Cette journée est un peu spéciale, puisqu’au milieu des habituelles sorties du mercredi, la série Fables de Bill Willingham prend fin après treize années de parution. Créée en 2002, Fables sera devenu au fil des ans le dernier bastion des fidèles de l’imprint Vertigo, encore là malgré le départ des grands auteurs historiques vers d’autres maisons, et de qualité égale malgré le poids des années. Fables aura grandi, sorti son lot de spin-offs et autres original graphic novels, un jeu vidéo et un comics adapté, en attendant le film, il était temps de conclure.
C’est donc au numéro #150 que prend fin l’aventure féerique des héros de notre enfance. Un numéro qui n’en est pas un à proprement parler, puisque l’ami Willingham a décidé pour l’occasion de sortir la fin de son histoire directement sous la forme d’un trade paperback de 150 pages (parce que : la numérologie) dans lesquelles l’auteur referme toutes les pages du grimoire, et rend ses personnages au folklore des contes, ou bien plus simplement, à vivre le reste de leur histoire heureux et qu’ils aient beaucoup d’enfants.
On retrouve au dessin les artistes réguliers de la série, Mark Buckingham et Steve Leialoha, ainsi que la contribution de Mark Schultz, Gene Ha, Neal Adams et Andrew Pepoy, entre autres, sur les histoires additionnelles. La couverture dépliable en quatre parties (et à l’encre métallique, rien que pour les vrais) est de Nimit Malavia. Fables #150 sort aujourd’hui même en librairie, pour 17,99 dollars, et je m’étais pourtant promis de ne pas pleurer.
Ca fait vraiment bizarre de voir arriver la fin de cette histoire que j’ai suivi pendant des années, sous toutes ces formes, et qui me tient particulièrement à coeur avec sa galerie de personnages inoubliables.
Et DC y met la forme pour rendre hommage à ce travail de longue haleine qui a su susciter tant de passion. C’est bien.
Je pense qu’on aura peut être des prolongements de l’univers comme ça a pu être le cas avec Sandman ou 100 Bullets. Vertigo va refaire une série Lucifer à cause de la série TV, si le film Fables voit le jour on aura droit à un petit surplus je pense. Ce n’est qu’un au revoir !
Pourquoi pas ? Comme Willingham nous l’a souvent répété au fil des années : les Fables sont éternels ;)