choque vraiment. Enfin les dessins de Stephen Byrne ajoutent un effet cartoon à la série, ce qui colle bien au ton qu’elle semble prendre. C’est plutôt joli, même si la mise en scène n’est pas bien marquante.

Au final, ce premier numéro de Justice League/Power Rangers ne vaut le coup que pour la rencontre de ces deux équipes et ne propose pas grand chose de plus original. On sera tout de même heureux de voir que les personnages ressemblent à ceux que l’on voit tous les mois dans leur univers respectif et que le Ranger noir sera pour une fois mis en avant. J’attends le prochain numéro pour voir si le titre ne compte pas dépasser son statut de petit plaisir sympathique et nostalgique, ce qui serait vraiment dommage.