Review Express VO – Semaine #212

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Gotham By Midnight #9
Le Top de la semaine

  • Grayson #12
Le Flop de la semaine

  • He-Man : The Eternity War #10

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ASTRO CITY #27

review ASTRO CITY #27

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Dean Haspiel

Un mois après avoir officiellement fêté son vingtième anniversaire, Astro City revient aux fondamentaux cette fois avec des super-héros qui doivent faire face à une invasion de dinosaures robotiques… Bon, c’est plus compliqué que ça je vous l’accorde puisque Kurt Busiek nous sert un récit à base d’êtres d’une autre dimension qui créent des créatures à partir des rêves d’une artiste sur Terre. Encore une fois, l’auteur s’appuie sur ses forces principales sur la série en créant des personnages entiers et dans lesquels on peut immédiatement s’identifier au sein d’un one-shot extrêmement bien construit. Au-delà des coups de folies que nous réserve ce numéro (la Chibi Honor Guad !!!) et de l’histoire attachante, c’est bien le discours sur l’importance et la force de l’imaginaire et de la création qui vient apporter une couche de lecture supplémentaire et donc une vraie profondeur à l’ensemble ici. Le guest-artist Joe Infurnari livre, quant à lui, de très jolies planches avec un style tout en crayonnés, très organique, qui apporte une énergie nouvelle à la série avant de passer à un style Chibi du plus bel effet dans la seconde partie de l’oeuvre. Pas de Brent Anderson cette semaine donc, mais on ne perd absolument pas au change. Sous ses aspects simplistes et son côté léger dans sa seconde partie, Astro City #27 se révèle finalement être un nouvel épisode indispensable pour la série. L’oeuvre de Kurt Busiek a donc plus de vingt ans mais peu importe puisque l’auteur est plus en forme que jamais !

– n00dle

Note : 9/10


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #31

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #31

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Le plan de Calendar Man est lancé et Batman doit sauver 300 habitants choisis au hasard de Gotham City. La contre-attaque se fait mais l’intérêt ici est dans la dépiction des relations entre les autres membres de la Bat-famille, qui doivent faire avec un leader au tapis, alors que journalisme et politique font mauvais ménage dans la ville du Chevalier Noir. Une perspective intéressante vis-à-vis de Gordon qui est assez en difficulté, mais comme toujours on se doute très bien comment l’arc va se finir, même si une apparition pourra nous surprendre en fin de numéro. Aux dessins, Bogdanovic nous sort un travail qui, à défaut d’être le plus beau qu’on ait vu, est au moins de qualité constante, et adapté au format du comicbook.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #9

review DC COMICS : BOMBSHELLS #9

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Laura Braga

Retour sur Wonder Woman cette semaine qui veut découvrir ce qu’est réellement la guerre, accompagnée de son amie Mera tout en contant fleurette à Steve Trevor en mode « ce rêve bleu » – un numéro peu engageant au niveau de son scénario, qui allie ce début d’amourette bien connue de façon très mièvre et qui donne un caractère mielleux à Diana qu’on aurait préféré voir un peu moins brusquement, et une seconde partie beaucoup plus tournée sur l’action dans laquelle Wondie et Mera vont affronter leurs premiers nazis. Si Marguerite Bennett réussit à dépeindre comment Diana découvre ce qu’est vraiment la guerre, l’action devient ensuite très confuse et l’on se demande qui tape sur qui, avant un cliffhanger quelconque. Un scénario plutôt faible, qui n’est hélas pas compensé par les dessins de Laura Braga qui eux aussi sont d’une banalité et n’aident vraiment pas à comprendre les choses dans l’affrontement entre Wonder Woman et les allemands. N’est pas Sauvage qui veut.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #41

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Stephen Sadowski

Cette semaine, ce n’est pas vraiment de l’enquête dont il sera question, mais plutôt d’un joyeux combat entre Bigby Wolf et les adversaires qu’il vient de retrouver, alors qu’il tenait le crooked man. L’épisode est riche en action et ne contient aucun temps mort. Ceux qui apprécient le héros de la série et son côté bestial adoreront, et ceux qui attendent la suite du récit s’ennuieront ferme, tant cet épisode n’apporte pas grand chose, si ce n’est une bonne dose de brutalité. Il est évident qu’il fallait un peu délayer les événements et c’est essentiellement la fonction que remplit ce numéro, qui sait se montrer diablement efficace, même s’il reste un peu décevant, puisqu’on voulait en savoir plus sur l’affaire que l’on suit depuis le premier épisode. Le flashback lui-même reste très mystérieux et c’est au final sans réelles révélations que nous fermons ce numéro. Graphiquement, c’est plutôt bien foutu et les combats sont agréables à regarder, ce qui nous permet d’apprécier cette lecture, bien qu’elle soit un tout petit peu décevante.

