SDCC 2016 – Récap panel Behind the Scenes of DC Rebirth

Toujours à la SDCC depuis quelques jours, DC Comics nous a livré quelques panels, dont certains des plus intéressants. On s’intéresse aujourd’hui au panel Behind the Scenes of DC Rebirth, l’évènement qui a bouleversé le DCverse. Du côté du des intervenants il y avait Geoff Johns, Dan Didio, Jim Lee,  les artistes Ivan Reis, Joe Prado, Liam Sharp, Rafael Albuquerque et les scénaristes Christopher J. Priest, Shawna et Julie Benson.

L’origine de Rebirth

Geoff Johns commence par l’anecdote de Dan Didio qui est entré dans son bureau en disant qu’il voulait mettre fin aux #52. Didio ayant toujours des idées un peu folles, cette fois il a annoncé clairement qu’il voulait tout relancé et appelé ça Rebirth.

D’après lui, le succès de Geoff Johns sur Green Lantern : Rebirth l’a aidé dans la recherche du nom, signifiant une grande opportunité d’aller de l’avant. Geoff Johns a noté tout ce qui lui manqué dans le DC universe, et ils ont fait le bilan de ce qu’il manqué, l’histoire qui a été négligée, les liens entre les personnages et ce que signifiait DC pour lui. C’est là que Wally West est entré en scène.

Johns ajoute qu’il n’a jamais été nerveux pour la sortie d’un comics auparavant mais cette fois oui car il a mis beaucoup de lui dans le numéro et il voulait que les gens aiment le DC universe comme lui l’aime. De plus il savait que c’était son dernier comics à l’écriture donc il voulait qu’il soit spécial.

Concernant Rebirth, Johns cite le succès de la réunion entre Oliver Queen et Dinah Lance qui se connaissent à nouveau, car les fans ont été très enthousiastes. On retrouve aussi la Légion, la JSA, Dr. Manhattan, les graines qui ont été semées au fil de l’Histoire. Johns conseille aux fans de suivre les indice de Mr. Oz dans Detective Comics. Il avoue également avoir des plans pour la Justice Society, équipe qui apparaîtra également dans la série tv Legends of Tomorrow.

Kyle a été mis de côté délibérément pour ce qui lui est réservé dans Hal Jordan and the Green Lantern Corps ainsi que sa prochaine évolution. Johns révèle qu’il fera quelque chose de très important pour le nouveau DC universe.

Les artistes et leur arrivée sur Rebirth

Puis Jim Lee prend la parole en expliquant qu’il était normal d’ajuster les costumes pour ce nouveau départ. Il n’y a pas besoin que les costumes durent 20 ou 30 ans, il y a de multiples version d’un même personnage en même temps. Il voulait incorporer des innovations piquées dans les films, les jeux ou encore les séries tv, mais la différence est que dans les comics il faut redessiner le costume à chaque page, il est donc difficile d’apporter trop de complications, ce qu’il a appris en travaillant sur Justice League.

Julie Benson avoue qu’avant de travailler sur Batgirl and the Birds of Prey, elle dévorait déjà les comics Birds of Prey. Elle possède 10 boîtes de comics et a dû passer au digital car elle n’avait plus de place. Shawna quand à elle était plus familiarisée avec les Birds of Prey de la série télévisée.

Sharp prend ensuite la parole pour raconter une anecdote concernant son arrivée sur le projet. Il avait créé une pièce inspirée de Red Sonja de Barry Smith dont il était très fier. Il l’a envoyé un message à Jim Lee en lui disant qu’il pourrait faire une Wonder Woman de la sorte, et Jim Lee lui a répondu qu’il pouvait clairement faire ça.

Didio a ensuite plaisanté sur le fait que Ivan Reis et Joe Prado sont toujours appelés pour dessiner les scènes les plus complexes avec le plus de personnages. Si pour un auteur il faut 15 minutes, il faut plusieurs jours de travail pour un artistes pour ces images compliquées selon Reis.

Priest parle ensuite de son point de vue sur Deathstroke, et il affirme vouloir renforcer le personnage de la même façon que Marv Wolfman et George Perez. Nous n’aurons pas un titre sur la violence mais sur les conséquences de cette dernière. Ici Slade Wilson paie le prix de son addiction à la violence et à son mode de vie.

Questions / Réponses

Un fan a demandé si on aurait droit à une exploration du fameux Multiversity de Grant Morrison, mais Jim Lee a répondu qu’ils préfèrent se centrer sur l’univers principal pour l’instant.

Puis Sharp a conclu en lâchant que c’est un immense privilège de travailler sur Wonder Woman pour son 75ème anniversaire, et que tout change lorsqu’on travaille sur une icône. Selon lui, quand il discute avec l’équipe du titre, c’est un peu comme si elle était présente dans la salle.