Les points positifs :
Les points négatifs :
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Mais qui revoilà ? Mais c’est Justice League Of America qui nous fait l’honneur de repointer le bout de son nez. Écartée du précédent numéro par faute de place à cause du numéro précédent de Justice League qui introduisait la Darkseid War. Pour le reste vous connaissez la formule depuis le numéro du mois dernier.
Numéro précédent : Justice League Univers #1 | La suite dans : Justice League Univers #3 |
Justice League #42
- Scénario : Geoff Johns – Dessins : Jason Fabok – Colorisation: Brad Anderson
C’est beau, bien dessiné, comme d’habitude avec Jason Fabok. Un épisode où on nous présente les protagonistes et les enjeux et visiblement, ça va être compliqué pour la League. Quand je pense que les Neo Dieux, dans Green Lantern, leur ont laissé le « plaisir » de se débarrasser seuls de Darkseid… pour leur défense, ils n’avaient peut-être pas prévu que les dangers seraient plus nombreux. Mais entre Miracle qui pourrait être un allié utile et le lasso de Diana qui révèle une vérité, la conclusion présage une suite des plus intéressantes. Un épisode riche mais fluide que j’ai lu avec plaisir et presque déception que ça s’arrête. Une des meilleures séries du moment. Je pourrais parler des heures pour dire que c’est un must-read.
-James Edge Grayson |
Note : 10/10 |
Darkseid War, ça continue. Est-ce que c’est bien ? C’est plutôt bien. Pourquoi ? Arrêtez de m’embêter avec vos questions. Dans le genre tragédie grecque teintée de blockbuster Hollywoodien, l’arc tient debout, en grande partie pour la maîtrise du rythme par Johns et les très beaux crayonnés de Fabok.
On passe sur une colo très industrielle qui manque de folie et un ensemble que j’aurais aimé ne pas lire après avoir vu Gods of Egypt (le parallèle se fait instinctivement), mais dans l’ensemble, la série reste bien avec ses cliff’ tape à l’oeil et son enthousiasme de régler certaines vieilles questions du silver age. Les dialogues sont bons, Diana est bien caractérisée, la construction est plaisante, enfin bref c’est bien quoi, sérieux, vous avez vraiment besoin qu’on vous prenne par la main à chaque fois, comme ça ?
-Corentin |
Note : 8/10 |
Justice League Of America #41
- Scénario et Dessins : Brian Hitch– Colorisation: Alex Sinclair
Un début assez étrange, un chercheur convoque Superman et lui montre un tas de Supermen morts. Voilà qui est intriguant ! Pendant ce temps là, le reste de la Justice League est attirée dans un piège. Mais la vraie menace reste à venir. Dans un premier temps, je me suis dit que JLA est une version plus terre à terre de JL, et il s’avère bien vite que la menace est aussi de nature cosmique. Si ces deux séries sont aussi semblables, pourquoi en faire deux ? Et surtout pourquoi la nommer Justice League Of America à part surfer sur une licence populaire. Une vrai JLA aurait été bien plus souhaitable.
A part ça, l’histoire est plutôt sympathique, sans casser trois pattes à un canard. Je suppose qu’il est extrêmement compliqué de passer juste après le très spectaculaire Darkseid War et que le numéro souffre de la comparaison. J’attend de voir la suite avant de me prononcer plus avant car ce premier numéro est très introductif. Les dessins sont corrects, mais souffrent d’une colorisation terne et assez ratée. Par exemple Superman se retrouve avec un uniforme bleu gris. Tout celà rajoute un coté déprimant je trouve. Un début mi figue mi raisin, pour une série qui fait un peu doublon avec Justice League.
-Darthfry |
Note : 6,5/10 |
Des débuts intrigants, un dessin réussi malgré quelques limites sur les visages et certaines silhouettes, un premier numéro qui place deux vilains en sur-impression d’un arc d’intro’ (beaucoup) plus long que prévu en définitive, la Justice League of America de Bryan Hitch débarque comme l’une des rares nouveautés de la branche DCYou à avoir été sélectionnées par Urban dans leur relaunch personnel.