– Zeppeli

Note : 6/10

HE-MAN : THE ETERNITY WAR #10

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Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

He-Man The Eternity War se lance dans la grande guerre qui, je le suppose, offre au héros musculeux le sous-titre de cette série, avec talent, dans une parution qui survit étonnamment aux vagues d’annulations des publications digital first. Que dire que je n’ai déjà dit ? Vous avez lu les précédentes reviews ? D’ailleurs, vous lisez vraiment cette série ? Je ne sais honnêtement plus quoi ajouter (à part peut être “j’en ai marre, plantez moi un couteau dans la cuisse si vous voulez, mais ne m’obligez plus à lire ça tous les mois”), donc, plutôt que de donner un avis sur une série que personne ne lit de toutes façons, on va parler cuisine. Voici une recette de burgers végétariens :

Munissez vous de pains blancs à hamburgers, de copeaux de parmesan, une boîte de tomates confites, un concombre, du tabasco, un peu de vinaigre balsamique et une sauce poivron/aubergine (pesto rouge, ça marche aussi). Commencez par toaster le pain. Pas trop ! Sur le talon (partie inférieure), mettez la sauce, et ajoutez ensuite les copeaux de parmesan. Découpez le concombre en tranches fines, et disposez les sur le parmesan afin qu’il le recouvre. Déposez ensuite les tomates confites (pas trop non plus, faites pas les marioles), arrosées de tabasco. Poivrez / assaisonnez selon votre envie (trois mots pour vous : herbes de provence, et une pincée, faut pas abuser des bonnes choses). Sur l’intérieur de la couronne – partie supérieure du pain – déposez un filet de vinaigre balsamique. Puis, assemblez, et mangez. Vous pouvez varier la sauce ou remplacer le concombre par de la roquette, et le parmesan par de la féta selon vos préférences, mais vu que c’est la recette, n’essayez pas des trucs trop compliqués. Ca va bien avec de la bière blonde et en apéritif, et rappelez vous que c’est toujours moins gras que n’importe quel fast-food. Oh, et avant que j’oublie, He-Man, c’était pas terrible. Le mois prochain, risotto espagnol.

– Corentin

Note : 4/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #21

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #21

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Pour cette semaine, les numéros #19 et #20 de Injustice se rejoignent enfin pour mettre en commun leur intrigue. Ce numéro #21 commence avec une réunion des humains qui se réveillent un peu et débattent sur leurs possibilités face à une guerre qui les dépassent. La discussion ne présente pas de réel intérêt pour le moment. Si j’étais mauvaise langue ( et je le suis ) je dirai que c’est très facile et américain de penser à la bombe nucléaire comme arme ultime en sachant quand même que l’on fait face à des Dieux et à un alien qui a survécu à l’explosion de Captain Atom durant l’année 1. Ensuite on arrive à la partie où se rejoignent les deux précédents numéros. Et c’est à ce moment que la qualité du dessin chute quand même. L’histoire en gros, c’est un combat entre Superman et Darkseid. Ce n’est pas beau, on a l’impression que le chapitre a été fait très vite, il est bâclé et dans un combat Superman/Darkseid où on devrait ressentir le combat de deux Titans, et bien malheureusement ce n’est pas le cas ici. Globalement pas grand chose dans ce chapitre, un combat pas beau, des Dieux qui s’excitent sur des bâtiments religieux et Batman qui a un plan.

Il va être temps de donner de l’épique à cette série, l’effet pétard mouillé est trop souvent là alors que le potentiel est énorme. Ma note baisse beaucoup à cause d’une qualité graphique inégale et de l’occasion manquée dans ce chapitre de faire un combat glorieux qui termine en bagarre à la va-vite. On veut aller trop vite dans cette série et ça gâche beaucoup l’émotion donnée.

