Review VO – Birds of Prey Vol. 2 : Your Kiss Might Kill

Review VO - Birds of Prey Vol. 2 : Your Kiss Might Kill 18
Les points positifs:
  • C’est pas si mauvais que ça ?
  • Partie graphique convenable
  • Le numéro 0 reste agréable
Les points négatifs:
  • L’ennui, ennemi principal et véritable
  • Complétement passable

« Oh my God, I Did It. » – Black Canary


  • Scénario : Duan Swierczynski – Dessin : Travel Forman, Jesus Saiz, Jeff Huet, Javier Pina – Couleur :

Birds of Prey, vous savez ? Cette équipe de super-héroïnes, dirigée par Oracle, dans un contexte d’espionnage ou d’enquête. Cette série version New 52, c’est à dire « en moins bien », enlève donc à l’équipe le personnage d’Oracle (Barbara is back), ce qui est un peu l’essence même de la série. Il s’agit donc de Black Canary qui a créé cette équipe, mais on y reviendra, puisque nous avons le plaisir de nous coltiner le numéro zéro, qui aura été la seule bonne surprise. Nous venons de sortir du premier tome qui était passable, et qui nous présentait la formation nouvelle de l’équipe, qui s’est vu ajouter quelques membres, dont Poison Ivy, un personnage autour duquel va se ficeler l’intrigue de cet arc, sans oublier le fil rouge de la série qui m’a profondément marqué.

Vous remarquerez que l’on tient ici tous les éléments d’une série télé américaine lambda, et c’est de cette manière que l’on pourra apprécier ce volume. Duan Swierczynski, romancier « primé » (pour ce que ça veut dire aujourd’hui), scénarise toujours cette série. Il n’en est pas à son coup d’essai, même si l’on pourrait le croire. Il est accompagné de Jesus Saiz, le temps d’un dernier numéro, Jeff Huet, Javier Pina, mais surtout de Travel Forman qui réalisera presque la moitié de la partie graphique de cet album. Dans ce volume, Poison Ivy a disparu, et sacrebleu ! Une agence en veut aux Birds of Prey ! Les explosions succèdent, les unes plus grosses que les autres, et Black Canary se rappelle ce que lui veut cette agence, mais comme elle s’est souvenue qu’elle avait six épisodes d’aventures à vivre, elle va nous garder ce secret de côté pour un petit cliffhanger à la fin de l’album. Si c’est pas sympa, ça ! L’on va nous faire patienter avec la recherche de Poison Ivy, enfin, la recherche, c’est vite dit. Disons qu’elle va réapparaitre par miracle, et une petite succession de Deus Ex Machina va faire que Duan Swierczynski aura su nous faire patienter presque 140 pages pour rien. C’est ça de trop bosser avec Anthony Zuiker, on finit par en attraper les mimiques.

Birds of Prey Review img 01

De nombreux éléments sont dérangeants, déjà ces multiples Deus Ex Machina, je ne vais pas gâcher la surprise, mais déjà la réapparition de Poison Ivy, sortie de nulle part. On découvre même un nouveau pouvoir à Black Canary, ou plutôt une nouvelle utilité à son cri, qui la rend tellement ridicule qu’on ne la représente pas lorsqu’elle utilise cette capacité de manière héroïque. On mangera aussi l’épisode en lien avec Night of The Owls, où en plein milieu de l’affrontement qui durera tout le long de l’épisode, Black Canary pensera aux raisons de l’attaque de la société qui veut sa mort, et à la manière d’une personne bipolaire, elle passera des coups de poings, aux larmes de manière complétement aléatoire. Lorsque l’on pense à Birds of Prey, l’on pense à une mission à exécuter, de l’infiltration, et bien oubliez tout ça, on est dans de l’action simpliste. Et c’est bien dommage de limiter cette équipe à ce genre de série basique. Pourtant, certaines idées sont intéressantes. Poison Ivy développe ses motivations quant à son opposition, assez violente et spectaculaire, contre certaines sociétés. Il y avait moyen de développer encore plus en profondeur le personnage, apporter un message argumenté. Casser avec l’idée assez ridicule que l’on peut se faire d’un message écolo de manière générale. A la place, on nous laissera espérer un changement de statut-quo le temps de quelques pages, avant d’exécuter rebondissement sur rebondissement, sans aucun effet. Sur ce point, il est fort à penser que le format relié n’en fait pas même un arc appréciable, ou du moins, plus difficile à apprécier qu’en single.

Le numéro zéro reste certainement l’épisode le plus intéressant, et presque une petite référence à la seconde série Birds of Prey avec l’Iceberg Lounge. Même si l’ensemble reste classique, le dessin rappelle Ed Benes, et peut-être presque vu comme une parodie des clichés de ce style 90’s, mais a la particularité d’être dynamique et donne aux scènes d’actions un impact que les autres numéros ne procurent pas. Peut-être est-ce une question de sensibilité, ou d’association de style à un genre ou type d’histoire à raconter. Mais j’ai vu à travers ce style comme une référence à l’idée que l’on a des Birds of Prey. L’histoire n’a rien de révolutionnaire, ce numéro est le plus appréciable parmi ceux présents dans ce recueil.

Birds of Prey Review img 02

Pour ce qui est de la partie graphique, malgré tous les noms crédités, passer d’un dessinateur à un autre n’a rien de dérangeant. Pourtant, l’on ne ressent pas la volonté de vouloir se rapprocher d’un style uniforme, alors qu’ils ne sont pas si différents. Aucune page n’est stupéfiante, l’on reste dans un style graphique courant. A l’exception de Travel Forman, qui se démarque aisément par un encrage bien plus sombre que les autres artistes. Par ailleurs, si l’on connait l’artiste notamment pour Animal Man et l’aspect horrifique, l’artiste est nettement moins à l’aise pour ce qui est de scènes d’actions « classiques » dans l’univers super-héroique. Alors qu’il était tout bonnement excellent pour nous faire ressentir quelques malaises avec ses créatures organiques difformes, il vaut peut-être mieux oublier son travail sur Birds of Prey, même s’il n’est pas mauvais pour autant, et l’attendre sur un titre indépendant, horrifique ou non.

J’ai eu beaucoup de mal à lire ces numéros qui ont été comme un énorme fossé dans une histoire entre le premier et le dernier épisode de cet album. Je sais que certains ont beaucoup apprécié le premier volume, et je peux déjà leur conseiller de se procurer celui-ci, si ce n’est pas déjà le cas, mais pour ceux dont le premier volume aurait laissé de marbre, et qui espèrent lire le second en pensant qu’il serait meilleur, oubliez tout de suite ! Excepté si vous êtes un fan absolu de Travel Forman qui rêve de voir son style sombre sur une série comme Birds of Prey.

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Rédacteur depuis 2015, j'écris dans le but de partager ma passion pour les comics et entretenir ce sentiment de découverte. Bercé par Batman, mon cœur se dirige toujours vers l'éditeur aux deux lettres capitales.
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