Review Express VO – Rebirth Semaine #21

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Nightwing #7
Le Top de la semaine

  • Superman #9
Le Flop de la semaine

  • Wacky Raceland #5

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ces liens les critiques complètes de la semaine :

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ASTRO CITY #40

review ASTRO CITY #40

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Carmen Carnero

Bon, allons y franchement. Cet arc en deux parties qui se termine cette semaine ne restera pas dans les annales d’Astro City. Débuté timidement le mois dernier, Kurt Busiek le conclut dans un beau chantier. L’angle d’attaque est peut-être original (une avocate qui essaie de régler un conflit entre des entités cosmiques et magiques) mais le résultat est confus. Une confusion à laquelle l’auteur ne nous a pas habitué sur une série qui brille habituellement par sa maîtrise narrative. Ici, les enjeux sont balancés dans des dialogues d’exposition pas franchement inspirés, le récit est habité de personnages peu intéressants ou qui ne sont tout simplement pas définis et la résolution sort un peu de nulle part sans qu’on ne puisse réellement s’identifier à ce qui se passe. Reste alors l’artiste guest Carmen Carnero qui a le mérite de montrer plus d’idées que pour le numéro précédent avec des planches qui assument le côté fantastique de l’oeuvre avec un jusqu’au boutisme salutaire. Ce n’est pas forcément suffisant pour sortir le lecteur d’un petit ennui mais ça montre au moins une artiste bien plus impliquée que son auteur sur ce coup-là. Allez, Astro City #40 on oublie et on passe à la suite. Une suite, qu’on espère à la hauteur des standards de la série.

– n00dle

Note : 5/10

LUCIFER #11

review LUCIFER #11

Scénario : Holly Black Dessins : Lee Garbett

La série Lucifer se recentre un peu sur son côté “urbain” ce mois-ci, avec un numéro qui nous montre un peu plus ce que deviennent les personnages humains, qui étaient laissés de côté ces derniers temps, pour nous montrer le fonctionnement interne du monde des démons. C’est plutôt intéressant et l’on s’attache assez facilement aux protagonistes, et notamment au héros éponyme, qui ont bénéficié d’un bon travail de caractérisation. L’intrigue est relancée et l’on comprend où le scénariste veut en venir. Certes, on reste très loin de la virtuosité de la série Vertigo d’antan, mais ça reste tout à fait lisible et c’est un produit plutôt décent, qui mérite d’être lu de ceux qui cherchent des comics un peu plus sombres que la moyenne. Mais ne vous attendez pas non plus à un titre pour adultes, c’est très teenage, et ce n’est pas la présence des adolescentes mises en avant dans ce numéro qui changera les choses. Graphiquement, c’est correct sans être totalement fou, et l’on obtient ainsi un comic-book relativement efficace dans sa catégorie, à savoir celle du thriller ésotérique un peu “teen”. A ne lire qu’en connaissance de cause.

– Zeppeli

Note : 6,5/10


BEYOND DC UNIVERSE

DC SUPER HERO GIRLS : PAST TIME AT SUPER HERO HIGH #2

review DC SUPER HERO GIRLS : PAST TIME AT SUPER HERO HIGH #2

Scénario : Shea Fontana Dessins : Agnes Garbowska

Ce second numéro confirme tout le peu d’intérêt qu’a la licence DC Super Hero Girls en comics, du moins ici au format Digital First. Le voyage à la pré-histoire ne se passe pas comme prévu, il y a des dinosaures (moches), Harley Quinn et Batgirl qui se prennent la tête, et la prof’ qui se fait enlever par un ptérodactyle (moche, lui aussi). C’est graphiquement dans les tons de la gamme – mais d’un point de vue artistique, les dessins sont vraiment laids, et l’histoire… On va dire que ce type de comicbook ne s’appréciera qu’à un très (très) jeune âge, et qu’un second niveau de lecture n’étant hélas pas présent, vous ferez très bien de passer à côté. Vous ne louperez, mais alors rien du tout.

