Toujours dans le même esprit décalé, New Romancer reste divertissant sans toucher aux sommets de qualité dont peut être capable son auteur Peter Milligan. Ecrite avec beaucoup d’humour, l’histoire manque d’une promesse solide pour accrocher et se contente d’évoluer autour de ses personnages sans creuser vraiment le propos initial, de l’amour virtuel ou de l’amour moderne commandé sur internet. Ce qui en fait une semi-déception, ajouté aux dessins, qui restent expressifs et colorés mais reflètent le niveau d’ambition de la série. En résumé, celle-ci ne cherche pas à être autre chose qu’un comics sympatoche et amusant, où l’envie de bizarre et de décalage semble parfois forcé.

Après un second numéro bien confus, ce troisième ne rehausse en rien la qualité du titre, et réconforte aucunement le lecteur qui avait encore un quelconque espoir pour ce qui est d’une narration plus claire, et une histoire composée d’idées intéressantes. Rosheen, notre pyromaniaque ressort indemne comme l’on pouvait s’y attendre, de la terrible explosion/cliffhanger du numéro précédent. L’histoire est remplie de flash-backs qui commencent à lasser, chacun expliquant la relation entre Rosheen et un membre de sa clique d’adolescents pyromanes. A côté de cela, ce troisième numéro nous achève en confirmant les nombreux doutes de la relation entre elle et ce détective qu’elle aide. En plus de sentir le brûlé, cette série à une odeur presque aussi proche de celle de la CW. Avec la chance que l’on a, elle aura droit à son adaptation. Oui, je suis méchant, mais je dois bel et bien reconnaitre que les dessins de Max Dunbar sont particulièrement beaux. Dommage qu’il illustre une histoire peu intéressante au schéma bien trop classique. Si certains prônent la gloire et les qualités de Vertigo, ce n’est certainement pas grâce à cette série.

Et un nouveau comicbook dérivé de l’univers Arrow, un ! Mais cette fois on s’intéresse à un personnage qui n’est pas central dans la série tv, ce qui permet un petit peu plus de liberté dans la narration. Ainsi, on voyage pas mal dans différents endroits, et plusieurs personnes, plus qu’Oliver Queen, ont un grief à régler avec Malcolm Merlyn – qui du coup, lui, se retrouve en bien mauvaise posture. Le souci ? On y croit pas une seconde puisque l’éditeur a eu l’idiotie de nous préciser que l’intrigue se passe entre la saison 3 et 4, ce qui vient tuer tout effet de suspense. En revanche, le cliffhanger nous donnera un petit haussement de sourcil intrigué, ce qui sauve l’affaire. L’écriture en elle même n’est pas mauvaise, et on sent que John Barrowman (et sa soeur) n’ont pas trop de mal à rendre leur personnage sur le papier. Concernant les dessins, c’est plutôt propre, et même assez joli par moments (Daniel Sampere n’est pas un manche non plus), et les personnages sont très ressemblants aux acteurs de la série tv, ce qui est un plus non négligeable pour ce type de comicbook qui offre, malgré tout, un intérêt plus que limité.

Deuxième numéro de ce titre crossover qui vient confronter deux univers bien connus des fans de comics. On a donc droit à un court affrontement entre Batman et nos quatre Tortues favorites, qui ne sont pas encore en bons termes. Parallèlement on suit un petit plan concocté par Shredder et le Pingouin, qui comptent bien foutre le boxon à Gotham. L’intrigue est simpliste et ça ne casse pas trois pattes à un canard mais le graphisme efficace et le fun qui se dégage du titre en fait un comicbook solide.