Plus habitué aux dessins qu’au scénario, Hitch livre une prestation correcte sans époustoufler. En tant qu’objet de comics, ce premier numéro fait le job, avec suffisamment d’exposition pour replacer la série dans l’entre deux des deux arcs de Johns au début des New 52, et un final qui sert d’élément déclencheur à l’intrigue de suivi. C’est classique – très / trop ? – plus ou moins proche de ce qui se faisait auparavant sur l’équipe : on lance un arc presque au hasard sans s’inquiéter des retombées sur l’ensemble des autres séries ou de préparer le crossover estival, et sans logique de suivi. Rafraîchissant, mais aux limites du facile.
Dans l’ensemble, la série propose au moins une proposition graphique différente de certains autres essais (plus esthétique et élancée que les artistes des années ‘90 qu’on balance généralement aux intérieurs), et une colo’ qui lie bien l’ensemble avec un choix d’imposer le bleu au cœur de l’ambiance. Bref, sans être la série Justice League que les réfractaires au style de Johns attendaient, ni être le jumping point désiré par certains lecteurs pour relire du JL sans se poser de questions, la série part sur une base intéressante (remarquez comme l’emploi d’adjectif positif est évité. C’est facile à expliquer : contrairement à vous, moi, je sais ce qui vient après).
– Corentin |
Note : 7/10 |
Flash #42
- Scénario : Robert Venditti, Van Jensen– Dessins : Brett Booth – Colorisation: Andrew Dalhouse
Tiens, Iris est mieux dessinée, parfois… Mais je ne sais pas si Barry a le même âge que Ollie qui devait avoir la vingtaine dans le précédent Green Arrow, mais là, il fait vieux, tout comme Iris… Il est évident que Brett Booth a du talent, et il semble coincé dans cette série. Donnez-lui autre chose… Bon sinon, c’est pas vraiment facile comme situation… Un ennemi qui va si vite qu’il arrête le temps. Je ne sais pas comment Henry Allen va se sortir de la position dans laquelle Zoom l’a mis.
Zoom est si puissant qu’à moins de retourner dans le temps pour annuler ses actions, ils vont devoir vivre avec ou falsifier les preuves. Car oui, la police enquête sur l’évasion du père de Barry qui apparait comme le cerveau, ce qui est vrai, sauf pour son fils. Donc, Flash mène l’enquête de son côté. Et lui aussi se retrouve encore piégé par l’homme en jaune. Les auteurs nous mettent beaucoup de mauvaises situations dont il sera difficile de sortir comme s’ils s’empêtraient dans leurs idées. Un peu comme l’arc précédent qui avait été trop long et trop compliqué pour rien, au final. Tout peut bien s’imbriquer comme tout peut paraître fade à la fin. Je pense que ça peut-être intéressant si la conclusion est bien traitée. Mais ça va être chaud pour nos héros et auteurs. Cours, Barry!
-James Egde Grayson |
Note : 6,5/10 |
Si Brett Booth n’existait pas… Et bien, il n’existerait pas. Et ce serait bien. Dessins, scénarios, dialogues volontiers explicites sur les démêlés du scénario (c’est vraiment bavard), l’ensemble noir qui ne colle que moyennement au personnage – la série Flash reste globalement une proposition déplaisante dans ce catalogue.
Aussi vais-je éviter de souligner l’absurdité de publier du mauvais Flash quand il existe de meilleures séries (mais hé, y a une série TV, faut suivre). Après quelques notes difficiles de mes camarades, j’avais revu mon opinion sur le dernier arc dédié à la Speed Force, un brin inspiré. Ici, on retombe dans l’hyper facile avec un super vilain, une menace, les interruptions fréquentes de personnages secondaires d’un supporting cast relativement inintéressant (euphémisme, mon meilleur pote), pour un résultat qui ne séduira personne. Les fans de Flash ne veulent pas lire une série qu’on croirait tout droit sortie du Dark Age sans les exagérations pectorales – encore que ? – et les fans de la série TV n’auront pas envie de lire des comics de toutes façons.
Bref, dans l’ensemble, une bourde d’éditeur, de scénariste et d’artiste. D’ailleurs appel à témoins : on recherche en ce moment le dernier fan de Brett Booth qui ne donne plus signe de vie depuis quelques mois. Pour renseignements, contacter le responsable des reviews VF de DCPlanet, dont le prénom commence par N et sonne comme des Ricola.