– Capugino

Note : 6/10

WONDER WOMAN ’77 #11

review WONDER WOMAN '77 #11

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Cat Staggs

Wonder Woman poursuit sa lutte contre Celsia, cette nouvelle ennemie qui maîtrise la glaces et les flammes à la manière d’un Jakiro dans Dota 2 ou d’un Hagen de Merak dans Saint Seiya (oui, on a les références que l’on peut). Le combat fait rage alors que la super vilaine détient un sénateur des Etats-Unis, que Diana se doit de sauver. Ce n’est pas spécialement transcendant, mais le script de Marc Andreyko fait le job et on se laisse facilement transporter par cette histoire simple et efficace, qui mélange habilement le ton de la série avec celui des comics du Silver Age. On peut cependant regretter une quasi-absence de caractérisation de la nouvelle ennemie de l’amazone, réduite à un simple stéréotype, mais c’est probablement ce format de très courts arcs en trois petites parties qui impose ce phénomène. La dernière page annonce une direction totalement inattendue pour la fin de ce petit récit, et c’est avec une réelle surprise que l’on découvre le cliffhanger, qui annonce de très bonnes choses. Graphiquement, c’est tout à fait efficace et la mise en scène dynamique met bien en valeur le combat qui nous est présenté, bien que certains visages soient assez peu réussis, par moments, mais soyez rassurés, cela ne vient pas détruire le plaisir de la lecture.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC YOU

BATGIRL #44

review BATGIRL #44

Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher Dessins : Bengal

Mouais. Alors que le reste de Batgirl version nouvelle équipe me plait bien, j’avoue que là je reste assez perplexe. L’histoire avec Velvet Tiger se révèle plutôt simple, genre la demoiselle qui a les moyens de mettre Batgirl à mal, d’utiliser des grosses tête d’université, bref une super tête de tigre. Au passage on va mélanger les histoires entre Batgirl et Barbara tout en délivrant des pistes pour le prochain arc et en prenant un peu de temps pour des amourettes. C’est… bizarre. Je m’attendais à ce que l’histoire soit plus recherchée, s’étale sur peut-être un peu plus de numéros, là, tout s’enchaine un peu trop vite en nous laissant une impression qu’il manque des éléments. Et puis, les personnages sont parfois trop rapidement détournés. Il faut sans cesse que l’équipe se sente obligée d’intégrer des twists concernant les personnages même si cela doit pas vraiment coller avec ce qu’ils voulaient faire en premier lieu. En gros c’est comme si on voulait nous en mettre toujours plein les yeux, mais tout en fermant ces derniers sur les histoires précédentes. 

– Harley

Note : 6/10

DEATHSTROKE #10

review DEATHSTROKE #10

Scénario : Tony S. Daniel, James Bonny Dessins : Tyler Kirkham

En premier lieu, il faudrait vraiment que le duo de scénariste cesse de passer une page à nous rappeler à chaque fois les évènements de l’arc depuis le début, puisque basiquement très peu de choses se sont passées, et c’est super redondant, je n’ose imaginer en tpb ce que ça va être. Concernant cette conclusion d’arc en mode bourrin depuis le début, il n’y pas énormément de choses intéressantes à noter. Deathstroke et Lepatus en viennent enfin aux mains (ou plutôt à l’épée, la GROOOSSSE épée) et l’on ressasses vaguement les motivations du grand méchant, mais bon… Forcément, Deathstroke prend le dessus mais le véritable intérêt (outre les dessins de Kirkham, qui est un artiste au pur style mainstream, mais détaillé et dynamique, qui nous livre des pages toutes plus belles les unes que les autres) se trouve dans sa conclusion. Car sans vouloir trop en dire, la mission de Slade avait ses petits caractères en bas du contrat, et le prix à payer va être lourd : et en même temps, malgré ce qu’a fait Daniel lorsqu’il a repris la série, on nous ramène vers un Deathstroke plus à l’ancienne. Mais il faudra attendre la suite pour voir si les conséquences seront réellement là, car pour le moment on a surtout droit à une scène très graphique, dont l’auteur est plutôt friand. Personnellement, ça ne me déplaît pas, j’ai toujours apprécié le côté sanglant « over the top » de cette série.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

