Les points positifs:
Les points négatifs:
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« Va au diable. » – Batman
- Scénario : Frank Miller, Brian Azzarello – Dessin : Andy Kubert, Klaus Janson, Frank Miller – Couleur : Brad Anderson, Alex Sinclair
- Urban Comics – DC Essentiels – Dark Knight III Tome 2– 2 septembre 2016 – 96 pages – 14€
Après un début tonitruant à la James Bond avec l’arrestation et l’évasion de Carrie, dont on se rend compte au fur et à mesure qu’elle n’avait d’autre fonction que d’introduire le titre de façon spectaculaire, et la libération des habitants de Kandor par Atom, les choses sérieuses commencent. Les adeptes de Quar passent à l’attaque sur les principales villes de la Terre, avec des attentats suicides semblables à des explosions nucléaires. Bruce Wayne assiste, impuissant, à la chose depuis sa Batcave et une décision s’impose, il doit remettre la cape, même si son corps ne lui permet plus, et faire revenir aux affaires, le (dernier ?) fils de Krypton le plus célèbre de la Terre , qui est reclus dans sa forteresse de solitude.
Et au niveau scénario, c’est une histoire pleine de rage et de fureur qui se déroule sous nos yeux. Point de Superman plein de compassion, mais un Superman qui s’est réveillé du mauvais pied de son glaçon, et qui tente de reprendre le contrôle de ses « compatriotes » fanatisés. Néanmoins un os de taille va se mettre en travers de son chemin. S’il n’y a pas de temps mort, les interrogations ont aussi leur place dans l’histoire. Bruce Wayne ne cesse de se poser la question suivante : est-il encore capable d’être Batman ? A-t-il encore l’âge pour toutes ces conneries ? Bref c’est un vieil homme et le thème est très bien développé, on le voit douter de sa capacités physique (mais pas de sa motivation), on le voit interroger ses proches et se demander s’il n’est pas un boulet pour Carrie, ce qui est un intéressant retournement de situation. On retrouve vraiment ce qui a fait le succès de The Dark Knight Returns.
Au chapitre des regrets, je mettrai le traitement expéditif réservé à Flash, c’est vraiment dommage qu’il ne fasse qu’un passage « éclair » (ahahaha), ainsi que celui de Wonder Woman, un peu en retrait malgré son implication indirecte. Mais j’ai bon espoir que cela change…
Parlons aussi de la superbe surprise que constituent les dessins d’Andy Kubert. Surprise non pas sur le talent de celui-ci, qui n’est plus à prouver, mais surprise quant à avoir réussi à saisir l’essence des dessins de Miller et de les avoir à ce point modernisés et embellis, rien que la page ou Batman apparaît pour envoyer les envahisseurs au diable est fantastique !
Les histoires de complément, intégralement signées Miller au scénario et aux dessins, s’intègrent parfaitement à l’histoire et la prolongent tout en se focalisant sur Hal Jordan et Carrie Kelley. La première nous raconte comment Hal essaye, brièvement, la diplomatie avec les Kryptoniens. Et c’est assez moche, on a presque l’impression que l’histoire a été parfois colorisée sans tracé au préalable, si bien que ça dégueule un peu et que rien n’a de forme. De plus l’introduction de l’histoire est assez incompréhensible. En tout cas, malgré le fait de l’avoir relue plusieurs fois en VO et en VF, je n’ai toujours pas compris. Pour le reste, cela s’intègre bien à l’histoire principale, même si le dénouement ne bouleverse pas le scénario.
La deuxième, montre Carrie Kelley dans son nouveau costume, traversant la foule en colère pour aller chercher un nouvel allié. Le trait est bien meilleur et l’histoire semble avoir un peu plus d’importance dans la trame principale. En plus elle fait directement suite a Dark Knight III #4. C’est donc nettement plus une réussite.
Comme beaucoup j’attendais cette série de pied ferme et avec un a priori vaguement négatif vu le battage fait autour d’elle. Mais la première moitié de l’oeuvre est réussie. Elle est belle, elle est intéressante, et en plus elle respecte l’héritage de Dark Knight Returns, ce dont on pouvait légitimement douter, au vu de l’implication que l’on pouvait penser lointaine de Miller. Alors de deux choses l’une, soit Miller est bien plus impliqué que ce que pensait tout le monde, soit Azzarello a parfaitement réussi à choper l’essence de ce qui a fait le succès de son auguste prédécesseur. Alors évidement ceux qui n’ont pas aimé l’ambiance du premier volet, ne vont pas aimer l’ambiance de celui-ci, mais n’est-ce pas la meilleure preuve de sa réussite ?
Où sont les étoiiiiiles ! Ça manque ! ^^ (je suis au courant qu’elles ont disparues des nouvelles reviews hein)
Bonne suite ce tome 2 même si en effet le back up GL est juste dégeulasse au possible, le reste ça claque !
pourquoi vus ne mettez plus d’étoiles?
Parce que certains petits malins ne discutaient que du nombre d’étoiles et pas de la review elle-même. Là sans étoiles faudra forcement débattre de l’avis du petit monsieur qui écrit le texte ;)
Moi je l’aime, je l’ai lu ce weekd, les deux tomes et bien c’est plutôt très bien, le dilemne de Bruce est très bien retranscrit et même vieillissant et usé, il pète la classe ! j’aime beaucoup sa relation avec Carrie. Par contre l’histoire sur Green lantern..c’est vraiment abusé..
Vous pensez qu’il y aura une réédition en un seul tome de l’histoire complète ? Parce que ça fait un peu cher autrement je trouve.
Je te rassure, c’est évidemment prévu.
Merci pour la réponse !
vou ete fou 2 mettr que 4 etoile vou avez pas du konprendr le comiks, sa merite 6 etoile sa !!! bande de haters
J’ai les yeux qui saignent
Je vais m’y mettre à cette série…
j’aime bien , ca se lit vite, c’est efficace, ca garde ce coté Batman -jmenfoujefaiscequeveux- et rentre dedans à la miller…j’y vois un peu un rappel de holy terror avec le comportement des Kryptoniens, qu’il s’amuse a glisser au passage.
Par contre ses fill-in, sans deconner le mec il en a plus rien a foutre quoi…l’episode avec Carrie c’est juste une blague graphiquement…
j’attends la suite avec impatience, sans les fillers moisis à l’interieur..
A la découverte de ce comics, j’ai pensé « Ils ont osé! ». Puis j’ai lu, et la purge. Une ambiance, une vrai profondeur dans le récit. J’ai hâte de voir comment Miller (il tire les ficelles, c’est clair, ça transpire le Miller à chaque page) va boucler son histoire. De cette fin, dépend toute la crédibilité des idées qu’il vient d’exposer.