– ArnoKikoo

Note : 3/10

INJUSTICE : GROUND ZERO #3

review INJUSTICE : GROUND ZERO #3

Scénario : Brian Buccellato et Christopher Sebela Dessins : Daniel Sampere

Harley Quinn continue son récit des événements qui se sont déroulés pendant le scénario du jeu vidéo Injustice, dans ce numéro du nouveau titre, Ground Zero. On nous propose fort heureusement de suivre des choses qui se déroulent à côté de la trame principale, et l’on nous montre comment l’anti-héroïne a monté sa propre cellule de résistance au régime de Superman. Soyons clairs, c’est assez anecdotique et on se demande vraiment si on apprendra des choses sur l’univers du jeu. De plus, la caractérisation d’Harley Quinn pose un peu problème. Ce n’est pas vraiment en accord avec ce qu’on a pu voir dans les pages de la mouture précédente, et l’on peine à entrevoir le lien entre ce personnage et sa fonction de sidekick du Joker, tant elle semble héroïque. Les dessins sont corrects, ce qui permet à la chose de constituer un petit produit digital first tout à fait regardable, à défaut d’être véritablement intéressant.

– Zeppeli

Note : 4/10

TEEN TITANS GO! #36

review TEEN TITANS GO! #36

Scénario : Brian Buccellato et Christopher Sebela Dessins : Daniel Sampere

Bienvenue dans le monde de la télé, et des reality show. L’équipe s’imagine qu’elle pourrait être le type d’émission qui leur conviendrait le mieux, en passant par du type Young Justice, du Pretty pretty pegasus qui m’a fait éclater de rire. Sauf qu’au final, bien que tout le monde ait sa petite idée, s’en vient le producteur avec ses idées à lui. Enfin d’abord le producteur qui n’est pas le producteur, puis le vrai producteur. Qui leur livre un show racontant leur vie secrète de non héros, des secrets de bébé roudouillette, des flirts… Enfin, même si personne ne va croire qu’ils sont vraiment comme ça, c’est pas grave ils sont à la télé.

Franchement, j’ai pas mal rigolé en lisant ce numéro qui permet à la fois de vadrouiller dans les esprits de certains membres de l’équipe, tout en respectant leur caricature et en finissant par un petit revers. L’équipe s’amuse bien sur le titre et ça se ressent avec une lecture fun qui n’est pas seulement destinée aux enfants. Même les grands enfants que nous sommes peuvent apprécier ce titre.

– Harley

Note : 7/10

WACKY RACELAND #5

review WACKY RACELAND #5

Scénario : Ken Pontac Dessins : Leonardo Manco

La fin de Wacky Raceland approche à grand pas et pourtant, rien ne change pour cet avant-dernier numéro. On ne sait pas où on va ni d’où on vient, les personnages n’ont aucune profondeur et on s’ennuie constamment. On ne peut même pas se suffire des références au dessin animé de base ou à Mad Max, dont l’équipe s’inspire sans limites, car elles sont à peine exploitées. Seuls les dessins ont encore une fois de l’intérêt, même si l’histoire ne permet aucun moment spectaculaire à mettre en scène. Vous l’aurez compris, Wacky Raceland, c’est un échec depuis le début malgré son potentiel, et on oubliera très vite son existence.

– Sledgy7

Note : 3/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #9

review AQUAMAN #9

Scénario : Dan Abnett Dessins : Scot Eaton, Wayne Faucher

Aquaman revient avec un numéro riche en action, qui nous présente un combat dantesque entre notre héros et une horrible créature poilue qui met en danger sa ville d’adoption. C’est plutôt bien fichu et l’on apprécie ce combat, qui montre bien toute l’étendue de la force du héros, qui doit pourtant se battre sur la terre ferme. On ressent bien l’impact des coups et le dessin vient renforcer la violence de l’affrontement, tant il est dynamique (à défaut d’être d’une qualité incroyable, mais c’est franchement décent). Rassurez-vous, le scénario de l’arc ne souffre pas de ce combat et l’on a droit à des pistes lancées pour la suite, ainsi qu’à un petit sous-texte un peu politique, comme d’habitude avec ce titre. Aquaman est véritablement une pierre angulaire de la gamme Rebirth et les fans de l’atlante devraient apprécier ce run, qui se pose en véritable successeur de celui de Geoff Johns. Ne passez pas à côté de ce titre, il mérite qu’on s’y intéresse.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

BATMAN #9

review BATMAN #9

Scénario : Tom King Dessins : Mikel Janin

Début d’un nouvel arc assez prometteur dans lequel Batman monte sa propre équipe de criminels (sa « Suicide Squad » si l’on veut) pour aller chercher des noises à Bane, ré-imaginé ici pour Rebirth et qui nous offre une aura des plus inquiétantes. Outre un numéro bien construit avec un PUTAIN de clin d’oeil à la Légion (oui, vous avez bien lu), ce qui est vraiment appréciable c’est de voir la finesse de l’histoire que Tom King nous déroule sous les yeux, avec des tas et des tas d’éléments disséminés depuis le début de son run qui prennent forme petit à petit. Difficile de voir encore où tout cela va nous mener mais le titre Batman semble assurément aller dans une bonne direction. Rien à dire aussi du côté visuel avec un Mikel Janin assez en forme et dont le style s’adapte au contexte pour livrer quelque chose de beau et de viscéral par moments. Soulignons aussi le travail exemplaire sur les couleurs qui participe grandement à la réussite visuelle.