GOTHAM BY MIDNIGHT #9

review GOTHAM BY MIDNIGHT #9

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Juan Ferreyra

Le Midnight Shift est à un tournant de son existence. Les Affaires Internes ont arrêté Corrigan et Lisa Drake et leur mènent la vie dure en interrogatoire, pendant que les locaux de cette unité plus que spéciale du GCPD sont fouillés de fond en comble. Avec quelques révélations, on explore le passé de Corrigan et le Spectre devient une entité de plus en plus inquiétante et dont on guette tout comme on redoute l’apparition. Ray Fawkes s’amuse à faire monter la tension au fil des pages sans vouloir nous indiquer quoi que ce soit, jouant, avec maestria, avec les nerfs du lecteur jusqu’à un climax explosif qui laisse les personnages, tout comme le lecteur qui reste pantois. Bien sûr, tout ceci ne serait possible sans le talent de Juan Ferreyra qui continue de verser dans une ambiance poisseuse avec des dessins proprement magnifiques, servis par une colorisation parfaitement assortie à ses traits, et avec de véritables fulgurances pour les passages horrifiques. Et que dire des dernières planches, qui nous amènent dans une situation dont on veut savoir comment elle va se démêler. Quelle tristesse de devoir attendre le mois prochain pour en savoir plus !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

GRAYSON #12

review GRAYSON #12

Scénario : Tim Seeley, Tom King Dessins : Mikel Janin

Voilà. De la nostalgie, les personnages qu’on aime, l’écriture qu’on a envie de voir. Un fit-in dans le reste des séries facile mais intelligent, très juste dans l’approche et qui tape en plein dans l’âme du Bat-fan primaire qui a appris, au fil d’années de lectures, à s’attacher au moindre héros de cette famille encore unie malgré les morts, retours et réinventions. Comme d’habitude, c’est beau, comme d’habitude, le rythme est excellent, et Tom King arrive en vingt-quatre pages à glisser tout ce dont il a besoin. Si le numéro a tout d’une parenthèse fan-service, le prétexte de voir encore une fois le héros faire ses adieux à son ancienne vie est utilisé pour ouvrir le nouvel arc de la série, en plus de faire une bonne mise au point sur la situation à Gotham actuellement. A la manière du prologue à Robin Rises, ce genre de numéro est une vraie respiration, et permet de rappeler que même à l’ère du DC You où chaque héros prend la route de l’indépendance, les codes et routines d’un univers partagé fonctionnent encore, et qu’on a même le droit de se resservir de la continuité pour draguer le lectorat (je reviens d’ailleurs sur le Grayson : Futures End – ma bataille-  critiqué à l’époque, et qui fonctionne en un parfait reflet de ce numéro #12). Plus un prologue qu’autre chose à l’échelle des “saisons” de Grayson, on trouve ici le genre de numéros qui fait qu’on aime suivre une série : dans Batman #1, on était touché de voir Bruce avec ses fils ajuster son smoking. Dans Batman & Robin #8, on était touché de voir le Chevalier Noir se promener avec Damian (d’une manière générale, ce genre d’écriture est ce qui fait la force de tout le run de Tomasi, dans son affection envers les héros et la tendresse qu’il déploie dans ses caractérisations). Et dans Grayson #12, l’effet est encore réussi, c’est du tout bon, et même si ça ne va pas chercher trop loin, juste pour la qualité et la constance de la série, on oublie, et on se souvient que Damian, c’est quand même le meilleur personnage du monde.

– Corentin

Note : 10/10

HARLEY QUINN & POWER GIRL #4

review HARLEY QUINN & POWER GIRL #4

Scénario : Amanda Conner, Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Stephane Roux et autres

Prenons quelques instants pour nous remettre voulez-vous ? Non parce que mélanger Harley Quinn, Power Girl, Vartox (plutôt nu), un Caticorn qui ronronne, et un gros méchant qui prend une rouste, c’est du gros n’importe quoi mais qui m’a pas mal fait rire. Cette série semble n’avoir ni queue ni tête, mais ça rend bien. Ce n’est pas à prendre au premier degré bien sûr car sinon cela semblerait bien lourd, mais franchement, il y a une alchimie entre les personnage qui rend le titre intéressant. Malgré des planches pas super top à tous les niveaux, ça reste quand même une lecture très agréable, et qui est loin d’avoir tendance à me décevoir par sa redondance comme le titre principal Harley Quinn en ce moment.

Franchement cette espèce d’épopée spatiale rocambolesque grotesque, cette Harlequinnade, c’est juste bien fun et je vous garantis un bon moment de lecture.