C’est un numéro qui fait place à une grande part d’action que nous avons cette semaine, avec d’un côté Wonder Woman et de l’autre la Baroness qui a prêté serment à Tenebrus et se retrouve à la tête d’une armée de Tenebrae, dont le concept est discuté plus en profondeur dans ce chapitre. Steve Trevor est également de la partie, bien décidé à prêter main forte à la Princesse Amazone, mais les choses tournent assez court, promettant encore plus d’action dans les prochains numéros. De la parlotte aussi, mais pas grand chose qui fasse avancer l’intrigue, mais on appréciera toujours autant les dessins de Laura Braga qui rendent largement honneur au design des héroïnes Bombshells imaginé par Ant Lucia. Toujours un petit régal pour les yeux !

Toujours excellent. Injustice, avec ce chapitre #4, continue sa cinquième année avec de belles démonstrations de combats. A la fois un Superman qui se remet en question, son souhait de maintenir la paix presque seul, ne semble pas être une idée persistante pour lui. Également une petite tentative de drague de Superman envers Wonder woman pas très réceptive. Les deux éléments les plus importants de ce chapitre, reste l’apparition de Bizarro qui changera sûrement beaucoup de choses pour l’avenir de la série. Mais aussi la capture de Catwoman, le bras droit de Batman est entre les mains de Bane. Depuis son apparition et encore plus durant son chapitre, on se demande qu’elles sont les réelles motivations de Bane ? En somme, encore un bon chapitre, Injustice revient plus que jamais sur une bonne route.

HAHAHA ! Lorsque Brain tente de prendre le contrôle de la tour des titans, en manipulant son intelligence artificielle en écartant les titans grâce à leurs points faible, on obtient un joyeux mélange de bêtise, et on dirait qu’il y a très peu de pages car le tout se lit très rapidement. C’est très plaisant, et j’ai bien aimé l’idée et le dénouement est original. Si je vous dis que tout part de Beast Boy et Cyborg, je suppose que cela ne vous étonne pas, sauf que même si c’est de leur faute, ce n’est pas de leur faute… Oui c’est un peu compliqué, mais bon pour une fois c’est recherché ! On a même droit à une courte réunion de famille entre un papounet et sa fifille. Un bon moment de lecture même si ce n’est pas non plus la fine fleur du comics humoristique !

Nous retrouvons cette semaine notre amie Diana, alors qu’elle vient de quitter son île et de faire naufrage. Elle découvrira bientôt les états-unis, où elle vient d’échouer et l’on devine, dès la couverture, que ce nouvel arc sera consacré à l’introduction du personnage classique d’Etta Candy. Le rythme de l’épisode est un peu lent et l’on apprend peu de choses, mais ça fait du bien de se trouver au milieu d’une pause dans le récit épique qu’est celui des aventures de l’amazone. De même, on apprécie le nouveau statu quo du titre et le graphisme de Renae de Liz, toujours aussi solide, vient sublimer le comic-book. The legend of Wonder Woman est donc toujours une réussite et l’on prend plaisir à lire cette série.

Ce numéro fait partie de ceux que je trouve assez particulier de cette série hebdomadaire ; nous nous retrouvons avec Jason Todd et Tim Drake qui se retrouvent dans la cité (pas si) secrète de l’ordre de St. Dumas, dont les avancées technologiques et les expériences sont très liées aux manigances de Mother. La confrontation avec Azrale, qui semble réellement habité par sa vocation, n’est pas la plus intéressante, mais l’environnement qu’on nous montre est assez inhabituel et nous sort des habituelles ruées gothiques de Gotham City. On apprend quelques choses de plus concrètes sur la façon dont Mother procède et un nouveau vilain prend visage, mais dans l’ensemble les avancées de l’intrigue ne sont pas si nombreuses qu’espérées, surtout qu’il nous manque de savoir ce qu’il arrive aux autres protagonistes, et que le cliffhanger ressemble beaucoup trop à une scène à laquelle on a eu droit il y a un ou deux numéros. Si l’idée semble bonne pour ce personnage, ça reste malgré tout déjà vu, et dans cette série, et même auparavant. Aux dessins, Christian Duce n’est pas mauvais dans l’exécution, la lecture est assez lisible, mais certains choix de designs (la coupe de Jean-Paul Valley) sont malgré tout assez discutables.