-ArnoKikoo

Note : 8/10

CYBORG #3

review CYBORG #3

Scénario : John Semper Jr. Dessins : Will Conrad

Bon, je ne passerai pas par quatre chemins : ce titre est à fuir. Cyborg n’est pas un personnage suffisamment intéressant pour réussir à porter un titre par lui-même, et ce n’est pas en l’écrivant comme un cliché total que l’on arrivera à changer la donne. On se retrouve ici avec un Victor Stone totalement torturé à l’intérieur, qui s’imagine, en cauchemar, devoir affronter le Superman version New 52 (remarquez que c’est ce qui arrive à de nombreux fans du “véritable” univers DC Comics, hein) ainsi que le reste de la Justice League (sauf lui-même, bien sûr). Parallèlement à ça, on sait que le père de notre héros est capturé par un vilain très méchant, que l’ami Victor devra probablement bientôt affronter. C’est franchement inintéressant et on nous ressert sans-cesse la meme soupe pseudo-réflexive sur le thème de l’homme et la machine, sans que cela n’influe véritablement sur le scénario… Il est temps de changer de direction pour donner un nouveau souffle au titre, ou mieux, d’inclure Cyborg dans une équipe, puisque c’est dans ces conditions qu’il parvient à devenir extrêmement charismatique. En ce qui concerne la partie graphique, c’est plutôt solide et l’on peut trouver que les dessins viennent quelque peu limiter la casse, mais ça ne suffit pas.

– Zeppeli

Note : 3/10

DKIII : THE MASTER RACE #6

review DKIII : THE MASTER RACE #6

Scénario : Frank Miller, Brian Azzarello Dessins : Andy Kubert, Klaus Janson, Frank Miller

On pouvait s’attendre à un affrontement épique, final entre les kryptoniens face à Bat et Sup-Armor, il n’en est presque rien. Presque, puisque nous suivons les faits entourant la situation favorable à la race humaine créée par Batman avec cette pluie de kryptonite. Les réactions s’enchaînent si bien que nous en perdons la focalisation sur nos héros. Ceci ne nous prive en rien de scènes magistrales, de postures iconiques et aux nombreux clins d’oeil (toujours) aux volumes précédents de la saga devenue trilogie. Kubert excelle toujours à la réalisation des planches. On approuve ou non les messages dégagés, toujours dans cette forme provocatrice, le titre reste travaillé dans sa mise en page fidèle à la saga avec ces cases dispersées sur la page, tout en conservant une forme de lisibilité. Percutant, ce sixième numéro maintient cet engouement créé suite à l’introduction du récit malgré une tension qui retombe alors que le dernier cliffhanger semblait promettre un numéro plutôt centré sur une action, un affrontement rude. On peut reprocher au titre de ne pas aller assez loin, de ne pas donner de manière plus concrète cet extrême, ce politiquement incorrect qu’on associe à Frank Miller. Le numéro se clôt sur un cliffhanger qui nous aurait paru peu crédible en temps commun, mais nous sommes sur un titre des plus importants, les scénaristes ne peuvent pas se permettre de simplement jouer avec ce qui peut sembler être un cliché. Le co-scénariste est également auteur d’un back-up, et l’un des plus intéressants. Ce prolongement voit un combat des plus intéressants, et surprenants, puisque si nous attendons une violence extrême de la part de Miller, celui-ci fait preuve d’une certaine sensibilité, donnant à un personnage une nuance entre cette Master Race et les valeurs héroïques perdues. Un numéro intéressant, espérons que les auteurs sauront conclure majestueusement cette saga.