– Harley

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #4

review JUSTICE LEAGUE 3001 #4

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Scott Kolins

Oui, vous avez raison, le rythme de la série pouvait totalement se le permettre. Justice League 3001, après avoir entamé quelques pistes au précédent numéro, a décidé de faire une petite pause ce mois-ci, au cas où l’intrigue commencerait à avancer. On retrouve donc un petit hors-série, dans lequel Teri partage avec une Diana imbibée de ses souvenirs sur une planète enneigée. C’est chouette, c’est drôle, c’est toujours bien écrit, mais ce numéro manque de percutant. D’abord, parce qu’il retarde d’un mois supplémentaire la vraie avancée de l’arc, prometteur et commencé au numéro #3, ensuite parce qu’Howard Porter est remplacé au pied levé par Scott Kolins, et, bon, mettons que le résultat s’en ressent. Mais surtout, le problème de ce numéro est que la série 3001 marche grâce à son caractère d’équipe, et des échanges entre les différents membres de la Ligue futuriste. Ici, c’est un quasi-solo pour Teri, qui rencontre un adversaire potentiel pour une micro-aventure sans beaucoup de relief. C’est sympa, c’est même agréable pour les nombreux fans de Teri (qui la préfèrent quand même sous le crayon d’Howard Porter), mais ça ne va pas très loin, quoi que la série pose un set up pour un événement futur qu’on aura lieu de voir revenir… Un jour. En attendant, la série semble pour l’instant sauvée des annulations, qui étaient la crainte de DeMatteis et Giffen dans les premiers numéros. On comprend que les deux zigottos se sentent pousser l’envie de prendre leur temps, et de réserver la vraie avancée au retour de Porter, ce petit numéro s’expliquant peut-être par le retard du dessinateur sur le prochain “vrai” quatrième single. On attend donc impatiemment le mois d’octobre, et on rigole quand même, pour Wonder Woman.

– Corentin

Note : 7/10

SINESTRO #15

review SINESTRO #15

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Ethan Van Sciver

Soyons clairs, ce numéro de Sinestro n’est pas mauvais en lui-même, mais il a la mauvaise idée de faire apparaître le fameux Lobo New 52, qui m’insupporte au plus haut point, tant il est dénué d’intérêt. C’est d’ailleurs ce personnage qui vient un peu sabrer l’ambiance pourtant très réussie de ce titre consacré au plus classe des Korugariens. Par chance, le focus sur le Saint Walker est lui très efficace et l’on attend beaucoup de cette intrigue, qui s’intéresse à un Lantern d’exception, ce fameux héros tout de bleu vêtu, qui porte en lui le pouvoir de la compassion. On peut clairement s’attendre à de grandes choses et Cullen Bunn s’en tire bien, en nous proposant une caractérisation parfaite de ses personnages (même de son Lobo, en fait). Sinestro est un acteur essentiel du DC Universe, et on le comprend bien à cette lecture, tant le numéro parvient à grandir son personnage grâce à ses décisions. Le protagoniste est une force avec laquelle tout l’univers cosmique devra compter, et il compte bien le faire savoir. Graphiquement, c’est du Ethan Van Sciver tout à fait classique, c’est donc plus que regardable et l’on appréciera le trait de cet artiste, qui colle parfaitement à Sinestro.

– Zeppeli

Note : 7/10

THE FLASH #44

review THE FLASH #44

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Avec Venditti et Van Jensen sur The Flash, c’est souvent du tout ou rien. Soit ils nous servent un épisode surchargé, soit il ne se passe pas grand chose. Dans les deux cas, ce n’est pas idéal et ce Flash #44 entre plutôt dans la première catégorie et souffre, en conséquence, de tous les problèmes liés à ce choix narratif. Alors d’accord, entre le combat de Flash contre Zoom et sa clique, le développement de Wally et les moments consacrés à Henry Allen et au reste des personnages, on en a pour son argent ici. Cependant, il est bien difficile d’ignorer la structure narrative en roue libre que nous réservent les auteurs. On passe d’une scène à l’autre sans transition, certaines sortent d’ailleurs vraiment de nulle part (coucou Singh et Hartley) et globalement le duo de scénaristes semble payer les débuts timides de cet arc en devant rusher jusqu’au final. De son côté et, comme toujours, Brett Booth nous fait profiter de son style extrêmement dynamique, qu’il met au service de séquences d’actions plutôt agréables. Hélas, le surdécoupage des planches ainsi que les explosions des couleurs de Dalhouse rendent la lisibilité de quelques pages assez chaotique. Certes, il y a bien des vrais bons moments ici et derrière le chaos se cache même un récit assez agréable centré sur les relations entre ses personnages principaux. Tout ça demeure, néanmoins, parasité par le manque de maîtrise affichée par les auteurs en terme de construction de l’histoire et c’est bien dommage.