Ce chapitre #28 m’a un peu perdu. Il semblerait que nous sommes revenus quelques temps en arrière, Batman est Bruce Wayne et Superman a ses pouvoirs. On ne sait pas tellement où on est, si c’est le passé, le présent, un autre univers. On ne sait pas mais la réponse sera sûrement donnée plus tard (j’espère). En attendant, c’est le corps d’un reptile mort qui attend nos héros. Sur la lune bien sûr. C’est agréable de revoir le duo ensemble, fonctionner ensemble, se compléter. De plus, il semblerait que Batman soit pris en chasse par Lobo, ceci ne promet que du bon. On a hâte de voir comment Batman va s’en sortir face à Lobo. Au final, même si on ne sait pas tellement ce qu’est ce chapitre, il passe bien et nous rappelle une époque, déjà un peu vieille, mais bien agréable. On espère quand même des explications sur ce changement de perspective.

Le premier numéro n’avait pas le bénéfice du doute. Celui-ci non plus. Le récit s’engage dans une routine, un arc habituel du chat cambrioleur, sans relief exceptés celui des dessins, plus réussis ou inspirés que dans le numéro d’ouverture. En dehors de ça, rien de particulier n’émane de cette seconde entrée en matière, sinon un manque d’inspiration général et l’envie de coller au poncif. Le scénariste ne semblait pas avoir d’idée en tête sur que faire ou comment utiliser intelligemment son personnage, et se contente du minimum automatique, saupoudré par quelques rebondissements sensés empêcher le lecteur de se poser des questions. Paresseux. Et inintéressant, vivement le relaunch.

Après un épisode consacré au Swampy, Constantine reprend sur un nouvel arc en collaboration avec le Papa Midnite. Infiltration dans un des hauts lieux de la perversion démoniaque, pendant que le mafieux vaudou tient en otage le petit ami de John. Toujours bien écrit, un peu bavard, le numéro fait appel aux talents de Riley Rossmo, qui illustre avec intelligence et profusion le bestiaire d’élégantes saloperies qui ornent les couloirs du club. Quoi qu’on s’éloigne de l’horreur macabre souvent associée aux récits de l’exorciste, le résultat est convainquant et la série est toujours une réussite dans le panel des ajouts de l’an dernier.

Un nouveau début d’arc, qui accueille également un nouvel auteur sur le titre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Earth 2 : Society prend enfin la direction que j’attendais pour le titre. Nous avons d’un côté Hawkgirl qui s’occupe de cartographier leur nouvelle Earth 2 et qui va tomber nez à nez avec une vieille connaissance. Ce n’est pas le passage le plus réussi, car il est trop long dans l’utilisation de l’action (des techniques de remplissage pas forcément utiles). Mais de l’autre côté, les choses sont bien plus intéressantes. Un conseil se tient entre les différentes « merveilles » de la Terre, qui discutent ensemble pour essayer de régler les affaires entre les différentes villes, éviter les conflits, et se remettent également en question face à plusieurs mouvements protestataires, qui ne veulent pas de méta-humains pour les protéger. On voit ici vraiment les difficultés à bâtir une nouvelle société, où les conflits d’intérêt émanent de partout, avec Val-Zod qui a la sagesse de se remettre en question quant aux rôles des méta-humains sur la reconstruction de leur civilisation. Arrive alors l’arrivée d’un monstre qui soulève de nouvelles questions ; et dans l’ensemble, je trouve que Dan Abnett s’en sort plutôt bien sur ce nouveau début, aidé par les dessins de Jorge Jimenez qui dégagent toujours autant de personnalité, même si toutes les planches ne sont pas parfaites. En tout cas, ce numéro a réussi à me réconcilier avec la série, dont les débuts m’avaient vraiment ennuyé.