– Watchful

Note : 7,5/10

GREEN ARROW #9

review GREEN ARROW #9

Scénario : Ben Percy Dessins : Stephen Byrne

L’arc Island of Scars se termine cette semaine en laissant la sensation d’une histoire de transition qui ne tient pas totalement ses promesses. Une sensation grandement due au fait que ce numéro, comme le précédent, apparaît très anecdotique par rapport au reste du run de Percy. L’auteur propose vingts pages « à l’ancienne », très directes dans l’approche. Les nouveaux personnages introduits ici ne sont pas vraiment inoubliables alors que Percy se repose sur ses acquis en ce qui concerne la relation Green Arrow / Black Canary. Il faut finalement se contenter d’un récit d’aventure sans grande originalité mais qui, au moins, a le mérite de ne pas prétendre à autre chose. Seulement voilà, tout ça fait un peu perdre son élan, à une série qui était partie sur de très bonnes bases. C’est aussi vrai pour les dessins souvent beaucoup trop simplistes de Stephen Byrne. Le style clean et cartoonesque de l’artiste n’est pas désagréable mais peine à apporter une réelle plus-value à l’histoire. Alors Green Arrow #9, c’est sympa mais c’est tout. Vivement le retour à Seattle donc.

– n00dle

Note : 6/10

GREEN LANTERNS #9

review GREEN LANTERNS #9

Scénario : Sam Humphries Dessins : Robson Rocha

Le nouvel arc The Phantom Lantern s’offre un long prologue ici qui retrace tout le parcours de celui qui va être amené à affronter les Green Lanterns très bientôt, pour s’accaparer le fameux Phantom Ring. Si le propos, et la motivation de Frank Laminski, puisque c’est son nom, ne brille pas d’originalité (une admiration qui finit par une obsession maladive), Sam Humphries fait un très beau travail de caractérisation qui fait que l’on se sent proche de ce personnage, qu’on ressent son mal-être, et qu’on prend en pitié malgré nous. Le cheminement jusque vers l’arc qui se présente à nous est clair et bien expliqué, et les quelques liens faits avec le reste de l’histoire du DC Universe rendent le tout cohérent – avec, en bonus, une ré-apparition qui fera sûrement plaisir aux fans. Graphiquement, c’est également assez correct et le travail de Robson Rocha sur le visage du protagoniste participe grandement au mélange d’empathie et de pitié qu’on éprouve pour lui. Un bon prologue donc, pour un arc qui, je l’espère, saura être à la hauteur.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

HARLEY QUINN #6

review HARLEY QUINN #6

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : John Timms

Comme on pouvait le comprendre à la lecture du numéro précédent, le titre prend un nouveau tournant totalement inutile, anecdotique et probablement éphémère : Harley Quinn est devenue la frontwoman d’un groupe de punk-rock et arbore fièrement une coupe iroquoise. Sinon, le ton du comic-book est toujours le même et on a droit aux mêmes vannes que d’habitude, au fameux Red Tool qui ne sert qu’à être le captain ersatz de ce célèbre personnage Marvel à la mode et à des pages extrêmement verbeuses, bien qu’elles soient dénuées de tout sens… Le seul passage relativement intéressant de l’épisode est un petit flash-back “Mad Lovesque” dans lequel on assiste à une conversation entre Harleen, alors qu’elle était encore psychiatre, et le Joker. Et ce n’est pas du tout original, oh ça non, mais ça a le mérite d’être moins mauvais que le reste de l’épisode. On sent que l’équipe créative travaille sur cette série sans trop se fouler, et produit ses numéros selon la méthode du Fordisme ou du Taylorisme, ce qui est purement regrettable. Détournez-vous de cette série et achetez donc autre chose, il y a tant de bons comics à se mettre sous la dent dans la gamme Rebirth.

– Zeppeli

Note : 3/10

JUSTICE LEAGUE #7

review JUSTICE LEAGUE #7

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Jesus Merino

Bryan Hitch nous sert la seconde et dernière partie d’un arc qui se révèle très curieux. Au travers d’une sorte d’entité mystique et inconnue, qui révèle les peurs de chacun, il en profite pour nous rappeler que derrière les masques et les capes se cachent de vraies personnes, avec chacun leurs tourments et leurs angoisses. Ca fonctionne relativement correctement – même si on se retrouve avec des personnages aux antipodes de ce qu’on a l’habitude de voir, et surtout la résolution est extrêmement rapide et sans réelle explication. C’est de toute façon ce qui a manqué à cet arc, un peu de consistance, même si le propos véhiculé est là. En revanche les conséquences sont réelles et Hitch forge petit à petit le devenir de la Justice League pour les prochains arcs, en espérant que ce qu’il écrit soit pris en compte dans les autres titres – ce à quoi j’ai quelques doutes, et pas forcément par rapport au personnage le plus évident. Jesus Merino nous sert un travail plutôt correct, avec un trait qui fera penser par moments à du Doug Mahnke, et quelques planches qui méritent le coup d’oeil. Alors que d’autres cases sont un peu plus sujettes à la critique. Dans l’ensemble ce numéro a quand même offert un peu de changement au titre, gageons que Hitch continuera dans cette voie, car Justice League n’en reste pas moins un titre encore assez dispensable de l’écurie Rebirth.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