– Corentin |
Note : 4,5/10 |
Green Arrow #42
- Scénario : Benjamin Percy – Dessins : Patrick Zircher – Colorisation: Gabe Eltaeb
Ouf ! Il a sauvé le loup. Par contre, il l’a affublé d’un nom pourri. Mais voilà, Batman avait une Bat-vache, Green Arrow a un Arrow-Loup. Sinon, il prend en pleine face qu’il faut regarder ce qu’on signe sous peine d’affronter des robots tueurs de 1984 fusionnés aux tripodes de la Guerre des Mondes et avec un nom de méchant de Transformers.
C’est assez simple comme intrigue mais associée aux dessins de Patrick Zircher. C’est impeccable. Green Arrow va être coincé face à des robots avec des flèches… La violence des robots pour faire régner la justice est assez flippante tant c’est bien dessiné et bien amené. Deux méchants : l’Albinos que j’ai vite oublié tant il n’a pas de charisme ici et la version DC de Arnim Zola tant son nom et sa position sur un écran m’y ont fait penser. Ça tranche vraiment avec l’équipe créative d’avant tant l’on croirait qu’il n’y a rien eu avant cet arc.
-James Edge Grayson |
Note : 6,5/10 |
Green Arrow, ce n’est pas aussi bon qu’à l’époque de Jeff Lemire, mais c’est tout à fait lisible. On se retrouve ici dans un arc tout à fait sympathique, qui sonne toutefois un peu rétro. Notre ami Oliver est en effet confronté à des drones étranges, contrôlés par un nouveau méchant, qui compte bien prendre le contrôle de sa ville et faire régner la “justice”.
C’est plutôt bien écrit, mais ça fait vraiment très années 80/90. On apprécie l’ambiance qui reste franchement plus appréciable que celle du run précédent. Green Arrow n’est pas un titre indispensable, mais il reste une lecture tout à fait correcte, qui a tout à fait sa place dans le magazine. Graphiquement, Patrick Zircher s’en tire fort bien et l’on se trouve face à un numéro tout à fait sympathique, qui reste loin d’être transcendant. Mais au moins, la suite s’annonce tout à fait blockbusteresque et devrait être efficace, dans son genre
-Zeppeli |
Note : 6,5/10 |
Wonder Woman #42
Scénario : Meredith Finch – Dessins : David Finch – Colorisation: Brad Anderson
Comment dire ? C’est catastrophique. Ce numéro de Wonder Woman est incroyablement mauvais. La caractérisation est totalement ratée, le méchant est totalement ridicule et l’on sent que les thématiques mythologiques sont totalement forcées, et viennent faire beaucoup de mal au travail qu’Azzarello avait fait sur la série.
C’est extrêmement douloureux de lire cet épisode, qui manque totalement de consistance et qui s’auto-détruit à chaque page. On peine à s’attacher à cette version de Diana, et je ne parle même pas de Donna Troy… Ce run fait beaucoup de mal à l’image de l’amazone, et ce n’est pas le graphisme et le design qui rattrapent le tout. C’est incroyablement vulgaire, qu’il s’agisse du fond ou de la forme, et les dessins sont inconstants. Honnêtement, fuyez cette chose. S’il y a un épisode à esquiver dans le magazine, c’est bien celui-ci.
– Zeppeli |
Note : 2/10 |
Non, me forcez pas ! J’ai pas envie d’en parler. Je ne suis pas aussi doué en troll que Zeppeli ou Corentin et franchement je ne suis pas sur d’avoir envie de parler sérieusement de ça. On fête en ce moment les 75 ans de l’Amazone sur le site et cette série est le prototype de la contre publicité parfaite… Déjà, on arrive tellement peu à accrocher à l’histoire, qu’on finit par s’en foutre franchement, en plus Meredith Finch continue de vouloir faire du mal au personnage de Donna Troy déjà bien malmenée depuis le début du run. Allez pitié laisse la tranquille, Meredith !
Zep à trouvé le mot parfait pour designer les dessin de David Finch : vulgaire. En plus on à le droit à Diana en jupe ras le terrain de jeu en train de danser en boite et de se faire draguer par un lourdaud qu’elle défonce, c’est tellement original. Donc en gros une version NRJ 12 de Wonder Woman: Vulgaire et bête.
– Darthfry |
Note : 3/10 |
Ahah Corentin ^^ x) Ta review sur Flash m’a bien fait rire ^^
Je suis d’accord avec toi ..
Manapul me manque pour The Flash ..
Moi aussi il me manque sur The Flash tellement c’était un pur régale. Sur Batman Detectives il a fait aussi un superbe boulot.