Pour quatre numéros, Gotham Academy passe en mode « courtes histoires » qui sont l’occasion de ramener plein d’invités en plus de l’équipe habituelle (les dessins d’Adam Archer sont par ailleurs excellents sur les différentes transitions, et ce côté est super plaisant en plus d’apporter des histoires franchement sympathiques. Comment ne pas fondre lorsque la Gotham Academy est reprise par Derek Fridolfs et Dustin N’Guyen dans un pur style à la Lil’ Gotham ? Ce numéro est une première véritable bouffée de légèreté et de bonne humeur, les styles très cartoonisés et enfantins des différents artistes invités se mariant on ne peut mieux à l’esprit de la série et de l’histoire racontée. Ce Yearbook est une excellente idée et vous fera passer un agréable, quoique court, moment de lecture !

Tombé de rideau pour le run de Sean Ryan et Philippe Briones, avant la reprise sur d’autres directions tardives. Que dire. Si le numéro n’est pas mal écrit ou mal mis en scène (à défaut d’aimer les dessins, reste qu’ils portent le script sans le gêner), on se demande si Ryan n’avait pas d’autres idées en tête pour son passage sur la série, mais que le forcing éditorial n’a pas été contraignant. La question se pose à quelques mois de la sortie d’un film dédié à l’équipe, et parce que pour un arc Suicide Squad qui se veut autant “inspiré” du premier run d’Ostrander, on se demande où sont passés les morts. Ni violent (faites pas vos gamines), ni climatique, à l’exception d’un membre de staff sacrificiel assassiné pour la tension dramatique (superflue), cette fin de run est un cahier des charges du retour au statu quo. Non seulement les personnages font les mauvais choix, mais le build up s’écrase comme un château de cartes. Personne n’a rien accompli, et le seul apport de ce run (Vic Savage) est mis hors jeu. Waller n’a pas évolué, les membres du skwad finissent par lui sauver la vie, elle ne les libère pas, Mantha n’achève pas son plan, les personnages sont de grossières caricatures de leur potentiel individuel, et Deadshot finit lui même pas défendre le plan du scénariste de ne rien faire, et de laisser les choses telles qu’il les a trouvées. Parce que : beh oui, torturer des malfrats, c’est chouette, ça leur donne un sentiment d’appartenance et une cause à servir. Un psy appellerait ça le syndrome de Stockholm, et un fan de continuité trouverait que, quitte à rester sur le terrain connu, renouer avec la Waller sadique et dominatrice des débuts serait plus agréable que cette version grotesque, humanisée dans le vide et sans le charisme du personnage d’origine. Une Suicide Squad sans calories, un run pas mal écrit mais qui présente si peu de choses que j’en oublie déjà la moitié, bref, vivement la reprise, et peut-être que le ciné obligera les scénaristes à faire de la série autre chose qu’un plan fixe dans le paysage.

Scott Lobdell arrive sur ce numéro à nous faire rire sur quelques répliques, mais c’est à peu prêt tout. Avec l’arrivée de Joker’s Daughter dans l’équipe, et la disparition de cette dernière avec Arsenal, Scott Lobdell prend un ton un peu trop sérieux dans son récit, et surtout ré-utilise des éléments du run de Nocenti sur Catwoman et sur le numéro du Villains Month sur JD, ce qui est un peu une erreur fatale. Les dessins ont le mérite d’être assez réussis dans l’ensemble, mais ça ne sauve pas une intrigue qui part un peu dans du n’importe quoi, mais un n’importe quoi qui n’intéresse pas vraiment.