– n00dle

Note : 6/10

WE ARE ROBIN #4

review WE ARE ROBIN #4

Scénario : Lee Bermejo Dessins : James Harvey

Si la lecture du titre est encore agréable, j’ai ressenti un petit coup de mou sur ce numéro. On revient sur l’évènement traumatisant qui a conclu le numéro et on s’attarde sur le personnage de Riko, qui malgré son appartenance au groupe des Robin, se sent seul. Les remords sont là bien entendu, mais l’arrivée (surprise ? not really si on regarde la couverture) d’un personnage aidera à surmonter tout ça. Pourtant, il ne me semblait pas que Batgirl fasse du cynisme, mais l’auteur veut quand même nous montrer que le port du costume à « R » doit passer au-dessus des épreuves, et que l’union fait la force. Un tant soit peu difficile à avaler je trouve, on parle quand même de la mort d’un jeune – mais bon. Difficile de voir si les conséquences sont vraiment là, surtout qu’on attend de connaître la réaction d’UN personnage en particulier. Aux dessins, James Harvey propose un style très chargé avec un style un peu rétrop, un peu pop des années 80, aux couleurs pétantes. Ce qui continue de donner un truc un peu « indé » au titre mais pour moi, l’ensemble est beaucoup trop chargé et nuit à la lisibilité, presque à donner un mal de crâne. J’espère que ce petit coup de mou n’est que passager.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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6 Commentaires
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urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a

t’aime pas flash et lobo sa se voit sinon pourquoi il y a pas 2 avis?

Capugino
8 années il y a
Répondre à  urbanvspanini10

Pour faire une review il faut suivre la série, ça serait difficile de suivre Flash ou Lobo si on n’aimait pas. Flash est vraiment devenu lourd à lire et je comprend la review. Pour répondre à ta 2nd question, ça ne sert à rien de faire 36 000 avis sur un numéro. Tu as celui des personnes du site et c’est aussi à toi de te forger le tiens. Ce n’est pas l’avis parfait qui est fait ici mais l’avis de fans. Faire à chaque fois 2 avis ça serait trop lourd aussi à lire, on perdrait le « express » de la rubrique. ^^

urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a
Répondre à  Capugino

ok sinon j’aime toujours la serie sinestro le passage de lobo ma pas déranger c’est dommage au final que la serie ne sera pas publié par urban

Vittorini
8 années il y a
Répondre à  urbanvspanini10

Si tu relis attentivement la critique de Noodle sur The Flash, tu verras qu’il ne dit pas « j’aime pas » mais fait très bien la part des choses : d’un côté on voit bien qu’il y a énormément de choses à se mettre sous la dent, même trop, mais de l’autre, il y a cette narration terriblement mal foutue et cette absence de structure qui, surtout dans les premières pages, gâchent un peu la lecture. Son 6/10 est on ne peut plus justifié et je ne pense pas qu’un second avis eût été si différent du sien. C’est vraiment dommage puisque l’arc actuel et a fortiori ce numéro sont les publications les plus importantes sur la Flash Family qu’on ait pu lire depuis le début du New 52.

Winterwing
8 années il y a

La review d’He-Man m’a bien fait rire !
Sinon, cette semaine, il y avait deux très bons numéros selon moi : Grayson et Gotham by Midnight. Grosse déception du côté de JL3001. J’adorais JL3000 mais je dois avouer que sa petite sœur n’est pas à la hauteur. Moins drôle, des personnages introduits en un numéro juste pour les abandonner le numéro suivant, et maintenant t’as des hors-séries pas terribles avec Kolins aux planches (j’aime pas son style, c’est « sale » je trouve) pour ralentir encore plus un tas d’intrigues qui n’avancent déjà pas.
Les séries restantes étaient fidèles à elles-même. C’est à dire ni bonnes, ni mauvaises. Quand même une mention spéciale à la colo de We Are Robin qui m’a explosé les yeux.

cosmos
8 années il y a

Ahahaha la review de He-man :D

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