NIGHTWING #7

review NIGHTWING #7

Scénario : Tim Seeley Dessins : Javier Fernandez

Finis les « Godzillas » comme le dit si bien Tim Seeley via Damian dans ce numéro, de retour à l’intrigue dans laquelle nous étions restés à la fin de Nightwing #4. A savoir, attraper le Parlement des Hiboux grâce au « Book of Wisdow ». Mais voilà, comme on l’avait compris dans le #4, Raptor a roulé Nightwing et tout ne se passe pas comme prévu. De ce fait, notre héros quitte ses amis de Spyral pour faire face à son ancien allié, Raptor. Il découvrira après une altercation qui ne fera pas d’eux des amis que ce dernier le suivait depuis de longues années. Le cliffhanger fera trépigner d’impatience pour la suite. On nous promettait que la relation entre Bruce et Dick serait tendue suite aux récents évènements et ce ne sera vu que via un dialogue avec Alfred, donc jeté, pour ainsi dire, sur la table pour dire que c’est tendu, mais pas à cause des Kaiju comme ça a pu nous être vendu.

Au dessin, on retrouve Javier Fernandez plus en forme que jamais, sauf peut-être sur Bruce, si on veut pinailler. Les expressions de Dick sont très bien représentées, l’artiste s’amuse à le mettre dans tous ses états et le fait bien. Le montage des cases et comment Fernandez joue avec donnent du dynamisme à l’action et à la lecture. Et je ne parle même pas des fonds et des décors. Encore une fois, si on pouvait pleurer la fin de la bonne série qu’était Grayson (je ne parle pas de la fin baclée), on est très bien réconfortés par Nightwing qui continue dans sa lancée. Ce début d’arc est vraiment très bon. Je savais que ça serait aussi bien que le #4 mais je ne m’attendais pas à l’apprécier encore plus. J’espère que ça continuera ainsi.

– James Edge Grayson

Note : 9,5/10

RAVEN #2

review RAVEN #2

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Alison Borges

Marv Wolfman nous livre un épisode puissant. Après un premier épisode intriguant mais sans surprise, difficile de savoir ce qu’il était possible d’attendre de ce second numéro. Raven, après sa première journée de cours, cherche des réponses à cette sensation étrange, et fait face à son âme. Raven est souvent perçue comme une simple gothique, une fille solitaire. Ce titre est définitivement une exception, et met en avant le charme du personnage derrière son caractère sombre. Ce numéro la met en scène, littéralement. De par ses pouvoirs avec cette aptitude de séparer le corps de l’âme créant ainsi presque deux personnages, pouvant faire naître de manière, je l’espère, plus approfondie une forme de seconde personnalité où l’âme ne répond plus au corps, et inversement. D’une autre part, le corps du personnage est poussé à bout à travers une longue scène d’action, où nous avons rarement eu l’occasion de voir Raven de cette manière. Une maîtrise graphique de la part de Alison Borges qui livre ici un travail plus que correct. Une mise en page moderne, aucune grande innovation mais un style très européen dans le design des personnages qui donne à Raven une part d’innocence. Créant une forme d’opposition entre le corps et l’âme représenté comme un fantôme à la manière d’un crayonné de Kelley Jones dans ses illustrations des histoires de Poe. C’en est presque dommage de conserver ce costume New 52, il aurait été bien plus préférable de revenir à l’ancien costume ou même d’en donner un nouveau. Qui sait, cela arrivera peut-être plus tard.

– Watchful

Note : 7/10

SUICIDE SQUAD MOST WANTED : EL DIABLO AND KILLER CROC #3

review SUICIDE SQUAD MOST WANTED : EL DIABLO AND KILLER CROC #3

Scénario : Chris Sebela, Jay Nitz Dessins : Brian Level, Cliff Richards

Je recherche désespérément l’intérêt de ce titre. El Diablo se trouve une alliée pour lutter contre un complot à Gotham visant à créer de nombreux méta-humains. Et de l’autre côté, Killer Croc est envoyé sur une île peuplée de gros monstres pour leur taper dessus. Y a-t-il quelque chose à tirer de ces deux histoires ? Pas vraiment. L’un comme l’autre, la narration est longue, les histoires sont poussives et il faut le dire franchement : on s’ennuie. Je veux bien qu’on donne de l’exposition aux membres de la Suicide Squad mais ces seconds couteaux là fonctionnent bien lorsqu’ils sont dans l’équipe, justement. Ici on peine vraiment à s’intéresser aux intrigues et les dessins qui accompagnent le tout sont très loin d’être fabuleux. Donc à moins que vous ne soyez le fan le plus hardcore de Suicide Squad et que vous vouliez lire tout ce qui en porte le nom, je ne saurais que trop vous conseiller d’éviter ce titre, qui vous fera perdre du temps – et de l’argent.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