Surprise ! Damian Wayne s’est allié à la Cour des Hiboux pour essayer de sauver la situation ! Mais tout le monde ne va pas vouloir laisser la situation comme cela. Sous couvert d’un énorme affrontement d’un côté, et d’un face à face de l’autre entre Dick Grayson et un ennemi que les fans de Snyder connaissent bien, la conclusion de l’event se fait assez longue pour simplement (façon de parler) changer le statu quo d’un personnage en particulier. Les explications du plan du vilain m’ont paru assez foireuses (ils ont quand même eu de la chance que tout se passe comme ça) et si les affrontements dans la rue prennent une tournure assez longuette, la façon dont Duke Thomas arrive à faire face aux « Originaux » relance largement l’intérêt pour le personnage, qui était un peu efface jusque là. Je m’amuserai encore un peu des gimmicks sur le « I am Robin » et toutes ses alternatives, qui parsèment joyeusement le numéro, pour regretter la trop grande diversité artistique, certains s’enchaînant d’une page à l’autre, ce qui rend impossible l’unité graphique, et ne peut donc pas sauver l’intrigue assez moyenne de l’ensemble. Dommage, reste à voir comment ce bouleversement sera abordé dans le futur numéro de [spoiler].

C’est beau, c’est léger, c’est vaguement soft-pornographique (mes amitiés aux lecteurs de 13 ans qui n’ont pas encore découvert youjizz), bref, c’est la formule Starfire habituelle. Des bons sentiments, des gens super chouettes qui bronzent au bord d’une plage, et où le semblant d’enjeu est balayé à chaque clôture de numéro – avouez que cette fois, vous avez cru qu’il allait se passer un truc. Non, sans rire. Haha, bande de naïfs. En somme, une série agréable, qui ne cherche pas midi à quatorze heures (jamais compris cette expression). On regrette parfois ce manque d’ambition, mais encore une fois, entre deux séries vraiment engagées sur le terrain du narratif ou de l’arc longue distance, Starfire est une jolie respiration orangée rigolote, une parenthèse entre le grim, le gritty, et les scénarios prétendument ambitieux qui gagneraient peut-être à ne faire que de petites séries aux simples ressorts. Le choix est à vous. Oh, et y a Grayson aussi. Donc des abdos, pour compenser les roploplos. Qui a dit que l’égalité des sexes était une utopie ?

Dans un monde où Superman est devenu l’image de l’ennuyeux héros des années ‘40, porté par l’optimisme d’après Guerre et le patriotisme d’une époque révolue, le monde tourne ses regards vers le réalisme noir d’un Chevalier ou l’apparence cool et moderne des héros Marvel. Dans ce contexte, Max Landis s’assied avec Clark Kent et l’interroge sur son passé. Pas celui du super-héros, celui du gamin, de l’ado, de l’humain derrière le grand S rouge et le sourire d’acier. Un gosse touchant, un ado perdu, puis un jeune homme en quête de sens, une histoire profondément humaine où le scénariste échappe complètement à la problématique messianique du héros cast-away. A lire ces quelques numéros, on en vient à se demander si Superman ne serait pas un héros plus intéressant sans Metropolis, sans le costume et le Daily Planet (les fans de Smallville me diront que oui. Est-ce un autre débat ?). Ce numéro est excellent, génial dans sa qualité de “tranche de vie”, dans sa reprise du complexe du passage de l’adolescence à l’âge adulte, repris par pas mal de films de cette génération. Touchant, drôle, inspiré, on peut à peine lui reprocher de s’éloigner de la caractérisation typique de Clark, tant ce jeune idéaliste reste profondément bon et fidèle à l’idéal du héros de Siegel et Shuster. Ce n’en est qu’une version actualisée, comprise sous d’autres standards, l’homme derrière le surhomme, à l’image de Superman : Secret Identity de Kurt Busiek, mais cette fois, en canon. Ce troisième numéro est un autre sans faute, générationnel, humain, étonnamment bien imbriqué dans le reste du DCU (trop peut-être, pour la dernière planche vaguement utile), et qui réussit là où les effets de manche de type Truth ou le premier Action Comics des New 52 avaient échoué. Rendre Superman humain et intéressant, c’est encore possible – mais peut-être pas en continuité.