SUPERMAN #9

review SUPERMAN #9

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Doug Mahnke, Jaime Mendoza

Superman revient avec un numéro qui met en scène une petite équipe, composée de notre héros, son fils et son chien, sur la mystérieuse île aux dinosaures, où les Losers auraient connu leur funeste destin. Mais ont-ils tous péri ? Et nos héros sont-ils de taille à survivre dans cet environnement hostile ? Vous le saurez en lisant ce numéro au ton résolument pulp. Comme d’habitude, on a droit à un épisode de qualité, qui déborde de fun et nous propose une caractérisation ultra solide de ce duo père-fils, qui ne ressemble à aucun autre. On sent une volonté de proposer un univers riche et cohérent, alors que le scénariste sème des références aux anciennes continuités au fil de ses pages. Il est évident que la gamme Superman, dans son ensemble, constitue une part importante de l’univers DC depuis le début de Rebirth, et l’on tient ici un titre indispensable. Superman est enfin le véritable fer de lance de l’éditeur, et il faut impérativement s’y intéresser, d’autant que le crossover avec Batman et Robin approche à grands pas. Graphiquement, c’est vraiment très beau et l’on se plaît à suivre les actes de bravoure de notre fine équipe, dont on ne peut que vouloir suivre les aventures.

– Zeppeli

Note : 8/10

TRINITY #2

review TRINITY #2

Scénario : Francis Manapul Dessins : Francis Manapul

Solide et appliqué sont les premiers mots qui viennent à l’esprit après la lecture de ce second numéro de Trinity. Francis Manapul poursuit sur les même bases que le mois passé et montre, d’abord, qu’il a bien su cerner les voix de ses héros. Ainsi la caractérisation de Superman, Batman et Wonder Woman fait plaisir à voir tant la dynamique entre les trois fonctionne. Certes, l’auteur n’invente rien mais il n’en a pas besoin. Il se contente de dresser un portrait, légèrement archétypal des personnages mais évite la caricature et finalement rend intéressante la relation qui les unit. L’intrigue dans laquelle il plonge le trio pourrait, à l’avenir, avoir un côté déjà vu et le schéma narratif n’est pas particulièrement inventif avec une grosse révélation en guise de cliffhanger. Néanmoins, ce Trinity #2 fonctionne grâce à sa sincérité et à son atmosphère. Le rythme est lent mais captivant car porté par une partie artistique d’une réelle finesse en matière de dessins, d’utilisation de la palette de couleurs et de découpage. De ce point de vue, et ça ne surprendra personne puisqu’on parle de Manapul, la série demeure une véritable claque. Les détails qui permettent de donner vie à cet univers sont nombreux. Le jeu sur les ombres, les postures des personnages ou encore le rendu des environnements justifient à eux seuls le contrôle absolu de l’artiste sur le titre et font définitivement de la série une oeuvre au dessus de la moyenne chez DC. Si l’aspect blockbuster à l’extrême de Justice League n’est pas votre tasse de thé et qu’il vous faut votre fix en matière de comicbook « d’équipe », cette trinité a de sérieux arguments pour séduire.

– n00dle

Note : 8/10

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ArnoKikoo

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mavhoc
7 années il y a

Malgré que je sois très d’accord avec 90% de la review de n00dle, je dois dire que parler de dynamisme entre Wonderwoman, Batman et Superman dans Trinity me fait doucement rire tant le titre prend des allures de Superman-Bis. C’est sympa, avec un twitch bien imaginé mais reste que pour les caractérisations de Wonderwoman et Batman ce n’est pas encore ça. Mais ça reste très sympa.

Comme Nightwing d’ailleurs, très agréable aussi. Même si quitte à mettre 9,5/10 autant assumer la sur-enchère et mettre 10, non ? :p

Bref, même dans le moyen c’est au-dessus de la moyenne chez DC depuis Rebirth et ça, c’est cool !

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